Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier une autre mission, convaincre Washington à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants contre certains dirigeants congolais.
Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.
Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville, la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.
Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.
« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.
Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni après la manifestation pour y déposer le mémorandum.
André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».
A la tribune des Nations Unies, Joseph Kabila réaffirme la souveraineté du Congo et la tenue des élections sans ingérence extérieur.
…et appelle à la sincérité des partenaires
Comme L’Avenir l’a si bien dit dans sa dernière édition, à la 72ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Chef de l’Etat congolais avait un look particulier, inhabituel qui traduit parfois la mélancolie, le désespoir, le désarroi, la rigueur ou la détermination d’un homme qui ne veut pas laisser son pays entre les mains des prédateurs et autres affidés des occidentaux impérialistes. C’est dans ce contexte précis qu’il faut situer son discours.
S’agissant des élections au Congo, le Président de la République Démocratique du Congo a indiqué que son pays est irréversiblement engagé dans le processus démocratique suivant l’Accord du 31 décembre, ayant mis en place le gouvernement d’union nationale et le CNSA organe d’évaluation dudit processus. La Commission Electorale Nationale Indépendante est la seule institution habilitée à publier le calendrier électoral, sans pression ni humeur de qui que ce soit. Cependant, l’ingérence dans les affaires internes du Congo ne sera pas tolérée. Par cette mise au point devant la tribune de la 72ième session de l’Assemblée Générale, Joseph Kabila a réaffirmé l’intangibilité et la souveraineté de la République Démocratique du Congo sur les questions internes, qui touchent aux préoccupations des Congolais, à l’organisation surtout des élections dans le territoire de Simon Kimbangu.
« Nous y faisons donc face avec humilité, mais aussi avec une indéniable ténacité : Vu toutes ces avancées, j’affirme que le cap vers les élections crédibles, transparentes et apaisées est définitivement fixé et que notre démarche dans cette direction est irréversible. Le tout, sans ingérence extérieure ni diktat quelconque.Aux vrais amis de mon pays, je demande de soutenir sincèrement le processus électoral en cours », a-t-il précisé.
Sur cette question d’ingérence de la communauté internationale, les pays dits occidentaux et grandes puissances, à savoir les Etats Unis, la Grande Bretagne, la France, l’Allemagne, la Belgique constitue une violation du droit international. Ceci dit, la Rdc ne s’ingère jamais dans les questions internes de ces pays cités ci-haut, ni ceux de l’Afrique. Elle n’attend plus admettre que cela se fasse au pays de M’Zée Laurent Désiré Kabila. Toutefois, la RDC reste ouverte au monde sur toutes autres matières qui relèvent de la compétence universelle.
Poigné des mains Joseph Kabila et Antonio Gutierrez, respectivement Chef de l’Etat de la République Démocratique du Congo et Secrétaire Général des Nations Unies. Ph/ ONU
A la 72ième Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, le premier citoyen congolais a réaffirmé la nécessité de promouvoir la paix, gage du développement, mais également brossé le tableau de la situation sécuritaire que son pays, victime des actes terroristes, avant de condamner les auteurs de ces atrocités. Pour Joseph Kabila, il n’y a pas la paix sans justice. D’où, les différents procès qui ont condamné les auteurs de crimes, mais également de viols. Sur cette question, le Chef de l’Etat a une fois de plus insisté sur la nécessité d’éclairer l’opinion tant nationale qu’internationale quant à la circonstance exacte de la mort de deux experts onusiens tués par les miliciens « Kamwena Nsapu », lorsqu’il l’affirme en ces termes « l’incidence et les circonstances que je déplore la barbarie dont les deux experts de notre organisation ont été victimes en mars 2017. Notre détermination est de faire qu’en sorte, la lumière sur la circonstance exacte de ce crime soit clarifiée afin que cet acte ignoble, ainsi que ceux dont nos compatriotes ont été victimes ne reste pas impuni »,
Quant à la problématique de la présence de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour le maintien de la paix au Congo, Monusco, Joseph Kabila n’a pas mâché les mots. Cette question doit être redimensionnée. C’est la mission la plus grande et budgétivore depuis l’histoire des Nations Unies, avec un personnel et matériels déployés sur le sol congolais. 20 ans durant, elle n’est pas en même de stabiliser ni éradiquer un seul groupe armé sur le territoire congolais, plus particulièrement dans sa partie orientale. Donc, à en croire le premier citoyen congolais, cette mission a affiché ses limites malgré les moyens et le personnel engagé.
