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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

C’est la énième déchéance du Gouverneur dans cette province, dans l’ancien format qu’actuel, l’Equateur est instable depuis l’avènement de la démocratie et gestion de la libre administration des provinces. Les députés provinciaux dénoncent une série des détournements, la mégestion et la mauvaise gouvernance ainsi que les abus du pouvoir du gouverneur Tony Cassius Bolamba. Et la démission de 7 ministres provinciaux qui avait précédé le dépôt de la motion, ces élus estiment qu’il s’agit d’un désaveu du Programme du gouvernement de cette province approuvé à l’Assemblée Provinciale qui avait investi ces Ministres. Ainsi, la mise en place d’un nouveau gouvernement devrait nécessiter la révision de ce programme mieux l’élaboration d’un autre programme du gouvernement provincial. Pourtant, c’est la destitution de Tony Cassius Bolamba qui est à l’ordre du jour. 

L’Assemblée provinciale de l’Equateur a siégé en session ordinaire, hier jeudi 07 septembre, suivant la matière inscrite à son ordre du jour, à savoir examen, adoption et vote de la motion de défiance contre le gouverneur Tony Bolamba. Ce dernier notifié quant à ce, a été absent de l’Equateur et  de la plénière consacrée à l’examen de sa motion, confiant son intérim à un de ses ministres provinciaux, et la correspondance signée à Mbandaka, alors que Tony Bolamba se trouvait au moment de la plénière lui consacré à Kinshasa.

A en croire  la pile de documents publiés sur le compte facebook de Monsieur Wina Lokondo, notable de l’Equateur, la démarche de ces élus provinciaux se conforme aux dispositions de la constitution de la République, à la loi portant Principes Fondamentaux relatifs à la Libre administration des Provinces et le Règlement Intérieur de cet organe délibérant.

Il faut dire que cette motion est initiée par trois députés provinciaux, à l’occurrence les honorables Willy Bukunga Ndele, Isia Bolekelayi et Uvoloko. Ces trois élus reprochent au Gouverneur plusieurs griefs, dont les détournements des émoluments de députés de sa province ; la non maitrise de principe élémentaire de l’administration ; incohérence de sa politique conformément à son discours d’investiture et disparité des fonctions, la non maitrise de l’insécurité prévalue à l’Equateur du fait que les bandits violent, tuent dans une passivité de l’autorité provinciale, souvent absent de sa juridiction. Bref, les trois élus provinciaux se sont rendus compte que Tony Bolamba n’était pas en mesure de diriger leur province. D’où, cette initiative qui a recueilli l’approbation de la  majorité absolue des députés provinciaux de l’Equateur. Pour le député Willy Bukanga Ndele, le Gouverneur a eu des mépris vis-à-vis de la population en détresse, au moment où certaines victimes furent brulés par les bandits, Tony Bolamba, dans sa déclaration qui a frustrée la population de l’Equateur, déclarait que même aux Etats Unis où il vit, il y a le Kuluna comme à l’Equateur. Sur ce pour lui, cela n’est pas un phénomène propre à l’Equateur. Par cette déclaration méprisante, le Gouverneur avait signé sa destitution, non pas voulu par les élus provinciaux, mais par l’ensemble de la population de l’Equateur. En plus, les élus provinciaux reprochent à Tony Cassius Bolamba l’arrogance, double d’imbu de pouvoir et déconsidération de sa part au pouvoir des élus provinciaux.

Prévue le lundi, la plénière avait été repoussée de 48 heures, soit le mercredi 07 septembre en vue de permettre au concerné de se présenter à la plénière, et apporter ses moyens de défense par rapport aux accusations mises à sa charge. Conscient des accusations mises à sa charge, le Gouverneur souvent en cavale à Kinshasa, dans l’attente des investisseurs en provenance des Etats-Unis, n’a pas fourni un moindre déplacement pour confronter les accusations et ses moyens de défense. Conformément à la loi, les élus provinciaux de l’Equateur ont examiné la motion de défiance, l’ont adopté, puis ont décidé de destituer leur gouverneur Tony Bolamba, a 100%, soit 21/21 voix.

