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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Dans une lettre de près de sept pages adressée au Conseil de sécurité, le Comité Laïc de Coordination (CLC) cherche en vain à dissimuler sa peur injustifiée de voir se tenir les élections au 23 décembre 2018. A scruter toutes les propositions et autres préalables adressés à l’ONU, il est facile de comprendre que le CLC, à travers lui toutes les autres associations qui tirent les ficelles, ne sont pas prêts à aller aux élections. Et ce, en dépit de quelques signaux qui sont du reste visibles et qui  poussent bon nombre de personnes à croire à l’organisation des élections à la date prévue.

En République démocratique du Congo, la loi a créé une Commission électorale nationale indépendante (CENI) dirigée par un expert de la Société civile et composée des parties prenantes que sont la Majorité présidentielle, l’opposition et la Société civile. Seule institution qui a reçu mandat d’organiser les élections, la CENI le fait en respectant la réglementation en la matière. Et ce, lorsqu’on sait qu’elle a beau être indépendante, mais c’est le Gouvernement de la République qui lui alloue non seulement les moyens essentiels pour son fonctionnement, mais aussi le budget pour l’organisation des différents scrutins.

A ce jour, après la clôture de l’enrôlement des électeurs, opération qui a produit près de 46 millions d’enrôlés, la CENI s’atèle au « dédoublonage», opération qui consiste à élaguer les doublons du fichier électoral, avant l’audit dudit fichier. Entre-temps sur le terrain, le vote de la loi électorale qui a innové en introduisant un seuil de représentativité, oblige les partis politiques à se regrouper. C’est le sens de tous les regroupements ou tentatives de regroupement enregistrés ces derniers temps, tant du côté de la Majorité présidentielle, que du côté de l’opposition.

En effet, si ces regroupements sont constitués, ce n’est pas pour faire plaisir à quiconque, c’est en vue de remporter quelques sièges lorsque les élections législatives, provinciales et locales seront convoquées par la CENI. Et si le Comité Laïc de Coordination a eu à suspendre ses marches récupérées par des politiciens en mal de positionnement et en déficit de discours convaincants, c’est au vu de l’avancée du processus électoral.

Que dit la lettre du CLC ?

D’une façon ramassée, la lettre dit que le président de la République plante le décor des élections dont il ne sait pas si elles vont se tenir, les contraintes financières, la machine à voter, l’autosatisfaction de Corneille Nangaa, la disqualification de la CENI par la refonte du fichier électoral, la mise en place d’un mécanisme d’accompagnement de la CENI, envisager de mettre en place un dispositif international ou régional ad hoc pour le monitoring des activités de la Cour constitutionnelle, etc.

Comme on eu à le dire, en Rdc, c’est la CENI qui organise les élections et le Gouvernement de la République n’apporte que les moyens pour le bon fonctionnement de cette institution indépendante. Ici, l’Accord de la Saint-Sylvestre autorise à la CENI à réfléchir pour un système électoral qui soit moins coûteux, dans un pays où un bulletin électoral ressemble à un syllabus. C’est ainsi que pour la CENI, le dévolu est tombé sur la machine à voter, mieux la machine à imprimer les bulletins de vote, à la charge pour les votants d’écrire les noms des candidats et de les introduire dans l’urne. Première expérience en la matière, c’est la raison pour laquelle la CENI procède au test, en apportant formation et information aux concernés.

Le calendrier électoral étant publié, il énumère des contraintes externes à la CENI, notamment les contraintes légales, financières, logistiques et sécuritaires. Comme pour dire qu’il appartient à chaque institution concernée de s’impliquer résolument pour la réussite de ces élections. A ce jour, la seule contrainte légale demeure le vote et la publication de la loi sur la répartition des sièges. Tâche à laquelle le Parlement va s’atteler lors de sa session ouverte le 15 mars courant.