« Il est revenu sur la nécessité du maintien du dialogue stratégique entre la RDC et l’ONU concernant l’avenir de la Monusco. Ce dialogue, a-t-il estimé, « devra déterminer le rythme de réduction de la force de la MONUSCO jusqu’à son retrait total », tant il est vrai qu’une vingtaine d’années après son déploiement sur le territoire congolais, il n’est pas question pour cette force de « nourrir l’ambition de rester indéfiniment » en RDCongo « ni d’y exercer son mandat avec le même format et sans tirer les leçons des faiblesses constatées ».
Ainsi donc, le redimensionnement de cette Mission des Nations Unies s’avère nécessaire, opportun et salvateur étant donné les bévues que cette mission a commis au Congo avec la vente d’armes aux ennemis du Congo, sa passivité d’écraser les rebellions à l’Est du pays, son implication avérée dans la nomination des officiers supérieurs des Forces Armées de la République Démocratique du Congo.
Invitée par le Gouvernement de la République, la Monusco s’est comportée comme ennemis du Gouvernement dans la gestion de certains dossiers qui relèvent de la compétence des autorités du pays. L’on se souvient dans un passé récent, le soutien de Martin Kobler, Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies, à l’opposition lorsqu’elle avait rejeté les deux calendriers élaborés par la Ceni.
Est-ce dans les missions lui assignées par le Conseil de sécurité, il était prévu l’implication de la Monusco dans la prise de décisions des autorités des institutions du pays ? En plus, tout le monde se souviendra que les véhicules de cette Mission ont été assurés au Rwanda voisin, plutôt au Congo où ils ont parfois mis fin à la vie de certains compatriotes du fait que leurs charrois sont immunisés. Pourquoi cette mission opère au Congo, mais ses véhicules assurés au Rwanda agresseur du Congo ? Même le diable ne peut l’admettre. Tout compte fait, la Monusco a un agenda caché que les Congolais n’arrivent pas à déceler. Mais, le premier citoyen du pays a dit, cette question doit être redimensionnée. C’est-à-dire réduire ses éléments, soit quitter définitivement le territoire national, ou s’impliquer réellement dans le maintien de la paix et éradication totale des groupes armés.
(Pius Romain Rolland)
Ci-dessous l’allocution de son Excellence Monsieur Joseph Kabila Kabange, Président de la République Démocratique du Congo a la 72ème Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies
Monsieur le Président de la 72eme Session Ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies,
Monsieur le Secrétaire Général des Nations-Unies,
Mesdames et Messieurs les Chefs d’États et de Gouvernement,
Mesdames et Messieurs,
Monsieur le Président,
Mes très vives et chaleureuses félicitations pour votre élection qui est une reconnaissance de votre brillante carrière de diplomate et un hommage à votre pays, la Slovaquie.
Je rends également hommage à Monsieur le Secrétaire Général Antonio GUTERRES, pour son leadership et ses efforts en faveur du renforcement du rôle de notre Organisation durant cette première année de son mandat.
Le thème de la présente session : « Priorité à l’être humain : paix et vie décente pour tous sur une planète préservée », répond aux préoccupations du moment dans la plupart des Etats membres de notre organisation. Je m’en réjouis car il s’inscrit dans la logique des Objectifs du Développement Durable et pour mon pays, la paix, la stabilité et l’amélioration des conditions de vie de nos populations constituent les priorités du Gouvernement.
Monsieur le Président
Il y a soixante-douze ans, notre Organisation est née de l’ambition de refonder les rapports entre Etats sur la base du principe de l’égalité souveraine et de la volonté de garantir la paix et la prospérité pour tous. Cette ambition demeure pertinente et est quotidiennement portée par l’engagement des femmes et des hommes déterminés à la faire triompher, parfois au péril de leurs vies.
Face à la montée du terrorisme, sous formes diverses, il est incontestable que le monde auquel nous aspirons ainsi dépend du traitement que nous réservons aux questions de paix et de sécurité.
Depuis une année, mon pays est victime d’attaques terroristes menées par certains groupes armés, notamment dans les Provinces du Kasaï, voire dans la capitale, et dont l’objectif est d’anéantir la paix si chèrement acquise, de contrarier la dynamique des solutions consensuelles obtenues au niveau national et de miner nos efforts de développement.
Dans le Kasaï, une milice mystico-tribale se servant de la population civile, dont des enfants, comme bouclier humain et s’attaquant aux personnes et aux édifices publics qui symbolisent l’autorité de l’Etat, a ainsi semé la terreur, procédant notamment à la décapitation d’agents de l’ordre, d’agents de la Commission Electorale Nationale Indépendante ainsi que des autorités administratives et coutumières. Et c’est
dans ces circonstances que je déplore la barbarie dont les deux Experts de notre organisation ont été victimes en mars 2017.
