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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Une vue du président de l’Assemblée nationale

A la suite d’une correspondance adressée au Bureau de l’Assemblée nationale, la proposition de loi portant institution, organisation et fonctionnement du Conseil national de suivi de l’Accord et du processus électoral (CNSA) a été retirée par son initiateur, l’honorable Mirindi. A l’en croire, la mise en place du CNSA, structure exceptionnelle, conjoncturelle et temporaire, a englouti neuf mois sur les douze mois du délai de principe sans procéder à l’exécution de ses attributions principales, faute d’une loi. Alors qu’une proposition était déposée au moment opportun. Puisque c’est son droit légitime de retirer son texte, il n’y a plus eu de débat autour de cette proposition de loi, et c’est le libre exercice de la démocratie. L’Assemblée nationale, le temple par excellence de la démocratie, attend une nouvelle proposition de loi ou un projet de loi sur le CNSA, afin de l’examiner rapidement.    

Comme à l’accoutumée, l’ouverture de la session ordinaire de septembre 2017 a été succédée de la conférence des présidents des groupes parlementaires tenue le jeudi 21 septembre courant. A l’issue de laquelle, était établi l’avant-projet de calendrier des travaux de la session ordinaire de septembre 2017 et répartition des matières en commissions.

Lequel projet a été examiné et adopté par les députés nationaux lors de la toute première séance plénière de la session qui a eu lieu le vendredi 22 septembre dans la salle des congrès du Palais du peuple. Ainsi, ce calendrier adopté prévoit la validation des mandats ; des projets de lois à soumettre à la commission mixte paritaire Assemblée nationale – Sénat ; une loi soumise à l’Assemblée nationale pour une nouvelle délibération ; un nombre de 38 arriérés législatifs et 14 nouvelles matières.

Il est également prévu dans ce calendrier, les contrôles parlementaire et budgétaire ainsi que diverses autres activités parlementaires. Et parmi les nouvelles matières de cette session, figurait en bonne place la proposition de loi portant institution, organisation et fonctionnement du Conseil national de suivi de l’Accord et du processus électoral (CNSA), qui était à programmer pour débat général.

L’on se souviendra que dans son discours d’ouverture de la présente session, le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku Ndjalandjoko expliquait que face au retard pris par le Gouvernement dans le dépôt du projet de loi organique portant institution, organisation et fonctionnement du CNSA, un député national, l’honorable Mirindi Karangabu Grégoire, a initié une proposition de loi organique sur la même matière qu’il a déposée le 10 avril 2017 au bureau de l’Assemblée nationale puis ensuite transmise à la Commission PAJ (Politique, administrative et juridique).

Le premier député national avait rassuré par la même occasion que « Cette initiative législative sera donc examinée en priorité au cours de la présente session ». Ce, en vue de la poursuite de la mise en œuvre de l’Accord politique du 31 décembre 2016.

C’est donc hier lundi 25 septembre 2017 lors d’une deuxième séance plénière de la session que les députés nationaux se sont préparés pour examiner et adopter cette proposition de loi qui doit normalement instituer le CNSA, fixer les règles de son organisation et de son fonctionnement.

Mirindi retire son texte

Cependant, au début même de la séance plénière, après la minute de silence observée pour la disparition de l’honorable Mashako Mamba, le Rapporteur de l’Assemblée nationale, Nono Berocan, a procédé à la lecture d’une correspondance adressée à l’honorable président du Bureau de l’Assemblée nationale par l’initiateur de ladite proposition de loi sur le CNSA. Dans sa lettre, l’honorable Mirindi a sollicité le retrait de son texte.

Il se défend en disant que ce retrait est en rapport avec son analyse du contexte politique actuel. Ainsi, a-t-il évoqué différentes raisons. D’abord le défaut de délai (12 mois) convenu pour garantir l’organisation des élections crédibles, transparentes et apaisées au plus tard en fin décembre 2017.

