C’était le samedi 23 décembre courant que l’honorable président de l’Assemblée nationale, le député national élu d’Idiofa, Aubin Minaku Ndjalandjoko, a défendu sa thèse de doctorat en droit à l’Université de Kinshasa (Unikin). A l’issue de sa brillante soutenance, ce récipiendaire spécial a réussi avec la plus grande distinction devant un jury très gonflé. En conséquence, le Recteur de l’Unikin lui a conféré le grade de docteur en droit.
Depuis le samedi 23 décembre courant, l’honorable président de l’Assemblée nationale, l’élu d’Idiofa, Aubin Minaku Ndjalandjoko, a quitté son titre de chef des travaux du Département de droit international public et relations internationales de la Faculté de droit de l’Université de Kinshasa. Désormais, il lui a été conféré le grade de docteur en droit, avec mention la plus grande distinction. Et très bientôt, c’est-à-dire dans quelques mois, Aubin Minaku deviendra professeur d’université.
L’éloquent recteur de l’Unikin, le professeur Daniel Ngoma-ya-Nzuzi lui a donc conféré le grade de docteur en droit, à l’issue de la soutenance publique de sa thèse de doctorat en droit. Laquelle thèse intitulée « A la recherche d’un mécanisme efficient de poursuite et de répression des crimes internationaux perpétrés en République démocratique du Congo » a été défendue avec brio par le premier des députés nationaux Aubin Minaku devant un jury solide, présidé par le professeur Luzolo Bambi Lessa, le secrétariat assuré par le professeur Mavungu Mvumbi-di-Ngoma.
Le promoteur de la thèse, le professeur émérite Mampuya Kanuk’-a-Tshiabo, et les professeurs Kalindye Byanjira et Labana Lasay ont été membres effectifs de ce jury composé aussi de membres suppléants : les professeurs MulambaMbuyi et Jack R. Mangala.
Pour une « Cour spéciale congolaise pour la répression des crimes internationaux »
30 minutes étaient accordées au candidat Aubin Minaku pour la présentation orale du résumé de sa thèse. Pendant ce temps, il s’est efforcé de confronter avec le droit, dans la première partie de son exposé, les différents massacres perpétrés ces dernières décennies en République démocratique du Congo. Et il a insisté sur le droit international humanitaire…, dans une méthodologie purement juridique.
La deuxième partie de son exposé a porté sur la thèse. « Notre thèse est holistique, c’est-à-dire, globale », a-t-il indiqué. Ainsi, le récipiendaire a répondu à la question : « Que faire pour proposer au monde de droit un mécanisme efficient face aux crimes internationaux ? ». De ce fait, il a suggéré dans sa thèse, la création d’une « Cour spéciale congolaise pour la répression des crimes internationaux ».
Ce qui permettra, selon le speaker de la Chambre basse du Parlement de la Rdc, de garantir la souveraineté congolaise. Le candidat Minaku s’est, en outre , demandé quelle est la part de la Communauté internationale pour soutenir les capacités humaines dans cette problématique. Au finish, il a estimé qu’il faut une diplomatie et une approche interdisciplinaire.
Le jury a requis la plus grande distinction
A la suite de cette brillante intervention, coutume universitaire oblige, il devrait répondre aux questions des membres du jury. Et avec beaucoup de maîtrise, de perspicacité et de doigté, il a su rencontrer les différentes, multiples et grandes préoccupations qui ont été soulevées par tous ces éminents professeurs d’universités ayant composé le jury.
Sans ambages, ces derniers, chacun pour sa part, ont déclaré leur entière satisfaction aux réponses données par Aubin Minaku à leurs nombreuses questions. Pour sa part, le professeur Mampuya a été convaincu que cette thèse est une contribution à la théorisation du droit internationale. C’est ainsi qu’il a déclaré devant le public que cette thèse de doctorat en droit d’Aubin Minaku et celle du professeur Tshibangu Kalala seraient les meilleures thèses qu’il a dirigées de toute sa carrière.
Et il y avait comme témoins de l’événement, un parterre d’étudiants et juristes, amis et connaissances du récipiendaire, lesquels ont rempli comme un œuf, ce samedi dans les heures du milieu de la journée,la grande salle de promotion Mgr Luc Gillon. Le public était également composé de professeurs d’universités, comme des représentants des missions diplomatiques en RDC.
Le Premier ministre Bruno Tshibala Nzenzhe, accompagné de plusieurs autres membres du Gouvernement et d’autres personnalités politiques du pays, et naturellement, les députés nationaux, ont également rehaussé de leur présence cette séance solennelle. Laquelle a été suspendue après les réponses de M. Aubin Minaku, en vue de permettre aux membres du jury de se retirer enfin, pour la délibération.
