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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Vendredi dernier, un pavé a été jeté dans  le microcosme politique congolais. En effet, un communiqué de presse signé le même jour par le MLC et le PALU, a révélé le rapprochement amorcé entre le Mouvement de Libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba, actuellement emprisonné par la Cour Pénale Internationale (CPI) à La Haye et le Parti Lumumbiste Unifié (PALU) du patriarche Antoine Gizenga Fundji.

Au lendemain de cette rencontre où les deux camps se sont montrés  plutôt enthousiastes à la sortie et  devant la presse, plusieurs questions taraudent l’esprit des observateurs politiques avertis. Est-ce la fin du couple PALU-MP ? Est-ce vrai que le Président Joseph Kabila est lâché par le vieux Antoine Gizenga Fundji ? Est-ce normal qu’un parti libéral, en l’occurrence  le MLC, convole en justes noces avec un parti de gauche, notamment le PALU, récemment admis comme membre observateur à l’Internationale Socialiste ? Est-ce l’échec de l’ambitieux projet de construction de la gauche congolaise, annoncé par le PALU, lequel projet n’a jamais malheureusement vu le jour ? Etc.

Analysons ensemble la situation sans complaisance. Au début était l’accord Kabila-Gizenga. Avant le second tour de l’élection présidentielle de 2006, le mariage fut scellé entre le Président Joseph Kabila, candidat indépendant sorti premier, et le candidat malheureux Antoine Gizenga Fundji du PALU, classé troisième. Cette alliance a permis, faut-il le souligner, au Président Joseph Kabila de battre son challenger de l’époque, Monsieur Jean-Pierre Bemba, au second tour. Le Président Joseph Kabila étant de gauche comme le Patriarche Antoine Gizenga, les deux alliés ont tout fait pour sauver les meubles. De 2006 à 2016, l’alliance Kabila-Gizenga a tenu ses promesses et surmonté plusieurs obstacles, volontaires et involontaires. Le Président Joseph Kabila a, en ce qui le concerne, rempli sa part du contrat.

Conformément à l’accord du Grand Hôtel de Kinshasa de 2006, le PALU a occupé la Primature et géré le gouvernement de la République entre 2007 et 2012. Grâce à cette alliance, le Secrétaire Général du PALU, Antoine Gizenga retrouva le chemin de l’Hôtel du Gouvernement 46 ans après le premier gouvernement congolais de Patrice-Emery Lumumba où il occupa le poste de Vice-Premier Ministre sans portefeuille. Devant prendre sa retraite dorée et méritée, il céda la place à son poulain Adolphe Muzito.

L’accord entre le Président Joseph Kabila et le vieux Gizenga, deux fortes personnalités politiques, a profité à leurs partis politiques respectifs, à savoir le PPRD et le PALU. Leurs membres ont siégé et continuent à  siéger dans les différents gouvernements de la République, dans les entreprises publiques et ailleurs. Les gîtes et les couverts leur ont été offerts. Avec du caviar. Cet accord fut tacitement reconduit lors de l’élection présidentielle de 2011.

Deux couacs mal gérés

Des problèmes ne manquent jamais au sein de chaque couple. Ainsi va la vie des hommes comme celle des partis politiques. Le couple MP-PALU  n’a pas échappé à la règle. Le premier couac apparu fut la dispute du poste de Premier Vice-président de l’Assemblée Nationale qui, sur papier, devait revenir au PALU. Dans le cadre des tractations secrètes, le PALU devait présenter un candidat originaire de l’ex-Katanga.

Malheureusement, celui-ci refusa l’offre parce que le candidat qu’il proposait, était ressortissant de l’ex-Bandundu. La crise fut évitée de justesse grâce à la sagesse et à la diplomatie de deux alliés, le Président Joseph Kabila et le Premier Ministre honoraire Antoine Gizenga. Il se raconte même que si l’actuel Président de l’Assemblée Nationale occupe le perchoir, ce serait avec la bénédiction du Secrétaire Général du PALU en personne. Le deuxième couac, c’est en rapport avec l’élection du gouverneur du Kwilu. Le PALU, malgré les assurances obtenues de la part de la Majorité Présidentielle (MP) et des moyens financiers dégagés, fut trahi et roulé dans la farine. Son candidat mordit la poussière. Cet échec imputable à la MP n’a jamais été bien digéré par le PALU et a laissé des traces indélébiles dont l’onde de choc se fait ressentir  encore aujourd’hui.