Voici un extrait de ce que le député Mirindi a écrit dans lettre : « Dans ce délai, le CNSA devrait être institué par une loi organique le plus tôt possible afin d’assurer non seulement, le suivi des clauses de l’Accord, mais aussi d’évaluer ce dernier et le processus électoral. C’est dans cette optique d’aider la République à instituer la mise en œuvre de l’Accord et du processus électoral que j’ai déposé ma proposition le 11 avril 2017 avec espoir que la procédure législative et la promulgation pouvaient être parfaites pendant la session de mars 2017 », dit-il, avant de renchérir qu’en programmant ma proposition de loi organique pour examen à cette fin du mois de septembre 2017, qui, du reste, va encore prendre du temps en plénières et en commissions de l’Assemblée nationale et du Sénat, en paritaire et à la Cour constitutionnelle pour le contrôle de la constitutionnalité, il est possible que tout le mois d’octobre et même celui de novembre soient consacrés à ces différentes procédures. Et si tel est le cas, j’en conviens, il ne resterait que le mois de décembre 2017.

Par ce fait, se demande-t-il, est-il opportun d’instituer par une loi organique, une institution qui serait au soir de sa vie sans en avoir été instituée ? D’aucuns diront que le Gouvernement, la CENI et le CNSA ont également pour tâche d’apprécier conformément aux prescrits de l’Accord, le temps nécessaire pour le parachèvement des élections. Cette exception ne peut tenir que si le CNSA était institué au lendemain de sa création par une loi organique dûment soumise au contrôle de la constitutionnalité et si lesdites élections étaient déjà amorcées pour être parachevées. C’est dans cette optique de gestion d’état que le 11 avril 2017, j’ai déposé ma proposition avec diligence, dans l’espoir qu’elle allait être examinée pendant la session de mars 2017.

Ce qui ne fût pas malheureusement le cas. Il va sans dire que l’évaluation susceptible de conduire, notamment, à la prorogation du délai de 12 mois, ne peut-être juridiquement valable que si le CNSA est légalement institué et les élections enclenchées. La loi ne pouvant pas rétroagir à l’espèce, j’éprouve les difficultés pour comprendre le mécanisme sur lequel le CNSA pourrait s’appuyer pour exécuter les tâches lui dévolues par l’Accord et l’Arrangement particulier si l’on tient compte du chronogramme convenu par les parties prenantes. Cela étant, à moins que les parties prenantes ne requalifient leur Accord, j’estime que la mise en place du CNSA, structure exceptionnelle, conjoncturelle et temporaire, a englouti neuf mois sur les douze mois du délai de principe sans procéder à l’exécution de ses attributions principales, faute d’une loi. Alors qu’une proposition était déposée au moment opportun. Eu égard à ce qui précède, ma proposition de loi organique portant institution, organisation et fonctionnement du CNSA devient inopportune. Et en conséquence, je la retire.

A la suite de cette lecture de la lettre, le président du Bureau de l’Assemblée nationale a fait part à ses collègues députés nationaux, les différentes étapes du processus suivi par cette proposition de loi sur le CNSA. Et prenant la parole, le député national Mirindi a eu à confirmer le retrait de sa proposition de loi tel que notifié dans sa lettre.

Puis, un autre député national est passé pour réclamer sa proposition de loi organique déposée le 06 juin 2017 au bureau de l’Assemblée nationale sur cette même matière concernant le CNSA. Quelques motions se sont ensuite suivies pour appuyer que le débat n’ait plus lieu sur le retrait de cette proposition de loi. Et d’autres députés par contre, ont critiqué la démarche de leur collègue Mirindi.

Et le député national Zacharie Bababaswe lui a pour sa part, proposé d’endosser la responsabilité de cette proposition de loi retirée pour qu’elle soit reconsidérée par l’Assemblée plénière. Toutefois, le Bureau de l’Assemblée nationale a estimé que, l’initiateur de la proposition de loi organique a bien son droit de la retirer. Sur ce, il n’y a pas débat.

Après quelques deux motions d’information,  la séance a été suspendue. Donc, la proposition de loi portant institution, organisation et fonctionnement du CNSA n’a pas pu être examinée. Pourtant elle levait des grandes options, entre autres, l’institutionnalisation du CNSA ; la création de l’assemblée plénière comme organe de décision et d’évaluation de toutes les activités relatives au processus électoral et au suivi de l’Accord ; la répartition des postes selon les quotas de chaque partie prenante ; la définition des attributions des membres du bureau ; etc.

(Lepetit Baende)

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Il s’est ouvert hier lundi 25 septembre à Kinshasa, la 19ème conférence générale annuelle  du Forum des commissions électorales de la Communauté de développement d’Afrique Australe (SADC). Ces assises qui s’étendent du 25 au 29 septembre ont pour thème principal : « Indépendance des organes de gestion des élections de la région de la SADC, meilleures pratique et défis », et réunissent tous les pays membres de la Sadc représentés par leurs commissions électorales.