Pendant que la Rdc dispose d’une expertise éprouvée en matière électorale, des Congolais, au 21ème siècle, conseillent des expériences ouest-africaines et des mécanismes d’appui inappropriés. Quelle honte ! Ils oublient même qu’au sein de la CENI, la communauté internationale, à travers la Monusco siège, surtout pour réfléchir sur comment rencontrer tous les défis logistiques. Sinon, à l’heure qu’il est, le bureau actuel de la CENI n’a rien à lui reprocher, si pas d’insister à ce que les uns et les autres s’impliquent pour permettre l’organisation des élections en décembre 2018. C’est-à-dire, au Gouvernement d’allouer le budget convenu, et à la communauté internationale de mettre la main à la poche.

Et si par impossible la date du 23 décembre n’est pas tenue, il est de la compétence de la Tripartite : Gouvernement, CNSA et CENI de réfléchir afin d’apprécier la situation et trouver une autre date. Et là-dessus, les Congolais qui ont déjà supporté, ne pourront que prendre leur mal en patience, lorsqu’il s’agira de prolonger cette date de deux ou de quatre mois. Qu’à cela ne tienne, le CLC doit retenir que les élections auront bel et bien lieu et il est de l’intérêt des uns et des autres de s’y préparer. La fuite en avant ne servira à rien, si pas à semer inutilement le doute dans la tête des Congolais. Et ce, lorsqu’on sait que certains problèmes abordés dans la lettre ont déjà été présentés au Conseil de sécurité tant par le Gouvernement de la République que par la Monusco.

L’Avenir

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A l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (Udps/Limete), les choses ne marchent toujours pas. Après la série d’auto-exclusion des anciens compagnons du Feu le président Etienne Tshisekedi wa Mulumba par la nouvelle génération conduite par Jean-Marc Kabund-A-Kabund, la guerre des jeunes leaders s’annonce rude. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, non seulement Sga du parti, mais aussi futur successeur favori de son défunt père à la tête de l’Udps. Une sorte d’histoire d’un « chien qui conduit l’aveugle », car Kabund faisant office du président du parti, n’a pas grand-chose à dire à son subalterne Félix, qui considère jusqu’à ce jour l’Udps comme un héritage familial. Cette guerre malheureusement n’aura pas beaucoup de temps, car bientôt c’est le congrès et le sort de Kabund semble être déjà connu après l’élection prochaine de Fatshi.

Il s’est tenu jeudi 15 mars dernier à Kinshasa une réunion tripartite qui a réuni trois grands partis de l’Opposition congolaise dite radicale que sont l’Udps/Limete, l’Unc de Vital Kamerhe et le MLC conduit par son Secrétaire général Eve Bazaïba. Les trois partis ont débattu autour de la situation politique du pays, la République Démocratique du Congo. A l’issue de leurs échanges, un communiqué final a été signé par chaque chef de délégation. Et pour l’Udps, c’est Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Secrétaire général adjoint, qui a signé en lieu et place de son chef direct, Jean-Marc Kabund, ce dernier pourtant à Kinshasa et bien en forme, sans empêchement particulier. Malheureusement, Félix Tshisekedi, président du Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au changement où il dirige Kabund, a pris ce luxe de ne rien dire à son chef du parti JM Kabund. Une situation qui n’a pas du tout satisfait le jeune Secrétaire général de l’Udps laissé par Etienne Tshisekedi, et dont Félix ne veut pas respecter, crachant ainsi sur la mémoire de son défunt père non encore enterré jusqu’à ce jour.

Fustigeant ce mauvais comportement de son subalterne, Kabund lâche : « Félix Tshisekedi n’engage pas le parti, c’est plutôt moi ».

Cette interpellation devait toucher Félix afin de présenter des excuses à son chef. Malheureusement encore, son silence radio inquiète. L’homme qui est pressenti futur président de l’Udps veut faire du Lumumba devant Joseph Kasa-Vubu au parlement. Pas d’excuses de Fatshi, ni une sanction de Kabund contre son adjoint. Alors que la petite histoire au sein de l’après Etienne Tshisekedi rappelle qu’en cas de tels agissements, le parti constate l’auto-exclusion du récidiviste. Et Félix qui croit avoir toute la base derrière lui n’a écopé d’aucune sanction. Les choses tournent mal.