Adolphe Muzito, un ambitieux pressé

Dans le cadre de la pièce qui se joue en ce moment au sein du PALU, il ne faut pas oublier un acteur important qui tire les ficelles dans l’ombre. Il s’agit de l’ancien Premier Ministre Adolphe Muzito. Au PALU, on laisse entendre que ce dernier est déterminé à présenter sa candidature à la prochaine élection présidentielle pour le compte de son parti. Il a déjà mis toutes les batteries en marche.

Comme son ambition personnelle le pousse à aller aux charbons présidentiels, les observateurs politiques avertis se rendent compte qu’il est pressé et veut brûler les étapes. En effet, il feint d’ignorer l’existence ou la présence de son Secrétaire Général Antoine Gizenga, un élément incontournable dans la gestion du PALU. Aussi longtemps que le Patriarche Antoine Gizenga sera toujours en vie, rien ne se décidera dans le PALU sans son imprimatur.

Homme de gauche convaincu et modèle d’engagement politique et idéologique irréprochable, le vieux Antoine Gizenga n’est pas l’homme à trahir ses convictions pour une poignée de dollars et transige difficilement. Tout au long de sa lutte politique, il l’a démontré, il est toujours resté fidèle à ses principes. On croit savoir que l’ancien Premier Ministre Adolphe Muzito se serait déjà jeté dans la bagarre…présidentielle sans avoir ménagé sa monture. Même si l’ambition est légitime, il faudra donc éviter la précipitation.

Coalition MLC-PALU, un mariage contre nature

Que peut-on réellement dire, à ce stade, du rapprochement envisagé entre le MLC et le PALU ? Selon les observateurs politiques avertis, il s’agit d’un mort-né, d’un mariage contre nature sans lendemain. En effet, rien ne peut rapprocher le MLC du PALU. Le MLC étant libéral, sa culture et sa vision politiques sont différentes de celles du PALU, membre de la grande famille socialiste mondiale. Le MLC se révèle comme la caisse de résonnance des intérêts étrangers en République Démocratique du Congo. Son programme politique fait la part belle à l’impérialisme international.

Par contre, le PALU est un parti de gauche qui fonde sa politique sur le nationalisme et la défense des intérêts du peuple congolais. Si le MLC est le prolongement de l’action politique mobutiste, il n’en est pas du PALU qui assure la continuité de la lutte pour une vraie indépendance nationale pour laquelle beaucoup de ses célèbres fondateurs ont donné de leur vie sous les coups de boutoir des impérialistes. Tout les oppose. Donc, tout les sépare, même si la politique nous réserve souvent de surprises.

Faut-il rappeler que le libéralisme, imposé au peuple congolais par la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International depuis 1963, figure parmi les causes de ses malheurs. Le rapprochement MLC-PALU est-il guidé par l’idée d’avoir un bloc de l’Ouest en vue de résister au bloc de l’Est ? Tout est possible. Néanmoins, l’alliance MLC-PALU serait-t-elle nouée, selon ce qui se murmure, pour torpiller l’application de l’accord du 31 Décembre 2016 ? Personne ne le sait.

Dans tous les cas de figure, la coalition en devenir entre le MLC et le PALU ressemble plus à un bluff, un effet d’annonce, qu’à quelque chose de sérieux. Notre conviction se base sur le fait que le communiqué de presse susmentionné ne porte pas les signatures des personnalités attitrées pour engager ces deux partis politiques. En ce qui concerne le PALU plus précisément, l’opinion s’interroge, avec raison, sur la position qu’adoptera son Secrétaire Général, le Patriarche Antoine Gizenga Fundji. L’avenir nous le dira.

