404 Error - page not found
We're sorry, but the page you are looking for doesn't exist.
You can go to the Page Accueil

NOS RÉCENTS ARTICLES

par -
0 567

Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

par -
0 53

Ces deux sites miniers ont été déclarés rouges par le ministre d’État en charge des Mines Martin Kabwelulu, qui en outre a interdit leurs exploitations. En effet, la décision est tombée lors de sa visite d’inspection des lieux dont l’objectif était de réduire la présence des femmes et des enfants et diminuer ainsi les cas d’éventuels éboulements dont ceux-ci sont souvent victimes.

Pour rappel, le Président de la République séjourne dans le grand Katanga depuis le dimanche 16 juillet 2017. Ce, en vue de rencontrer personnellement les miniers évoluant dans cette partie du pays et voir respectée la loi minière, surtout en ce qui concerne les 40 % dus au compte du Trésor.

Comme il s’agit d’un secteur économique, Joseph Kabila s’est fait accompagner de quatre membres du Gouvernement dont le ministre d’État en charge de l’Économie, le ministre des Finances, celui des Mines ainsi que le ministre Délégué auprès du Premier ministre. A ceux-là, l’on ajoutera le Gouverneur de la Banque centrale.

Jean-Claude Mukenga et Addy Kitoko

par -
0 77

La fête nationale belge sera célébrée, avec pompe, ce vendredi 21 juillet 2017, à Kinshasa. En l’honneur du  cinquantenaire de l’Ecole Belge, le Lycée Prince de Liège servira de cadre à ladite manifestation.

La soirée connaîtra, entre autres participations, le chœur KinPhonic, le Groupe Folk Wende, Sumwenu Jazz, les tambourinaires Nsango Mbonda, la fanfare Beta Mbonda, Mbo  troubadours de Rumba ainsi que le Centre de formation professionnelle Saint Joseph. Cela,  pour servir un cocktail  complet à plus d’un millier d’invités sélects.

Badi

par -
0 113

Vers un nouvel éclatement du Rassemblement ? En tout cas la divergence de vues a élu domicile au sein de cette plateforme de l’opposition congolaise. Pour Félix Tshisekedi, en cas de la non-tenue des élections en décembre 2017, il faut que le pays s’engage dans une transition de 6 mois, sans Kabila.

Ce qui ne fait pas l’unanimité au sein du Rassemblement, à entendre Delly Sesanga qui lui, déclare   que la classe politique ne doit plus continuer à prendre en otage le peuple par des conciliabules, soutenant curieusement qu’il est encore possible d’obtenir les élections en décembre 2017. L’Avenir nous en dira long surtout que l’avis de l’un comme celui de l’autre ne fait guère celui de tout le Congo.

Badi

par -
0 77

Après plusieurs actes de barbaries enregistrés dans la ville capitale de la Rd Congo, le général Célestin Kanyama affirme désormais renforcées les mesures sécuritaires. A l’en croire, la population peut se calmer et faire confiance à la police.

Certes, il s’agit d’un ordre : « nous avons reçu les instructions de la hiérarchie pour que toutes les mesures sécuritaires soient renforcées, afin que la population vaque librement à ses occupations », a-t-il insisté. Ce, en vue de protéger aussi bien les édifices de l’Etat que les marchés.

Toutefois, l’on devra veiller à ce que ces mesures visiblement salvatrices ne donnent lieu, dans les tout prochains jours, à des pleurs et des grincements des dents au sein des pauvres populations fort meurtrie.

Badi

par -
0 71

Le quartier Kauka dans la Commune urbaine de Kalamu va fêter avec faste ses 65 ans d’existence, du 23 juillet au 3 septembre prochain, au Cercle de l’Onatra. C’est ce qui ressort du point de presse du samedi 15 juillet courant, par quelques jeunes de ce quartier au Cercle Onatra.

En effet, Matthieu Papy Manyonga, coordonnateur général, Naddy Mbey Ndaki, coordonnateur général adjoint et Fierté Dinanga chargé de communication, sont là les principaux animateurs du point de presse.

 

Que retenir de ce point de presse ?

 

D’entrée de jeu, Matthieu PapyManyonga ‘’Nous sommes des jeunes du quartier Kauka. Nous avons eu l’idée de pouvoir organiser un événement que nous avons dénommé ‘’Festival Monzoto’’ et avons ajouté une kermesse festival Monzoto’’.