Notre détermination est de faire en sorte que la lumière sur les circonstances exactes de ce crime soit clarifiée afin que cet acte ignoble, ainsi que ceux dont nos compatriotes ont été victimes, ne restent pas impunis.
C’est le sens des procès publics ouverts depuis plusieurs semaines, après l’arrestation de la plupart des suspects présumés coupables.
C’est aussi le sens de la Conférence sur la paix, la réconciliation et le développement qui vient de se tenir, en ayant pour objectifs d’établir la vérité sur ce qui s’est réellement passé dans ces provinces du centre du pays, de promouvoir la réconciliation entre les filles et fils desdites provinces et d’affirmer notre conviction que toute réconciliation passe nécessairement par la Justice et qu’il n’y a pas de paix véritable et durable sans justice. Mon pays reste ouvert à toutes formes de collaboration à ce sujet.
Monsieur le Président
Grâce à cette approche qui combine le rétablissement de l’autorité de l’Etat, le dialogue et la justice réparatrice, nous avons inversé la tendance dangereuse de la situation sécuritaire au centre du pays avec comme résultat une amélioration très significative de la situation.
Dans la partie orientale, les efforts méritoires fournis par les forces nationales de défense et de sécurité ont permis, quant à eux, de contenir les attaques terroristes du groupe ADF qui endeuillait quotidiennement nos populations.
Nous sommes convaincus que l’initiative de coopération sous régionale entre mon pays, le Soudan du Sud et la République Centrafricaine permettra, tout autant, d’endiguer la menace terroriste LRA. Il faut considérer notre participation à cette dynamique comme la preuve de notre détermination dans le combat mené par la coalition contre cette menace.
S’agissant de la lutte contre les violences sexuelles, je me félicite des progrès remarquables manifestes enregistrés par la Justice qui a prononcé de centaines des décisions de condamnation pour viols, n’épargnant aucun auteur de ces crimes en vertu de sa position sociale ou dans la hiérarchie militaire, preuve de la fin de l’impunité dans ce domaine.
Monsieur le Président
Deux ans après l’adoption de l’agenda 2030 des Nations Unies, il n’est pas trop tôt de commencer à en évaluer la mise en œuvre. En exécution de ses engagements, mon pays a tenu à prioriser, dans l’élaboration comme dans la mise en œuvre de son Plan National de Développement, les dimensions environnementale, sociale et économique du développement durable.
Plus spécifiquement, en soutien au Programme d’Action Mondial pour l’Education, mon pays met l’accent sur l’élargissement de l’accès, l’équité, l’amélioration de la qualité de l’apprentissage et l’amélioration de la gouvernance dans le secteur.
D’ores déjà, nous nous félicitons de la promotion de l’accès à l’école pour la jeune fille, dont le taux brut de scolarisation est passé en l’espace de dix ans, de soixante-dix pour cent à près de 105 % et de la mise en œuvre du plan de construction de milliers d’écoles sans omettre de profondes réformes engagées dans ce secteur.
Quant au changement climatique, il nous préoccupe au plus haut point étant une menace pour l’homme et ses droits fondamentaux. Contribuer à en limiter l’impact est la traduction même du sens de responsabilité qui repose sur chacun de nos Etats.
Mon pays avec les autres pays du bassin du Congo, qui constituent ensemble la deuxième réserve forestière mondiale, sont outillés à travers la Commission des Forêts d’Afrique Centrale pour contribuer à l’amélioration de la qualité de vie sur notre planète.
Pour sa part, mon pays entend tenir tous ses engagements, à commencer par la ratification en cours de l’Accord de Paris.
En dépit de ces avancées, les défis en vue de l’organisation des élections dans mon pays demeurent énormes, tant au plan logistique, financier, sécuritaire que normatif.
Nous y faisons donc face avec humilité, mais aussi aavec une indéniable ténacité.
Vu toutes ces avancées, j’affirme que le cap vers les élections crédibles, transparentes et apaisées est définitivement fixé et que notre marche dans cette direction est irréversible. Le tout, sans ingérence extérieure ni dictât quelconque.
Aux vrais amis de mon pays, je demande de soutenir sincèrement le processus électoral en cours.
Monsieur le Président
La charte des Nations Unies nous impose des obligations dont le respect conditionne l’émergence d’un monde meilleur. C’est la raison pour laquelle, la RDC maintient le dialogue stratégique avec les Nations Unies sur l’avenir de la MONUSCO, conformément à la résolution pertinente du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Cette revue stratégique devra déterminer le rythme de réduction de la force de la MONUSCO jusqu’à son retrait total.