L’Avenir

 

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La Majorité Présidentielle est résolument tournée vers les élections combinées du 23 décembre 2018 et se prépare quant à ce. S’étant donné comme objectif de rafler les postes à l’élection présidentielle et aux élections législatives et provinciales, la MP ne cesse de se renforcer. C’est en perspective de ces élections qu’environ 30 partis politiques ont adhéré à la Charte de la Majorité présidentielle. C’était à Show Buzz, dans la commune de la Gombe, ville province de Kinshasa. Et ce, en présence des membres du Bureau politique de la MP que conduisait Aubin Minaku Ndjalandjoko, Secrétaire général de cette famille politique dont le chef de l’Etat est l’Autorité morale. A l’occasion, ces partis politiques ont signé le procès verbal d’adhésion et sont devenus des partis politiques de la MP. Nous irons ensemble aux élections. Aux prochaines élections, « ou on gagne, ou on gagne », dit-il, tout en insistant qu’il n’y aura pas d’autres alternatives.

Pendant que certains Congolais se réunissent en Afrique du Sud pour défendre les intérêts des étrangers, des Congolais venus des 24 communes de la ville province de Kinshasa ont bravé le soleil de plomb du vendredi dernier, afin d’adhérer à cette famille porteuse de beaucoup d’espoir pour le développement du pays.

Parmi ces partis politiques, l’on peut citer l’Alliance pour la démocratie et le progrès social, Action des baptiseurs pour la démocratie et le développement, Alliance de la bonne gouvernance (ABG), Alliance congolaise de lutte contre la pauvreté, Action des Congolais pour la tolérance et l’égalité (ACTE), Alliance des démocrates pour l’émergence du Congo (ADPEC), Alliance des facilitateurs et baptiseurs du Congo, Alliance générale pour les intérêts de la République (AGIR), Alliance pour la gouvernance des valeurs, Alliance des paysans et indépendants (API), Alliance des patriotes de la nouvelle génération, Convention des démocrates fédéralistes unis, Congo Espoir, Congo Positif, Congolais Unis pour le changement, Débout pour le Congo, Dynamique pour la transformation du Congo, En action, Entente nationale pour l’unité et le développement, Fonds démocratique pour la République, Agir du nouvel élan du Congo, Renaissance du Congo pour la paix et le développement, Rassemblement démocratique pour le développement et le progrès, Union des combattants pour le bien-être social, Union des démocrates du peuple libre, Union des fédéralistes pour l’émergence du Congo, Union des jeunes pour un Congo nouveau, Union nationale pour le développement de la population du Congo, Union populaire africaine, et Union socialiste congolais.

Devant les militants de ces 30 partis politiques surchauffés, Aubin Minaku a, dans son mot, félicité  les chefs des partis, mais aussi les associations de la MP pour leur adhésion. Concernant les partis politiques, il a indiqué : « nous sommes entrain de nous préparer pour les élections, et je présume que les chefs des partis politiques sont informés sur le seuil électoral de 1%. Et d’ajouter qu’au sein de la MP, nous faisons des sous groupes électoraux pour faire passer le seuil. « A partir de dimanche-lundi, vous devez passer au Secrétariat général avec vos propositions d’association. Nous allons vous aider pour adhérer dans les associations de votre choix », rassure Aubin Minaku, avant d’ajouter qu’on va vous donner la Charte de la Majorité présidentielle dont l’Autorité morale n’est autre que Joseph Kabila Kabange.

Et de renchérir : nous allons gagner les élections derrière Joseph Kabila et vous êtes engagés dans un domaine politique et vous avez accepté être des associations de la MP. Parmi vous, il y aura des candidats indépendants et peut-être vous aurez des candidats à la députation provinciale et nationale. Il a calmé les uns et les autres en leur disant qu’au sein de la Mp, il n’y a pas de grands et de petits partis ; ce sont tous des partis politiques de Kabila. Que vous soyez PPRD, ARC ou AFDC… Soulignons que le programme de cette manifestation a été accepté par l’Autorité morale de la Majorité présidentielle depuis dix jours.