La démarche de Kabund est fondée

Si Kabund s’en prend à Félix, c’est parce que l’homme ne veut pas d’une alliance avec Vital Kamerhe, ce dernier, initiateur de la dernière réunion tripartite UNC-UDPS-MLC. Et cette rencontre, d’après Kabund, n’est qu’un coup monté par Vital Kamerhe pour griller l’UDPS.

« L’UDPS ne peut pas continuer à servir de marchepied aux autres. Moi, je ne fais pas confiance à Vital Kamerhe et je ne peux pas faire confiance à Kamerhe. Le tout devait d’abord se discuter en toute discrétion et Kamerhe devait nous donner des garanties que, cette fois-ci, il sera sérieux, et c’est à cette condition que l’UDPS peut s’engager sur la voie publique avec Kamerhe. Mais pour l’instant, nous allons encore nous faire griller. Vous ignorez que nous étions avec Kamerhe au Centre interdiocésain, et il nous a laissé pour aller signer l’arrangement particulier au Palais du peuple. Nous ne sommes pas un citron que les gens doivent sucer et partir. Kamerhe doit apprendre à être sérieux. Ce qui s’est passé là-bas n’engage pas l’UDPS », a-t-il fait comprendre à l’opinion, et pourquoi pas à son adjoint Félix Tshisekedi. Malheureusement encore et surtout, car avant le congrès de l’Udps, Félix a déjà montré ses griffes. Donc dès que Kabund parti, l’Udps resteras ami de l’UNC. Cette coalition avec l’UNC et le MLC ainsi que Muzito et Lugi Gizenga a pour objectif d’envisager la possibilité de mobiliser les énergies et mettre en place des ressources humaines, logistiques et matérielles en vue de mutualiser les efforts et s’aligner sur des objectifs communs.

Ils se disent ouverts à toutes les forces politiques significatives qui veulent les rejoindre pour l’avènement de l’alternance politique en décembre 2018. Ainsi, l’Udps qui ne faisait pas partie de cette coalition, se sentant un peu isolé, a décidé de rejoindre les autres pour unir les forces. L’avenir de l’Udps est en danger, et Kabund serait en danger une fois Félix élu président. Dossier à ne pas négliger !

(Bernetel Makambo)

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Dans sa dernière livraison, l’Ong Echos d’opinion, dans un sondage, a récolté les avis des uns et des autres sur le profil d’un Premier ministre au regard du rôle moteur qu’il doit jouer dans un gouvernement.  Le résultat de ce sondage basé essentiellement sur les avis partagés des politiciens, montre que les membres des structures de l’Etat, des églises ou de la société civile, des indépendants, soit un échantillon de 90% de Congolais ont relevé les critères ou les valeurs intrinsèques que doit porter un Premier ministre ou un chef du gouvernement pour autant que c’est bien lui qui doit exécuter au quotidien,  le programme de développement d’un pays,  lequel programme découle de la politique générale mise en place par le président de la République.

Des critères

Sur le plan politique, Echo d’opinion estime que le Premier ministre doit se comporter comme un bon père de famille. Il ne doit ménager aucun effort pour encourager et maintenir le dialogue  ainsi que la démocratie avec et entre toutes le forces vives de la nation. Il doit se montrer impartial vis-à-vis des revendications tant de la majorité, de  l’opposition que de  la société civile. La diversité des tendances politiques et par conséquent d’opinions, est la preuve d’une vie  politique normale à laquelle le Premier ministre digne de ce nom doit attacher de l’importance. Bref, il doit être un rassembleur et capable de se faire écouter et d’être aussi à l’écoute de toutes les couches des populations. Il doit se battre ou s’impliquer  dans l’organisation des élections libres, démocratiques, transparentes et apaisées.