Il est clair que près de vingt ans après son déploiement, la force onusienne ne peut nourrir l’ambition de rester indéfiniment dans mon pays, ni d’y exercer son mandat avec le même format et sans tirer les leçons des faiblesses constatées.
Ce qui nous importe et qui devrait être important aux yeux de tous ceux qui tiennent à la crédibilité de notre Organisation, c’est l’efficacité effective de l’apport des troupes onusiennes sur le terrain. Voilà pourquoi, depuis plusieurs années, nous exigeons le redimensionnement de la force de la MONUSCO au regard de missions devenues dynamiques et la réorientation des moyens ainsi dégagés vers la satisfaction de nos besoins de développement.
En ce domaine, comme en d’autres, nous n’entendons pas transiger avec le respect dû à la souveraineté de la République Démocratique du Congo telle que garantie par la Charte de notre Organisation.
Monsieur le Président, pour terminer, je voudrais croire que tous ceux qui placent leurs espoirs dans les Nations Unies, et mon pays en fait partie, auront à cœur de s’investir pleinement dans la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable, ainsi que dans la réforme tant attendue de notre organisation.
Je souhaite plein succès à nos travaux et vous remercie pour votre attention.
M. Gaston Musemena et Pan Yumin, ministre de l’EPSP et chargé d’affaires a.i de l’ambassade de Chine en Rdc
Vendredi 22 septembre 2017, Pan Yumin, Chargé d’Affaires a.i. de la mission diplomatique chinoise à Kinshasa, a remis les clés d’un bâtiment de 10 salles de classes flambant neuves et toutes équipées au ministre de l’Enseignement primaire et secondaire et professionnel (EPSP), Gaston Musemena. Ce n’est pas tout. Dans le lot, un don de 40 ordinateurs, une table de pingpong, 4 appareils photos et 10 ballons de football. « Tout cela constitue un cadeau offert par l’Ambassade de Chine aux élèves de l’Institut de la Gombe pour la rentrée scolaire 2017-2018 », a déclaré le Chargé d’Affaires a.i. Pan Yumin.
Le diplomate chinois n’a pas caché sa satisfaction. En effet, c’est le 8 février dernier que lui et le ministre de l’EPSP avaient posé la première pierre des travaux de la construction des dix nouvelles salles de classe en faveur de l’Institut de la Gombe. Sept mois plus tard, le fruit est là. Paraphrasant le célèbre proverbe chinois qui dit qu’il vaut mieux aider les riverains à maîtriser les techniques de la pêche au lieu de se contenter de leur donner du poisson, Pan Yumin, a fait savoir que “le Gouvernement chinois attache toujours une grande importance à l’éducation de la jeunesse africaine et au renforcement du développement des ressources humaines, pour aider les pays africains à améliorer leurs capacités de développement durable et autonome.”
Partenariat innovant
Ce don de la Chine constitue une empreinte indélébile de l’amitié et de la fraternité entre les deux pays et servira à plusieurs générations où sortiront les cadres de demain, qui travailleront pour le développement et le meilleur avenir de la Rd Congo.
A l’occasion, le Directeur de la province éducationnelle de l’EPSP/Kin-Ouest, Lambert Mbadu Muanda, a salué le leadership et l’engagement affiché du ministre Musemena Bongala dans le pilotage du système éducatif rd congolais. Le patron de l’EPSP, explique Lambert Mbadu, n’a pas hésité un seul instant à conclure un partenariat innovant avec l’Ambassade de Chine en RDC en procédant sans tergiversation au lancement des travaux de construction de ces nouvelles salles de classe afin d’améliorer les conditions d’apprentissage dans ce grand établissement scolaire. En opérateur pédagogique, le PROVED Mbadu affirme que la qualité des enseignements et des apprentissages est fortement influencée aussi bien par le professionnalisme des enseignants que par l’environnement physique de l’école. “Aujourd’hui mieux qu’hier, grâce à l’acquisition de ce bijou, fruit de la coopération sino-congolaise, l’Institut de la Gombe 1 sera désormais en mesure de bien accomplir sa noble tâche de conduire ses élèves dans leurs apprentissages par la bonne gestion de temps de travail aussi bien par les apprenants que par les enseignants”, a-t-il fait savoir.