Quant au pourquoi de Monzoto, il explique qu’ils sont partis d’abord de la nature parce que l’étoile brille la nuit. Et même de loin, on peut s’apercevoir de la brillance d’une étoile. Et d’ajouter : ‘’Nous nous sommes inspirés de cela. Ramener ce concept dans notre quartier, pour présenter beaucoup de Minzoto. L’objectif de l’activité est de pouvoir mettre en valeur et présenter les valeurs qui sont au sein de notre quartier. Le message apporter aux jeunes de tous les quartiers est de leur dire : ‘’Tu peux aussi être un monzoto. Briller dans un ou tel domaine. Il n’est pas important de briller dans le mauvais domaine. Nous avons mis l’accent sur les minzoto (au pluriel) car le monzoto, c’est quelque chose qui brille.  C’est quelqu’un qui doit se démarquer des autres par son comportement et son apport dans la société’’.

Et Naddy Mbey Ndaki de renchérir : nous sommes partis d’un grand constat et si nous organisons une kermesse monzoto, c’est parce que nous voulons attirer les autres vers nous, afin que nous puissions véhiculer un message. Ainsi, le cadre créé se définit comme celui d’échanges, de discussions, de réflexion et de propositions. Dans la mesure où, une population est une représentativité d’un secteur, d’un coin. Kauka comme quartier, connait une mauvaise réputation parce qu’il y a eu des actes de vandalisme etc. Kauka a connu des générations qui se sont succédé et ils se sont dit qu’il faille changer des choses. Essayer de redynamiser une nouvelle classe de personnes, c’est nous référer aux anciens. Avec ceux qui vont venir, discuter et échanger avec eux et travailler sur les mœurs, pour que prochainement, les jeunes de ce quartier puissent redynamiser leur comportement et qu’ils adoptent une attitude responsable, dans le but de contribuer au développement de la RDC.

Antoine Bolia

Les membres de la Commission électorale nationale indépendante sont des citoyens congolais jouissant de tous les droits et libertés garantis par les instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux. Ils viennent des structures qui ont des convictions propres. Cependant, en acceptant certaines responsabilités au sein de la Ceni, ces membres deviennent indépendants et doivent renoncer, par patriotisme, à certains droits et libertés pour s’adapter aux exigences des leurs nouvelles responsabilités. Dans leur indépendance et dans l’accomplissement de leur tâche, en effet, les membres de la Ceni  ne doivent solliciter ni recevoir d’instruction des autorités extérieures. Juste de la totale indépendance par rapport aux forces politiques qui les ont désignés.

A la suite de l’accord du 31 décembre 2016, dit de la Saint-Sylvestre, les Etats-majors des partis politiques et leurs alliés ont procédé  au changement d’animateurs appartenant à leur formation politique, dont l’Organe d’appui à la démocratie. C’est donc au sein de la Ceni que le département de la Questure a été au cœur de la polémique politique, d’une part le PPRD, parti-phare de la Majorité et le MLC et alliés, plateforme de l’opposition. Ces deux partis ont procédé au remplacement respectivement de Mesdames Pierrette Mwenze Kisonga (PPRD) et Micheline Bie Bongenge (MLC), par  Mesdames Géraldine Kasongo Ngoie et Nadine  Michika Tshishima, issues des mêmes partis que leurs prédécesseures.

La cérémonie solennelle de prestation de serment de deux nouveaux membres du Bureau de la Ceni a lieu vendredi 14 juillet 2017, au siège de la Cour constitutionnelle, à l’audience publique. Ce, devant le président Corneille Nangaa et son bureau ainsi que les membres de la plénière.

Sous la présidence de Benoit Luamba Bintu, une seule affaire était inscrite à l’extrait du rôle à la Cour constitutionnelle, enregistrée sous RPS 003, siégeant en matière de prestation de serment.

De l’extrait du rôle

Il a été lu par Monsieur le Greffier en chef, dont la teneur est comme suit « La Cour constitutionnelle siégeant en matière de prestation de serment, appel à son audience publique de ce vendredi 14 juillet 2017, la cause ci-après : RPS 003, prestation de serment de nouvelles questeur et questeur adjointe de la Commission Electorale Nationale Indépendante, Ceni en sigle ».

Après lecture de l’extrait du Rôle, le Rapporteur de la Cour désigné a brossé le rapport établit à cet effet, qu’il ressort des éléments du dossier des Mesdames Géraldine Kasongo Ngoie et Nadine  Michika Tshishima que, par la suite de la signature de l’Accord politique global et inclusif du 31 décembre 2016, Mesdames Pierrette Mwenze Kisonga et Micheline Bie Bongenge, toutes membres respectivement questeur et questeur adjointe de la Ceni furent contraintes à la démission, sans les composantes politiques qui les avaient présentées. « Pour pourvoir à leur remplacement, l’Assemblée nationale a, par sa résolution n°001 CAB/P/AN/AM/2017 du 14 juin 2017 et 002 CAB/P/AN/AM/2017 du 15 juin 2017, successivement entériné la désignation de Mme Nadine  Michika Tshishima, en qualité de membre et questeur adjointe de la Ceni, et Mme  Géraldine Kasongo Ngoie, en qualité de membre et questeur de la Commission Electorale Nationale Indépendante. Par Ordonnance n°17/023 du 24 juin 2017, le Président de la République a investi les deux nouveaux membres de la Ceni à leurs fonctions respectives.

