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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

La Secrétaire exécutif de la SADC vient de terminer sa mission à Kinshasa. Après sa rencontre hier jeudi 1er février avec le Vice-Premier ministre She Okitundu, Docteur Stergomena Lawrence Tax était, ce vendredi 2 février 2018 à Kingakati, à la rencontre du Président Joseph Kabila. Tout compte fait, l’envoyée de la SADC a rendu compte au Chef de l’Etat congolais de ses consultations avec divers acteurs sociopolitiques du pays, en cette période où la Rd Congo est résolument tournée vers l’organisation, cette année, des  élections.

Emmanuel Badibanga

Dans une interview accordée à la VOA Afrique, Lambert Mende assure que Joseph Kabila entend respecter la constitution congolaise et quitter le pouvoir après les élections du 23 décembre 2018. Il annonce aussi que le président congolais désignera son successeur au sein de la Majorité présidentielle (MP) d’ici le mois de juillet prochain. Cette interview réalisée par le confrère Nicolas Pinault a suscité  pas mal de commentaires dans la ville basse.  Soulignons que  les révélations du ministre de la Communication et Médias interviennent quelques jours seulement après le point de presse du président de la République, dans lequel il avait abordé toutes les questions de l’heure. Ci-dessus l’intégralité de cet échange:

VOA Afrique : Quel est l’objet de votre passage à Washington ?

Lambert Mende : “Nous avons échangé des informations avec Donald Yamamoto, le Sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires africaines sur la situation sécuritaire et sur la Monusco. Vous savez que les Etats-Unis sont les premiers contributeurs au budget de la mission onusienne en RDC. Nous avons aussi discuté des préparatifs des élections. Je lui ai dit que nous sommes dans la dernière ligne droite. Aujourd’hui même, nous terminons l’enregistrement des électeurs dans le Kasaï. Nous avons eu quelques retards mais nous sommes sur le bon chemin pour aller aux élections et respecter le calendrier établi par la commission électorale.»

Etes-vous sûr que la RDC votera bien le 23 décembre 2018 ?

“Affirmatif ! Le 23 décembre, nous aurons trois élections en une séquence.”

Corneille Nangaa, le président de la CENI, affirme que les élections “doivent consacrer l’alternance au niveau suprême” en RDC. Qu’en pensez-vous ?

“Bien sûr. Pourquoi pas. Ça peut se concevoir au niveau des personnes, pas des familles politiques.”

Lors de sa conférence de presse, Joseph Kabila n’a pas dit clairement qu’il ne se représentera pas à cette élection.

”Si, le président a répondu clairement. En aucun cas, le président ne va violer la constitution. Nous ne sommes dans aucune procédure de modification de la Constitution qui passe par un référendum. Nous sommes dans les préparatifs des élections. La constitution ne prévoit pas que le président puisse se représenter une troisième fois consécutive.”

Si Joseph Kabila ne se représente pas conformément à la Constitution, qui sera son “dauphin” ?

“Cela regarde le président et notre famille politique. Joseph Kabila a sans doute une petite idée là-dessus. Nous sommes en train de nous concerter. Lorsque la CENI ouvrira le dépôt des candidatures (NDLR : le 25 juillet 2018 en principe), nous ferons connaître notre candidat, sans doute d’ici juillet, mais le moment n’est pas venu.”

Le changement de statuts au sein du PPRD, est-ce une coïncidence ?

“Le PPRD a le droit de modifier ses statuts quand il le veut. C’est un parti politique en démocratie. Je ne peux pas commenter cela davantage, n’étant pas membre du PPRD.”

Comment qualifieriez-vous les relations aujourd’hui entre le gouvernement congolais et l’église catholique ?

“Nous n’avons pas de crise avec l’église catholique. Nous avons un problème avec quelques membres du clergé de l’église catholique qui se mêlent trop de politique politicienne et qui opposent les Congolais entre eux. C’est le cas actuellement à Kinshasa et c’est une mauvaise chose, nous le disons clairement.”

Notamment Mgr Laurent Monsengwo, cardinal de Kinshasa ?

“Je n’ai pas à citer des noms, vous le connaissez, vous l’avez cité vous-même.”

“Que les médiocres dégagent” dit Mgr Monsengwo, qu’en pensez-vous ?