Fini la double vacation
Selon le Directeur de la province éducationnelle de l’EPSP/Kin-Ouest, fini donc la vacation de l’après-midi qui sera désormais consacrée notamment, aux préparations des leçons par les enseignants et aux heures d’études au profit des élèves en difficulté d’apprentissage afin de faire reculer les échecs scolaires, obstacle majeur au droit à une éducation de qualité qui est pourtant porteuse de développement”. S’exprimant en dernier, le ministre de l’EPSP a salué la bonne coopération entre la Chine et la RD Congo, avant de rendre un vibrant hommage au “chef de l’Etat, Joseph Kabila, qui suit attentivement les bonnes initiatives de la formation de notre jeunesse.”
Devant le chargé d’affaire a.i et les membres du corps diplomatique chinois accrédité en Rdc, les 27 fonctionnaires et professionnels dans le domaine des médias de la Rd Congo, ayant séjournée en Chine du 22 août au 14 septembre 2017, ont remercié les autorités chinoises pour cette opportunité. C’était le samedi dernier au Conseil économique de l’Ambassade de Chine en Rdc. « Cette formation nous a donné l’accès au riche paysage médiatique chinois, et aux règles du jeu, qui président à son fonctionnement global », a indiqué un des bénéficiaires, M. Cassien Tribunal, de la radio Centrale FM, avant d’ajouter que nous avons eu l’occasion de visiter notamment la Radio Chine Internationale, le Quotidien du peuple en ligne, l’Agence des Nouvelles Xinhua, le parc des Médias de XinGuang, la Télévision de Shanxi, et le grand Journal de Shanxi.
Ces visites, selon lui, ont donné des éclairages sur le développement remarquable de la presse audiovisuelle chinoise, et la presse écrite ainsi que la presse en ligne. Nous avons fait des découvertes épanouissantes des lieux et places à la fois touristiques et symboliques, reflétant la chronologie de l’évolution historique de la Chine. Les visites étaient fabuleuses, car elles suscitaient toujours un émerveillement spontané, face à la beauté et aux symbolismes des lieux mémorables visités.
La gigantesque grande muraille de Chine, dont la portée historique est grandiose, le musée de planning urbain de Pekin, la place Tiananmen, l’entrée principale de la cité interdite, sont autant des lieux parmi tant d’autres, qui ont fait de notre expérience culturelle un épisode marquant et inoubliable dans notre métier de journalisme.
Et de renchérir, nous avons fait la découverte dans une démarche synthétique et pertinente sous un encadrement chinois, des multiples facettes de ce vaste pays du soleil levant. C’est ici qu’il a révélé qu’avant de marcher sur le sol chinois et de rencontrer son peuple, hospitalier et chaleureux, il avait de la Chine une perception inexacte et biaisée, embrouillée par des préjugées, des stéréotypes et des idées toutes faites, inspirés des rumeurs et des campagnes médiatiques aux motivations diverses. En effet, après plus de 14 heures de vol aérien, et un accueil chaleureux digne de la fibre affective chinoise par le personnel du Centre de formation de publications internationales de Chine, j’ai découvert la vrai Chine. « La Chine que j’ai découverte, est celle qui est tout à fait autre de celle que j’ai toujours entendu parler des sources diverses. Il s’agit d’une Chine dont le peuple est organisé, déterminé, motivé par un destin commun, travaillant en parfaite harmonie pour réaliser des objectifs d’intérêts communs, liant l’utile à l’agréable, dans une synergie menant au succès pour l’intérêt suprême de leur pays. Cette chine est vivante et inspirante, par son effort permanant de transformation de son milieu, de maintenance et d’amélioration des conditions de vie de son peuple », dit-il.
“Ngaba doit changer”, c’est le slogan lancé le weekend dernier par le président interfédéral de la Dynamique pour la démocratie au Congo (DDC), Me Ndeke François, pour faire évoluer les mentalités et habitudes dans la commune de Ngaba qui l’a vu grandir et dont on parle souvent en mal.
“Notre commune est très mal réputée, c’est pourquoi nous avons décidé de nous unir main dans la main pour changer cette perception. Et cela demande le sacrifice de tous ses fils et filles”, a insisté Me Ndeke. Ce dernier a beaucoup de projets pour changer sa municipalité. Le premier, c’est assainir l’environnement. D’où l’opération Ngaba propre. Ngaba doit briller. Ce n’est pas une campagne électorale, prévient Ndeke pour ceux qui verraient derrière ce geste un gain politique à tirer. “Nous sommes venus travailler pour rendre Ngaba propre”, affirme-t-il.
Samedi 23 septembre, Me Ndeke est passé de la parole aux actes. Pour prévenir les inondations avec le retour des pluies, il a réuni les jeunes gens de Ngaba à qui il a remis pelles, bottes, râteaux, gants, casques… Et séance tenante, ils sont partis curer la rivière Kalamu qui engendre pas mal de dégâts dans la population chaque fois qu’elle sort de son lit.