Par conséquent, à en croire le député Willy Bukanga Ndele, joint par  téléphone à la Rédaction du Journal L’Avenir, la motion de défiance dont question dénombre 7 cas de présomption de détournements, 10 cas de mauvaise gestion et mauvaise gouvernance et 5 cas d’abus de pouvoir que les élus dénoncent fermement et l’Assemblée provinciale attend saisir le Parquet pour la mise en accusation du Gouverneur déchu Tony Bolamba. Pour formaliser la procédure, 19 députés provinciaux sur 21 ont voté la mise en accusation du Gouverneur déchu devant le Parquet Général de la République. Elle attend transmettre le dossier de l’incriminé auprès du ministère public, pour ouverture d’action judiciaire.

Donc par cette déchéance du Gouverneur de l’Equateur, et conformément à la loi, le vice-premier ministre, ministre de l’intérieur est saisi pour la désignation de l’intérimaire à la tête de la province, en attendant l’organisation, dans les 60 jours de l’élection du nouveau Gouverneur de la province de l’Equateur par la Céni. En d’autres termes, les observateurs et analystes politiques s’interrogent cependant, si le Vice-premier ministre et Ministre de l’intérieur, le Ministre de la justice et garde des sceaux, le Procureur Général de la République et le Conseiller Spécial du Chef de l’Etat en matière de lutte contre la corruption, Luzolo Bambi Lessa, ne peuvent – ils pas se saisir chacun en ce qui le concerne de ce dossier afin d’établir la lumière ?

Ceci étant, la République Démocratique du Congo est à sa énième déchéance des gouverneurs des provinces. Après Jean Claude Kazembe (Haut Katanga), Célestin Mbuyu Kabango (Haut Lomami), Claudel Kinyoka (Kwilu), John Tokole (Tshopo), Cyprien Lomboto (Tshuapa), Tony Bolamba s’ajoute à la liste des gouverneurs déchus. D’ailleurs, grâce à la vigilance de l’Honorable Henri Thomas Lokondo, la province de l’Equateur qui était inscrite par la Ceni sur la liste des provinces devant organiser l’élection de Gouverneur, a été soustraite. Cependant, avec  l’action parlementaire des élus provinciaux à l’assemblée provinciale, la province sera dirigée par un intérimaire, à l’occurrence Madame Jeanine Itombi. Cette dernière, dans un passé récent, lors de son séjour en soins médicaux à Kinshasa, avait exposé au ministre honoraire des Relations avec le parlement, Justin Bitakwira, la situation d’ingouvernabilité de la province de l’Equateur et la question de transhumance politique, au sein de cette province. A son temps, Madame la vice-gouverneur Jeanine Itombi avait déclaré ce qui suit par rapport aux multiples problèmes de sa province, « Ma visite est relative au service, et lorsqu’on constate qu’il y a dysfonctionnement dans les attributions dévolues, il est logique que les autorités compétentes soient alertées, du fait que ce sont elles qui font appliquer et faire respecter les lois de la République. Lorsqu’il y a dérapage, il est de bon alois qu’elles soient informées en vue de trouver dans l’amiable des solutions idoines… »

Donc, une province qui avait du mal à instaurer la démocratie par le dysfonctionnement de service et autres conflits de compétence entre l’exécutif provincial et le législatif provincial.

Par l’attitude du Gouverneur à ne pas se présenter à la plénière lui consacré, va-t-il recourir à la Haute Cour, dans le but de rejeter sa procédure de déchéance ?

Il est de coutume que chaque fois que le Gouverneur ait été déchu, recourt aux instances judiciaires, notamment la Cour Constitutionnelle pour examiner l’inconstitutionnalité de sa destitution ; notamment rejeter la procédure qui l’a mise en accusation devant les élus provinciaux de sa province.

Somme toute, la Ceni doit s’y employer à l’organisation dans les 60 jours suivant la décision, de l’élection du nouveau gouverneur et de son adjoint, suivant la procédure d’appel à la candidature conformément à la loi.

(Pius Romain Rolland)

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Le Président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange, a effectué un aller-retour, hier jeudi 07 septembre, à Brazzaville, en République du Congo pour une visite d’Etat.