“C’est une insulte et je ne souhaite pas élaborer pour ne pas descendre dans ces bas-fonds.”

Maintenez-vous le bilan officiel de 2 morts en RDC suite à la marche du 21 janvier ?

“J’ai rencontré hier des ONG, parmi celles qui avaient lancé ces chiffres, au siège d’Open Society. Quand j’ai demandé des noms, elles ont été incapables de les donner parce qu’un mort ça a un nom quand même, un mort ça a une famille. Nous nous savons qu’il y a eu deux personnes mortes : l’une atteinte par un tir d’un policier qui a prétendu agir en légitime défense, ce qui n’a pas été confirmé par l’enquête. Ce policier passe d’ailleurs devant la cour martiale. La deuxième victime a été amenée blessée à l’hôpital par des personnes qui se sont enfuies, sans s’identifier. L’enquête se poursuit. Nous avons aussi lancé un appel à témoin pour quiconque sait s’il y a d’autres victimes afin de lancer des enquêtes.”

Lors des marches du 31 décembre, Nikki Haley, ambassadrice américaine aux Nations Unies, s’était déclarée horrifiée “face à la cruauté et la brutalité contre des civils innocents” en RDC. Aujourd’hui, la relation est-elle aplanie avec les Etats-Unis ?

” Nous sommes aussi horrifiés par les violences de ce jour-là de la part de ceux qui ont initié les manifestations pour créer le chaos dans notre pays. Ne croyez pas que Nikki Haley est la seule personne horrifiée par la violence. Nous souhaiterions aller vers des élections apaisées mais quand des gens commettent des actes violents, nous les condamnons. Ces violences ne sont pas le fait de la police, ni du gouvernement.”

Pourquoi la communauté internationale s’inquiète-elle tant de la situation dans votre pays alors ?

“Je parlerais plutôt d’un certain énervement de la classe politique congolaise parce qu’au fur et à mesure qu’on s’approche de la date du 23 décembre, les gens ne savent pas ce qu’ils vont devenir. Ça s’énerve, ça s’agite et certains commettent des actes désespérés et la police doit faire son travail. C’est normal qu’il y ait de la perplexité au niveau de ceux qui observent cela dans les chancelleries. Mais rien ne nous distraira du 23 décembre, qui sera l’occasion pour ce peuple de se choisir enfin des dirigeants démocratiquement.”

Les violences et les arrestations lors de ces marches sont-elles des distractions selon vous ?

“Toutes les arrestations ont été des arrestations administratives. Toutes les personnes arrêtées dans ce cadre ont été libérées après vérification des identités puisque ces manifestations ont été plus ou moins chaotiques. Je peux vous dire que le 31 décembre, il n’y a pas eu de morts en lien avec les manifestations.”

Ce 1er février marque le premier anniversaire de la mort d’Etienne Tshisekedi. Son corps se trouve toujours à Bruxelles. A quand la fin de cet imbroglio ?

“C’est une question à poser à sa famille. En ce qui nous concerne, le gouvernement congolais est disposé à faciliter le rapatriement de la dépouille d’Etienne Tshisekedi et lui offrir des funérailles dignes de son rang d’ancien Premier ministre. Nous ne pouvons pas forcer sa famille à nous donner son corps. C’est un problème que seule sa famille peut régler.”

Donc le blocage vient de la famille Tshisekedi ?

“Absolument !” Nous sommes prêts à fournir toutes les facilités matérielles nécessaires mais nous ne pouvons pas aller plus loin.”

Etienne Tshisekedi peut être enterré partout en RDC, sauf au siège de l’UDPS ?

“On peut enterrer Etienne Tshisekedi partout en RDC, conformément à la loi congolaise qui régit les enterrements et le gouverneur de Kinshasa a eu l’occasion de le dire à la famille du défunt qui voulait politiser cette affaire.”

Qu’en est-il de la décrispation politique en République Démocratique du Congo ?

“La décrispation politique a eu lieu. Nous avons libéré des centaines de personnes depuis 2016 qui ont eu un contentieux en matière de sécurité d’Etat. Les poursuites ont été abandonnées. Quant aux personnes qui ont un contentieux avec des particuliers, ils doivent le régler avec eux. C’est la recommandation des juges puisque nous ne pouvions pas violer le principe de séparations des pouvoirs et se substituer aux particuliers.”

