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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Une vue de l’Abbé Donatien Nshole, Secrétaire général de la CENCO, après le point de presse

De quel droit et à quel titre la CENCO est-elle réapparue dans le débat politique ? N’avait-elle pas publiquement rendu le tablier au Chef de l’Etat, à l’issue de sa mission de bons offices ? N’a-t-elle pas publiquement reconnu son échec à boucler l’Arrangement particulier ? La CENCO serait-elle jalouse de voir BrunoTshibala réussir là où elle a notoirement échoué ? Kajepa Molobi, l’analyste politique de la Majorité présidentielle, nous livre ici son analyse.

Foulant aux pieds le précepte biblique qui veut que l’église laisse à César ce qui lui appartient et se consacre au spirituel, l’Episcopat congolais déborde de son rôle et trahit sa vocation. Méprisant la séparation des pouvoirs, ignorant que la République Démocratique du Congo est un Etat laïc, oubliant sa mission de maintien des équilibres au sein de la société, la CENCO a décidé, ce vendredi 21 avril 2017, de tomber les masques.

Contrairement aux règles établies, les pasteurs abandonnent la chaire pour descendre dans l’arène. Jamais on n’a vu la CENCO aussi engagée politiquement, jusqu’à tronquer sa neutralité au profit d’une prise de position franchement partisane.

Voilà déjà un certain temps que moult observateurs soupçonnaient que la CENCO ne se contentait plus de son « rôle de prestataire de bons offices » et qu’elle jouait carrément une partition politique active dans la lutte pour le contrôle du pouvoir en République Démocratique du Congo.

Appelée à la rescousse, pour sa sagesse supposée, mais aujourd’hui démentie, en matière de conciliation, la CENCO s’est progressivement délestée de cette responsabilité de pasteur-conciliateur en devenant partie prenante d’une des causes en conflit. Trois mois durant, l’organisation des évêques catholiques congolais n’est pas parvenue à concilier les thèses en présence. Mais en réalité, la CENCO voulait-elle sincèrement réussir ? On peut en douter.

Les analystes politiques avertis accusent la CENCO d’avoir, par la ruse, orchestré la dislocation du Rassemblement pour se substituer à lui et ainsi faire face directement au Président de la République dans la lutte pour le pouvoir. Aujourd’hui, nous comprenons pourquoi la CENCO avait eu le culot d’interrompre sa participation au dialogue de la Cité de l’Union Africaine. Il s’agissait déjà d’une première tentative de torpiller le nécessaire Dialogue entre Congolais. Le stratagème a partiellement réussi ; le Rassemblement, entré uni aux négociations, le 8 décembre 2016, en sort aujourd’hui scindée en trois. La mort du Président de l’UDPS et Président du Conseil des Sages du Rassemblement n’a donc pas été une perte pour tout le monde !

Dans sa détermination à s’inviter à nouveau dans la scène politique, longtemps après avoir remis au Président de la République ses conclusions d’échec, le 28 mars 2017, mettant ainsi officiellement fin à ses bons offices, la CENCO tente encore, indûment, de s’introduire dans le processus politique en cours.

Dès lors que, la CENCO ayant jeté l’éponge et qu’à la suggestion des évêques, le Président de la République a repris, conformément à ses prérogatives constitutionnelles, l’initiative de l’action, de quoi se mêle encore le clergé catholique ?

Les évêques ne cachent plus leur objectif. Cette fois-ci, la CENCO sort du bois ; les choses sont dorénavant claires : l’organisation des prélats catholiques s’est précipitée sur les médias, motivée par la peur. La CENCO craint que Bruno Tshibala, Premier ministre présenté par le Rassemblement et nommé par le Président de la République conformément au chapitre III, point III.2.1 de l’accord de la Saint Sylvestre, ne réussisse à sortir un gouvernement là où la CENCO a échoué. En effet, plusieurs signes montraient que le « cheval de Troie » utilisé par la CENCO, en l’occurrence« le Rassemblement/aile Limete », se vide progressivement de ses membres à mesure que les consultations du Premier ministre nommé évoluent. Il fallait un coup politique pour tenter de remettre le Rassemblement de Moïse Katumbi dans les débats. De plus, preuve est faite que la CENCO ne tient pas à disparaitre de la scène politique. Elle se devait donc d’agir en provoquant un nouvel incident sur le parcours. Voilà ce qui explique la déclaration du 21 avril 2017.