A son arrivée dans la capitale congolaise, il a été accueilli par son homologue, le président Dennis Sassou Nguesso. Quoi que rien n’ait filtré sur l’objet et la durée de cette visite, on croit savoir qu’elle entre dans le cadre de renforcement des liens qui existent entre les deux Etats dont les capitales sont les plus rapprochées au monde. Mais la source renseigne que le président Kabila a effectué cette visite de Brazzaville à quelques jours seulement de la tenue du sommet de Comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la crise libyenne et de la réunion des Grands Lacs au mois d’octobre 2017.

(Bernetel Makambo)

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07 septembre 1997-07 septembre 2017, il y a 20 ans mourrait en exil au Maroc, l’ancien Président de la République du Zaïre, le Maréchal Mobutu Sese Seko. Décès survenu quatre mois après qu’il ait quitté de force le pouvoir à la suite de la révolution enclenchée dans l’Est de la République, conduite par l’AFDL, avec comme cerveau moteur, M’Zée Laurent Désiré Kabila. Ce dernier fait tomber Kinshasa, la capitale le 17 mai 1997, contraint par ailleurs, son prédécesseur en exil au Maroc, où il mourut, enterré au cimetière royal, à Rabat.

32 ans après son règne sans partage, au lendemain de son premier coup d’Etat, le 05 septembre 1960, opposant par la suite Joseph Kasavubu à son premier Ministre Patrice Emery Lumumba, et Mobutu se fait nommer Chef d’Etat-Major général, avec grade de Colonel.

C’est le 24 novembre 1965, qu’il prend l’effectivité du pouvoir par un coup d’Etat contre Joseph Kasavubu et son premier ministre Evariste Kimba. Ce dernier pendu publiquement à l’actuel emplacement du Stade des Martyrs de la Pentecôte. La suite de son règne sans partage, était l’ombre d’un tyran qui n’écoutait jamais son peuple paupérisé ; qui a détruit le tissu économique avec son premier ballon d’essai de la radicalisation de l’économie zaïroise. Il a débaptisé les avenues et autres places publiques, à la suite de ce qu’il a nommé le recours à la l’authenticité, puis les pillages des années 1990 qui ont effondré l’économie jusqu’à ce jour.

L’on reconnait à son actif, l’unité du pays. Par son aura, il suscitait la crainte de ses voisins,  bénéficiant à coup sûr, de l’appui ses amis occidentaux.

Il fonda le Mouvement Populaire de la Révolution (MPR), un certain 20 mai 1967, fusionnant la majeure partie des partis politiques en un seul, à l’exception de PSA d’Antoine Gizenga et du MLC de Patrice Emery Lumumba. Ce, dans un environnement politique monolithique qui a consacré ce parti politique, en parti-Etat, avec  ses structures telles, le CADR (Corps des Activistes pour la Défense de la Révolution) ; CVR (Corps des Volontaires de la Révolution) ; Mopap (Mobilisation Populaire et Animation Politique) ; Garde Civile, Division spéciale présidentielle (DSP) ; Service d’action et de renseignements militaires (SARM) ; Service nationale d’intelligence et de protection (SNIP) et autres Condition féminine et famille (Condifa), Comité central ; Bureau Politique du MPR. Ces structures budgétivores et oppressives ont cimenté pendant 32 ans le pouvoir du Maréchal Mobutu, titre autoproclamé après sa débâcle dans la guerre de Kamanyola et de Kolwezi. Régulièrement réélu aux élections monolithiques et fortement contesté, l’ancien Président du Zaïre a connu plusieurs rébellions, dont celles de Pierre Mulele (dans le Kwilu), Antoine Gizenga (Province Orientale), Gbenye et Sumialo (dans le Kivu) et Laurent Désiré Kabila (dans le Tanganyika) qu’il a neutralisé à la faveur de ses amis occidentaux. La dernière conduite par M’Zée Laurent Désiré Kabila l’a envoyé en exil où il mourut. Depuis, le rapatriement de sa dépouille qui git à Rabat se fait attendre. .

Sa politique tournée vers la prédation et la promotion d’antivaleurs, le Guide suprême qui interdisait l’érection de bâtiments en hauteur, n’a pas permis à la République d’aller vers son émergence par l’expansion de logements, quand bien même il aurait fait construire la Cité de la N’Selé, la Cité Maman Mobutu pour ne citer que celles-là.