Sur le plan social, le Premier ministre doit placer l’homme au centre de toute son action. De ce fait, il doit travailler premièrement pour l’amélioration des conditions de vie de la population, c’est-à-dire, des agents et fonctionnaires de l’Etat, des militaires, des policiers et d’autres services de sécurité. Par ailleurs, étant donné que la jeunesse constitue l’avenir d’un pays, le Premier ministre doit œuvrer pour l’émergence  de la jeunesse. De ce fait, il doit bannir le chômage et pourvoir à leur emploi pour qu’ils puissent s’épanouir. Il doit être à l’écoute des préoccupations de la jeunesse. Bref, il doit placer l’encadrement de la jeunesse parmi ses priorités. En un mot, le Premier ministre doit être le partisan du dialogue social.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la santé est un état de bien-être complet, physique et mental. Ce faisant, le Premier ministre doit travailler constamment pour l’amélioration des conditions sanitaires du pays en facilitant l’accès de la population à des soins de santé de qualité. Car sans éducation, le développement d’un pays est un leurre. Pour cette raison, le Premier ministre doit allouer un budget conséquent au secteur éducationnel en construisant des nouvelles écoles sur l’ensemble du territoire national, afin de permettre au plus grand nombre d’enfants d’avoir accès facile à l’éducation.

Concernant l’environnement économique, le chef de l’Exécutif doit travailler à la croissance économique de son pays et de sa population en faisant profiter à ces derniers de ses richesses tant du sol que du sous-sol. De ce fait, il doit élaborer des stratégies innovantes et un programme de redressement économique cohérent pour le bien de tous.

Sur le plan sécuritaire, étant donné l’énorme menace que font peser sur l’ensemble du monde la présence des groupes armés et autres poches d’insécurité, le Premier ministre  devra veiller constamment à la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national. Dans cette optique, la protection des personnes et de leurs biens sera son leitmotiv. En outre, et puisqu’il est de la responsabilité de tous et en premier lieu des gouvernants de veiller à l’opérationnalisation d’une justice indépendante et accessible à tous pour contribuer à l’instauration de la démocratie, de la bonne gouvernance et du respect de droit de l’homme, le Premier ministre doit mettre fin à l’impunité et dans le même ordre d’idées, lutter contre la justice à deux vitesses: une justice pour les pauvres et une justice pour les riches. Bref, il a l’obligation de faire respecter les lois et règlements du pays sans tenir compte des classes sociales des justiciables.

Par rapport à ses rapports avec les institutions de la République, le Premier ministre doit respecter la présidence de la République. Il doit être loyal et fidèle. Concernant enfin ses relations avec le Parlement, en tant qu’animateur principal de l’exécutif, il doit traduire les préoccupations de la population  par le vote des lois à l’Assemblée nationale et au Sénat. En tout état de cause, un Premier ministre doit être pugnace, capable de persuader et de convaincre ses interlocuteurs par ses prises de position, ses décisions. Il doit transcender ses intérêts personnels en lieu et place de l’intérêt général. Il doit travailler dans la transparence pour l’intérêt de tous, car c’est cela la démocratie.

(JMNK)

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Comme annoncée, la table-ronde autour de la problématique des vaches venues de l’Est de la Rdc vers l’ex-province du Bandundu s’est ouverte ce vendredi 16 mars 2018 à Kinshasa. Ces assises ont réuni dans la salle des Banquets du Palais du peuple, les responsables des éleveurs concernés, les chefs coutumiers et autorités traditionnelles, les élus des provinces du Kwilu et Kwango, les gouverneurs des deux provinces, les ministres provinciaux des deux provinces, les membres du gouvernement central concernés par la question, ainsi que les délégués de la Société civile.

Organisées sous l’égide du Bureau de l’Assemblée nationale, lesquelles assises étaient présidées par le speaker de la Chambre basse du Parlement, Aubin Minaku Ndjalandjoko, initiateur même de la table-ronde. Ainsi, a-t-il procédé au lancement officiel de ces travaux d’un seul jour.

Le premier des députés nationaux a pris le soin d’orienter le débat. Fixant les idées des uns et des autres, il a insisté sur l’identité républicaine de cette table-ronde qui s’est reposée sur les principes du respect de la Constitution dans cette affaire.