A l’ouverture des travaux hier à Kempinski Fleuve Congo Hôtel, c’est le président de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo,  Aubin Minaku Ndjalandjoko, qui, au nom du Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, a lancé ces travaux de cinq jours.

D’abord, le mot de bienvenue : « Avant toute chose, qu’il soit noté en lettres d’or que la République Démocratique du Congo apprécie à sa juste valeur le choix porté en sa faveur pour qu’elle abrite les travaux de ce grand rendez-vous inscrit au chapitre du renforcement de la démocratie sur l’ensemble de l’espace de notre Organisation sous-régionale », a dit Aubin Minaku.

Concernant le processus électoral en cours en RD Congo, le speaker de l’Assemblée nationale a indiqué que son pays se trouve engagé dans un processus dont on attend impatiemment le dénouement afin d’offrir au peuple congolais l’opportunité de se choisir à nouveau librement ses dirigeants.  Ce, conformément aux termes de l’Accord politique global du 31 décembre 2016.

Intéressé par le thème choisi pour ces assises, le représentant de Joseph Kabila a affirmé que c’est à dessein qu’au lieu de dire « bonnes pratiques et défis », les organisateurs du séminaire, voulant insinuer l’effort d’amélioration, ont préféré le comparatif en disant « meilleures pratiques et défis ». Comme pour dire que les défis restent les mêmes, tandis que le souci d’améliorer les pratiques concernées devrait faire l’objet des préoccupations de tout un chacun.

Poursuivant son speech, Aubin Minaku a exprimé son regret de constater qu’en Afrique et ailleurs, plusieurs acteurs sociopolitiques, bon gré mal gré, se croient les mieux inspirés à pouvoir dicter à la Commission Electorale Nationale Indépendante de la RDC ce qu’elle doit faire, et, qui pis est, sans malheureusement révéler leurs agendas à peine voilés.

C’est ainsi qu’il a rendu hommage à la SADC pour tout le soutien et toute l’attention qu’elle ne cesse d’apporter au processus électoral en RDC.

« Son approche, jugée pragmatique et constructive, séduit autant par sa rigueur que par le fait qu’elle privilégie la consolidation de la démocratie sans jamais se départir du souci permanent de préserver la paix, quels que soient les vicissitudes et impondérables dudit processus électoral dans un pays en proie à plusieurs facteurs principalement liés à sa dimension ainsi qu’à l’état de ses infrastructures de base », renchérit l’élu du territoire d’Idiofa dans la province de Kwilu.

Dénonçant la politique de la rue, Aubin Minaku a fait savoir aux participants à ces assises que la lutte pour la démocratie ne peut nullement avoir pour but de mettre le pays à feu et à sang, alors qu’il est permis, par les vertus du dialogue ainsi que par les fruits de la longanimité, de consolider les acquis du présent en usant d’un juste et sage ordonnancement entre les moyens et leurs fins.

C’est ainsi qu’il lance un appel ferme à tous les pays représentés, qui ont tous intérêt à voir s’améliorer le libre exercice de la démocratie dans tout l’espace de la sous-région jusqu’à produire ensemble un standard authentique défendable par ses résultats dans le concert des nations.

Poursuivant son mot, le président de la chambre basse du Parlement de la RDC n’a pas manqué de saluer les performances de la Céni, qui fait progresser ledit processus électoral à grand pas avec à la clé l’enrôlement déjà acquis de près de 42 millions des citoyens sur une projection de 45 millions.

« Je vous souhaite bon travail, en restant personnellement attentif aux engagements constructifs que vous aurez à prendre à l’issue de vos délibérations et recommandations destinées à l’amélioration des activités et du rendement de chaque organe de gestion des élections des pays membres de la SADC. Sur ce, je déclare ouverte la 19ème conférence générale annuelle des Commissions électorales de la SADC. », a conclu Aubin Minaku Ndjalandjoko.

Nangaa salue la volonté claire d’accompagner les élections en RDC

Pour sa part, le président de la Commission électorale nationale indépendante de la RDC (CENI), Corneille Nangaa Yobeluo, a, dans son mot d’ouverture, salué la volonté claire de toutes les nations de la Sadc d’accompagner le processus électoral dans son pays.

