Clôture du mois de la femme: Faila Bitakwira invite la femme ARCN à s’affirmer au plan professionnel

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On reconnait sur cette image Madame Faïla Bitakwira et Kiki Kifaran, respectivement députée nationale et Président national a.i de l’ARCN/ Pius Romain Rolland

Elles ont été à l’honneur sur l’ensemble de la planète en ce mois de mars, les femmes à la recherche de l’égalité et du bon traitement professionnel, au même pied que les hommes. Au sein de l’Alliance pour la République et la Conscience nationale, les femmes représentées par Mme Faila Bitakwira, députée nationale a appelé les femmes de son parti à la responsabilité et à la prise de conscience professionnelle.

Le siège de l’Alliance pour la République et la Conscience nationale était bondé de monde. Les femmes du parti n’ont pas dérogé à la règle pour célébrer et/ou clôturer le mois de mars en beauté. C’était en présence des cadres du parti conduits par Kiki Kifara, président national a.i, les femmes ont rendu un vibrant hommage à l’autorité morale du parti, à travers leurs animations et plaidoyers.

En attendant la mise en place de la structure solide au sein du parti, Mme Faila Bitakwira dans un message moralisateur, après avoir brossé l’historique de la marche des femmes aux Etats Unis, à travers l’Europe et le monde, de ces femmes ouvrières, elle a invité les femmes de l’ARCN à l’éveil, à la prise de conscience, en ce qu’elles disposent d’atouts capables de rivaliser professionnellement les hommes. Pour cette élue d’Uvira dans le Sud Kivu, la femme ne peut jamais se sous-estimer. Car elle est intelligente, elle a de la force et dispose de capacités managériales qu’elle doit exploiter. Elle ne peut être attentiste.

A l’évidence, elle a insisté sur le fait que la parité n’est pas conjugale, parce que l’homme reste le chef de la famille. Par ailleurs, elle est professionnelle. Par surcroit, on lui doit respect, considération, humilité et soumission à son époux.

Le combat de la parité, dit-elle, réside dans le travail : traitement égal, considération égale et responsabilité égale dans les Institutions de la République, mais également dans les partis politiques. Sinon, elle a déploré le fait que beaucoup de femmes attendent que les résultats de la lutte pour la parité leur soient offerts sur un plateau d’or. Elle ne doit pas subir les décisions ; elle doit en être au centre ; là où elles se prennent, elle doit être active. D’où, son implication politique à travers son adhésion au sein du parti politique. ARCN de ce fait, offre des perspectives meilleures à la femme congolaise qui doit être active politiquement. Elle a une place de choix au sein du parti. Par elle, la Nation entière est à même de trouver des repères positifs, de se lever, d’émerger. Car, dit-on « Eduquer une femme, c’est éduquer toute une Nation ».

Donc, la femme de l’ARCN a un rôle éminemment important à jouer dans la société humaine congolaise. Elle a cette force exceptionnelle de la maternité ; elle doit se mettre en valeur.

Toutefois, Faila Bitakwira déplore ces femmes qui se livrent à la faciliter pour tout obtenir, quel que soit au niveau professionnel qu’académique. Une femme n’est pas une marchandise, un objet de plaisir, plutôt une partenaire à cheminer ensemble dans cette parité professionnelle et politique. Au demeurant, Faïla Bitakwira sensibilise la femme congolaise en générale et ARCN en particulier de se préparer au processus d’identification et enrôlement en cours en RDC, d’ici mi-avril dans la Ville de Kinshasa et dans les autres provinces déjà opérationnelles.

(Pius Romain Rolland)

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