Dans son speech, il a appelé les participants à proposer, suggérer et lever des options à véhiculer auprès de la population congolaise dans le but de protéger les intérêts des populations des deux provinces du Kwilu et Kwango, et également ceux des éleveurs, qui sont aussi des Congolais.

Après le mot introductif de l’honorable Aubin Minaku, trois thèmes étaient ainsi soumis aux différents intervenants pour développer pour la première phase de la rencontre. Notamment ceux se rapportant à l’itinéraire du bétail et les problèmes rencontrés ; les contraintes administratives ; et l’impact socio-environnemental de la présence massive du bétail.

C’est confirmé, les vaches ne sont pas empoisonnées

La parole était accordée en premier lieu à M. Matumahini Mazibo Espoir, l’un des responsables de ces éleveurs venus de l’Est avec ces cheptels de bovidés. Il a d’abord affirmé qu’ils sont tous des éleveurs congolais. Et que ce dernier convoi à problème, est déjà le troisième du genre, et le plus important des deux précédentes vagues de 2013 et 2017.

Le représentant des éleveurs a donc rassuré que leurs bêtes ne sont pas du tout empoisonnées. Il a de ce fait dénoncé des discours malintentionnés et haineux de certains compatriotes congolais autour de ces cheptels de bovinés venus de l’Est du pays. Il a également démenti toutes les rumeurs suscitées autour de ces vaches et leurs éleveurs.

Ayant remercié le Président de la République Joseph Kabila Kabange pour son sens élevé de patriotisme, le représentant des éleveurs a conseillé aux Congolais de se procurer de ces vaches qui sont saines et de diverses races, en provenance du Sud-Kivu, et passant par le grand Katanga, la région du Kasaï, l’ex-Bandundu, à destination de la ville de Kinshasa.

Pour sa part, le gouverneur du Kwilu a affirmé que c’est un mouvement des Congolais. Il ne s’agit pas des étrangers, a-t-il rassuré. Aussi, a-t-il confirmé que ces éleveurs étaient en ordre et avaient des certificats attestant le bon état de leurs bêtes. Et que le Kwilu n’était qu’une province de transit.

Son collègue gouverneur du Kwango a de son côté informé que le cantonnement de ce cheptel de bovidés est reparti en cinq troupeaux sur cinq sites, dont quatre dans le secteur de Bukanga-Lonzo et un dans la chefferie de Pelende Nord. Lui aussi a affirmé que la destination finale de ce convoi des bêtes venues de l’Est était le marché de Kinshasa.

« La présence massive et brusque de ces vaches avait suscité des rumeurs, à la suite desquelles, la population du Kwango a développé une certaine hostilité vis-à-vis de ces vaches… Le gouvernement provincial du Kwango a pris des mesures nécessaires… La Société civile du Kwango a exigé la délocalisation de ces vaches et leurs éleveurs vers la capitale », a informé le chef de l’exécutif provincial du Kwango aux participants de la table-ronde.

Des solutions du Gouvernement

La mission du Gouvernement central a également fait part des informations recueillies par sa mission par rapport à cette même affaire. Le ministre d’Etat en charge de l’Economie nationale, M. Paul Kapika a d’abord félicité le président de l’Assemblée nationale pour l’organisation de cette table-ronde.

Dans ses explications, il a encore rassuré que les vaches ne sont pas malades ni empoisonnées. Et les éleveurs ne sont pas armés. Ils sont des Congolais. Ils ne viennent pas d’un pays voisin. Quant à la destruction des champs, les éleveurs ont accepté d’indemniser les victimes, a-t-il appuyé.

« Le Gouvernement va racheter ces vaches pour relancer le parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo… Ne détruisons pas l’unité nationale à cause des mensonges », a dit le ministre Kapika.

Quant à la commission parlementaire d’information dépêchée par l’Assemblée nationale, c’est le député national Théophile Mbemba qui était chargé d’intervenir. Après avoir levé certaines équivoques, il a souligné qu’à l’arrivée des éleveurs et leurs cheptels de vaches dans la province du Kwango, ils ont fait des arrangements avec les fermiers.