Mérites et limites du régime

5 ans après l’accession de la République Démocratique du Congo à la souveraineté nationale et internationale, Mobutu Sese Seko passe par les différentes reformes, en bâtissant son régime politique sur la pensée, et dont la doctrine fut le « mobutisme », c’est-à-dire « un parti politique, un seul chef et une seule nation », autour de la philosophie africaine dite « recours à l’authenticité » qui est une prise de conscience du peuple, de son identité et de sa dignité. Et ce, en rejetant les noms occidentaux, dits chrétiens, en reprenant les noms de nos aïeux, synonyme de se replacer dans la lignée africaine. Et lui, même adopte Mobutu Sese Seko Kuku Gbendu wa Zabanga, entendu « Mobutu, le Léopard qui va de conquête en conquête », en d’autres termes, l’homme fort du Zaïre instaurait déjà la dictature à partir de sa nouvelle identité sans le dire ouvertement. Par la suite, il débaptisa le nom du pays, Congo en Zaïre, de la rivière zandi, avons-nous appris, mettant ainsi terme au conflit entre Patrice Emery Lumumba et l’Abbé Fulbert Youlou dans l’appropriation du nom « Congo ».

A sa prise du pouvoir, pour ce qui est de l’économie du pays, il créa la monnaie locale en défaveur du franc belges dont l’unité monétaire valait deux dollars américains, en ce que le PIB du Congo indépendant était supérieur à celui du Canada et de la Corée du Sud.

On lui reconnait l’unité du pays, et pour mieux la consolider, il instaura une seule université, dénommée UNAZA, pour dire Université Nationale du Zaïre. Son régime fut assis sur les différentes dates, surtout personnelles qu’il dédia parfois à la jeunesse, aux parents, et la journée des poissons, etc. A la place du Débout congolais, il décide d’un nouvel hymne national « La Zaïroise ».

Dans son actif, on lui reconnait également le fait qu’il ait restauré la dignité de la femme, par sa philosophie de « L’émancipation de la femme zaïroise », autrefois oubliée par la colonisation. Parmi les têtes couronnées du régime, l’on pouvait citer : Sophie Kanza, Mayuma Kala, Catherine Nzuzi wa Mbombo, Wivine NLandu Kavidi, Kalanga Mwana Zaïre, Maïdoda, Soki Fwani Eyenga, Ndombe Sita, Ekila Liyonda etc.

Et sur le plan culturel, le Maréchal a fait promouvoir la musique à travers les orchestres tels TP OK Jazza, Africa Jazz, Negro Succès, Zaïko Langa Langa, Africa Fiesta etc. qui chantaient à son honneur avec les chants patriotiques. Et sur le plan sportif, il organisa le plus grand gala de boxe historique, « Combat du Siècle entre George Foreman et Mohamed Ali », à Kinshasa, au Stade du 20 mai, en défaveur de l’Angleterre. Il fit venir le célèbre chanteur et musicien négro-américain James Brown. Il offrit au Zaïre deux coupes d’Afrique des Nations en 1968 et 1974 ; puis 3 coupes d’Afrique des Clubs, dont 2 au Tout Puissant Mazembe en 1967 et 1968 et une à l’AS V. Club en 1973, et une coupe des vainqueurs en 1981 au tout Puissant Mazembe. Cette la période dite de la prospérité, où il fit même construire et bâtir d’importantes infrastructures immobilières et industrielles, telles le Grand Barrage d’Inga dit Eléphant Blanc, substituant à la coopération internationale le terme « sous-développement », en faveur des pays « sous-équipés ». A l’ONU, il prononça un discours resté historique de plus de 3 heures, s’attaquant à Israël en guerre contre l’Egypte, dont la phrase « Entre frère et ami, le choix est clair ». Egypte le frère africain, et Israël un ami dont l’amitié peut se rompre à chacun instant. Mobutu choisit le camp de l’Egypte. Il a été à l’initiative des travaux communautaires dits « Salongo », pour le maintien de la propreté de l’environnement résidentielm=.