Propos rendus par L’Avenir

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On se doutait que ce mouvement ne pouvait durer,  tant il a été conçu et inspiré par des antivaleurs, notamment l’égoïsme et la trahison. On n’est donc pas surpris que certains de ses leaders commencent à faire cavaliers seuls, à l’approche des élections, au point de mettre en péril la survie même du navire G7. Comme inscrit dans son ADN, le groupe constitué autour de Moïse Katumbi a commencé sa dislocation. En effet, le mercredi 31 janvier 2018, l’opinion publique a appris, sans s’étonner d’ailleurs, que le parti politique, Avenir du Congo, « ACO» en sigle, de Monsieur Dany Banza a quitté le groupe qui se veut le porte-étendard des manœuvres de la recolonisation de notre pays par les milieux de la haute finance belge. Le 31 janvier 2018 représente, certes, le jour de l’annonce du départ de l’ACO de cette coalition hétéroclite, mais, en fait, le pourrissement progresse de l’intérieur depuis bien longtemps. Comme dans la nature, bien souvent, la cause de la mort des institutions est liée aux circonstances de la naissance de celles-ci. Le G7 est né comme un groupe de déçus, voire de quelques aigris. Il s’agit d’une dissidence des anciens membres de la Majorité Présidentielle qui s’étaient, d’eux-mêmes, convaincus d’avoir respectivement épuisé leurs potentiels politiques. Et parce qu’il fallait trouver un prétexte pour trahir leurs camarades, les comparses mettront en avant quelques slogan du genre « non à la modification de la Constitution, non au 3ème mandat ». Aujourd’hui que ni l’un ni l’autre n’ont eu lieu et que le spectre de la vérité des urnes s’annonce, les masques tombent. En effet, autant Moïse Katumbi, Olivier Kamitatu que Pierre Lumbi, ayant senti venir la fin de leur carrière politique autour de Joseph Kabila, se sont convaincus de la nécessité pour eux de relancer leur vie politique par un coup sensationnel. Moïse Katumbi ne trouvera pas mieux à faire que d’annoncer sa volonté d’en découdre avec l’homme qui lui avait aidé à quitter l’exil pour se relancer dans les affaires au pays et, par la même occasion, lui avait permis d’entamer sa carrière politique. Chacun se rappellera l’épisode de « 3 penalties ». D’autres politiciens, vivant la même période psychologique d’incertitude existentielle, avaient vu dans l’esclandre de Moïse, l’occasion d’amorcer, eux aussi, une nouvelle vie politique qu’ils espéraient ascendante. C’est ainsi que les sieurs José Endundu et Olivier Kamitatu, ne sachant plus quoi offrir au peuple congolais, Pierre Lumbi, ayant montré ses limites en qualité de Conseiller Spécial en matière de sécurité, Mwando Nsimba et Christophe Lutundula, sans oublier Kyungu Wa Kumwanza dans sa légèreté et son impatience légendaire, considéreront l’ouverture offerte par Moïse Katumbi comme une occasion de renaissance. Obnubilés par l’ambition de se donner coûte que coûte un nouveau départ, happée par les services de renseignements belges à la recherche d’une opposition susceptible d’affaiblir le pouvoir souverainiste de Joseph Kabila, la bande, qui se regroupera sous l’identité de « G7 », ne se posera pas la question d’un quelconque autre objectif politique que celui de travailler, avec les Belges, au départ du Président Joseph Kabila. Les questions de convictions, du mode d’organisation du pays, celles des valeurs à instaurer dans la République, de la place de la RDC dans la mondialisation, du projet de développement,  n’effleureront point les esprits de nouveaux associés. Très rapidement, le G7 apparaîtra aux esprits perspicaces et aux analystes politiques avertis comme un simple instrument conçu par des officines belges, pour organiser, autour de la personne de Moïse Katumbi, la reprise en main la République Démocratique du Congo et y installer un système politique  voué à l’exploitation tout azimut, du pays et de la population, par les milieux de la haute finance belge liés au réseau « Soros ». Pouvait-t-on imaginer que la soif du pouvoir de ceux qui avaient suivi précipitamment Moïse Katumbi sans connaître les tenants et aboutissants réels du projet concocté par lui et ses amis occidentaux, allait définitivement aveugler nos compatriotes embarqués dans cette aventure ? C’était mal connaître les Congolais. Voilà que, découvrant le vrai projet de la sous-traitance de la politique étrangère Belge vis-à-vis du Congo, dans lequel est embarqué Moïse Katumbi, ses acolytes commencent à se poser la question du sens et de  leur réel rôle dans cette trahison. N’étant pas encore arrivé au pouvoir, Moise Katumbi donne des signes très inquiétants. Le candidat a déjà distribué l’ensemble des potentialités minières et en hydrocarbures de la République à ceux qui l’avaient aidé à prendre son véritable élan suite à la remise du rapport de la rencontre de Genval, à  M. Didier Reynders, Ministre belge, des Affaires étrangères. Aucune valeur positive ou susceptible d’aider à l’avancement de la République Démocratique du Congo ou des Congolais ne cimente les compatriotes qui se rencontrent sous le label « G7 ». Jusqu’à ce jour, autant le G7 lui-même que le RASSOP/Limete, dont il est l’extension, ne sont autre chose que des appareils mis entre les mains de Moïse Katumbi dans le but de saucissonnernotre payset mieux offrirlesmorceauxaux différents groupes financiers, dont le « réseau SOROS ». Le départ de l’ACO de Danny Banza n’est nullement une surprise. Nous savons d’ailleurs que d’autres, partis et personnalités, prenant conscience, suivront le même chemin. Il n’y a pas de doute que tous les Congolais, dignes de ce nom, qui seraient entrés, dans un moment de faiblesse, par dépit, déception ou impatience, dans cette triste aventure, l’abandonneront au fur et à mesure qu’ils prendront conscience de l’absurdité du complot. Par le passé, des compatriotes, provisoirementtombé dans l’égarement, avaient montré le niveau d’attachement qu’ils ont pour l’indépendance et la souveraineté du pays de Patrice-Emery Lumumba en reprenant le chemin de la dignité. Seuls ceux qui, liés par des liens particuliers avec des nations étrangères, peuvent demeurer longtemps dans des complots visant la dislocation, voire la disparition de ce pays, pour lequel nous avons tous tant donné. Que les « vrais Congolais », encore enfermés dans cette malheureuse aventure, sachent que comme le père de la parabole biblique, la nation congolaise accueillera, dans la joie, les enfants prodigues qui accepteront de se repentir et de revenir au sein de la famille. A qui le prochain tour ? Des noms se murmurent déjà. L’Avenir