Lesquels arrangements ont eu quelques conséquences. Notamment, la destruction des champs et des problèmes sanitaires, ainsi que des difficultés de cohabitation. Théophile Mbemba a de ce fait recommandé la réparation des préjudices causés, et de faire respecter strictement la législation en la matière.

Le représentant des chefs coutumiers, s’exprimant en sa langue maternelle, a déploré le fait que ces éleveurs à leur arrivée, ne sont pas entrés en contact au préalable avec les chefs des terres. Il a martelé que la conséquence de ces vaches, c’est d’abord la destruction des champs, l’incompréhension, et la difficile cohabitation.

Ce chef coutumier de Bukanga-Lonzo a enfin remercié le Gouvernement de la République pour les mesures prises. Et le délégué de la Société civile a aussi déploré la cohabitation difficile et de la dévastation des forêts.

Le président de la communauté Banyamulenge du Sud-Kivu à Kinshasa, M. Mukiza Charles, prenant la parole, a remercié les autorités qui se sont investies dans la recherche d’une solution pacifique à cette affaire. « Ces éleveurs sont membres de la communauté congolaise. Que les esprits soient apaisés pour permettre des échanges libres… Ce ne sont pas des clandestins, ils évoluent avec l’Etat congolais », a-t-il indiqué.

La seconde phase de cette table-ronde était consacrée aux échanges et débat. L’occasion pour les autres participants de se prononcer et d’apporter leurs contributions sur cette affaire. Globalement, l’on déduit que dans cette affaire des vaches venues de l’Est de la Rdc avec leurs éleveurs dans les provinces du Kwilu et Kwango, il y a plus de peur que de mal. Et ce n’est qu’une guerre psychologique et politique.

Pour conclure le débat, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko, est revenu à la charge pour inviter les participants à considérer le respect des principes constitutionnels, les dispositions réglementaires urgentes et l’indemnisation par l’Etat, très rapidement, des victimes des dégâts. Cela pour permettre de bien peaufiner les résolutions de cette table-ronde.

Différentes résolutions prises

C’est le professeur Bruno Lapika, député national et président du Caucus des parlementaires du Kwango (CPK), aussi facilitateur de la table-ronde, qui a livré la teneur des résolutions prises par les participants à cette table-ronde. Dans les lignes qui suivent, la quintessence de ces résolutions.

Les participants ont échangé sur les voies et moyens de régler la situation découlant de la présence signalée des grands cheptels des vaches zébus en transhumance d’affaires dans les deux provinces attenantes du Kwango et du Kwilu. Les participants ont fait le constat suivant :

Les éleveurs sont venus des provinces du Sud-Kivu et de Tanganyika. Aucun d’entre eux n’a été trouvé étant porteur d’une arme de guerre, ni de chasse. A l’occasion de ce mouvement de transhumance, l’on a néanmoins enregistré des cas de destruction des cultures, imputable aux troupeaux des vaches venues de l’Est. Aux dires des experts des services compétents, la viande de ces vaches en transhumance n’est pas empoisonnée. A l’occasion de cet incident de société, aucune communauté des deux provinces n’a fait montre d’attitude de xénophobie. Avant de lever des options de solution, les principes ci-après ont été rappelés :

L’unité du peuple congolais telle que proclamée dans le préambule et à l’article premier de la Constitution. Au terme de l’article 30 alinéa 1 de la Constitution, toute personne qui se trouve sur le territoire national a le droit d’y circuler librement, d’y fixer sa résidence, de le quitter et d’y revenir dans les conditions fixées par la Loi.

En vertu de l’article 12 de la Constitution, tous les citoyens de toutes les communautés nationales sont égaux devant la Loi ont droit à une égale protection de loi.

