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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

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D’où tire-t-il ce mécontentement ? Cet homme, dont la photo montre sa fidélité au chef de l’Etat, se serait de nouveau retiré du Raïs. Est-ce à cause de la réduction du nombre de ses ministres au sein du Gouvernement Tshibala ? Ce ping-pong ne peut jamais encourager la jeunesse, en quête d’un modèle politique en Rdc.

A travers une déclaration de sa direction politique rendue publique le lundi 26 juin, le Président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), Vital Kamerhe a tourné encore une fois de plus, le dos à un gouvernement de la République, dont il fait partie à travers un ministère d’Etat confié à son parti politique. Les raisons de cette révolution ne sont pas encore connues. Mais Vital Kamerhe, époux à l’ancienne femme d’un artiste musicien du pays, déplore l’inefficacité des gouvernements successifs qui n’arrivent pas à pacifier tout le territoire national avec comme conséquences, l’insécurité généralisée et les tueries massives des congolais, particulièrement dans le Kasaï central, le Kasaï, et le Nord-Kivu (…). Entant que citoyen congolais, Kamerhe n’a pas commis de péché, en déplorant cette situation qui dérange même le bon déroulement du processus électoral en République Démocratique du Congo. Par exemple, à cause de l’insécurité, la Commission Electorale Nationale Indépendante (Céni) a suspendu jusqu’à ce jour, la poursuite de l’opération d’enrôlement et identification des électeurs dans les trois provinces démembrées du Grand Kasaï. Mais de signaler à Kamerhe que grâce à l’implication totale du Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, qui a lui-même effectué des visites de réconfort et de pacification dans le Grand Kasaï, le calme a regagné plusieurs coins dangereux de ces provinces. Actuellement,  tout le monde réfléchi sur comment relancer l’enrôlement et résoudre les différents problèmes liés au social des Kasaïens. C’est dans ce cadre que les congolais attendaient une quelconque réaction de l’époux de Mme Amida Kamerhe. Revenir encore sur les tueries dont le Gouvernement s’est engagé à éradiquer les auteurs pour du bon, remet Kamerhe dans une situation d’isolement.

De deux, toujours dans sa déclaration politique du 26 juin, le président de l’UNC,  déclare que son parti approuve totalement la déclaration de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) selon laquelle le pays va mal et adhère à son mot d’ordre : débout Congolais ». La grande question ici est celle de demander à Kamerhe et sa Cenco, qui leur dit que « les congolais dorment ? » Et toujours dans ce même sujet, l’UNC exige de la CENI la publication « sans plus tarder » du calendrier électoral en vue de la tenue des élections dans le délai prévue dans l’accord du 31 décembre. Ici, Kamerhe divague, car, comment expliquer ce comportement caméléonesque d’un homme qui, après le dialogue de la Cité de l’Union Africaine a soutenu les élections en 2018 pour préserver, selon lui, la paix en RDC. Par après, il accepte ces mêmes élections en décembre 2017 à l’issue du dialogue du Centre Interdiocésain, mais cette fois-ci dans la violence ou de force, car pour Kamerhe, ça n’engage que lui puisque se transformant en Céni, il pense que les élections n’auront pas lieu dans le délai convenu. D’où, il rejoint cet appel sanguinaire des évêques pour demander aux congolais de se lever.

L’opinion ne croit plus en Kamerhe

Troisième à l’élection présidentielle de 2011 avec un faible pourcentage, Vital Kamerhe sait qu’il n’a plus rien à dire aux congolais. Après avoir été récusé par ses paires de l’Opposition, l’accusant de « Kabiliste », Kamerhe a depuis lors, commencé à chercher des voies et moyens pour se racheter. Il est vrai qu’il garde sa popularité au Sud et Nord-Kivu, là où il venait d’effectuer une tournée, mais en gros, l’homme est un bois mort. A Kinshasa, les apparitions de Vital tombent inaperçues. « Il est là comme il n’est pas là. Il a parlé comme si de rien n’était ». C’est ça l’actuel Kamerhe !