Et pourtant, les dés sont jetés ! Il n’y aura plus de rétropédalage.

Le peuple congolais espère que sa classe politique se montrera lucide, pour ne pas jeter la nation entre les mains de ceux qui, pour des raisons idéologiques et d’intérêts privés, se mettent d’eux-mêmes au service des puissances étrangères. Celles-ci ne veulent rien d’autre que nous maintenir sous leur joug. Il faut dénoncer ce projet avec la plus grande force. La CENCO doit renoncer à n’être plus que l’instrument docile des néolibéraux belges, auxquels nous devons farouchement résister.

J’exhorte le clergé de notre église catholique du Congo à ne pas se détourner de sa vocation première, le service de l’évangile. La place de l’église est au milieu du village !

(Kajepa Molobi/Cp)

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La République démocratique du Congo et l’Egypte ont toujours entretenu de bonnes relations depuis plusieurs années. Et le soutien mutuel entre les deux pays amis n’est pas à démontrer, d’autant plus que ce rapprochement a produit des avantages qui profitent aux deux nations. C’est dans le but de consolider cette relation que le Président de la République Joseph Kabila Kabange s’est envolé samedi  matin pour le Caire en Egypte,  par un vol spécial  du gouvernement pour une mission d’Etat. Les questions de relations et de coopération bilatérale font  l’objet de la rencontre entre le Chef de l’Etat congolais et son homologue égyptien en raison de la présence à cette délégation du vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et intégration régionale, Léonard She Okitundu qui a quitté Kinshasa un jour auparavant.

« L’invitation, et finalement la troisième visite s’inscrit dans le cadre du renforcement de nos relations. Relations de coopération dans plusieurs domaines. Monsieur le président, vous venez d’évoquer les domaines de l’énergie, de la défense et sécurité, de la diplomatie et plusieurs projets de développement », a indiqué Joseph Kabila, lors de la conférence de presse commune.

Le président de la Rd Congo a tenu à remercier son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi pour cette coopération agissante entre la Rdc et l’Egypte. Et au niveau de la diplomatie, il a bien noté le mot que son homologue a utilisé à plusieurs reprises : la non ingérence dans les affaires internes de nos pays. « L’Egypte a toujours été  à nos côtés dans le domaine de la diplomatie et de la défense. Que ça soit au niveau des Nations Unies ou de l’Union Africaine. Je veux que cette coopération puisse continuer », a insisté Joseph Kabila.

Soulignons que les ministres du Portefeuille et de la Santé, respectivement Wivine Mumba et Ilunga Kalenda, M. Matusila, ministre de l’Energie et Ressources Hydrauliques, Patrick Mayombe, ministre de l’Agriculture, Eugène Serufuli, ministre des PME, Athys Kabongo, ministre de l’Environnement et Basile Olongo, vice-ministre de l’Intérieur ont fait également le déplacement du Caire dans le cadre de cette mission d’Etat. Rappelons que Kinshasa et Le Caire entretiennent de bons rapports de coopération dans plusieurs domaines, notamment celui de l’emploi et de la formation professionnelle.

(JMNK)

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Poignée de mains entre Emmanuel Ramazani Shadary et Julien Paluku

Après le succès engrangé par sa mission au Kasaï-Central, où la hache de guerre a été enterrée et un nouveau chef Kamwina Nsapu désigné par la famille régnante, le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary est arrivé hier à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Dans cette partie du territoire nationale où règne milices et autres rébellions, il va tenter de dupliquer la même recette qui a fait ses preuves ailleurs. L’homme qui, depuis son avènement à la tête de ce ministère a changé complètement d’approche pour combattre l’insécurité et instaurer la paix, a été accueilli par Julien Paluku, Gouverneur de cette province, ainsi que les membres du conseil provincial de sécurité.

