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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

La situation sécuritaire et sanitaire à Beni, Beni Ville et Butembo dans la province du Nord-Kivu, ainsi que les incidents meurtriers survenus dans la nuit du 14 au 15 décembre 2018 dans le territoire de Yumbi, en province de Mai-Ndombe, l’ont emporté sur la détermination de Corneille Nangaa, président de la CENI, d’organiser les élections présidentielles, législatives nationales et provinciales, le 30 décembre 2018 partout dans le pays. Ainsi, la CENI, après consultation des parties prenantes a décidé de renvoyer ces scrutins au mois de mars 2019.

« Les activités ont été paralysées au Centre-ville de Butembo ce mercredi après l’annonce du report des élections dans les villes de Butembo et Beni, ainsi que dans le territoire de Beni. Une agitation des jeunes gens dans la partie Nord de la ville. Quelques coups de balles de la Police ont été entendus, pour faire régner l’ordre. Mais cela a créé la panique, les boutiques, magazines, banques et le marché central ont fermé leurs portes », renseigne le correspondant du Groupe L’Avenir à Butembo, qui ajoute qu’en quelques minutes, le centre-ville s’est vidé, la population craignant que la situation ne dégénère. Mais pour l’instant, tout est calme. La police  assure maitriser la situation. Ce jeudi, on craint des manifestations violentes, prévient-il.

Pour arriver à cette lourde décision, la CENI a tenu compte de plusieurs facteurs. De 1, la population doit connaître que le report des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales du 23 décembre 2018 au 30 décembre 2018 a une incidence sur les autres activités prévues par le calendrier électoral. De 2, la CENI a tenu compte de la lettre du Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité, porte-parole de la réunion interinstitutionnelle du 14 décembre 2018, sur la situation sécuritaire et sanitaire préoccupante dans la région de Beni-Butembo dans la province du Nord-Kivu.

Cette réunion avait noté la persistance de l’épidémie de la maladie à virus Ebola qui continue de sévir dangereusement dans les circonscriptions électorales de Béni, Béni Ville et Butembo Ville dans la province du Nord-Kivu ainsi que la menace terroriste qui plane sur cette région avec des actes criminels récurrents perpétrés par des bandes et milices armées.

En outre, les élections suscitent des mouvements importants des électeurs vers les lieux de vote entraînant ainsi des concentrations et une forte promiscuité de la population, augmentant le risque de propagation de cette maladie et favorisant opportunément les attaques terroristes. Qu’en sus, le déploiement des agents opérationnels de la CENI, des témoins, observateurs électoraux et journalistes dans ces contrées les expose aux mêmes menaces relevées ci-dessus ;

De même, considérant les incidents meurtriers survenus dans la nuit du 14 au 15 décembre 2018, dans le territoire de Yumbi, en province de Maï-Ndombe, ayant occasionné un déplacement massif des populations, la destruction de tous les matériels et documents électoraux, le pillage des entrepôts et installations de l’Antenne de la CENI ainsi que la tension persistante ne permettant pas la tenue, dans cette circonscription, des scrutins apaisés dans le délai imparti.

Après concertation avec les parties prenantes au processus électoral, le calendrier aménagé se présente de la manière suivante : du 31 décembre au 05-janvier 2019: Ramassage, Compilation et Centralisation des résultats du vote présidentiel ; Du 31 décembre au 22-janvier : Ramassage, Compilation et Centralisation des résultats du vote législatif et provincial ; Du 06 janvier au 19 janvier 2019: Annonce des résultats provisoires de l’élection présidentielle ; Du 07 janvier au 15 janvier: Recours et traitement de contentieux des résultats de l’élection présidentielle ; Du 15 janvier au 19 janvier: Publication des résultats définitifs de l’élection présidentielle et du 18 janvier au 19 janvier 2019: Prestation de serment du Président de la République élu.

L’Abbé Nshole accepte le report pour Yumbi, mais pas pour Beni et Butembo

Au vue de l’insécurité et de la menace du virus Ebola qui prévalait à Beni et à Butembo, le report s’imposait, pour permettre aux FARDC appuyées par la Monusco de stabiliser le coin et organiser ainsi des élections qui n’excluraient personne. Il s’agit d’une insécurité réelle, loin des commentaires et autres considérations de mauvaise foi faites par les uns et les autres. Dans le cadre des réactions, c’est celle de l’Abbé Nshole qui a étonné plus d’une personne. En effet, le porte-parole de la CENCO, du reste originaire de Yumbi, dans la province de Mai-Ndombe, trouve justifié le report de l’élection dans son village natal, mais pense que reporter pour Beni et Butebo prouverait un agenda caché du pouvoir en place.