A la réouverture de la séance, la parole était directement donnée au président du jury pour la proclamation des résultats à l’issue de cette délibération à huis-clos en vue de l’obtention du grade de docteur en droit. Ainsi, le professeur Luzolo Bambi Lessa a dévoilé que les membres du jury ont déduit, à l’unanimité, que le candidat Aubin Minaku a réussi sa thèse de doctorat en droit avec mention la plus grande distinction.
Et sans tarder, le Recteur de l’Unikin, le professeur Daniel Ngoma-ya-Nzuzi a conféré à Aubin Minaku Ndjalandjoko, le grade de docteur en droit. En conséquence, un diplôme ainsi que les insignes de l’Université de Kinshasa ont été remis à l’heureux lauréat. Celui-ci a désormais la jouissance de tous les droits relatifs au grade académique lui conféré, a souligné le recteur de l’Unikin.
Que des acclamations, des cris de joie, des applaudissements ont accompagné ce moment de vive ambiance. L’ambiance était à son comble dans la salle de promotions de l’Unikin qui a refusé du monde.
Savant Aubin Minaku, félicité pour sa brillante réussite
Cette séance solennelle s’est poursuivie par différents mots de circonstance. Premièrement, celui du nouveau docteur en droit Aubin Minaku qui a fait remarquer que cette thèse de doctorat en droit est « l’œuvre importante » de sa vie, et de ses ambitions depuis qu’il était en troisième graduat.
Puis, il a adressé des remerciements au Recteur de l’Unikin, au promoteur de la thèse (qui fut son professeur à l’université)et à tous les autres membres du comité d’encadrement ainsi qu’aux membres du jury qui, a-t-il dit, lui ont permis d’améliorer son travail. Aubin Minaku a aussi exprimé toute sa gratitude à tous ses professeurs qui l’ont enseigné.
Et spécialement, le président de l’Assemblée nationale a remercié de tout cœur sa « seule » épouse, Mme Daddie Butshanga, pour le soutien qu’elle lui a toujours apporté, ainsi que ses trois enfants. Dans le même ordre d’idée, ses chers parents, le couple Odon Minaku (présent dans la salle) ont été également remercié.
Ensuite, c’était le mot de la doyenne de la Faculté de droit de l’Université de Kinshasa, la professeure ordinaire Marie-Thérèse Kenge Ngomba Tshilombayi. Au début de la manifestation, la doyenne avait fait la présentation du candidat, confirmant que ce dernier a observé toutes les prescriptions légales et réglementaires et a rempli toutes les conditions.
Après ses mots de remerciement, elle a souhaité la bienvenue au corps professoral à Aubin Minaku. Aussi, a-t-elle félicité vivement le nouveau docteur en droit pour « sa brillante réussite ».
Cette cérémonie solennelle s’est clôturée par l’adresse du recteur de l’Unikin, le professeur Daniel Ngoma-ya-Nzuzi. Usant d’une éloquence remarquable, cet enseignant de carrière a marqué son speech avec trois mots principaux : félicitations, remerciements et encouragements.
Félicitations à celui qui était le récipiendaire et qui ne l’est plus. « Aubin Minaku est devenu savant. Je crois que ceux qui parlaient doivent se taire… Il est docteur et dans quelques mois, il sera professeur », a déclaré le Recteur de l’Unikin.
Remerciements à tous ses collaborateurs, ainsi qu’aux invités de marque. De ce nombre, le Premier ministre Bruno Tshibala et tous les membres du Gouvernement présents, ainsi que les députés nationaux, qui ont bousculé leurs agendas, pour honorer de leur présence à cette manifestation de portée historique.
Encouragements enfin, au docteur Aubin Minaku« qui vient de nous démontrer, que malgré ses lourdes charges, il nous a présenté une grande thèse ». C’est sur ces mots que cettecérémonie solennelle s’est terminée.
Docteur des distinctions
Des moments de réjouissance offerts par le couple Minaku aux amis et connaissances, ont marqué la suite des événements. Notamment, une grande réception populaire à l’esplanade de la Foire internationale de Kinshasa (FIKIN), agrémentée par des orchestre de musique folklorique et ballets des groupes ethniques de la Rdc.
C’était un moment inoubliable, doublé de la présentation biographique de l’homme du jour, le désormais docteur en droit Aubin Minaku Ndjalanjoko, par la coordonnatrice de la Cellule de communication de l’Assemblée nationale, Mme Christine Lenzo. Elle a entre autres informé aux convives que, le président de l’Assemblée nationale, né en 1964, a fini ses études universitairesà l’Université de Kinshasa en 1989, sanctionnées par le diplôme de licence en droit, avec la mention distinction.
Et il a ensuite obtenu son D.E.S en droit public, toujours à l’Unikin, avec la mention grande distinction. Ce qui lui a valu aujourd’hui cette thèse en doctorat.
(LepetitBaende)