Et l’opinion doit savoir que le président Joseph Kabila, après cette déclaration de l’UNC, n’est pas dans une situation d’isolement. Vital Kamerhe dont il est question a été mis à la porte de la MP depuis plusieurs années, et son départ a été déjà comblé. Pour faire voir à l’opinion le degré de l’hypocrisie de Kamerhe et de ses proches, un cadre de l’UNC  a lâché que : « Kabila nous a roulés! Il ne respecte aucune parole! Trop c’est trop! ». « Rouler » parce que vous avez perdu quelques postes ministériels au sein du Gouvernement ? C’est mal choisi, quand l’opposition commence à avoir très envie de travailler dans un même gouvernement avec la Majorité, et se réclame rouler parce qu’elle a perdu un poste. C’est ça, travailler pour l’intérêt de la Nation, selon l’UNC de Kamerhe.

Ce cadre reconnait quand même une chose en disant : « Au nom de la paix, on a pris trop de coups et de partout. Notre bonne foi a été foulée aux pieds. Cette fois-ci, il ne va plus compter sur nous pour lui tirer d’un mauvais pas ». Sans commentaire. A l’opinion silencieuse de trancher, car le pays tend vers un chaos total dont Vital Kamerhe a rejoint.

(Altesse)

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Le Procureur Général de la République et l’Auditeur Général des FARDC ont tenu hier à Kinshasa un point de presse conjoint, dans lequel ils ont annoncé la découverte de nouvelles fosses communes. Mais avant d’y arriver, disons que dans une récente communication, il avait été annoncé la clôture de l’instruction dans les deux dossiers phares (massacres de Mwanza-Lomba et le double meurtre des experts de l’ONU ; la saisine de la Cour Militaire de l’ex-Kasaï-Oriental et celle du Tribunal Militaire de Garnison de Kananga. Les audiences étant publiques, il est demandé à la presse et à toute personne intéressée d’y assister.

En plus, il a été procédé à la réouverture des débats, le samedi 24 Juin 2017 dans l’affaire Major Nyembo et consorts, avant de passer au réquisitoire du Ministère Public et aux plaidoiries des Avocats ; alors que le Tribunal Militaire de Garnison de Kananga a commencé l’examen du fond de l’affaire du double meurtre des experts ce vendredi 23 juin 2017. L’examen de cette dernière cause a été renvoyé au lundi 26 juin 2017.

Concernant les fosses communes, un dossier judiciaire à charge des inconnus est ouvert à l’Auditorat Militaire Supérieur de l’ex. Kasaï-Occidental. Pendant son séjour à Kananga, l’Auditeur Général des FARDC a eu des séances de travail aussi bien avec les représentants de la CAP (Cellule d’Appui aux Poursuites), les nommés Mathiab et Zoe Ouedraego qu’avec une délégation du BCNUDH de Kananga. Un travail d’identification et de planification aux fins d’exhumation des sites est en train d’être fait.

Le Commandement opérationnel vient de découvrir d’autres fosses communes, sur l’axe Tshikapa-Sumbula et Diboko, localités situées dans la Province du Kasaï. Une équipe importante sous la conduite d’un Magistrat militaire s’est déjà rendue sur les lieux depuis le samedi 24 juin 2017 sur instructions de l’Auditeur Général des FARDC à bord d’un petit porteur.

La CAP et le BCNUDH n’étant pas représentés à Tshikapa, l’Auditeur Général des FARDC a immédiatement pris contact avec le Général Awale, Commandant de la Police de la MONUSCO et Mme Maude Fournier du BCNUDH à Kinshasa pour demander l’assistance de ces deux partenaires, dans le cadre de la mission d’enquête que conduite par le Magistrat Militaire sur le terrain. Le BCNUDH a du immédiatement réceptionné cette demande et relayé à ses équipes à Kananga. « Nous attendons encore la réaction du Commandement de la Police de la MONUSCO. Le nombre des fosses communes et les résultats des exhumations qui seront faites vous seront communiqués ultérieurement », expliquent-t-ils.