Une attitude inadmissible lorsqu’on sait que les candidats présidents de la République, en l’occurrence Félix Tshisekedi du CACH, n’a pas pu continuer sa campagne dans le territoire de Beni, au motif qu’il y aurait des Mai-Mai proches à Mbusa Nyamwisi et disposé à lui barrer la route. Si cette insécurité n’était pas réelle, pourquoi le président de l’UDPS n’a pas pu continuer sa campagne jusque dans les profondeurs de Beni ? En plus, toujours par rapport à l’insécurité, le candidat du Front Commun pour le Congo (FCC), Emmanuel Ramazani Shadary n’a pas su battre campagne dans ce coin de la République. Au-delà des candidats présidents de la République, des Ong ont été obligées de délocaliser leurs représentations, pour fuir l’insécurité. Sont autant de raisons qui prouvent que les conditions ne permettent pas à ce que les agents de la CENI soient déployés. Sinon, ça sera à leur risque et péril.

JMNK

 

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A trois jours des élections (présidentielle, législatives nationales et provinciales) en République démocratique du Congo, des discours incitant à l’intolérance et à la haine se multiplient, faisant craindre le pire le jour de la proclamation des résultats. Et ce, pendant que les élections ne sont pas une fin en soi et la Rdc a besoin d’oublier cette étape, pour se concentrer sur le développement du pays. Mais à ce jour, l’opinion a du mal à distinguer entre le discours d’un homme de Dieu et celui d’un politique ou un politicien. Ainsi, lorsque l’Abbé Donatien Nshole parle, l’on ne  comprend pas s’il le fait en tant que porte-parole de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), ou  le fait-il par devoir de redevabilité vis-à-vis de Moïse Katumbi, l’ex-gouverneur de la riche province de Katanga ?

Au vu de cette ambivalence, non seulement les fidèles catholiques, mais aussi une bonne frange de la population est surprise de constater que certains religieux profitent de leur position dominante au sein de l’Eglise catholique, pour battre campagne en faveur d’un camp, en l’occurrence celui de Martin Fayulu, candidat par procuration des puissances  impérialistes. L’Eglise est devenue un lieu indiqué pour eux de battre campagne en faveur de leur candidat, laissant dans émoi tous les autres fidèles qui ne partagent pas leur point de vue. Et ce, pendant que la Bible est claire à ce sujet : « Rendez à César ce qui est à césar, et à Dieu ce qui est à Dieu ». On a vite oublié que l’Eglise n’appartient pas seulement à l’opposition, mais aussi à la Majorité. Pour ce faire, elle doit rassembler tout le monde, en lieu et place de diviser ou d’opposer les Congolais entre eux.

Qui oublie que les paroisses ont  d’énormes difficultés de  fonctionnement et le peu d’argent mobilisé termine leur course dans des poches privées ? Le comble, c’est le fait qu’à ce jour, les paroisses vivent sur base des cotisations et il est prouvé que c’est la Majorité présidentielle à travers ses cadres qui contribue plus. Malheureusement, ce sont eux qui sont vilipendés à longueur des journées par la troupe à Monsengwo et Ambongo. Et cela, au vu et au su de tout le monde. Il importe de souligner ici que les chrétiens n’ont pas besoin de ce climat créé de toutes pièces, mais d’une Eglise qui soit au milieu du village. Sinon, à force  de sanctionner un seul enfant au milieu de tout le monde, celui-ci risque de se rebeller. Et ceci ne sera pas bon pour l’Eglise-mère.

Au-delà de la prise en charge des paroisses, il y a un sujet qui fait l’actualité : il s’agit de la guerre que mène le Pape Benoit XVI contre la pédophilie. C’est un thème important pour moraliser les prêtres, mais qu’on néglige éperdument en Rd Congo, pour se cacher derrière la politique. Des évêques ont démissionné pour avoir couvert ces pratiques et des paroisses sont tombées en faillite, faute de soutien des paroissiens. Disons aussi que les écoles catholiques ne sont pas épargnées par cette crise qui frappe l’Eglise, mais que l’on feint d’ignorer.  En dépit de la hausse du minerval constatée, les conditions d’études dans ces écoles ne se sont pas du tout améliorées. C’est ici que plusieurs historiens préviennent pour éviter que l’on ne retombe encore dans le conflit de triste mémoire entre l’Eglise et l’Etat, ou entre Mobutu et Malula.