En guise des voies de solution, les recommandations ci-après ont été formulées par les participants :

  • Que le Gouvernement central et les notabilités des deux provinces rachètent le reste des vaches non encore écoulées et concentrées sur les sites de Bukanga-Lonzo ;
  • Que les propriétaires des champs et cultures ravagés par les vaches soient recensés et équitablement indemnisés par le gouvernement central ;
  • Que les déplacements massifs des vaches fassent l’objet d’une réglementation, voire aussi d’une information et d’un bon encadrement par les services étatiques compétents ;
  • Que tout déplacement des vaches sur une longue distance fasse l’objet d’une gestion administrative en veillant à ce que les autorités locales et provinciales en soient responsabilisées ;
  • Pour le développement de l’élevage, que soient créés des mécanismes et des voies de collaboration entre les éleveurs de l’Est et ceux des deux provinces du Kwango et du Kwilu ;
  • Que les élus locaux ainsi que les leaders et autres notabilités des deux provinces communiquent davantage et positivement sur les pistes de solution trouvées ;
  • Qu’il soit constitué un comité de suivi.

(Lepetit Baende)

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Une messe a été dite ce vendredi 18 mars dernier, à la cathédrale notre dame du Congo, en mémoire des victimes de la marche du 25 février 2018 en Rdc. Après cette dernière marche organisée par le Comité Laïc de Coordination (CLC), le bilan avait fait état de deux morts. Il s’agit de Rossy Tshimanga Mukendi et Eric Boloko.

La messe officiée  par l’Abbé Vincent Tshiomba a connu la présence de plusieurs personnes, en l’occurrence des membres du CLC, quelque politiciens, des membres des familles des victimes,  des anciens de l’Université pédagogique nationale (UPN), etc.

D’entrée de jeu de la dite messe, l’officiant avait transmis à l’assistance  les salutations du Cardinal Laurent  Monsegwo  et du Coadjuteur, Mgr Fridolin Ambongo, tous deux absents à cause d’autres charges pesant sur eux, alors qu’ils avaient souhaités être là aussi. Au cours de la dite messe, l’auditoire pouvait suivre l’homélie du jour, la partie liturgique et le mot d’un des membres du CLC.

Dans l’homélie tirée du livre de Sagesse 2, 1, ensuite le verset 12-22 du même chapitre, cette fois-ci l’officiant  Jean-Marie Konde a interprété ce passage en soulignant que les chrétiens qui sont des personnes conservatrices des valeurs humaines constituent des témoins gênants. Ces chrétiens subissent  divers traitement, d’autres allant jusqu’à entrainer la mort. Qu’à cela ne tienne, l’église, en vue  d’une bonne marche du pays va continuer à prier pour les institutions étatiques, a dit l’Abbé Jean-Marie Konde.

Egalement dans cette homélie, parlant du chrétien RossyTshimanga Mukendi, l’Abbé a indiqué qu’il  était  un homme très engagé dans la lutte de l’idéal qu’il a mené. Il a lu à l’intention du public plusieurs citations trouvées sur le mur de Facebook de cet homme engagé, telles que : « Il ne faut pas mourir des maladies telles que le Sida, la Tuberculose, Ebola ou du Choléra, car ce sont les morts inutiles ; mourez plutôt à cause d’un idéal » ; « Nous allons colorer le sol congolais rouge de notre sang, pourvu que nos enfants ne vivent esclaves demain dans leur propre pays. Quand la mort viendra, je partirai fier d’avoir défendu un idéal juste et légitime ».

Prenant la parole au cours de cette même  messe, l’un des membres du CLC a  évoqué différents points, entre autres la non atteinte de l’objectif de la police congolaise, qui s’était assignée à la veille de la récente marche, de n’enregistrer aucun mort.

Vue que les morts s’accumulent lors des marches précédentes, pour celles du 31 décembre 2017 et du 20 janvier 2018, la Police congolais s’était  fixée l’objectif avant la tenue de la marche du 25 février 2018 de ne récolter plus aucun  mort. Chose qui ne s’est pas réalisée. Deux morts étaient le bilan de cette marche, l’un tué à Kinshasa, Rossy Tshimanga Mukendi et l’autre tué à Mbandaka, Eric Boloko. Alors que ce dernier est déjà enterré, le corps de Rossy Tshimanga Mukendi ne l’est pas encore, a montré le membre du CLC, avant d’indiquer qu’ils ne vont pas arrêter leurs actions.