De l’implication du Parquet Général de la République

Il sied de souligner que le Parquet général de la République s’active à rechercher les éventuels tireurs de ficelles dans cette grave et sinistre affaire. Il s’agit d’une démarche en vue d’identifier avec précision, les donneurs d’ordre, les commanditaires afin qu’ils puissent subir les rigueurs de la loi.

C’est dans ce cadre qu’un dossier judiciaire y est ouvert à charge du Député National Clément Kanku, à partir notamment de l’élément sonore se trouvant dans ledit dossier qui reprend une conversation téléphonique entre ledit Député National recevant te rapport détaillé, d’actes de destruction, d’incendies et d’exactions, en cours à Tshimbulu en date du 08 août 2016. Le Député y exprime sa pleine satisfaction et encourage son interlocuteur à faire d’avantage.

Dans le cadre des investigations enclenchées, deux Inspecteurs Judiciaires, porteurs de la réquisition d’information du 25 mai 2017, se sont rendus à Kananga en date du 30 mai 2017. Ils y ont procédé à certaines auditions. Le Procureur Général de la République a personnellement conduit à Kananga en date du 13 Juin 2017 une délégation composée notamment de deux Avocats Généraux de la République. Cette délégation y a séjourné une semaine durant. En parallèle des enquêtes d’usage, il y a eu des entretiens utiles avec les représentants de la société civile, des confessions religieuses et des chefs coutumiers.

Conformément aux articles 107 et 153.1 de la Constitution de la République et à l’article 75 de la loi organique n° 13/010 du 19 février 2013 relative à la procédure devant la Cour de Cassation, le Procureur Général de la République a adressé au Président de l’Assemblée Nationale, le réquisitoire aux fins de l’instruction, car à son sens, la nature des faits et la gravité des indices entourant la personne du Député National Clément Kanku justifient l’exercice de l’action publique.

« L’Assemblée Nationale vient d’accéder à notre demande. La notification nous en a été faite par la lettre  de son Président. C’est le lieu ici, de mettre solennellement en garde toutes les autorités ou personnalités politiques, à quelque niveau que ce soit, qui seraient tentées par des velléités de création et entretien de milices, pour s’assurer une soi-disante ceinture de sécurité. Il s’agit là, ni plus ni moins, d’initiatives illégales et donc prohibées qui exposeront, à coup sûr, les coupables à une vive réaction de l’organe de la loi », souligne le Pgr.

(JMNK)

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La délégation gouvernementale qui a participé aux travaux de la commission mixte Rdc-Afrique du Sud est rentrée hier lundi à 12 h30 à Kinshasa. Conduite par le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale, Léonard She Okitundu, aux côtés de qui se trouvait son collègue Emmanuel Ramazani Shadary et d’autres membres du Gouvernement, cette délégation, a dit le chef de la diplomatie congolaise à  la presse de la Vice-primature de l’Intérieur, a eu à évoquer sous le haut patronage des chefs d’Etat de deux pays des questions liées aux échanges commerciaux, à celles de la défense et sécurité, ainsi que l’évolution du projet Grand Inga.

« Nous venons de Pretoria où nous avons participé à la grande commission mixte Rdc-Rsa. Vous savez qu’entre les deux pays, il y a des relations historiques de coopération, d’amitié et de fraternité, mais qui se reflètent dans la tenue de la grande commission mixte. Celle-ci était particulièrement consacrée dans les domaines variés, notamment politique, gouvernance, défense et sécurité et dans ce qui concerne le commerce », a indiqué Léonard She Okitundu, avant d’ajouter qu’il y a un traité sur le Grand Inga conclu entre la Rdc et la Rsa qui souffre d’une carence énergétique énorme. Il était question de voir si les accords sont respectés. Sinon, il faut accélérer leur application.

En même temps aussi, il était important, en ce qui concerne le commerce. Sur la question de défense et sécurité, vous savez bien que  nous avons bénéficié de la formation  de la Rsa en ce qui concerne nos policiers et nos militaires. Il a été conclu que d’dorénavant, il est question plutôt de former les formateurs, plutôt que les militaires au sens strict du terme. Pour permettre à ce que nous reprenions l’autonomie en matière de formation de nos forces armées et de la police nationale.