L’appel à peine voilé à la violence

Un autre discours incendiaire a été tenu par Monseigneur Fridolin Ambongo Besungu, Archevêque métropolitain de Kinshasa. C’était lors de son message aux chrétiens de Kinshasa et aux hommes de bonne volonté, qu’il a intitulé : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière » (Is 9,1). Dans sa harangue à l’occasion de la Noël 2018, le nouvel archevêque s’est permis d’affirmer que la vraie paix aujourd’hui dans notre pays exige que les élections aient lieu à la date fixée du 30 décembre 2018. La vraie paix aujourd’hui, c’est aussi que les résultats qui seront publiés puissent réellement refléter la volonté du peuple exprimée dans les urnes.  Ceci pour dire que le remplaçant de Laurent Monsengwo à la tête de l’église de Kinshasa autorise à la population de recourir à des manières fortes, au cas où non seulement la date du 30 décembre ne serait pas tenue, mais aussi si les résultats publiés ne reflètent pas la volonté du peuple exprimée dans les urnes.

C’est ici où nombreux voudraient savoir, de quels instruments Mgr Ambongo ainsi que la population disposent, pour conclure que les résultats ne traduisent pas la volonté du peuple. Certains milieux avisés y décèlent un appel à peine voilé à la révolte et au chaos, mieux une stratégie bien connue pour conduire à une transition sans Kabila, en dépit de l’organisation des élections. C’est aussi une façon pour eux de lancer un appel de pied à cette communauté internationale, qui attend qu’une occasion lui soit offerte pour se déployer. Mais ils devraient savoir que le peuple congolais est déterminé à organiser des élections apaisées, pour une alternance pacifique au pouvoir.

L’Avenir

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La Majorité présidentielle fustige l’attitude mesquine de l’Union européenne qui soutient du bout des lèvres les élections de la RDC, mais qui s’active vigoureusement, en coulisses, pour les faire capoter ou discréditer. Dans un communiqué du 26 décembre 2018, signé par André-Alain Atundu, son porte-parole, on apprend avec stupeur que l’Union européenne, qui n’a pas été autorisée à  envoyer  une mission d’observation électorale cette fois-ci, par mesure de rétorsion à  ses sanctions injustes contre des personnalités congolaises, a, malgré tout, réussi à infiltrer la machine CENI. Comment ?

« En prenant en charge financièrement les activités de certains groupes d’observateurs nationaux ’’, a révélé l’Ambassadeur André-Alain Atundu. Mais ce n’est pas tout. L’Union européenne prépare une ‘’contestation post-électorale en rependant insidieusement la perverse rumeur de la victoire annoncée de leur coqueluche du moment, pourtant minoritaire même au sein de l’opposition’’, a ajouté Atundu.

Face à cela, la majorité présidentielle appelle le peuple congolais à  la vigilance et  lui demande de ‘’défendre les préalables, déjà acquis, de son bonheur comme le code minier’’ et ce, au besoin, en faisant usage de l’article 64 de la Constitution.

Dans le même communiqué, la Majorité présidentielle a tenu à rassurer la population, troublée ces derniers jours par des rumeurs affolantes de la présence de militaires étrangers. Explications du porte-parole : ‘’Il est facile de comprendre qu’en raison des circonstances particulières du moment, l’Etat-Major des FARDC soit amené à effectuer des mouvements de troupes à travers toute la République selon les exigences sécuritaires de temps et de lieu ».

Pour ce qui est du décalage du jour des élections dans les circonscriptions électorales de Beni, Beniville, Butembo et Yumbi, la MP exhorte les Congolais à  attendre dans la sérénité le jour du vote et à comprendre la décision  de la CENI  qui a été dictée par un impératif de santé publique, dans le cas des trois premières circonscriptions citées, et, pour Yumbi, par «de graves troubles sociaux et d’important déplacement de population ».

Pour finir, le porte-parole de Majorité présidentielle a appelé les acteurs politiques nationaux, les observateurs et les partenaires de la communauté internationale à  ne pas se lancer dans des spéculations sur les résultats des élections qui n’ont pas encore eu lieu.