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Des messes d’action de grâce en hommage au président  Etienne Tshisekedi Wa Mulumba ont  été organisées non seulement en la cathédrale  Notre Dame du Congo, dans la commune de Lingwala, mais aussi à la paroisse Notre Dame de Fatima à Gombe et à la paroisse Notre Dame d’Afrique, à Lemba/Foire. En souvenir de cette date du 1er février courant, le Premier ministre Bruno Tshibala a organisé à son tour comme tout autre personnalité haut placée, une messe d’action de grâce.

La messe avait  commencé précisément  à 15 heures 45 minutes, heure à laquelle le Premier ministre Bruno Tshibala fera son entrée et sera suivi des prêtres qui sont entrés en dernier. A 16 heures, les prêtres ont rendu grâce à Dieu pour la vie du patriarche E. Tshisekedi wa Mulumba. La prière a été dédiée  à la famille biologique, ainsi qu’à la famille politique, pour que  Dieu accueille le président dans son royaume, si celui-ci n’avait pas eu le temps de se repentir.

Comme d’habitude, tout a commencé par la lecture du livre saint, la bible. « Tshisekedi atikeli biso bo pikiliki, kokanga motema tii kinosuka …» (Tshisekedi nous a laissés la persévérance jusqu’au bout…), a indiqué le célébrant principal de la messe.

C’est vers 17 heures que le Premier ministre a prononcé une anecdote disant : « je sollicite votre indulgence sociale avant de prononcer mon discours ». C’est une anecdote du Général De Gaule  quelques mois après la victoire de la triple entente. Soit un entretien du Général qu’il a eu avec Monseigneur à Moscou.   « Quel que soit ce que nous allons devenir, quel que soit nos vouloir : à retenir sur cette terre  des hommes, il y a un seul vainqueur seule ‘’la mort’’ », a indiqué le Premier ministre, avant de souligner que pour les chrétiens, seul Dieu est le seul vainqueur.