Soulignons que le refus de toute ingérence extérieure dans les affaires intérieures de la Rdc a été réaffirmé par Joseph Kabila et Jacob Zuma, a dit She Okitundu, qui attend évoquer la même préoccupation au sommet de l’UA prévue fin juin. « La question politique n’a pas été en reste. Comme vous le savez, notre pays fait l’objet de beaucoup d’interférences extérieures extracontinentales. Les deux chefs d’Etat, dans le cadre de cette grande commission mixte, ont stigmatisé ces ingérences et ont préconisé que tout soit mis en œuvre pour éviter ces interférences », explique-t-il. Disons que cette question sera débattue dans le sommet de l’Union Africaine qui doit se tenir à la fin de ce mois. Pour d’autres commissions, où c’est le ministère des Affaires étrangères qui parraine, pour cette commission, elle est sanctionnée par la rencontre entre les deux chefs d’Etat, pour la solidité des relations entre nos deux.

(Jean-Marie Nkambua)

A l’issue de la réunion statutaire des évêques de la RD Congo, un message a été envoyé à la population qui porte essentiellement sur la situation politique, économique, sécuritaire et humanitaire du pays. Les évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) se sont penchés sur les conditions de vie de la population congolaise dont ils ont la charge pastorale. Ils sont inquiets et préoccupés, disent-ils, de la détérioration continue de la situation économique, sécuritaire et humanitaire, ainsi que de l’impasse politique actuelle, indique une synthèse faite par l’Abbé Jean-Marie Bomengola.

A la Majorité présidentielle, on pense que la CENCO est allée très loin, en appelant le peuple au soulèvement. Son Secrétaire général, Aubin Minaku Ndjalandjoko, qui a battu le rappel des troupes, prépare non seulement quelle réponse réserver à ce message de la CENCO relié par le G7, mais aussi comment rassurer la population congolaise de la volonté du président de la République, celui-là même qui a initié le dialogue censé conduire à l’organisation des élections en Rd Congo.

 « Lorsqu’il y a des sujets d’actualité, le Secrétaire général  de la Majorité présidentielle réunit assez souvent les communicateurs pour faire le topo, voir dans quelle mesure nous devons communiquer », a expliqué Ernestine Nyoka, communicatrice de la MP au sortir de cette réunion. Et de justifier en ces termes : lorsque vous restez silencieux, vous laissez cours à la rumeur. Voilà pourquoi il s’était agi d’analyser les messages des évêques qui ont donné un mot d’ordre de soulèvement à l’endroit de la population.

Et de préciser que lors de la réunion, ils ont aussi scruté le message du G7, en fait les problèmes de l’heure, même la position prise par l’Union européenne. « Vous devez comprendre que c’est en étant du côté de l’opposition que des évêques qui sont contre le pouvoir et pensent que l’organisation des élections est une chimère. La réunion d’hier, c’est pour leur dire que les élections sont une réalité, l’enrôlement continue. Il faut donner le son de cloche de la MP », soutient-elle, avant d’ajouter que Joseph Kabila, l’artisan de la paix, qui a voulu qu’il y ait le dialogue devant aboutir à l’organisation des élections, nous allons y aller avec le rythme et le programme de la CENI.

De son côté, un autre communicateur, Franklin Tshiamala estime que comme à l’accoutumée, le Secrétaire général de la Majorité présidentielle, Aubin Minaku a battu un rappel des troupes. « Nous avons passé en revue la situation politique de l’heure, partant de la conclusion de l’accord de la Saint Sylvestre jusqu’à la déclaration de guerre faite par la CENCO ». Pour lui, la CENCO appelle au soulèvement populaire, et elle est relayée par son allié de tous les temps, à savoir le G7. C’est dans la sérénité que nous avons tenu  cette réunion. Toute la machine de communication de la MP, toute la MP est mobilisée pour réserver une réponse adéquate aux velléités de tout genre, dit-il. Les choses sont claires. La CENI est occupée à actualiser le fichier électoral et aujourd’hui, elle a enrôlé près de 30 millions des Congolais. LA MP a mis le cap sur les élections, nous ne reculerons pas. Le chef de l’Etat tient à l’aboutissement du processus électoral. Ceux qui veulent s’engager dans les velléités guerrières,  rébellion, session, nous trouverons sur leur passage avec le peuple.