Noëlla Mbula

 

 

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La paix et la stabilité sont une réalité en RD Congo. Leur consolidation est une impérieuse nécessité pour cette nation, selon un analyste politique.

A  3 jours de la tenue des élections, les esprits se chauffent ; ce qui est naturel. Par contre, ce qui ne l’est pas, c’est l’incitation à la violence véhiculée à travers des propos récurrents de certains acteurs politiques ou personnalités, plus nous avançons vers le jour « j ».

Les rivalités aidant, chacun dans son « quant-à-soi » estime, à tort que l’échec de sa propre candidature ou celle sur qui il a jeté son dévolu, équivaudrait à une véritable catastrophe. Et pourtant, la République Démocratique du Congo ne s’arrêtera pas après cette compétition. La sagesse voudrait que nous sachions que le 18 janvier 2019, alors que nous aurons un nouveau Président de la République et que nous connaîtrons les noms des parlementaires qui occuperont, aussi bien, l’Assemblée Nationale que les Assemblées provinciales renouvelées, le soleil se lèvera comme d’habitude et la terre continuera de tourner sur elle-même pendant 24 heures.

Je suis même convaincu que la République Démocratique du Congo survivra à nos antagonismes actuels. J’irais même plus loin : ceux qui, aujourd’hui, obéissent à des rivalités provisoirement exacerbées, se réconcilieront, ayant compris que ce qui nous lie et nous attache à cette terre de nos ancêtres est plus important que les oppositions qu’attisent les intérêts des uns et des autres. Nous finirons par remarquer que les programmes de nos rivaux ne contenaient pas que des inepties, nous y découvrirons des idées susceptibles d’aider cette nation. Ceux qui vilipendent le pouvoir en place aujourd’hui constateront, eux aussi, qu’énormément des choses ont été pensées, conçues et réalisées pendant ces deux dernières décennies.

Il nous faut cependant relever qu’il règne actuellement, dans certaines contrées de notre pays, une atmosphère d’avant-veille de guerre civile qu’il convient de dénoncer et de quitter. Alors qu’ensemble nous devons encore faire face à certains groupes étrangers tels que les ADF, les islamistes Shebab, les Mai-mai et autres forces négatives toujours réfractaires à prendre le chemin de la réconciliation, certains « va-t-en-guerre » donnent l’impression de se préparer à ouvrir de multiples fronts en cas de non élection de leurs candidats favoris.

Au-delà de nos propres rivalités, certaines missions diplomatiques, accréditées chez nous pour consolider nos relations avec leurs pays, se sont métamorphosés en centres de conception de subversion. Malheureusement, quelques compatriotes politiciens, frappés d’une naïveté déconcertante, pensent que les diplomates qui sont en République Démocratique du Congo pour défendre les intérêts de leurs pays pourraient devenir les alliés de notre marche vers l’émergence. Il est temps de sortir de cette divagation.

Bien plus regrettable encore, de grandes personnalités, autorités morales respectées, souvent, à juste titre, et sur qui nous aurions pu compter pour éclairer nos populations, semblent perdre leur calme et versent dans des discours cachant mal leurs envies d’en découdre avec leurs adversaires politiques. La rancœur et la haine ne sauraient être des guides vers la sagesse et la concorde nationale.

J’avais cru comprendre que la grandeur et la charité consistaient à aimer son prochain et à tout faire pour l’attirer vers le bon chemin si l’on pense réellement que ce dernier s’égare. C’est ce que j’ai gardé démon éducation chrétienne. Je constate tristement qu’actuellement en RDC, ceux qui sont censés prêcher la sagesse, le calme et la concorde, semblent choisir une autre voie bien moins paisible. C’est donc à nous, pauvres pêcheurs, de tenter de jouer ce rôle qu’on ne mérite certes pas, mais que l’on doit assumer puisque ceux qui se sont auto-proclamés « méritants » l’ont abandonné.

Un philosophe, dont le nom m’échappe, m’a appris qu’il ne suffit pas que le but soit excellent mais il faut encore que le chemin pour l’atteindre ne soit pas entaché de sang. Et lorsque je pense à toutes les guerres qui ont ensanglanté le monde à travers l’histoire parce que leurs initiateurs, enfermés dans leurs vérités et certitudes absolues, en ne s’écoutant qu’eux-mêmes, je me demande très humblement si la bonne voie n’est pas dans la retenue en toute circonstance.