Les limites du Maréchal Mobutu sont exhaustives, inhérentes à tout être humain, mais pas de la manière dont il était dépeint par l’Occident et l’UDPS, principal parti de l’opposition. Il est vrai, que Mobutu avait la volonté de mieux faire, comme toujours l’entourage est indexé à la gestion, les finances publiques ont été saignées à blanc. Plusieurs réformes monétaires en défaveur des hommes d’affaires du Kasaï ; l’hyperinflation monétaire, la criminalité et des enlèvements, notamment de ses adversaires politiques, des services secrets opprimants, l’enrichissement illicite, militarisation de son régime etc. La dictature qu’il instaura fut sanguinaire et oppressive, au point qu’il supprima le cours de religion et éducation civique et morale, occasionnant l’incivisme dans le chef de la population. Les étudiants ne sont pas restés en marge de l’oppression du régime de Mobutu. Il fut enrôlé dans l’armée plusieurs cadres universitaires, après un procès expéditif qui  condamna plusieurs d’entre eux à mort.

Quant aux manifestations politiques de son parti le MPR, il a saigné à blanc le trésor public au profit de bonzes du régime, et petit à petit, l’économie du pays s’est effondrée par cette pratique malveillante.

Sur le plan des infrastructures, le Maréchal avait une phobie de développer la voie de communication, de peur que les rebelles l’atteignent et l’éclabousse du pouvoir. Faisant ainsi, du Zaïre, un pays dépourvu des routes, ponts reliant les provinces entre elles. En perpétuel conflit non seulement avec les prélats catholiques, et la classe politique interdit de fonctionner, mais la population terrorisée.

Par le vent de la Pérestroïka, le Maréchal Mobutu libéralise le secteur politique par un discours sur la tripartite politique, c’est-à-dire, qu’il délimitait a trois les partis politiques, (MPR, UDPS et PDSC) et qu’il se placerait au-dessus de la mêlée, un certain 24 avril 1990, à N’Sele. Sous pression, il libéralise par le multipartisme politique, et à ce jour, la RDC compte 560 partis politiques agrées.

Pour se soustraire de la pression politique de ses adversaires, il fit construire une demeure somptueuse en plein fort Equatoriale, dit Kawele, où il passe les 7 ans de la transition  après la Conférence Nationale Souveraine. Hospitalisé à Nice de suite de la prostate, il regagne Kinshasa convalescent en pleine révolution Afdlienne, malgré les moyens mis à la disposition de ses généraux pour vaincre et repousser ladite rébellion, il mourut à 66 ans, en exil au Maroc. Le Roi du Zaïre s’en est allé avec son Mouvement Populaire de la Révolution. Ce parti s’est fragmenté en deux ailes ; l’une conduite par Catherine Nzuzi wa Mbombo, et l’autre par son ancien directeur de Cabinet Félix Vunduawe Te Pemako. A ce jour, aucune de cette aile ne draine du monde comme le fut à l’époque. A dieu le MPR !

Réfléchi pour vous par

(Pius Romain Rolland)

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Le vieux maréchal s’est éteint voilà 20 ans au royaume du Maroc, loin de son Kawélé natal. Il a été et enterré dans le plus strict respect familial. Affaibli par le cancer de la prostate depuis quelques années, le « roi » du Zaïre a été abandonné de tous ses amis aussi bien nationaux qu’occidentaux, tel un fruit complètement sucé.

Deux décennies après, certains Congolais ayant tout oublié du régime dictatorial de 32 ans, souhaitent, s’il était possible, que Mobutu revienne les diriger. Comme quoi, la mémoire humaine est courte et oublie vite. Avant l’entrée de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo, Afdl, les Zaïrois étaient déjà fatigués de leur président, souhaitant alors son départ à n’importe quel prix. Le diagnostic dressé en son temps par la Conférence nationale souveraine, CNS  a été fort expressif.

Rien ne marchait et sur tous les plans. Les billets de la banque centrale à valeur faciale très élevée coulaient à flot sur le marché, mais ne résolvaient aucun problème. L’inflation galopait chaque semaine. Le panier de la ménagère intenable. De longues files dans les stations de vente de carburant. Sur le plan sécuritaire, la situation n’était pas rose non plus. On parlait des enlèvements à travers le phénomène hiboux. Les agents et fonctionnaires de l’Etat n’étaient pas bien traités. Ils étaient tout le temps en grève. Le chômage avait atteint son paroxysme.