« Nous sommes dans une mission d’administration du territoire, d’itinérance, mais également nous allons essayer d’échanger avec les autorités locales et la population sur des questions sécuritaires. Evidemment, nous allons également voir ce qui se passe socialement ici, les actions à mener par rapport à tout ce qui se passe dans la province du Nord-Kivu. Nous irons aussi au Maniema, là aussi il y a des questions d’ordre sécuritaire », a indiqué le VPM.

Soulignons que bien avant de s’envoler vers l’Est du pays, le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary a eu une séance de travail vendredi dernier  avec l’Administrateur Délégué de la fédération des entreprises du Congo (FEC). C’était en présence du Vice-Premier ministre et ministre des Transports et Voies de communication et ministre d’Etat à l’Economie, respectivement José Makila et Modeste Bahati.

« La délégation de la FEC a été reçue cet avant-midi par le VPM. A cette réunion, était aussi conviés le Vice-Premier ministre et ministre des Transports et  Voies de Communication, ainsi que le ministre d’Etat à l’Economie. Vous savez très bien la situation qui a prévalue dans le Kasaï-Central depuis quelques mois. Aujourd’hui que la situation sécuritaire commence à s’améliorer, les opérateurs économiques membres de la FEC ont demandé que nous puissions approcher les autorités pour que le trafic ferroviaire entre Kananga et Mwene-Ditu reprenne, parce que suite à cette situation sécuritaire qui a prévalu dans le Kasaï Central, on risque d’avoir la famine », explique l’Administrateur Délégué de la Fédération des entreprises du Congo (FEC).

Et de renchérir que dans les environs également, vous savez que la frontière entre la province du Kasaï Central et l’Angola est fermée suite à l’insécurité, si bien que cette province n’est pas alimentée en biens de première nécessité.  Elle n’est pas aussi alimentée en produits pétroliers importants. A ce jour, les avions en partance pour Kananga doivent s’approvisionner en total fioul à Kinshasa, parce qu’il n’y a pas de Jet à Kananga, à Mbuji-Mayi. Et ce, lorsqu’on sait que l’activité économique ne peut pas fonctionner sans carburant. Le VPM a donné des assurances utiles et manifesté le souci de son Gouvernement de voir cette situation revenir à la normale.

JMNK

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Le Premier ministre entrant, Bruno Tshibala Nzenze a reçu, le week-end dernier dans son cabinet provisoire de travail à la Cité de l’Union Africaine, les membres des Forces Centristes de la RDC. Cette audience s’inscrit dans le cadre des consultations de Forces politiques et sociales qu’a lancé Bruno Tshibala il y a deux semaines, soit quelques jours après sa nomination par le chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange.

Pour le Coordonnateur des Centristes, le Premier ministre a été correct dans ses propos et a affirmé qu’il prendra soin de se battre pour l’intérêt du peuple d’abord. Des propos qui ont poussé ce regroupement politique d’exprimer son total soutien à Bruno Tshibala dans son action entant que Premier ministre de la République. « Nous lui avons soumis notre cahier de charges et nous lui avons exprimé notre soutien, parce qu’à travers les propos qu’il a tenus, nous comprenons directement qu’il vient de l’école du « Peuple d’abord » et nous pouvons compter sur lui. En rapport avec son action, il mettra d’abord l’intérêt du peuple au centre. C’est ce qui nous a beaucoup intéressé et nous a  poussé à faire cette déclaration de soutenir son action », a affirmé le coordonnateur des Forces centristes.