Bien sûr qu’il existe des choses à corriger dans la gouvernance de notre pays. Bien évidemment que les uns et les autres avons des récriminations envers certains de nos compatriotes. Mais, est-ce là une raison pour perturber la bonne tenue des élections en occupant les bureaux de vote ? Est-ce là une raison pour mettre le pays à feu et à sang ?

Dans les circonstances actuelles, deux valeurs devraient primer sur toutes nos préoccupations : la paix et la stabilité.

Je pense à la petite histoire mettant en scène un homme extrêmement colérique qui, pour des raisons qu’il estime valables, mais certainement discutables, violente son épouse et, le lendemain, se mets à se repentir lorsque la colère l’ayant quitté, il se rend compte qu’il ne saurait vivre sans sa compagne qu’il avait pourtant méprisée la veille.

Les élections sont un moment important, certes, mais elles ne sauraient justifier que le sang des Congolais coule encore. Préparons-nous donc à aller aux urnes dans une atmosphère de paix.

 

Jean-Pierre Kambila Kankwende

 

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A l’invitation de Messieurs Denis Sassou N’Guesso, président de la République du Congo, président en exercice de la CIRGL et Hage G. Geingob, président de la République de Namibie, président en exercice de la SADC, s’est tenu à Brazzaville le 26 décembre 2018, un mini-sommet ayant mis autour d’une même table M. Edgar Chagwa Lungu, Président de la République de Zambie; M. Joao Manuel Gonçalves Lourenço, président de la République d’Angola et M. Mogweetsi Eric Keabetswe Masisi, président de la République du Botswana.

C’était en présence de M. Richard SEZIBERA, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale de la République du Rwanda ; Abel Mxolisi Shilubane, Ambassadeur de la République d’Afrique du Sud en RDC ; Général de Brigade Julius Chihandae, Chargé d’Affaires de la République d’Ouganda en République du Congo avec résidence à Kinshasa ; Amba Abdou Abarry, Ambassadeur de l’Union Africaine en RDC, Représentant le Président de la Commission de l’Union Africaine et Mme l’Ambassadeur Berthe Eliane Mokodopo, Secrétaire Exécutive Adjointe de la CIRGL.

Selon le communiqué de presse publié à cet effet, les Chefs d’Etat ont passé en revue la situation politique et sécuritaire dans les Régions des Grands Lacs et de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC). A ce sujet, ils ont réaffirmé l’importance de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans ces régions, conditions essentielles à leur développement.

S’agissant du processus électoral  en République démocratique du Congo, les Chefs d’Etat ont exprimé leurs vives préoccupations face aux actes de violences qui ont émaillés la campagne électorale dans certaine localité du pays et qui sont de nature à compromettre la sérénité des élections.

Les Chefs d’Etat ont rappelé la nécessité de mettre en œuvre les différents engagements pris dans le cadre du pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands lacs et de l’Accord cadre pour la paix, la sécurité et le développement en République démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs.

Ils ont salué l’engagement du processus électoral et l’ouverture de l’espace public en République démocratique du Congo. Aussi, ont-ils fermement condamné les violences perpétrées dans l’Est de la République démocratique du Congo par des groupes armés contre les populations civiles et les forces de la mission d’observation des Nations Unies.

Les Chefs d’Etat encouragent fortement le gouvernement  de la RDC de continuer d’assurer la sécurité de tous les candidats engagés dans la campagne électorale. Ils ont par ailleurs, lancé un appel à la communauté internationale afin qu’elle apporte un soutient conséquent aux autorités de la RDC dans la lutte contre l’épidémie Ebola. Ils ont exprimé leur solidarité et leur compassion à l’endroit des victimes d’Ebola dans la région de Béni.

Les Chefs d’Etat ont déploré la destruction, à Kinshasa, le 13 décembre 2018, d’une partie du matériel électoral. Ils ont réaffirmé leur profond attachement à la tenue des élections apaisées, libres, démocratiques et transparentes. Ils ont, à cet égard, pris note du report au 30 décembre 2018, des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales, initialement prévues pour le 23 décembre 2018.