Qu’ont dit les évêques ?

Pour les évêques, « le pays va très mal ». Ils se basent pour cela sur la situation socio-économique où l’on assiste au recul du taux de croissance, à la dépréciation de la monnaie nationale face aux devises étrangères, à la détérioration du climat des affaires, la corruption, l’évasion fiscale, le détournement des fonds publics, le conflit d’intérêt, la baisse du pouvoir d’achat, etc.

Concernant la situation sécuritaire et humanitaire, l’insécurité est quasi-généralisée à travers le territoire national, les affrontements entre les forces de l’ordre et les miliciens au Grand Kasaï, la présence des groupes armés étrangers sur le territoire national, le kidnapping et l’assassinat d’enfants, les enlèvements de personnes et les vols à mains armées, les attaques de paroisses et autres structures de l’Eglise catholique, les évasions de détenus des prisons de Makala et de Matete à Kinshasa, de Kasangulu, de Kalemie et de Béni, etc. Pour les évêques, la situation actuelle est une conséquence de la persistante crise sociopolitique due principalement à la non-organisation des élections conformément à la Constitution du pays.

L’Accord politique global et inclusif du 31 décembre 2016 contient des pistes de solutions à la sortie pacifique de cette crise ; il prévoit la tenue des élections présidentielle, législatives et provinciales avant décembre 2017. Les évêques invitent les Congolais à un sursaut patriotique, à prendre leur  destin en main. Ils doivent éviter de se décourager et de céder à la peur et au fatalisme. La population doit exiger le respect et la mise en application intégrale de l’Accord de la Saint-Sylvestre par les signataires et se faire enrôler en vue des élections.

Ils condamnent la violence d’où qu’elle vienne et réaffirment le caractère sacré et inviolable de la vie humaine. Ils demandent la mise sur pied d’une enquête sérieuse et objective sur les atrocités commises au Grand Kasaï. Et aux prêtres, d’organiser des prières et jeûnes à partir du 30 juin dans chaque paroisse et appellent à la mobilisation en faveur des compatriotes vivant dans les zones de conflit, en vue de leur apporter l’assistance humanitaire dont ils ont besoin.

(JMNK)

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Mécontents de la façon dont l’opération d’enrôlement et de révision du fichier électoral se déroule dans le grand Bandundu, les députés nationaux et notables des provinces du Kwango, Kwilu et Maï-Ndombe ont saisi Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale qui a convoqué le président de la CENI, Corneille Nangaa, pour une réunion d’éclaircissement et d’harmonisation. Et ce, parce que la volonté du Gouvernement est d’organiser des élections qui soient libres, crédibles, transparentes et apaisées. Et l’on n’a pas besoin d’aller aux élections dans une agitation, fut-elle l’œuvre d’une certaine opinion d’où qu’elle vienne, préviennent les députés nationaux de ces trois provinces.

Au sortir de cette réunion, Corneille Nangaa, président de la CENI a expliqué : nous venons de faire une évaluation à mi-parcours du déroulement de l’identification et enrôlement des électeurs dans les provinces de Kwango, Kwilu et Mai-Ndombe, soit l’ancienne province du Bandundu. Il y a des préoccupations majeures qui ont été soulevées en termes de lancement effectif de l’opération, de déploiement et approvisionnement en carburant, d’approvisionnement en intrants comme lubrifiants et cartes d’électeurs.

L’ensemble de ces préoccupations ont été passées en revue, en indiquant d’abord la spécificité de chaque province. Dans le Mai-Ndombe par exemple, le déploiement se fait en utilisant les eaux. Au Kwilu par contre, c’est facile, on peut atteindre chaque chefferie par camions. Pendant que pour le Kwango aussi, il a été évalué la problématique, surtout dans les coins les plus difficiles comme les territoires de Popokabaka, Kasongo-Lunda dans son axe Panzi-Mawanga-Kibunda-Tembo où l’accessibilité n’est pas évidente.