Les FCIR soutiennent avec force Bruno Tshibala

A l’issue de la consultation de leur plateforme politique le Premier ministre Bruno Tshibala en date du jeudi 20 avril 2017à la Cité de l’Union africaine -UA-à Kinshasa, les partis politiques membres de la plateforme dénommée des Forces Centristes Indépendantes de la République (FCIR), réunis en Assemblée générale extraordinaire tenue en son siège ce samedi 22 avril 2017, se penchant sur la situation politique actuelle, ont fait une importante déclaration.  A en croire un communiqué signé par John Mbaya Ntita, Coordonnateur principal des FCIR, ayant été convaincus par les assurances données par le Premier ministre relatives à l’organisation des élections libres, transparentes, démocratiques, crédibles et apaisées pour cette année conformément à l’esprit et à la lettre de l’Accord politique de la Saint Sylvestre, les FCIR, soutiennent  avec force le gouvernement de large union nationale conduit par le Premier ministre Bruno Tshibala.

Ainsi, pour éviter d’aller de dialogue en dialogue qui, en réalité n’est qu’un astuce pour retarder l’organisation des élections dans le délai prévu par l’Accord, les FCIR, exhortent l’ensemble de la classe politique à se dépasser et à privilégier l’intérêt général de la nation en se joignant à cette dynamique de la mise en application de l’Accord. Etant donné que le dénouement de la crise politique actuelle passe par l’organisation des élections crédibles et transparentes, les FCIR, exhortent le Peuple congolais à soutenir cette dynamique de la mise en application des accords et l’invitons à éviter la distraction de certains politiciens véreux en quête de positionnement.

Pour convaincre le Peuple congolais de la volonté ferme de la classe politique à organiser des élections comme prévu dans l’accord, les FCIR, demandent au Président de la République de laisser les mains libres au Premier ministre dans la composition et la gestion du gouvernement issu de l’Accord.

(JMNK et Bernetel Makambo)

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A Mbuji-Mayi, la rencontre Sanga Balende-Mazembe annulée et se joue aujourd’hui

Le match qui a opposé l’AS V. Club de Kinshasa à FC Renaissance du Congo hier dimanche 23 avril au stade des Martyrs de la Pentecôte, a été interrompu à la 72ème minute de suite d’une pluie diluvienne qui a rendu l’aire de jeu impraticable. Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la 5ème journée du play-off du 22ème championnat de la Ligue Nationale de Football (LINAFOOT), s’est arrêtée pendant que les deux clubs Kinois étaient à égalité d’un but partout. Les « Oranges » du FC Renaissance du Congo étaient les premiers à ouvrir le score sur balle arrêtée par le Camerounais Ayuk Taku à la 28ème minute. Score qui a renvoyé les deux équipes aux vestiaires, avec une domination de V. Club en termes de possession de balle. De retour sur l’aire de jeu, Florent Ibenge, entraineur de l’AS V. Club, opère un changement payant, en faisant monter l’avant-centre rwandais Taddy Agiti Etekiama à la place de son compatriote Ernest Sugira. Et à la 50ème minute, après une forte pression des Dauphins Noirs de la Capitale sur leurs adversaires, le nouvel entrant va égaliser sur une belle retournée acrobatique. Il trompe ainsi le gardien des « Bana Fibo », Guy Serge Mukumi, après avoir mal renvoyé la balle. La pluie commence et les deux équipes se font pression pour alourdir la marque. Malheureusement, dame la pluie rend le terrain impraticable et force l’arbitre central à arrêter la partie à la 72ème minute.

Selon la règlementation du championnat de la LINAFOOT, les deux équipes devront revenir dans 24 heures suivant la rencontre pour vider le temps qui restait à jouer, soit les 18 minutes. Mais d’après un communiqué lu à la chaîne nationale, le jour et la date de la reprise du match seront fixés après le rapport des officiels.

Sanga Balende-TP Mazembe annulé et se joue aujourd’hui

Hier dimanche 23 avril à Mbuji-Mayi, la rencontre Sa Majesté Sanga Balende-TP Mazembe de Lubumbashi, comptant pour la 5ème journée du play-off de la LINAFOOT, a été reportée. La seule raison avancée est celle de la pluie torrentielle qui s’est abattue avant la rencontre et a rendu l’aire de jeu du stade Tshikisha de Mbuji-Mayi impraticable. Même cas pour le match de Kinshasa entre Renaissance et V. Club, mais qui est arrivé à la 72ème minute, soit 18 avant le coup de sifflet final. Sur ce, la rencontre de Mbuji-Mayi se joue aujourd’hui à la même heure et dans les mêmes installations sportives.