Ayant aussi adhéré à la Charte, Congo Positif que dirige Dieudonné Nkishi Kazadi a réagi à notre micro. A savoir, quelle va être sa contribution au sein de la Majorité présidentielle, il a dit que Congo positif est un parti anti-chômage, qui lutte pour que les emplois reviennent en Rdc. « Notre contribution au sein de la Mp se limitera dans ce cadre-là. Nous allons porter la voix de tous les chômeurs, de tous les Congolais qui veulent retrouver le travail vers Joseph Kabila Kabange », explique-t-il, avant de préciser que par rapport à l’Alliance, étant donné qu’il a été beaucoup sollicité, il va bientôt dire avec qui il sera ensemble.

(JMNK)

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Le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, a promulgué vendredi 09 mars 2018, la loi n°18/001 modifiant et complétant la loi n°007/2002 du 11 juillet 2002 portant Code minier, aux termes d’une Ordonnance rendue publique à Kinshasa.

Cette loi qui contient trente-deux articles, est justifiée selon le législateur congolais,  par le souci de combler un certain nombre de lacunes et faiblesses  contenues dans la loi  n°007/002 du 11 juillet 2002 portant Code minier et   de rapporter à l’Etat des recettes substantielles pour son développement économique et social.  Elle  a été votée, en des termes identiques, par les deux chambres du Parlement à l’unanimité des sénateurs et à l’écrasante majorité des députés ayant pris part au vote. Elle est certifiée conforme à l’original par le professeur Néhémie Mwilanya, Directeur de cabinet du président de la République et sera transmise au Journal officiel pour publication.

Rappelons qu’en date du 7 mars 2018, le Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange, soucieux de préserver un climat des affaires emprunt de confiance et de sérénité au sein de l’industrie minière, a pris note des inquiétudes soulevées par les représentants des opérateurs évoluant dans ce secteur susceptibles d’affecter leurs opérations sur le terrain. Les assurances leur ont été individuellement et collectivement données qu’ils demeurent des partenaires économiques de la RDC et que leurs préoccupations seront prises en compte à travers un dialogue constructif avec le gouvernement autour des mesures d’application du nouveau code minier en vue de trouver un terrain d’entente sur les problèmes spécifiques soulevés à la suite de l’abrogation de l’ancienne loi. Le gouvernement  est dûment instruit à cet effet d’ouvrir lesdites concertations dans les meilleurs délais.

A en croire le ministre des Mines Martin Kabwelulu, la révision du Code minier vise entre autres, à accroître le niveau de contrôle de la gestion des titre miniers et du domaine minier ; repréciser les éléments relatifs à la responsabilité sociétale des entreprises minières vis-à-vis des communautés affectées par les projets miniers ; revoir au mieux des intérêts de l’Etat et des entreprises, le régime fiscal, douanier et de change ; se conformer à la Constitution de 2006, telle que modifiée et complétée à ce jour ; et à assurer l’émergence du pays et son développement durable, à partir de ses ressources du sol et du sous-sol.

« L’objectif primordial de la révision du Code minier est simplement de faire des mines un véritable moteur de développement du pays, en s’assurant que l’Etat, les communautés locales et les investisseurs, puissent tirer des profits équitables de l’exploitation minière », a-t-il indiqué lors des discussions au Parlement, avant d’épingler deux autres innovations essentielles se rapportant notamment au sort de conventions minières en vigueur et à la promotion de la classe moyenne congolaise. En ce qui concerne les conventions minières en vigueur, a dit le ministre, elles restent actives jusqu’à l’expiration de leur durée de validité. Et par rapport à la promotion de la classe moyenne congolaise, il est prévu des dispositions visant la prise de participation des actions sociales à concurrence de 10 % dans tous les comptoirs et dans toutes les entités de traitement.

Le ministre Kabwelulu a également insisté sur les dispositions transitoires. C’est-à-dire, la mise en vigueur de ce nouveau Code minier. « Ce code sera mis en vigueur six mois après sa promulgation. Parce que, nous devons concilier ce nouveau code avec le Règlement minier qui est le règlement qui mettra vraiment en pratique les dispositions du code».