“Nous sommes aussi responsables de ce qui nous arrive parce que nous avons fait de Kalamu une poubelle”, reconnait Me Ndeke François. Pour la réussite de l’action, il a insisté sur la solidarité, l’unité au niveau du parti.
Arrivé à la tête du ministère de l’Intérieur et Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary a trouvé un pays fragilisé par des conflits dans le Tanganyika, dans l’espace kasaien, dans l’Est du pays (Beni, Ituri, etc.), sans oublier certaines poches d’insécurité dans la ville province de Kinshasa. Grace à une nouvelle approche, qui privilégie les solutions de type politique et communautaire, le calme est enfin revenu à Tanganyika, en Ituni et dernièrement dans l’espace kasaien. Et ce, lorsqu’on sait que les solutions de type militaire ou policier constituent seulement des appuis pour la sauvegarde d’un climat propice à la concertation et au dialogue. De même, les solutions judiciaires sont appelées au secours pour garantir la justice et la paix. Au finish, c’est la Rdc qui gagne et la paix, condition nécessaire pour enclencher le développement du pays, est désormais au rendez-vous ; les Kasaiens enfin réconciliés, ont décidé d’enterrer la hache de guerre.
Ayant récolté un succès retentissant dans le Tanganyika, Ramazani Shadary n’a pas hésité un seul instant de proposer au Chef de l’Etat de dupliquer la même expérience dans l’espace kasaien, où une milice avait tout détruit à son passage, obligeant la population de ce coin de la République de se cacher ailleurs, et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de reporter l’opération de révision du fichier électoral. C’est ainsi qu’une conférence sur la paix, la réconciliation et le développement dans l’espace kasaien a été organisée à Kananga, du 19 au 21 septembre 2017. C’était à l’initiative du Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, sous le haut patronage du président de la République. Ceci, dans l’objectif notamment de faire le point sur les causes profondes de la crise sécuritaire survenue dans l’espace kasaien (gestion du pouvoir coutumier, gestion du secteur foncier, situation sociale) ; faciliter la mise en œuvre du plan de reploiement des agents territoriaux en cours et autres acteurs de développement ; apporter un appui aux forces de l’ordre dans l’accomplissement de leurs taches de restauration de la paix et de la sécurité ;identifier les mécanismes de relance des activités économiques, etc.
Des recommandations
Tout en prenant l’engagement d’enterrer la hache de guerre et de se concerter sur des questions susceptibles de les mettre en conflit, les participants, au sujet de la restauration de la paix, recommandent de renforcer l’autorité de l’Etat pour l’accomplissement efficace de ses obligations régaliennes sur l’ensemble de l’espace Kasaien. En conséquence, l’Etat doit assurer la sécurité de la population, garantir le fonctionnement régulier des administrations et promouvoir l’exercice des droits et libertés de tous les citoyens. Pour ce faire, il devra déployer les forces d’ordre et de sécurité ainsi que d’autres services publics en renforçant leur capacité d’action ; de poursuivre et de juger les criminels, en vue de décourager tout recours à la vengeance privée ; mettre en garde tous ceux qui tenteraient de mettre à mal la paix, la cohésion et les projets de développement dans l’espace kasaien ; mettre en place un observatoire de prévention des conflits et le renforcement des commissions consultatives de règlement des conflits coutumiers ; récupérer les armes entre les mains des populations civiles ; bannir toute création d’une nouvelle entité coutumière du rang de Groupement ou de chefferie et favoriser la municipalisation des grandes agglomérations n’ayant pas statut de ville ou de commune, et poursuivre la délimitation des entités coutumières à conflit des limites.
Concernant la réconciliation, les participants décident de procéder à la signature d’un pacte solennel de non-agression pour sceller la paix et la réconciliation dans l’espace kasaien ; organiser des barzas pour la gestion des conflits communautaires et intercommunautaires en vue de la promotion de la tolérance politique, la conviviabilité inter ethnique, la connaissance des us et coutumes et la lutte contre l’intégrisme identitaire ; organiser des manifestations culturelles pour favoriser le renforcement de la cohésion sociale et intercommunautaire.
Au sujet du développement, il a été convenu de promouvoir une quadripartite de l’espace kasaien pour la mobilisation des ressources financières au profit des projets intégrateurs de développement, élaborer un plan d’urgence pour la relance économique et le développement dans l’espace Kasaien, ayant pour priorités : le maillage routier, la finalisation des travaux du barrage de Katende, la construction des barrages hydroélectriques dans tous les territoires et le renforcement du trafic ferroviaire ; mettre en œuvre le processus du DDR et reconstruire, réhabiliter et pourvoir à l’équipement des infrastructures de base (bureaux administratifs, écoles et formations sanitaires).