Dans son mot de circonstance, Bruno Tshibala a mis en exergue les potentialités qu’avait le leader de l’UDPS, notamment: une personne surdouée  qui  s’était distinguée lors de ses études. Il a aussi parlé du courage et du sens du patriotisme que le feu patriarche lèguent au service  de la nation.

Il a par ailleurs évoqué la bravoure, la hardiesse, la ténacité d’un homme ordinaire. Il a souligné, toujours lors de cette commémoration eucharistique, l’amour du sphinx de Limete pour sa patrie jusqu’à son dernier souffle. Qualifié d’un grand combattant, il a rejoint le prêtre dans sa lecture biblique,  lorsqu’il estime que le corps du leader de l’Udps a été honoré par Dieu le créateur et la gloire soit rendue à lui seul.

A l’occasion, le Premier ministre  a donné son point de vu, en disant que ce n’est pas le moment d’organiser les funérailles tant que le corps ne sera pas rapatrié en Rd Congo, sa terre natale.

(Grace Nlemvo/Stagiaire)

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Comme convenu, l’audience foraine du Tribunal de Garnison de Kinshasa/Gombe s’est déroulée hier jeudi dans l’enceinte de la prison militaire de Ndolo. A la barre, trois personnes (Nambu Katapa Anny, Kapinga Bwanya Fatou et Mashakale), accusées toutes des mêmes infractions, dont la première n’est autre que le terrorisme. Face à un renseignant, agent de police de son état venu en renfort à ses collègues qui ont été attaqués à la 11ème rue en face de la permanence de l’UDPS, dans la nuit du 08 au 09 mai 2017,  les prévenus sont restés dans leur stratégie de tout nier. C’est ce qui a poussé le Professeur Nyabirungu, avocat de la partie civile Rdc,  à penser que les avocats de la défense ont choisi la meilleure stratégie possible pour assurer, le moment venu, la bonne défense, et garantir aux accusés le bénéfice de toutes les assurances judiciaires, éventuellement jusqu’à l’acquittement. Ils sont maîtres de leur stratégie de défense et il n’est pas question pour la partie civile de s’en mêler. L’affaire a été renvoyée à mardi 06 février 2018.

A la prison militaire de Ndolo, située sur l’avenue Flambeau dans la commune de Barumbu, le procès qui oppose le Ministère public aux présumés terroristes Kamwina Nsapu évolue sans désemparer. Et ce, en dépit du fait que les prévenus sont fidèles dans leur stratégie, qui consiste à tout nier. Mme Nambu Katapa Anny, qui a fait une vingtaine d’années dans l’UDPS et s’occupait de la sécurité à la permanence de ce parti politique de l’opposition, ne reconnait rien de tout ce qui s’est passé cette nuit-là. Voilà qui permet d’en savoir un peu plus sur la personnalité de la prévenue.

Dans le souci d’une bonne instruction du dossier, la défense a demandé au Ministère public dans quel intérêt la Rdc poursuit une partie avec laquelle le Gouvernement s’est réconciliée ? Et l’organe de la loi de rétorquer que les faits dont il est question n’ont jamais fait l’objet d’amnistie. Il a rappelé à l’intention de la défense le principe du contradictoire, mais aussi les arrêts rendus par la Cour Suprême de Justice. Pour le magistrat Limbaya, le principe de contradictoire permet que les prétentions, et les moyens de preuve présentés par l’organe de la loi fassent l’objet d’un débat au cours du procès. Ceci ne signifie pas que le prévenu doit  interroger le Ministère public. Pour lui, les avocats doivent poser des questions aux prévenus, pour démontrer leur innocence ou solliciter les circonstances atténuantes. Les questions doivent tourner autour des faits posés par les prévenus. Le président du Tribunal est vite intervenu pour rappeler que le prévenu ne peut pas poser de questions directement au Ministère public. Il le fait via le Tribunal et il a conseillé aux uns et aux autres d’éviter des questions philosophiques.