Mobutu, après avoir suscité tant d’espoir avec son discours du 24 avril 1990, s’est mis à multiplier de stratégies pour torpiller le processus électoral, allant d’un premier ministre à un autre. Tous les noms furent trouvés pour nommer les différents gouvernements : de large union nationale, de combat, de transition, de consensus national…

Ce n’est pas un hasard si Nguz a karl-i-bond avait surnommé Mobutu ‘’le mal zaïrois’’. Plusieurs fois, Etienne Tshisekedi avait fustigé la gestion catastrophique de l’homme qui confondait sa poche au trésor public. Avant sa fuite, Mobutu avait vidé toutes les caisses, du reste n’avaient plus grand-chose. Le pays était pillé de fond en comble par les dignitaires sans foi ni loi qui se sont vite convertis dans la kabilie aujourd’hui, profitant de la naïveté de ce peuple qui oublie vite.

Certes, les congolais ne vivent pas bien aujourd’hui. Ils ne mangent pas à leur faim. Ils sont au chômage et peinent à nouer les deux bouts du mois. Les discours de la classe politique actuelle ne sont pas  suivis d’actes concrets.

Certes, l’unité nationale et l’intégrité du pays ont été les chevaux de bataille du Maréchal du Zaïre, certes avec la territoriale de non-originaires, l’aigle de Kawelé a permis à chaque Congolais de vivre partout où il pouvait sur le territoire national, mais de là à penser que Mobutu avait bien dirigé le pays, il y a matière à discuter. Il est de même du régime actuel que les uns et les autres critiquent à longueur de journée. Ceux qui souffrent de tous les maux de la gouvernance du pouvoir actuel, oublieront sous peu ces déboires face au nouvel arrivant.

Face à l’histoire, le peuple congolais doit demeurer lucide et neutre. Le temps ne doit pas lui faire oublier le bilan positif ou négatif d’un dirigeant. M’Zee Laurent Désiré Kabila, ne l’oublions pas, a été réellement désiré par la population qui en avait marre d’une dictature sanguinaire dont le monde était également fatigué. Que la misère actuelle ne fasse pas perdre le sens de l’histoire à la population congolaise. Il y a une réalité humaine à laquelle trop peu de gens échappent : l’homme élève le passé, glorifie l’avenir et déprécie souvent le présent.

( Simon Kabamba)

 

 

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La porte-parole de la délégation répondant à la presse (ph Bernet).

Le représentant personnel du chef de l’Etat en charge de  lutte contre les violences sexuelles et le recrutement d’enfant  Mme Jeanine Mambunda  a recu en audience ce jeudi 07septembre 2017 en son cabinet de travail une délégation de “Femmes leaders  pour Un Nord Kivu cohésif”. Au menu de leur entretien   la situation socioéconomique et sécuritaire dont  la création  d’emploi, la réintégration des enfants démobilisés et la lutte contre les  violences sexuelles.

Mme  Mabunda a aprécié la demarche entreprise par cette délégation  venue à kinshasa, afin de trouver des solutions  à des problèmes qui préoccupent leur communauté. Elle a rappelé à ses hôtes les raisins d’être du Bureau du Représentant Personnel du Chef de l’Etat (BRP), parmi lesquels la lutte contre  l’impunité,la protection des femmes et des enfants.

Ces femmes leaders venues à Kinshasa ont aussi remercié le chef de l’Etat Joseph Kabila à travers Mme  Mabunda Lioko, pour le travail abattu sur terrain . Car cette dernière a sensibilisé les femmes ainsi que les jeunes  sur la lutte contre les violences, un fléau à bouter hors de nos frontières dans la perspective d’une  RDC avec zéro cas de viol.

Les femmes leaders ont dénoncé la prolifération de groupes armés dans l’Est, où des enlevements d’ enfants et de femmes ont été enregistrés ces derniers jours.  Elles ont evoqué les conflits de terres qui divisent les chefs coutumiers,  l’inflation monétaire, les violences basées sur le genre.  Les membres de la délégation ont déploré l’absence de femmes dans des grandes instances  de prise de décisions du pays et ont plaidé pour la considération des  femmes, la création d’emploi pour des jeunes desoeuvrés et des demobilisés.  Elles ont délégué Mme Mabunda comme leur porte-parole auprès du Chef de l’Etat, pour la stabilité de la situation dans les territoires de Beni, Butembo, Lubero où l’on assiste à des deplacements massifs de populations.