Dcmp/Kin accroché par OC Muungano

Bien avant, soit samedi 22 avril à Bukavu, l’équipe locale de l’OC Muungano a tenu en échec, DC Motema Pembe de Kinshasa par un score vierge au stade la Concorde de Kadutu. C’était en match de la 5ème journée du play-off de la Ligue Nationale de Football (LINAFOOT). Malgré ce nul, Dcmp/K détient toujours la tête du classement avec 8 points en 4 sorties, en attendant le coup de sifflet final de la rencontre Renaissance-V. Club. OC Muungano quant à lui n’a que 2 points en 4 sorties.

(Altesse B. Makambo)

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De passage à la Radiotélévision du Groupe de Presse l’Avenir le week-end dernier, le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni), Corneille Nangaa, a annoncé le lancement, dans les tout prochains jours, de l’opération d’enrôlement et d’identification des électeurs dans les dernières aires opérationnelles (3 et 4). Ce, après un bilan plus ou moins positif de cette opération dans les douze premières provinces de la République, outre le Nord-Ubangi, zone pilote.

Pour le président de la Centrale électorale, son institution se porte très bien et poursuit sa mission constitutionnelle, celle d’emmener le peuple congolais au troisième cycle électoral. Et concernant l’opération d’enrôlement et d’identification des électeurs lancée dans les premières aires opérationnelles et qui tend vers la fin, Corneille Nangaa a d’abord dressé l’historique de cette opération qui avait commencé dans la province pilote du Nord-Ubangi. A l’en croire, c’est après l’évaluation que la Ceni a pris l’option d’acquérir les matériels et les déployer dans les douze nouvelles provinces, dont le Haut Katanga, le Lualaba, le Tanganyika, le Sud-Ubangi, Sud et Nord-Kivu, Maniema, Ituri, Tshuapa, Equateur et autres. « Nous avons donc lancé l’opération en décembre 2016, avec tout ce qu’on peut avoir comme défi logistique, le déploiement nous a pris plus ou moins 12 mois et à ces jours, on est en train de clôturer dans cette zone et il faut annoncer que la clôture se chevauche avec le lancement dans les autres provinces », déclare M. Nangaa.

Sur cet espace, donc la 1ère et 2ème aire opérationnelle, la Céni avait projeté d’enrôler 20.794.920 électeurs. Soudain, à ce jour, la Centrale a enrôlé 22.225.243 électeurs, soit un taux de réalisation de 106%. Pour lui, ceci démontre que les choses avancent plus ou moins bien et d’ici fin du mois de juillet, son organe va mettre un point final à cette opération d’enrôlement et identification des électeurs en RD Congo. Et sur base des viellent statistiques du recensement de 1984, mais dont les projections tiennent, la Céni pense qu’en terme de taux de réalisation, c’est la province de Tshuapa qui a réalisé un taux de 144% par rapport à ce qui a été prévu. « A la Tshuapa, nous avons planifié d’enrôler 741.226, mais à ce jour, on a enrôlé 1.043.093 électeurs. Ceci se justifie par le fait qu’à la Tshuapa, dans les territoires de Befale, Ikela, Bokungu, Mokoto, on a enregistré un nombre important d’une peuplade, qui, en 2006 et 2011, ne s’est même pas fait enrôler. C’est le Kitawala. Ils sont venus en masse et c’est un nouveau phénomène que nous avons enregistré », renchéri-t-il. Au-delà de la Tshuapa, il ajoute qu’il y a les provinces telles que l’Equateur, le Lualaba  qui ont respectivement 116 et 114 %. Quant au rôle que doit jouer cette carte d’électeur, Corneille Nangaa pense qu’outre les élections et tant que l’on n’a pas encore recensé la population, elle continuera aussi à servir comme carte d’identité des Congolais.