(JMNK)

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Dans la droite ligne de la mission qu’il s’est assignée, procéder à l’évaluation de l’action du gouvernement par le baromètre populaire, Echos  d’opinion poursuit ses efforts destinés à prélever les pouls de l’opinion congolaise afin de connaitre comment ils apprécient les réalisations de chaque membres de l’Exécutif national. Cela en prévision des scrutins à venir. Disons que l’Exécutif en place a reçu mandat du peuple à travers ses élus qui siègent dans les deux Chambres du Parlement. Raison pour laquelle le Parlement contrôle directement le Gouvernement dans sa gestion au quotidien du pays. Pour sa part, le peuple qui n’attend que les élections pour récompenser ou sanctionner ses élus au regard de leur bilan pendant l’exercice du mandat leur confié, ne peut se prononcer qu’à travers les enquêtes et sondages d’opinion.

A la question de savoir, quel ministre du gouvernement Bruno Tshibala a posé des actions à impact attendu par le peuple, Michel Bongongo arrive en tête avec 84%  d’opinion favorable exprimée. A son actif, il faut comptabiliser le retour de la paix social à la Fonction Publique grâce à la sensibilisation, la réforme de l’administration pour la rendre performante, la régularité  de la paie, l’amélioration du barème salarial des fonctionnaires et agents de l’Etat dont l’augmentation se fera par palier, le dégèle de la mise à la retraite par l’approche participative, entrainant celui de la promotion et du recrutement par l’organisation des concours de manière à donner de l’emploi aux jeunes en chômage avec le concours de la Banque mondiale, le recrutement de mille jeunes à la Fonction Publique.

Lumeya-Dhu-Malegi, Ministre des Affaires Foncières, rafle la  deuxième place avec 81,6% des voix pour avoir initié la campagne de sensibilisation menée à travers les diverses circonscriptions foncières en vue de mettre fin à l’anarchie qui règne dans le secteur, sa détermination affichée de récupérer les parcelles et concessions volées de l’Etat, les concessions non suffisamment mises en valeur en vue de permettre aux autochtone de les valoriser… Léonard Shé Okitundu, Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères et de l’Intégration Régionale est classé 3ème du top dix avec une côte de 79,8% des suffrages. Les Congolais apprécient la constance dans la défense des intérêts et de la souveraineté de la RDC, la fin de la grève observée par les agents, la victoire de la diplomatie congolaise par l’élection de la RDC au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies sous l’orientation du Président de la République en cette période jugée périlleuse pour notre pays, la visite de consolation rendue à ses compatriotes en détresse en Angola sur ordre de Joseph Kabila, la demande adressée à la communauté internationale de dénoncer de la part de tous les acteurs, congolais ou étrangers toute initiative susceptible de faire déraper le processus électoral et, aussi de « jeter un regard positif et constructif » sur le processus électoral et d’accompagner ce processus complexe.

Steve Mbikayi clôture la liste

Ingele Ifoto, Ministre de l’Energie fait son entré pour la toute première fois au top dix d’Echos d’Opinion réalisant 76,5% d’opinion favorable. Selon l’opinion qui lui est favorable, il est plébiscité pour ses efforts visant à améliorer la production et la desserte en électricité par la mise en marche expérimentale du barrage Zongo II, l’augmentation de la capacité du barrage Mwadingusha de 11 à 32 Mégawatts et la construction des deux lignes de transport du courant électrique haute tension entre Zongo Kinshasa et Kakobola, Gungu, Kikwit, Idiofa.

Pierre Kangudia Mbayi, Ministre d’Etat, en charge du Budget, 68,2%. Il arrive en 5ème position. Les congolais qui lui ont accordé leurs suffrages lui reconnaissent le mérite d’avoir élaboré un budget 2018 très réaliste en mettant un accent particulier à la part réservée aux élections afin que celles-ci se tiennent à la date fixée dans le calendrier publié par la CENI tout en veillant à ce qu’elle soit régulièrement décaissée. L’assistance constituée par un lot de vivres et non-vivres apportées aux 62 familles des policiers victimes d’un incendie au Camp Kabila (ex-Mobutu) à Lemba (Kinshasa).