Parlant de  l’opération Kasuru, les “Femmes leaders  pour Un Nord Kivu cohésif” ont indiqué que les jeunes démobilisés sans emploi ni encadrement quelconque  ont trouvé asile dans la forêt, d’où ils sortent de temps en temps, se livrant au pillage des villageois. Ces jeunes ont besoin du travail, d’encadrement…

Prenant la parole, Mme Mabunda a déclaré avoir bien enregistré leurs doléances, car le bonheur du pays en depend.

Dans son adresse à la presse, le chef de ladélégation des femmes leaders du Nord Kivu , Mme Pauline Uwamariya a indiqué que si elles sont venues voir Mme la Représentante personnelle du Chef de l’Etat, c’est parce qu’elle a en charge les questions de lutte contre les violences sexuelles et le recrutement d’enfants. La présidente du BRP a promis de faire part de toute la situation au Chef de l’Etat, pour des fins utiles. Au sortir de l’audience, Mme Josée Mubalama,membre de la délegation, a  déclaré sa satisfaction, du fait de la promesse faite par la représentante du Chef de l’Etat, pour un accompagnement dans la perspective d’une paix durable. La délégation a remis un memo à Mme Mabunda et a témoigné de avoir trouvé en elle une interlocutrice attentive.

(RTM)

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Il est revenu, pour la première en RDC, en 2014 avec le Bana C4, Hiro Le Coq est resté depuis très attaché physiquement à ses origines congolaises. Auteur des deux tubes emblématiques « entêté », « touché coulé », ancien leader Bana C4 est à Kinshasa pour un concert au Shark Club a accordé une interview exclusive au portail numérique des arts en RDC, www.arts.cd.

« A Kinshasa, je suis chez moi. Je suis très fier d’être dans mon pays. D’ailleurs, je suis venu avec mon père pour la première fois en RDC. Ça a toujours été un plaisir de revenir chez moi. Toujours bien accueilli à l’aéroport. Revenir en RDC, c’est une ressource pour moi », a confié Hiro Le Coq.

Hier, leader du groupe de Bana C4, actuellement, vous évoluez en solo. Comment   vous définissez-vous ?

Je me définis comme un artiste qui évolue actuellement en carrière solo, qui fait partie du groupe Bana C4. Voilà, je serai toujours Bana C4, pour le moment, je me présente comme artiste solo. Je ferai toujours des titres de Bana C4. Mon premier album sort le 27 octobre 2017. « De la haine à l’amour ». Ça sera du Hiro comme vous avez l’habitude de l’attendre.  On va ramener la touche de gospel, un peu plus de la rumba, beaucoup de lingala. On va essayer au maximum de faire plaisir à ceux qui nous soutiennent depuis le début.

Avant tout, je suis artiste qui fait de la musique bientôt  10 ans. J’ai commencé avec un groupe et en carrière solo aujourd’hui.

 « Entêté » et « touché Coulé », deux sons qui cartonnent, quelle est votre touche spéciale ?

C’est de l’afrobeat.  J’ai un fort amour pour mon pays, pour ma patrie. J’essaye d’ajouter toujours ma guitare de la rumba congolaise en deux temps,… j’essaye de faire d’afrobeat à la congolaise.

A part la sortie prochaine de votre album, pensez-vous aussi aux actions sociales en RDC ?

Oui, comme je l’ai dit, l’album sort le 27 octobre. Oui, ça me tiendra à cœur de faire une fondation pour œuvrer dans le social ou de venir en aide aux plus démunis. Aujourd’hui, nous les artistes, on a un certain pouvoir, il faut savoir l’utiliser aussi. Ça ne sert pas seulement à vendre des cds ou à faire des concerts seulement mais il faut aussi apporter des aides aux gens qui nous aiment.  C’est un projet que nous devons mûrir.

 

(Onassis Mutombo)