Apres la messe, Martin Fayulu, présent lors de cette messe, a soutenu l’idée du CLC, celle de poursuivre leurs activités en vue de l’atteinte de ses objectifs qui sont les objectifs de tous.

Notons que cette messe est la troisième, d’une série débutée depuis la première messe en mémoire des victimes de la marche du 31 décembre 2017. Ces marches sont parties avec comme objectif réclamé par le CLC, l’application intégrale de l’Accord du 31 décembre 2016, signé par les différentes parties prenantes du dialogue sous l’égide de la CENCO.

(Mamie Ngondo)

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Le sélectionneur principal des Léopards de la RDC, Jean-Florent Ibenge a, après avoir publié une liste de 26 en vue du match amical RDC-Tanzanie, revu cette composition jusqu’à réduire à 24 les sélectionnés qui prendront part à cette rencontre qui aura lieu le 27 mars prochain.

Des joueurs comme Giannelli Imbula, Cédric Bakambu et Arthur Masuaku ne prendront pas part à cette rencontre pour des raisons diverses. Ainsi, le gardien Anthony Mossi et l’attaquant Kabongo Kasongo intègrent la nouvelle liste.

Pour Imbula, ce dernier n’est pas prêt à jouer pour la RD Congo, alors que Cédric Bakambu sera absent pour cause de paternité.

Arthur Masuaku de West Ham ne sera pas au rendez-vous pour des raisons administratives.

Outre ces trois précités, le gardien Parfait Mandanda (Charleroi), Joël Kiassumbua (Lugano) et le milieu de terrain Jacques Maghoma (Birmingham) ne seront pas avec le groupe en Tanzanie. Pour les remplacer, Ibenge recourt aux gardiens Anthony Mossi (Chiasso, Suisse) et Nathan Mabruki (DCMP) et les attaquants Kabongo Kasongo (Zamalek) et Chadrac Akolo (Stuttgart).

Pour justifier ces absences, la FECOFA évoque la disponibilité et la condition physique du moment au regard de certains enjeux sportifs. Le regroupement débute déjà ce mardi à Kinshasa.

Ci-dessous, la liste finale de la RDC :

  1. Anthony Mossi (Chiasso/Suisse)
  2. Matampi Ley (Sans club)
  3. Nathan Mabruki (DCMP/RDC)
  4. Djo Issama (TP Mazembe/RD Congo)
  5. Jordan Ikoko (EAG Guingamp/ France)
  6. Fabrice Nsakala (Alanyaspor/ Turquie)
  7. Glody Ngonda (AS V.Club/ RD Congo)
  8. Chancel Mbemba (New Casrle/ Grande Bretagne)
  9. Wilfried Moke (Koniaspor/ Turquie)
  10. Yannick Bangala (AS V.Club/ RD Congo)
  11. Christian Luyindama (Standard de Liège/ Belgique
  12. Youssouf Mulumbu (Kilmarnok FC/ Écosse)
  13. Chikito Lema (Raja AC/ Maroc)
  14. Neeskens Kebano (Fullham FC/ Grande Bretagne)
  15. Gaël Kakuta (Amiens FC/ France)
  16. Yannick Bolasie (Everton/ Grande Bretagne)
  17. Junior Kabananga (El Nassr/ Arabie Saoudite)
  18. Firmin Mubele (Toulouse FC/ France)
  19. Paul-José Mpoku (Standard de Liège/ Belgique)
  20. Kabongo Kasongo (Zamalek/ Égypte)
  21. Aaron Tshibola (Kilmarnok FC/ Écosse)
  22. Benik Afobe (Wolverhampton)/ Grande Bretagne)
  23. Britt Assombalanga (Middlesbourgh/ Grande Bretagne)
  24. Chadrac Akolo (VFB Stuttgart/Allemagne)

(Altesse B. Makambo)