En 6ème position, on retrouve Lambert Mende Omalanga : 62,%. Lambert Mende passe pour celui qui a placé le personnel des médias officiels dans les meilleures conditions de travail et sociales qui soient, la modernisation de l’outil de travail et ses points de presse pour faire entendre le point de vue officiel du gouvernement lui ont valu la huitième place du classement Echos d’Opinion. Il est suivi par Joseph  Kokonyangi, Ministre de l’Urbanisme et Habitat septième place avec 60,8% des suffrages pour avoir démantelé des constructions anarchiques érigées sur les cours des bureaux de l’Etat et des écoles officielles l’engagement pris par le Gouvernement de résoudre de manière sensible, le déficit en logements sociaux en créant des mécanismes appropriés devant permettre à chaque Congolaise et à chaque Congolais, toutes classes confondues, d’avoir un logement décent à un prix abordable et l’initiative du projet de la création d’un Fonds national de l’habitat (FONHAB) pour lever les financements nécessaires au bénéfice de la construction des logements.

Pour sa part, Alexis Thambwe Muamba, Ministre d’Etat à la Justice et Garde de Seaux obtient 56,2% des suffrages. L’application des dernières mesures de décrispation de climat politique ayant entrainé la libération des prisonniers considérés comme politique, la réforme de la Justice, le projet de loi portant révision de la loi organisant culte et associations en RDC sont autant d’atouts qui ont permis à Alexis Thambwe de figurer au top dix d’Echos d’Opinion.

La neuvième position est occupée par un autre Ministre d’Etat, celui du Commerce Extérieur, monsieur Jean-Lucien Busa. Il a réalisé 55,4%. A son actif, la signature des accords avec certains pays de l’espace SADC en vue de faire prospérer les échanges commerciaux entre la RDC et lesdits Etats, l’accord de libre échange conclu entre certains pays africains pouvant permettre au pays d’intégré un espace peuple d un milliard des consommateurs. Le top dix  d’Echos d’Opinion est clôturé par Stève Mbikayi, Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire avec 52,7%. Le lancement de la bourse de Solidarité nationale de l’ESU (BSN-ESU).

(JMNK)

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*Objectif: Rassembler les catholiques sans distinction

Monseigneur Fridolin Ambongo Besungu a été présenté hier dimanche 11 mars 2018 aux chrétiens catholiques de l’archidiocèse de Kinshasa, lors d’une célébration eucharistique présidée par le Cardinal Laurent Monsengwo Pasigna en la cathédrale Notre Dame du Congo, qu’accompagnait plusieurs évêques et prêtres. Le Vice-premier ministre et ministre des Transports et Communications, José Makila représentait le Premier ministre Bruno Tshibala en mission, pendant que Jean-Pierre Kambila a représenté la Présidence de la République. Soulignons que cette cérémonie s’est déroulée en présence de toute la crème de l’Equateur.

Dans son homélie ou message le plus attendu par les fidèles et les personnes de bonne volonté, Mgr Ambongo l’a circonscrit en quatre. D’abord, rendez grâce en toutes circonstances. Ici, il a non seulement rendu grâce à Dieu pour ce don, mais aussi au Pape qui a fait son choix. Un choix intervenu moins de deux ans après sa nomination comme métropolitain à Mbandaka Bikoro. Il n’a pas oublié le Cardinal Laurent Monsengwo pour l’accueil combien chaleureux et fraternel depuis l’annonce de sa nomination et la totale confiance. « Vous avez adopté l’attitude de Jean-Baptiste à l’égard de Jésus. Il faut qu’il grandisse, moi je diminue. C’est aussi un modèle de transition », dit-il, avant de s’adresser aux évêques de Kinshasa, aux prêtres, aux engagés en leur exprimant sa profonde gratitude pour leur accueil. « J’attends de vous tous chacun selon son charisme, une franche collaboration dans l’esprit de communion. A Vous tous les invités, les distingués laïcs, merci de tout cœur pour l’enthousiasme avec lequel vous avez accueilli ma nomination », martèle-t-il.