Soulignons que c’est le Premier ministre Bruno Tshibala qui a clôturé la cérémonie au nom du chef de l’État, qui participe à la 72ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, en présence du Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, des membres des gouvernements central et provinciaux. La cérémonie a été marquée par l’acceptation par les cinq provinces de cet espace de la demande de pardon de la famille Kamwina Nsapu, puis le rituel de réconciliation entre les chefs coutumiers de cet espace à l’invitation du successeur de feu Kamwina Nsapu, Jacques kabeya Ntumba. Devant Dieu, les hommes et l’histoire, les frères kasaiens se sont lavés les mains dans une seule marmite tenant en mains les rameaux, symboles de paix. Une soirée dansante animée par la Mamu nationale Tshala Muana a clôturé la journée. Le lendemain vendredi 23 septembre 2017, un culte œcuménique a été dite dans l’enceinte -de l’Eglise Néo-apostolique.
Plus question de spéculer autour des matières à traiter lors de cette session parlementaire ordinaire de septembre 2017. Désormais, il y aura 38 arriérés législatifs, et quatorze nouvelles matières dont le projet de loi de finances de l’exercice 2018 et la proposition de loi sur le CNSA. Toutefois, le calendrier reste ouvert à d’autres matières, comme par exemple, la loi sur la répartition des sièges. Les députés ont été également sensibilisés à accélérer la ratification de l’Accord de Paris sur le climat.
La toute première séance plénière de la session parlementaire ordinaire de septembre 2017 ouverte le vendredi 15 septembre courant, était organisée le vendredi dernier dans la salle des Congrès du Palais du peuple. Au cours de laquelle, les députés nationaux étaient conviés à l’examen et adoption de l’avant-projet de calendrier des travaux de cette session ordinaire de septembre 2017 et répartition des matières en commissions. Ce, tel que décidé à l’issue de la conférence des présidents des groupes parlementaires de l’Assemblée nationale tenue la veille, le jeudi dernier donc au Palais du peuple.
Les élus du peuple ont été encore une fois mobilisés davantage en vue de la ratification par le Parlement congolais de l’Accord de Parissur le changement climatique (2015 – 2020).Cet accord international marque donc une nouvelle étape dans le combat mondial pour limiter les émissions des gaz à effet de serres. Il a été ratifié par plus de 170 Chefs d’Etat et de gouvernement du monde, dont le Président congolais Joseph Kabila Kabange, le vendredi 22 avril 2016 à New-York (USA).
Par rapport au projet de calendrier de la présente session, il prévoit d’abord la validation des mandats ; et les projets de lois à soumettre à la commission mixte paritaire Assemblée nationale – Sénat. Entre autres, la proposition de loi sur la normalisation en provenance du Sénat, qui avec la proposition de loi sur la métrologie, seront réexaminées en commission mixte paritaire et vont recueillir les directives des deux bureaux du Parlement suite de la persistance des divergences.
Sur cette liste, il y a également les projets de loi fixant les principes fondamentaux relatifs au tourisme et les règles relatives à la liberté des prix et à la concurrence qui proviennent du Gouvernement ; et la proposition de loi fixant les règles relatives à l’organisation du Barreau, l’assistance judiciaire et la représentation en justice dont les honorables Boris Mbuku et Matadi Wamba. Lesquels projets et proposition de loi sont en attente d’adoption au Sénat en seconde lecture.
Dans le projet du calendrier, il est également prévu une loi soumise à l’Assemblée nationale pour une nouvelle délibération. Il s’agit de la proposition de loi provenant de la Présidence de la République et relative à la liberté des manifestations publiques.
Egalement dans le projet du calendrier de cette session de septembre 2017, un nombre de 38 arriérés législatifs. Parmi lesquels, des projets et propositions de loi dont les rapports sont déjà déposés au Bureau de l’Assemblée nationale, ceux en cours d’examen en commissions et en attente d’avis de la Commission PAJ pour examen en commission mixte, et d’autres sont à programmer pour le débat général. Il y a sur cette liste le projet de loi sur le partenariat public-privé qui est déposé en procédure d’urgence et en cours d’examen en commission.
Des nouvelles matières de cette session
Quant aux nouvelles matières, il y en a quatorze (14).Parmi lesquelles, figure en première place, le projet de loi de finances de l’exercice 2018 qui est à programmer pour débat général dès son dépôt par le Gouvernement de la République au bureau de l’Assemblée nationale.Mais également, le projet de loi portant reddition des comptes du budget de l’Etat de l’exercice 2016.