Les Chefs d’Etat ont appelé la classe politique et la société civile à l’apaisement et à la retenue en vue de la tenue de scrutins dans la sérénité. Ils ont réitéré leur engagement et leur disponibilité à accompagner la RDC dans cette période sensible. Ils ont, en outre, décidé  de dépêcher à Kinshasa le 27 décembre 2018, une délégation composée des ministres en charge des Affaires étrangères de la République du Congo, représentant la CIRGL, et de la République de Zambie, représentant la SADC, pour porter au chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange, président de la RDC, les conclusions du Sommet de Brazzaville.

Les Chefs d’Etat ont salué le déploiement par l’Union africaine, la SADC, la CIRGL et le CEEAC des missions d’observation chargées du suivi du processus électoral. Ils ont exprimé leur satisfaction pour le rôle que joue l’Union africaine dans la recherche des solutions aux situations dans la région des Grands Lacs et dans la région de la communauté de développement de l’Afrique Australe et ont engagé la présidence en exercice de l’Union Africaine et celle de la Commission à poursuivre ces efforts pour la paix, la sécurité et le développement des pays concernés.

Les Chefs d’Etat se sont félicités du climat empreint de fraternité et de parfaite compréhension dans lequel se sont déroulés les entretiens. Le Président Denis Sassou N’Guesso a remercié ses homologues de Namibie, d’Angola, de Zambie et du Botswana, pour avoir répondu à son invitation.

JMNK et Rock Bouka

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L’insalubrité bat son record dans la ville province de Kinshasa, en dépit des fêtes de fin d’année. Cela est remarquable au quartier Binza Barré, dans la commune de Ngaliema. Là, des déchets sont abandonnés le long de la grande route. Face à cette situation, la question se pose de savoir si la responsabilité revient au Gouvernement de déployer la main-d’œuvre pour les évacuer ou aux habitants de ce quartier, même de manière spontanée en cette occasion des festivités de fin d’année ? Raison pour laquelle le quotidien L’Avenir s’est imprégné de la situation et échangé avec quelques passagers et vendeurs du coin.

En effet, à chaque passant sa lecture de la situation : Cette situation s’empire du jour au jour.   Personnellement,  j’ai déjà vu en passant, quelqu’un sortir de sa parcelle pour déposer des déchets sur la chaussée. C’est très regrettable pour nous, habitants de cette ville, puisque nous voulons que tout vienne du gouvernement voire de l’hôtel de ville. Ce qui est étonnant, c’est que ces immondices sont juste devant la station-service en face du marché, sur l’arrêt de bus qui précède la place DGC», a expliqué un passant. Un autre poursuit en disant : « C’était devenu une coutume qu’avant et pendant les fêtes de fin d’année, toutes nos avenues soient décorées et rendues propres. Contrairement aux années antérieures, à ma grande surprise, cette année 2018 à la place Barré,  il y a eu de la  négligence, rendant cet endroit  méconnaissable. Le Christ a été accueilli dans une insalubrité très remarquable. Pourtant à la même place, dans la soirée du 24 décembre, des jeunes du quartier se sont contentés de mettre de la musique, boire et danser  aux abords d’un lieu très sale. Le Nouvel an sera pareil, si l’on ne s’en occupe pas.

Des vendeuses, de leur côté, se sont aussi exprimées : « Il n’y a pas que les immondices. Avec des eaux stagnantes en ces lieux, et principalement le long de la route, la boue et la pollution de l’air sont au rendez-vous. Les caniveaux sont même bouchés à cause de cette tuyauterie défectueuse. Nous qui vendons au marché, nous nous cotisons quelquefois, pour engager une main-d’œuvre spontanée de jeunes gens déguisés en éboueurs de fortune. A leur tour, ceux-ci prennent ces mêmes immondices pour les placer dans le voisinage de la route, faute de dépotoir où les déverser. Il arrive que les déchets soient répandus dans la rue, plutôt que dans un centre d’enfouissement. Cette situation nous expose et expose la santé de nos clients », a témoigné une vendeuse et mère de famille.

Tant que cette situation persiste, la population sera exposée aux risques d’infections. Certes, il est  indispensable de soigner son environnement, de veiller à son milieu de vie. Cela permet d’éviter des microbes, sources des  maladies telles que  la fièvre typhoïde, malaria, cholera et autres. L’hygiène de son milieu doit préoccuper de même que celui de son propre corps. C’est, en effet, en cela que se résume la règle de la santé : « Un esprit sain dans un corps sain », dit-on.

C.K, CP