Avec la naissance du FCC: La MP n’est pas morte

« La Majorité présidentielle n’est pas morte », a insisté André-Alain Atundu, porte-parole de la MP, qui ajoute qu’elle existe toujours en tant que structure politique de ceux qui avaient signé la charte constitutive dans l’objectif d’accompagner le président Kabila dans son combat politique pour la démocratie, la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Rdc, l’émergence économique et l’amélioration de la vie des populations. Au même moment, le Front Commun pour le Congo (FCC) est une coalition électorale autour d’une seule candidature à l’élection présidentielle et d’un programme commun, sous le leadership de Joseph Kabila. Comme pour dire que le FCC comprend la Majorité présidentielle, la société civile et les partis de l’opposition qui prennent l’engagement d’œuvrer pour la victoire électorale pour l leadership du président Kabila.
Après l’ouverture à la signature de la Charte du Front Commun pour le Congo (FCC), nombreux sont les Congolais qui ont cru à tort que c’était fini avec la Majorité présidentielle qui, semble-t-il, a été remplacée par la méga plate-forme FCC. C’est pour mettre un terme à toutes ces rumeurs et fixer enfin l’opinion sur ce qu’est réellement le FCC, que la presse a été conviée hier, au siège de la Majorité présidentielle.
En effet, en vue de faciliter l’accès au seuil électoral légal, la Majorité présidentielle s’ets organisée en regroupements politiques électoraux, et qui présenteront les candidats sous leurs labels et logos, conformément à la loi. Il s’agit de 11 regroupements politiques et quelques partis politiques de la MP, comme le PPRD. Privilégiant les intérêts majeurs de la République, le président de la République, Joseph Kabila Kabange, Autorité morale de la MP, a initié une méga plate-forme politique comprenant la Majorité, la société civile et les partis de l’opposition, signataires de l’Accord du 31 décembre 2016 et de l’Arrangement particulier qui souhaitent poursuivre l’œuvre entreprise ensemble dans le cadre du gouvernement d’union nationale, en menant ensemble la bataille pour les élections afin de garder la majorité après les élections.
Voilà qui signifie que le Front Commun pour le Congo comprend en son sein la Majorité présidentielle, la société civile et les partis de l’opposition qui prennent l’engagement d’œuvrer pour la victoire électorale pour le leadership du président Kabila. Ainsi, de l’avis de Atundu, après la mise en place de la Centrale électorale et la constitution des regroupements politiques au sein de la Majorité présidentielle, la création du FCC est une preuve accablante de l’engagement du président de la République à mener le processus électoral jusqu’au bout, conformément à l’aspiration profonde du peuple congolais.
De même, devant les atermoiements de certains acteurs politiques, djihadistes, radicalisés et va-t’en guerre de l’opposition, dont l’objectif est de prendre le pouvoir d’Etat en dehors des élections et par des moyens non démocratiques, la Majorité présidentielle exhorte le peuple congolais à être particulièrement vigilent dans l’exercice de son droit de regard sur la bonne application de la Constitution, fort de l’autorité de l’article 64 de la Constitution.
La MP apaise ses partenaires
Devant certains problèmes qui minent les relations au niveau de ses partenaires de l’opposition, mieux, considérant une certaine insatisfaction du Conseil national de suivi de l’Accord de la Saint-Sylvestre et du processus électoral (CNSA) quant à l’application de l’Accord du 31 décembre 2016, la Majorité présidentielle les appelle à régler leurs problèmes internes dans un esprit positif en ayant à l’esprit l’intérêt majeur de la démocratie et des populations ; qu’il s’agisse de la libération de la catégorie de prisonniers encore détenus ou du remplacement au sein de la CENI.
De même, la MP appelle les extrémistes et les négationnistes à reconsidérer leur position à la lumière de l’aspiration profonde des populations congolaises à des élections apaisées et à la paix post-électorale. Cet appel est aussi lancé aux protagonistes concernés par le remplacement du Rapporte au sein de la CENI, qui doive avoir le courage de se parler pour espérer aboutir à une solution satisfaisante pour tous.
Nombreux sont ceux-là qui manifestent déjà une certaine impatience, vu que la MP s’est agrandie, s’est renforcée. C’est le moment pour la MP de rassurer ses partenaires qu’elle n’entend donc exclure personne ni une formation politique, mais exige le respect de la légalité constitutionnelle en vigueur. C’est le sens profond de la méga plate-forme FCC, ouverte à tous les acteurs politiques de la Majorité et de l’opposition, et initiée par le président Kabila. Et ceux qui prétendent le contraire portent atteinte à la vérité des faits. Ils s’avèrent ainsi paradoxalement les adeptes de l’exclusion en démocratie.
C’est dans cette optique que l’Autorité morale de la MP tient à ce que sa famille politique affronte les élections dans sa configuration actuelle avec la contribution de toutes les personnalités jusqu’à a victoire finale. Agir de cette façon donnerait à coup sûr consistance et sens à l’effort du président Kabila pour la constitution d’un grand courant national et nationaliste au-delà des divergences idéologiques pour diriger le pays. « L’unité de tous, autour des intérêts réels du Congo et de son peuple, est la meilleure façon de garantir le développement économique et l’amélioration de la situation sociale de nos populations », explique l’ambassadeur André-Alain Atundu.
La création du FCC ne viole pas l’Accord de la Saint-Sylvestre
Répondant aux questions de la presse, le porte-parole de la Majorité présidentielle a expliqué que la création du Front Commun pour le Congo (FCC) ne violait en rien l’Accord de la Saint-Sylvestre, d’autant plus que le FCC est une dynamique nouvelle née de la conscience républicaine des signataires des Accords de la Cité de l’Union Africaine et du Centre Interdiocésain de Kinshasa. Le FCC a été créé pour tous les partis politiques qui considèrent Joseph Kabila comme leader, pour le combat de la souveraineté du pays. Au niveau de la MP, on considère la vie politique comme un espace entre partenaires issus d’horizons divers, rassure-t-il.
Disons qu’en signant, le 1er juillet 2018 la Charte du front Commun pour le Congo (FCC), l’honorable Aubin Minaku, Secrétaire général de la MP, a consacré on seulement le couronnement de cette quête patriotique, mais aussi l’expression de la conscience républicaine telle que concrétisée par les membres du Gouvernement, signataires de l’Accord du 31 décembre 2016 et de l’arrangement particulier survenu quelques mois après en 2017. Entant que coalition électorale, basée sur un programme commun de gouvernement, le FCC est un engagement solennel à œuvrer sans réserve à la victoire finale de l’indépendance pour la liberté du peuple congolais et de la souveraineté du pays.
(JMNK)