Lettre n°237/ Ceni-RDC/CAB-13/17 du 05 juillet 2017, le Président de la Ceni demande à la Cour constitutionnelle ce fixer une date pour la prestation de serment pour les précitées. A l’appui de sa requête, il produit au dossier à la cause, les deux Résolutions susvisées de l’Assemblée nationale le curriculae vitae des deux membres de la Ceni concernés, ainsi que l’ordonnance présidentielle portant leurs investitures », a lu le Rapporteur.

Quant à la procédure, il appert d’indiquer qu’elle a été respectée du fait que, le Président Corneille Nangaa qui avait signé la Requête, elle avait été déposée au Greffe de la Cour Constitutionnelle le 06 juillet 2017, contre récépissé. Ainsi par la lettre n°150/CC/7-RGChef/RB/2017 du 10 juillet 2017, le Greffier en Chef de la Cour Constitutionnelle a transmis au Procureur Général près celle-ci, le double du dossier à la cause pour avis.

I indiquer une fois de plus que par celle n° 576/RMP6/003/PGRConst/KTM/2017 du 14 juillet 2017, le Procureur Général a transmis le dossier au Greffe l’avis du ministère public sous la plume de l’avocat général Kalambayi Tshishiku Mukishi, et par ordonnance du 13  juillet, le président de la Cour Constitutionnelle a désigné les juges quant à ce, et par ordonnance subséquente, il a fixé la cause pour examen.

Quant à l’objet, c’est la prestation de serment de deux nouveaux membres de la Commission Électorale Nationale Indépendante.

De la réquisition du ministère public

Après le rapport présenté par le Rapporteur, le Procureur Général dans son réquisitoire, a évoqué l’article 211 de la Constitution qui institue la Ceni comme un organe indépendant d’appui à la démocratie et que son organisation et fonctionnement relève de la loi organique n° 10/013 du 28 juillet 2010, qui, en vue de l’amélioration du processus électoral tel qu’évalué à l’issue de scrutin de 2011, avait été modifiée et complétée par la loi n°13/012 du 19 avril 2013. Le Procureur Général a fait savoir dans son réquisitoire la mission la mission de la Ceni telle que stipule l’article 9 de ladite loi organique qui confère à la Ceni d’organiser les élections en toute indépendance, neutralité et impartialité, libre, démocratique et transparente. « Ce souci du législateur est plus clairement exprimé par les modalités de désignation de ses 13 membres qui composent la Ceni, lesquelles impliquent toutes les parties prenantes à savoir : la Majorité présidentielle, l’opposition politique et la société civile, dans les limites du quota prévu par la loi. C’est ainsi que chaque fois qu’une vacance sera constatée, elle sera comblée par la partie ayant dans son quota le siège ainsi disponible, pour achever le mandat en cours ».

De ce point de vue, l’article 12 de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Ceni, stipule que « les membres de la Ceni sont choisis parmi les personnalités indépendantes reconnues pour leur compétence, intégrité morale, probité et honnêteté intellectuelles », indique la loi par leur désignation dans leurs structures respectives. C’est à ce niveau qu’intervient l’Assemblée nationale qui entérine la désignation et le Président de la République qui nomme par Ordonnance.

Peu avant de déclarer recevable et fondée la requête signée par Corneille Nangaa, président de la Ceni, le ministère public a rappelé aux deux nouveaux membres qu’elles sont ainsi comme juge, de mettre la loi et leur conscience au service de la République, mais également leur engagement pris par le serment l’importance de leur responsabilité dans la réalisation des objectifs communs d’émergence de la République démocratique du Congo, un Etat de droit bâti sur les instruments juridiques nationaux et internationaux, notamment le droits de l’homme et le principe d’une vraie démocratie.

De la prestation de serment

 L’article 20 de la loi organique stipule qu’avant d’entrer en fonction, chaque membre de la Ceni prête, devant la Cour constitutionnelle, le serment en citant le nom et la qualité au sein de la Ceni, ci-après « Moi, je jure, sur mon honneur, de respecter la Constitution et les lois de la République démocratique du Congo, de remplir loyalement et fidèlement les fonctions de membre de la Commission Electorale Nationale Indépendante. Je prends l’engagement solennel de n’exercer aucune activité susceptible de nuire à l’indépendance, à la neutralité, à la transparence et à l’impartialité de la Ceni, de garder le secret des délibérations et du vote, même après la cessation de mes fonctions, de ne briguer aucun mandat électif aux échéances en cours, même si je ne fais plus partie de la Ceni ».

Pius Romain Rolland