Au 2ème message, je suis la lumière du monde (Jeann 8, 13), Mgr Fridlilin Ambongo a rappelé que le 06 mars 20058 lors de son ordination épiscopale à Bokungu, il avait choisi comme devise : « sois la lumière du monde ». N’est-ce pas là l’identité des disciples de Jésus ? Et de dire que nous ne pouvons être  lumière du monde que lorsque nous sommes connectés à Jésus. Or, la vraie lumière du Christ illumine le monde et fait reculer les ténèbres. Il a invité tout le monde à s’inscrire dans la perspective de cette lumière du Christ. Unanimement, il a entonné la chanson fétiche du Cardinal Laurent Monsengwo : « Kinshasa teleme ongenge na mwinda mwa Kristu », entendez « Kinshasa lève-toi et resplendit de la lumière du Christ ».

Pour le 3ème message, je suis le bon berger (Jean 10, 11). « Je viens chez vous, désormais chez nous comme un pasteur, comme un berger, sur le pas de Jésus-Christ, le bon pasteur, le bon berger ». En décrivant sa mission, il a paraphrasé les paroles d’Esai : « l’esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a conféré l’onction pour annoncer la parole aux pauvres ; annoncer aux captifs la libération, aux aveugles, le retour à la vue, renvoyer les captifs en liberté, proclamer une année de grâce » (Luc 4, 18-19). Et d’insister, je viens donc à Kinshasa pour une mission d’évangélisation, du salut intégral de l’homme. Je veux être le pasteur, le bon berger de vous tous sans distinction, sans discrimination et sans exclusion. Ce salut intégral pour lequel je veux œuvrer touche la personne humaine sous ses quatre dimensions fondamentales : spirituel, économique, politique et socioculturelle. Sur le pas de Jésus-Christ, je veux être ce bon pasteur qui donne sa vie pour ses brebis. « Je viens parmi vous comme un frère, comme un père pour que nous construisions ensemble une communauté fraternelle, à l’image à la première communauté de Jérusalem (Actes 4, 32) ».

Accueilli par trois évêques auxiliaires de Kinshasa

L’archevêque coadjuteur de Kinshasa est arrivé dans la capitale congolaise samedi 03 mars 2018 en provenance de l’archidiocèse de Mbandaka-Bikoro dont il était pasteur. Mgr Ambongo a été accueilli par les trois évêques auxiliaires de Kinshasa, en l’occurrence Messeigneurs Edouard Kisonga, Jean-Pierre Kwambamba et Donatien Bafuidinsoni qu’accompagnaient plusieurs prêtres et consacrés de l’archidiocèse de Kinshasa. A la paroisse Saint Raphaël où était organisée une brève cérémonie d’accueil, deux temps forts ont été observés notamment l’Adoration du très Saint Sacrement et le mot de bienvenue prononcé par Monseigneur Donatien Bafuidinsoni, un des évêques auxiliaires de Laurent Cardinal Monsengwo Pasinya, archevêque métropolitain, absent du pays pour la rencontre du C9 dont il est membre au Vatican. De manière lapidaire, l’archevêque coadjuteur a remercié, à son tour, l’assistance venue nombreuse de l’hospitalité lui offerte.

Pour rappel, le Pape François a nommé mardi 06 février 2018 Monseigneur Fridolin Ambongo Besungu, Archevêque Coadjuteur de l’Archidiocèse de Kinshasa, en le transférant du siège de Mbandaka-Bikoro. L’archevêque promu est actuellement Vice-président de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo, CENCO.  Il va, à en croire l’Abbé Donatien Nshole, aider le Cardinal Monsengwo, archevêque métropolitain, dans sa mission pastorale à Kinshasa. Il convient de noter que le Saint-Père n’a pas encore accepté la démission de Laurent Cardinal Monsengwo Pasinya, 75 ans révolus et membre du C9, ce collège de neuf cardinaux qui aident le Successeur de Saint Pierre dans le gouvernement universel de l’Église Catholique romaine.