Par la suite, la défense a voulu savoir où se trouve l’arme du crime, la machette. Et le Ministère public de dire que la défense soulève une question au niveau des objets saisis. Elle vous reproche (le Tribunal) de vous contenter des procès verbaux. A ce jour, le prévenu et sa défense sont dans l’incapacité de démontrer le contraire, rétorque-t-il. Et de renchérir que les procès verbaux contiennent des aveux (article 75 du code de procédure pénale).

Pour la deuxième prévenue, Kapinga Bwanya Fatou poursuivie pour les mêmes faits, elle a reconnu que les biens saisis comme un ordinateur, un lit de couchage de type militaire ainsi que le procès verbal de saisie lui appartiennent. Confrontée à ses co-prévenus : Manzanga et Kabangu, Kapinga dira qu’elle a aussi été violée. Un argument de désespoir, à en croire le Ministère public. « Elle a commencé à expliquer les faits, nulle part elle n’a parlé de viol. Se trouvant coincée, elle tombe dans la facilité. Sinon, si elle a été violée, elle devait faire cette déclaration devant le Tribunal », explique-t-il.

Répondant à une question de la défense, sur une prétendue Chantal qui avait transporté à moto Ne Mwanda Nsemi, le Ministère public répond que le Tribunal n’est pas saisi des faits en charge de Ne Mwanda Nsemi ni de Mme Chantal (article 251 du Code judiciaire militaire). S’il s’avère que les deux personnes peuvent apporter un éclairage, le Tribunal fera une réquisition quant à ce. L’organe de la loi a aussi réagi aux propos de la défense qui fait allusion à l’incendie du siège de l’UDPS. Pour lui, par honnêteté scientifique, la défense devait aussi parler de l’incendie du siège du PPRD ou du CNC. C’est donc une diversion, et c’est son prévenu qui connait avec certitude les membres du groupe terroriste Kamwina Nsapu.

Mme Mashakale était déjà à la barre lors de l’audience passée, il fallait tout simplement la confronter à un renseignant, M. Batetela, un policier de son état, venu avec sa jeep dans la nuit du 08 au 09 mai 2017 en renfort à ses collègues qui ont été attaqués. « Nous étions 7 personnes dans la jeep et dans le noir ; j’ai aperçu une fille dont l’une avec un manteau noir. Comme il faisait très noir, j’ai ordonné qu’on allume les phares de la jeep à 100% et j’ai aperçu un groupe de gens. Ils ont tiré sur nous et n’ayant pas d’armes, nous avons replié », a indiqué le renseignant. Et l’organe de la loi de préciser que le renseignant vous a dit qu’il était de service la nuit du 08 au 09 mai 2017. Il est intervenu dans le cadre de ses attributions, parce qu’averti par un autre policier. Les renseignements donnés corroborent avec ce que Mashakale et Nancy ont raconté devant les enquêteurs.

La défense est prévenue

Pour le défenseur judiciaire de la défense, Me Koko Dunia, le policier appelé à intervenir a trouvé l’obscurité totale. Il a allumé les phares à 100% et aperçu un groupe de gens. Il pense que la personne cagoulée qu’il a vue était Edo, par rapport à la morphologie. Et pourtant, qui dit morphologie, dit visage.

De son côté, le Professeur Nyabirungu, avocat de la partie civile Rdc explique que nous sommes dans une phase nécessaire  de la procédure pénale où l’instruction  consiste à reconstituer les faits tels qu’ils se sont passés.  C’est pour cela que le président du Tribunal ne cesse  d’insister à l’intention de toutes les parties qui veulent intervenir, de poser des questions aux prévenus sur les faits. Les réponses des accusés sont consignées sur des feuilles d’audience. Ils sont assistés par leurs avocats qui peuvent les aider, les encadrer, les compléter dans leurs réponses. C’est cela qui détermine que la procédure avance dans la sérénité.

Face à l’attitude de la défense qui consiste à tout rejeter, Nyabirungu précise qu’il est avocat de la Rdc.  « Je ne suis pas avocat de la défense. J’espère que les avocats de la défense ont choisi la meilleure stratégie possible pour assurer, le moment venu la bonne défense, assurer aux accusés le bénéfice de toutes les garanties judiciaires, éventuellement jusqu’à l’acquittement. Ils sont maîtres de leur stratégie de défense et il n’est pas question pour la partie civile de s’en mêler », dit-il.  A l’en croire, le temps de la plaidoirie n’est pas encore là. Tous ceux qui prennent des conclusions  sur la valeur des preuves, anticipent un peu trop vite. Ils courent plus vite que la musique, parce que le temps de la plaidoirie viendra, le temps du réquisitoire viendra, et ce n’est pas le moment !