« Nous avons donc passé en revue ces éléments en indiquant surtout que pour les carburants, la solution est en cours et aujourd’hui, le carburant est entrain d’être déployé. La difficulté qui est devant aujourd’hui, c’est en terme des intrants et nous sommes entrain de gérer cela avec  responsabilité », précise le président de la Centrale électorale. C’était aussi l’occasion de leur dire que c’est le premier mois qui vient de s’écouler, non seulement pour l’ancien Bandundu, mais aussi pour les provinces de Haut Uélé et Bas-Uélé, Tshopo, Sankuru, Lomami, Kwango, Kwili, Mai-Ndombe et Kongo Central et Kinshasa, où on a déjà dépassé le cap d’un mois. Il va falloir qu’on commence à payer les premiers salaires des agents. Nous avons signé un partenariat, on fera des évaluations de façon mensuelle pour suivre de près cette question. Mais il est question que l’on fasse l’équité. Autant on a fait 90 dans d’autres provinces, autant faire 90 jours dans les trois provinces.

Evaluant l’enrôlement en général, Corneille Nangaa avoue : nous sommes à 30 millions d’électeurs inscrits. Nous ne les avons pas obtenus dans un boulevard. Nous faisons face aux problèmes, nous les avons résolus et aujourd’hui, on a fait ce résultat. On va continuer à gérer le problème avec responsabilité jusqu’à ce qu’on enrôle tous les Congolais.  A Kinshasa où l’opération est en cours, la CENI a ouvert tous les 967 centres. Nous saluons cet engouement et on a atteint la vitesse de croisière.

Cap sur l’effectivité de l’enrôlement

Pour sa part, l’honorable Jean Kimbunda indique qu’ils ont échangé très librement avec le président de la CENI. Les questions fondamentales ont été soulevées en ce qui concerne la logistique  de la CENI sur terrain. Il a été constaté que les Centres d’inscriptions n’étaient pas encore déployés dans la grande province de Bandundu. « Un mois après, nous sommes à près de 13% d’enrôlés, ce qui est anormal », déplore-t-il. Il soutient toutefois que les questions précises ont été posées, et certaines avaient déjà trouvé des réponses. En ce qui concerne le carburant et les lubrifiants, Nangaa s’en est bien tiré, parce que ça fait près d’une semaine que l’on distribue le carburant dans les Centres d’inscriptions. Il y avait aussi un problème de mobilité avec les motos et les hors-bords, surtout pour la province de Mai-Ndombe. A ce jour, tous les Centres d’inscription dans le Bandundu sont entrain d’être déployés et la CENi dans les jours qui viennent, aura fait œuvre utile dans la démarche qui était celle des députés de ces trois provinces, de tirer la sonnette d’alarme.

A l’en croire, il reste un problème fondamental. En effet, si la CENI à eu à résoudre la question liée au carburant et à la mobilité, pour les centres d’inscriptions, il reste un problème réel pour assurer la continuité et l’effectivité de l’enrôlement. « Dans la mesure où aujourd’hui, ils ont des problèmes financiers réels et en tant que députés nationaux, il nous a été demandé d’entrer en contact avec le Gouvernement pour qu’il s’assume, en terme de responsabilité pour mettre les moyens nécessaires à la disposition de la CENI. Sans lesquels l’administration électorale ne pourra honorer ses engagements vis-à-vis de la nation. Il y a des questions  techniques liées à la CENI et des questions financières qui relèvent du Gouvernement  de la République », dit-il.