(JMNK)

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Les ministres Lumeya et Kabemba entourés de leurs équipes respectives

Au quartier Funa, dans la commune de Limete, la concession Sococoki (ex-Ngunza) a obstrué les avenues Forgeron et Maçon, empêchant aux uns et aux autres de bien jouir de leur droit. Cette situation est arrivée aux oreilles du ministre des Affaires foncières, Lumeya-Dhu-Maleghi, qui est descendu sur terrain, accompagné de Magloire Kabemba, ministre provincial des Affaires foncières, et a convoqué les parties prenantes dans son cabinet de travail, munies des titres de propriété. Dans sa ronde, Me Lumeya Après Funa a également visité la parcelle 712 à Limete 14ème rue Industrielle et une autre grande parcelle située à la 17ème rue Industrielle. Chose étonnante, dans cette dernière concession de 3ha, non seulement que 90 foyers y vivent, la parcelle possède à elle seule 4 certificats d’enregistrement. Ils devront aussi présenter leurs titres à l’autorité compétente.

Pour une gestion efficace du foncier, il fallait que le pays mette l’accent sur une gestion par les experts du domaine, mieux ceux qui ont une large expérience et une compréhension des questions foncières. C’est la raison pour laquelle le ministre vient de mettre à nu tous ceux qui, depuis des années ont profité de certaines largesses pour enfreindre la loi, ou priver les voisins de leurs droits.  Et les avenues Forgeron et Maçon au quartier Funa dans la commune de Limete, sont un cas parmi tant d’autres. En effet, ces avenues  sont obstruées par la concession Sococoki (ex-Ngunza). Et ce, pendant que c’est depuis 2009 qu’un Arrêté du gouverneur de la ville de Kinshasa avait été publié, portant sur l’érection de deux servitudes de passage sur cette concession, du reste, querellée par les héritiers du défunt acquéreur.

Informé de cette violation de la loi et déterminé à activer l’érection de ces servitudes obstruées, le ministre des Affaires foncières Lumeya-dhu-Maleghi, accompagné du ministre provincial des Affaires foncières, Magloire Kabemba, a effectué une descente, vendredi 9 mars dans cette concession. A la suite des différentes explications lui apportées sur place, le ministre a convoqué toutes les parties à se présenter dès ce lundi 12 mars dans son cabinet de travail, munies des titres de propriété. Une décision qui a vraisemblablement réjoui les victimes.

Pour l’érection de deux servitudes sur l’avenue Saint Christophe

Interrogé par la presse pour des plus amples précisions, M. Zelo Yemweni, Directeur de cabinet du ministre des Affaires foncières a indiqué que le ministre s’est déplacé avec le ministre provincial pour se rendre compte de l’application de l’Arrêté qui devrait constater les deux servitudes de passage sur les concessions Sococoki. « On a vérifié là où devait en principe se situer les servitudes de passage et nous avons constaté qu’il y a effectivement obstruction. Nous avons demandé à toutes les parties de pouvoir se présenter au cabinet du ministre pour vérifier les documents qu’elles détiennent et tirer les conséquences qui s’imposent au regard de la décision de l’autorité de la ville. Les deux avenues obstruées constituent le domaine ou l’occupation de la concession dite Nguza », dit-il.

Rappelons que le plan d’aménagement de ce quartier prévoit l’érection de deux servitudes perpendiculaires à l’avenue Saint Christophe. Au cours de cette descente, il a aussi été révélé que cette concession est couverte par deux certificats d’enregistrement comportant des irrégularités. Soit, ils ont été conçus en violation de la loi, parce qu’ils tablent sur la réunification du domaine public de l’Etat au domaine privé, comme le soutient la partie défenderesse de Sococoki.

Après le quartier Funa, le cortège du ministre des Affaires foncières s’est également arrêté au niveau de la parcelle 712 à Limete 14ème rue Industrielle, et sur une autre grande parcelle située à la 17ème rue Industrielle. Dans cette dernière concession de 3ha, non seulement que 90 foyers y vivent, la parcelle possède à elle seule 4 certificats d’enregistrement. Ce qui constitue une entorse à la loi et un véritable conflit foncier. Les concernés devront également se présenter auprès de l’autorité compétente, muni de leurs titres de propriété.

(JMNK)