Sur cette même liste, notons principalement la proposition de loi portant institution, organisation et fonctionnement du Conseil national de suivi de l’Accord et du processus électoral (CNSA), initiée par le député national Mirindi. Se trouvant actuellement la Commission PAJ (Politique, administrative et juridique) de l’Assemblée nationale, cette proposition de loi est à programmer pour débat général.
Il y a encore sixautres propositions de loi, dont cinq initiées par des honorables députés nationaux (sur l’Ordre national des géologues, sur l’agriculture, sur les PVV, sur la taxe de promotion de l’industrie, et sur les ETD) et une en provenance du Gouvernement sur le Projet de développement urbain (PDU). Parmi ces matières nouvelles de la session ordinaire de septembre 2017, il y a également cinq projets de loi provenant du Gouvernement de la République qui se trouventdéjà dans différentes commissions de l’Assemblée nationales et sont à programmer pour débat général.
En outre, signalons qu’il est également prévu au cours de cette session parlementaire ordinaire de septembre 2017 à l’Assemblée nationale, les contrôles parlementaire et budgétaire ainsi que d’autres activités parlementaires diverses.Toutefois, le premier des députés nationaux a indiqué que ce projet de calendrier reste ouvert à d’autres matièresd’importance capitale qui pourront surgir au cours de la session en cours.
Nous pensons par exemple à la loi sur la répartition des sièges. Ce qui permettra à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), de parfaire son travail en vue de l’aboutissement heureux du processus électoral en République démocratique du Congo.
Puisque, le jeudi dernier lors de la conférence des présidents des commissions de l’Assemblée, le président de cette institution d’appui à la démocratie, M. Corneille Nangaa comme invité spécial de cette messe, avait expliqué à toute l’assistance, l’évolution du processus en cours de révision du fichier électoral, en faisant également la démonstration des avantages techniques et financiers de la machine à voter (vote semi-électronique).
A l’occasion, il n’a pas manqué d’appeler les députés nationaux d’étudier la possibilité de réformer la loi électorale actuelle, de façon à favoriser les grands regroupements politiques et à limiter les candidatures fantaisistes.
Accélérer la ratification de l’Accord de Paris
Et concernant la ratification de l’Accord de Paris sur le climat par le Parlement congolais, les députés nationaux ont été encore mobilisés davantage. Pays très stratégique après le Brésil pour l’équilibre climatique mondial, la Rdcse trouve encore à ce jour très en retard quant à la mise en œuvre de cet Accord de Paris.
Et pour cause, la non-ratification par le Parlement congolais, de l’Accord de Paris. Puisque, les pays signataires ne sont contraints à respecter les engagements pris en signant l’Accord de Paris qu’après la ratification dudit traité par leurs organes législatifs.
Donc, la Rdc est jusqu’ici incapable de pouvoir mettre en œuvre une quelconque décision quant aux prochaines actions environnementales adoptées à la COP 22, d’autant plus qu’elle continue encore à garder cette grande dette environnementale de la ratification de l’« Accord de Paris ». Par conséquent, le pays risque de manquer le financement qui lui est dû en tant que la nation la plus importante d’Afrique et deuxième au monde concernant la lutte contre le changement climatique et la réduction des gaz à effet de serres, afin de concrétiser ses actions sur le terrain.
A savoir, les principales thématiques autour desquelles ont gravité les assises de la COP 22 à Marrakech, se concentrent sur l’agriculture africaine, particulièrement l’agriculture familiale, qui doit prendre de l’ampleur ; sur l’agro-industrie, laquelle nécessite des espaces vastes pour les plantations à huile ; sur la foresterie communautaire ; sur la problématique de la conservation de la nature, etc.
Voilà pourquoi, le Parlement congolais a tout intérêt de se hâter pour procéder à la ratification de l’« Accord de Paris » sur le climat. Les députés nationaux, élus du peuple soient-ils, sont ici exhortés, une fois de plus, de mettre en priorité cette importante question du réchauffement climatique, car, la vie des populations en dépend, ainsi que l’avenir de la planète et des générations futures de l’humanité.
S’ils sont vraiment conscients et responsables, ils doivent être interpellés afin de pouvoir accélérer la ratification de l’Accord de Paris pour permettre au pays de faire valoir son immense richesse écologique et ses intérêts dans la crise du climat qui secoue le monde et l’Afrique comme continent le plus vulnérable ; ainsi que son importance cruciale pour l’équilibre climatique mondial.