La Police nationale congolaise a présenté hier deux hors la loi au Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, Henry Mova Sakanyi. C’était dans l’enceinte du Commissariat général de la Police nationale congoalise, en présence du vice-ministre de l’Intérieur et de plusieurs autorités de la place en charge des questions sécuritaires. Il s’agit du sieur Mabaya Madilu Sylvain, de son vrai nom Hamutenya Mbaya Mudilu Steve, de nationalité congolaise, poursuivi des chefs des infractions d’association de malfaiteurs, d’enlèvement, de torture, de détention illégale d’armes et munitions de guerre. Le second, le sieur Ibrahim Moro Taban, de son vrain nom Ayiki Taban Ibrahim, également de nationalité congolaise, est poursuivi des chefs des infractions d’atteinte à la surêté intérieur de l’Etat, de participation à des bandes armées, de meurtre, de détention illégale d’armes et munitions de guerre, et de faux et usage de faux.
Un des émissaires de Moise Katumbi
A en croire le Colonel Pierrot Mwanamputu qui présentait ces hors la loi, en sa qualité de responsable du commandement militaire du Groupe armé ALPC, dans la province de l’Ituri, Ayiki Taban Ibrahim a confirmé sur procès verbal, les renseignements frais qui établissent à sa charge, qu’en dates des 2 et 3 février 2017, au quartier Sambiya, à Kampala, en Ouganda, il a pris des contacts avec l’ex-Colonel John Tshibangu et un Lieutenant du nom de Masamba, en compagnie de plusieurs autres éléments en provenance, les uns de l’Afrique du Sud, et les autres, de la Belgique, qui, tous, se sont déclarés être des émissaires du sieur Moise Katumbi Chapwe.
Selon ce rebelle, le déplacement de ces émissaires était motivé par la décision du sieur Moise Katumbi Chapwe de solliciter l’installation des hommes à sa solde, dans la zone où sévit le groupe armé ALPC, de manière à ouvrir les hostilités à partir du territoire d’Aru, province de l’Ituri, dès qu’une base-arrière lui serait accordée en Ouganda. Soulignons qu’il a été interpellé à Bunia le 3 avril 2017, au Centre de capture des données, pendant qu’il s’employtaity à remplir les formalités d’obtention d’un passeport biométrique sous la fausse identité de Ibrahim Moro Taban. Il est transféré à l’Auditorat général.
Les bourreaux de l’Indien
Après avoir jeté son dévolu sur l’homme d’affaires Hemmani Ritesh, de nationalité indienne, al clique sini constituée va organiser sa filature pendant uen semaine, à l’aide du pisteur Hamutenya Mbaya Mudilu Steve et à bord de la voiture Toyota Ipsum, couleur champagne, jusqu’à la date du 20 juin 2017, aux environs de 10 heures du matin. Ce jour là, explique la Police, les trois Mozambicains et le Congolais Hamutenya vont coincer M. Hemmani Ritesh, sorti de sa jeep et entré dans son chantier, sis avenue Tabu Ley, commune de la Gombe. Ils braquent deux armes de type GP et l’obligent à embarquer à bord de leur voiture Toyota, conduite par le criminel Hamutenya.
De là, non seulement il a informé, par téléphne, le Mozambicain Ndzawana Edgar Joao du succès de leur opération, mais également, il a reçu instruction de celui-ci de se rendre dans la ville de Goma, province du Nord-Kivu, d’où il a orchestré uen demande de rançon de deux millions de dollars américains (2.000.000 Usd) en échnage de la libération dudit homme d’affaires. La manœuvres visait à faire croire aux membres de famille que la prise d’otage était l’ouevre d’une organisation criminelle basée à Goma.
Les recherches menées par les services les ont conduits sur la piste du sieur Mabaya Madilu Sylvainn (Hamutenya) qui, revenu de Goma à Kinshasa, le 26 juin 2017, a été systématiquement pris en charge par les services, jusqu’à son interpellation, le 7 juillet 2017, à l’aéroport internationa de N’djili. Après d’âpres investigations, les forces de sécurité sont parvenues à localiser et à libérer l’otage indien le 08 juillet 2017.
Cependant, affirme la Police, les complices mozambcains du criminel Hamutenya, retranché dans la villa sise avenue Massa n°6, quartier Jamaique, commune de Kitambo, sont parvenus à s’enfuir, en abandonnant leurs passeports et autres biens. « Au moment où la Police s’apprête à transférer l’incivique congolais Hamutenya à l’Auditorat militaire, les recherches de ses complices sus-africains et mozambicains se poursuivent sans désemparer, tant en Rdc qu’à l’étranger », précise Mwanamputu.
L’Avenir