Quant à Me Mbombaka, avocat de 12 parties civiles : « nous devons d’abord savoir  que cette attaque avait eu lieu la nuit, à 3 heures du matin. Et demander à une  personne qui intervient de reconnaitre la figure d’une personne à 3 heures du matin, ce n’est pas la réalité des choses.  Les  éléments concordants à la manifestation de la vérité ont été étayés et revus. La personne qui a comparu en qualité de renseignant et les deux parties civiles sont tous des balubas. Si ce n’est pas pour la vérité, vous imaginez ces personnes du même clan venir témoigner contre leur frère ? C’est effectivement là l’importance du débat. Ça démontre que ces gens ont été tabassés et ils ont l’avantage de venir se plaindre, pour que ces personnes soient sanctionnées », martèle-t-il.

(JMNK)

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Le mariage est une institution divine .Et quand deux personnes s’engagent à vivre ensemble, ce n’est pas principalement pour avoir des enfants, mais plutôt pour passer leur vie commune ensemble.

Si, sous d’autres cieux cette conception est acceptée, dans les familles africaines, ce n’est pas le cas.

Apres une année de mariage, les familles des deux conjoints manifestent alors leurs inquiétudes quant à ce.

De petites boutades sont lancées pour stimuler les couples à découvrir pourquoi ils tardent à leur donner une progéniture.

Des ironies qui souvent poussent les conjoints à se faire consulter, pour avoir une idée sur leur état.

Il arrive alors qu’après les diagnostics, c’est difficile aux conjoints de dire tout haut ce qu’ils ont eu comme résultats auprès du médecin.

La plupart des fois, les femmes sont indexées et qualifiées comme cause « Amela milangi » (pour dire : elle a bu des bouteilles) ; « Maman, basani epasuka » (Maman, que des assiettes se cassent)… Diverses expressions en lingala, pour dire femme stérile et, dans leur sagesse indescriptible, cette catégorie des femmes n’osent lever le petit doigt pour dire que le problème résiderait plutôt dans la santé physiologique du de leur mari.

Elles dissimulent cette vérité pour préserver l’honneur de leur époux  qui pourrait s’envoler, au cas où la famille serait confirmée de l’infertilité de l’homme.

Voilà ce qui fait que le couple vit dans le rejet et dans l’embarras, sous taquineries et moqueries.

Certains s’adonnent à la prière pour éviter tout découragement et espèrent en Dieu qui est le seul à donner des enfants. A cet effet, les Ecritures disent : « les enfants sont une bénédiction venant de la part de Dieu ».

Se confier à Dieu est donc une solution salutaire, pour être fort et braver tout qualificatif insultant.

Ce n’est pas facile pour les couples de gérer cette situation qui souvent aboutit aux divorces.

La stérilité mal gérée dans le couple peut conduire à la débauche et à l’alcoolisme, si c’est l’épouse qui a des problèmes.

En plus, si celui-ci peut avoir des enfants en dehors du lit conjugal pour préserver sa dignité.

Malheureusement si elle n’a pas de nerfs solides, la femme qui subit cette situation peut décider d’éviter de passer sa vie dans un cycle infernal d’humiliations.

Il y en a qui supportent et prennent soin, malgré tout, des enfants conçus hors mariage.

La stérilité en Afrique est un problème social très crucial dans les foyers. Car pour bon nombre de familles, l’on se marie d’abord pour avoir des enfants. Malheureusement, personne ne peut choisir sa condition et seul Dieu accorde cette grâce à qui il veut et quand il veut. D’où, se supporter les uns les autres est indispensable dans ce cas de stérilité qui ne peut être voulu pour personne.

Les enfants sont les fruits de l’amour de deux conjoints et si les enfants ne viennent pas tôt, cela ne devrait nullement être la cause de la séparation de deux conjoints.

Souzy Kidira Omari   /[email protected])