Audit du fichier électoral : voici ce qu’il faut savoir sur le rapport complet de l’OIF

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L’ Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a rendu public ce mardi, son rapport final sur la mission d’audit du fichier électoral effectué à Kinshasa du 06 au 25 mai 208. Un rapport qui ne contredit pas du tout  les conclusions préliminaires publiées après la fin de la mission.

Dans ce document de 68 pages dont www.groupelavenir.org  s’est procuré copie, les experts électoraux de l’O.I.F notent que le ficher électoral de la Ceni est “inclusif, exhaustif et actualisé mais perfectible”. Selon la francophonie, ce fichier nécessite des améliorations ayant fait l’objet de recommandations à court et moyen terme en vue, notamment de son affichage provisoire pour permettre d’aboutir à des listes électorales, conformément à la loi.

Parmi les points forts relevés, l’O.I.F note la nette évolution positive du cadre réglementaire, en particulier fourni par la Ceni et qui a permis de mieux encadrer les activités d’enrôlement des électeurs. Il y a aussi le “très faible niveau de doublons résiduels, la performance du matériel d’enrôlement et la bonne gestion des stocks de matériel et de cartes d’électeur vierges”. L’OIF salue aussi le “rattachement de chaque électeur à un centre d’inscription et l’inclusivité des données collectées”, avec estiment les experts, un fort taux de centralisation dans le fichier national.

Du coté des faiblesses, il y a tout d’abord “l’absence d’un système d’état civil et de recensement, le caractère peu sécurisé de certaines pièces d’identité, le taux élevé de mineurs et de doublons sans oublier aussi les pertes de données d’enrôlement dans la zone pilote de la province du Sud Ubangi.

Avec un fichier perfectible, l’OIF recommande que la Céni continue l’inventaire des cartes vierges qui n’ont pas été restituées après l’enrôlement, soit environ un demi-million et que des sanctions soient prises contre les personnels concernées ainsi que dans tous les endroits où d’importantes anomalies ont été constatées en particuliers dans le Sankuru ou la Thsuapa.

L’OIF recommande enfin de « rationaliser » le nombre de pièces justificatives autorisées pour s’inscrire sur les listes. Actuellement, il est possible de s’inscrire avec les cartes d’électeurs de 2011, alors que fichier de l’époque comprenait de nombreuses anomalies, ou encore avec des cartes d’élèves d’étudiants ou des livrets de pension. Des documents faciles à se procurer et qui représentent tout de même un quart des inscrits.

 

 

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