Des difficultés rencontrées

De ce point, le président de la Ceni affirme que 22.225.243 électeurs, c’est une avancée, mais une telle réalisation ne peut pas se faire sans beaucoup de défis, notamment celui lié à la logistique, dont les voies de communication posent beaucoup de problèmes en RDC et la Ceni ne pouvait pas atteindre à lui seule toutes les provinces. « Nous avons beaucoup d’endroits où on n’a pas l’accessibilité facile. Donc, atteindre tous les centres d’inscription repartis dans toutes ces provinces en milieu rural comme en milieu urbain, ça aura été un grand challenge », affirme-t-il. Sur ce, le technicien congolais en matière électorale remercie le Gouvernement de la République pour avoir mis à la disposition de la Céni les avions et les cargos des FARDC, des camions ainsi que d’autres matériels flottants et roulants qui ont permis d’atteindre l’objectif lié à cette opération d’enrôlement des électeurs. Outre le Gouvernement, Corneille Nangaa remercie aussi la Monusco qui est intervenue avec des hélicoptères et autres moyens qui ont permis d’atteindre surtout les coins les plus reculés.

Quant au deuxième défi, auquel la Ceni a fait face et qui n’était pas le moindre, c’est celui lié à la sécurité. A l’en croire, son institution a perdu à ce jour, quatorze personnes, dont sept policiers qui ont été tués en plein exercice, en gardant les matériels et les centres d’inscriptions. Il y a aussi sept agents opérationnels qui sont décédés en pleine opération pour des raisons sécuritaires. Par ailleurs, il profite de l’occasion pour saluer la bravoure et le courage de tous les agents de la Ceni.

Le troisième défi est celui lié aux finances. De ce point, Corneille Nangaa salue les efforts du gouvernement qui, depuis le mois de janvier 2016, s’est employé à décaisser régulièrement les fonds, qui donnent aujourd’hui les résultats positifs. Quant au défi légal, le président de la Céni évoque la problématique du vote au Parlement, de la Loi portant enrôlement et identification des électeurs. Chose faite et qui a permis à la Centrale électorale de lancer cette opération depuis juillet 2016. Pour ce faire, il salue l’implication de deux chambres du Parlement qui ont joué, chacune, un rôle important quant à ce.

Lancement de la dernière opération d’ici le 29 avril

Après les différents défis sus évoqués, Corneille Nangaa a annoncé pour bientôt, soit le 29 avril prochain, l’opération d’enrôlement et d’identification des électeurs dans les dernières aires opérationnelles. « Nous lançons l’opération en commençant dans certaines villes et provinces dont le Haut-Uélé, Bas-Uélé, Tshopo, Lomami, Sankuru, Kasaï-Oriental, Kwango, Kwilu, Maï-Ndombe, Kongo Central, ainsi que Kinshasa qui suivra dans les semaines qui viennent », a-t-il dit. Concernant une partie de Lomami, Kasaï et Kasaï Central, la Ceni reste dans l’observation de la situation sécuritaire, car l’objectif est d’enrôler tout le monde. « Nous comptons faire les mêmes efforts comme au Kivu, en menant une action de concertation et autres pour qu’on commence l’opération dans cette partie de la République », glisse-t-il.

De l’enrôlement des Congolais vivant à l’étranger, Corneille Nangaa affirme qu’il y a un plan qui sera mis en œuvre concomitamment avec la province de Kinshasa. A cet effet, il y a des contraintes à affronter, notamment celles de l’article 10 de la Constitution qui dit que la nationalité congolaise est une et exclusive. « On va identifier et enrôler le Congolais de la diaspora qui sera muni de deux pièces, dont le passeport congolais et la carte de résident signée par l’autorité de la ville », a annoncé Corneille Nangaa. En plus du passeport, l’intéressé doit présenter la carte consulaire délivrée par les ambassades congolaises. Il a aussi évoqué quelques contraintes, notamment techniques, financières et autres pour enrôler les Congolais de l’étranger, qui ne vont voter que pour les élections présidentielles.

(Bernetel Makambo)