Selon lui, cette démarche ne cache rien. Elle met en exergue la préoccupation qui est la leur. « Nous voulons que Bandundu qui est un véritable « swing state » continue à jouer  ce rôle-là. Nous voulons que Bandundu puisse garder, au mieux améliorer le nombre de sièges au niveau de l’Assemblée nationale et à tous  les autres niveaux. Nous voulons jouer notre rôle d’avant-garde. Nous tenons à ce que dans le délai qui est légal, l’enrôlement se passe dans le Bandundu, soit 90 dans un centre une fois qu’il devient opérationnel. Pour nous, nous sommes prêts à nous enrôler. Près de 70% vont être déployés. Pour nous, l’enrôlement commence aujourd’hui. Nous tenons à avoir un enrôlement qui se passe correctement avant d’aller aux élections », souligne-t-il.

En tant que député national, il avoue qu’ils se sont déjà mobilisés pour certaines provinces où il y avait des problèmes, notamment le grand nord. « Aujourd’hui, nous le faisons pour le Bandundu et nous allons continuer à le faire. Nous aurons une autre réunion dans trois semaines pour évaluer la situation, parce que la volonté du Gouvernement est d’organiser des élections qui soient libres, crédibles, transparentes et apaisées. Nous n’avons pas besoin d’aller aux élections dans une agitation, fut-elle l’œuvre d’une certaine opinion d’où qu’elle vienne.

(JMNK)

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Formalité protocolaire d’enregistrement de Jean Calvin Mbwesso et Sophie Lumanisha au Centre d’inscription Village Bondeko Mwinda Mopela. Ph/ Pius Romain Rolland

Plus de 700 partis politiques en République Démocratique du Congo, il y a de quoi se trouver une place au soleil de midi. A l’Unadef, l’on ne ferme pas les yeux. Depuis le lancement officiel du processus d’enrôlement des électeurs par la Ceni, l’Unadef s’est rangée derrière ce processus électoral. Des enrôlements en enrôlement des militantes et militants s’enchainent au sein du parti d’Aggée Aje Matembo Toto, autorité morale et vice-ministre des Affaires étrangères. Samedi 24 juin, une journée particulière au sein du parti. Il ne s’agit pas d’un simple match de football, ni moins encore d’une campagne électorale au regard de la mobilisation tous azimuts, plutôt d’une simple formalité électorale de  Jean Calvin Mbwesso. Tout comme un père qui apprend à ses enfants le premier pas ; les accompagne à l’école, puis s’en réjouit de leur obtention de diplômes, ainsi Aggée Aje Matembo en sa qualité d’autorité morale de l’Unadef a accompagné Jean Calvin Mbwesso et Sophie Lumanisha au Centre d’enrôlement Village Bondeko Mwinda Mopela de Kingabwa, commune de Limete, dans la circonscription électorale de Mont Amba. Ce, enfin de s’acquitter de leur obligation constitutionnelle et électorale.

Ironie du sort, d’une simple formalité électorale d’un haut cadre du parti, la population de Kingabwa longtemps assimilée à une couche sociale violente par certaines formations politiques sans discours politique, se prend en charge et décide d’accompagner la vision politique qu’imprime Aggée Aje Matembo au sein de l’Unadef. Elle exige à cet effet, la tenue du Référendum en lieu et place de l’organisation des élections. Surpris par une foule immense qui exige le Référendum, ce dernier n’est ni un péché, ni une infraction pénale, sinon un droit constitutionnel du peuple congolais, a répondu Aggée Aje Matembo. L’autorité morale de l’Unadef qui a pris fait et cause de cette exigence constitutionnelle, exhorte à cette fin la population de Kingabwa à s’enrôler massivement car, dit-il pour élire, il faut détenir sa carte d’électeur ; pour procéder au référendum, il  faut obtenir sa carte d’électeur. Donc, l’essentiel pour cette population de Kingabwa acquise à la Majorité présidentielle est de disposer sa carte d’électeur, synonyme de renouvellement de la classe politique. Ainsi, pour la seconde fois en espace de six mois, l’Unadef a dompté Kingabwa. Sa population n’attend que la présence du Chef de l’Etat Joseph Kabila dans cette partie de l’une des communes de Kinshasa pour lui exprimer leur droit constitutionnel, a-t-on appris de la foule qui scandait « Kingabwa ya Kabila, Kabila aya na kingabwa ».

(Pius Romain Rolland )