D’abord et avant tout, le président de la Céni a rendu hommage au Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange représenté par Aubin Minaku, pour son implication en ce moment important pour les organes régionaux de gestion des élections est, sans nul doute, le signe d’un intérêt évident pour la réussite du processus électoral en RDC.

A cette occasion, il a souligné que le choix de Kinshasa est une marque de confiance et  de solidarité des commissions électorales sœurs envers la République Démocratique du Congo, et aussi de leur volonté claire  d’accompagner son processus électoral.

Quant au thème : « Indépendance des organes de gestion des élections dans la région de la SADC. Meilleures pratiques et défis », Nangaa affirme que ce thème est une interpellation pour tous les organes de Gestion des Elections, comme les autres parties prenantes.

« Comment, en effet, préserver cette indépendance au moment où l’organe de gestion des élections doit collaborer avec les autres institutions notamment en ce qui concerne les lois, les financements, la sécurité et autres institutions », s’est-il interrogé ?

Concernant le lancement des opérations d’enrôlement et identification des électeurs dans l’espace Kasaï, Corneille Nangaa a fait savoir aux participants que dans ce coin du pays, la CENI a été la cible d’actes de violence allant jusqu’à la destruction des bâtiments abritant des bureaux, du matériel devant servir à l’enrôlement et à la décapitation de ses agents et cadres. Maintenant que l’espoir renaît à la suite de la paix retrouvée, poursuit Nangaa, la CENI se consacre à la poursuite de cette opération dans ces provinces et territoires restant jusqu’à l’inscription de tous les électeurs dans le respect du délai réglementaire imparti à chaque centre d’inscription.

« Avec cette dernière étape et après la centralisation, la consolidation et le traitement des données des électeurs, la CENI aura doté le pays d’un fichier fiable, conforme aux standards internationaux, condition essentielle à la poursuite du reste du processus électoral. Suivront ensuite l’adoption de la loi sur la répartition des sièges, la convocation de l’électorat (avec l’appel à candidature) ; la commande, la production et le déploiement de matériels tant sensibles que non-sensibles ; l’identification, recrutement et formation de plus ou moins 670.000 agents de Bureaux de vote ; et scrutins, ramassage et agrégation des résultats, contentieux électoral et installation des nouvelles institutions. Toutes ces activités seront déclinées dans le calendrier que la CENI s’emploie à publier sous peu, après les différentes évaluations en cours », a indiqué le président de la Céni à l’auguste assemblée.

En attendant la clôture qui interviendra le 29 septembre avec des recommandations intéressantes et profitables pour tous, les travaux se déroulent dans les mêmes installations de Kempinsky Fleuve Congo Hôtel.

(Bernetel Makambo)

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Isabel Tshombe à gauche, à la concertation francophone de New-York/Ph. Tdr

Comme personne ne l’ignore, les délégations des différents du pays du monde se sont retrouvées du mardi 19 au samedi 23 septembre courant à New-York aux Etats-Unis d’Amérique où s’est tenue la 72ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies. Et en marge de la session proprement dite, les Etats-membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), se sont rencontrées autour de la secrétaire générale de cette grande organisation internationale des pays ayant la langue française en partage, Mme Michaelle Jean.

Au menu de cette réunion d’importance capitale tenue sous l’égide du Président malgache, en sa qualité du président du sommet de la Francophonie ; « la sécurité et le développement dans l’espace francophone ».

En effet, indique le communiqué nous parvenu, depuis le 13ème Sommet de la Francophonie tenu à Dakar au Sénégal, les Chefs d’Etat ont exprimé leur volonté de voir la Francophonie renforcer sa présence dans les enceintes internationales. La tradition a donc été respectée dans le cadre de cette 72ème Assemblée générale des Nations-Unies avec notamment, la tenue, le lundi 18 septembre courant au siège de l’ONU, de la concertation francophone de haut niveau.

Grand pays francophone, la République démocratique du Congo ne pouvait pas manquer cette concertation francophone. Ce, au regard de la problématique abordée, à savoir, la sécurité et le développement.

D’autant plus que les questions liées à la sécurité, la paix et au développement s’avèrent très importantes pour la République démocratique du Congo. C’est ainsi qu’à toutes ces assises, la Rdc a été représentée par Isabel Machik Tshombe, la représentante personnelle du Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange à la Francophonie.

En outre, signalons que dans leurs interventions, les chefs de délégation, notamment les ministres des Affaires étrangères, ont mis en exergue les différents défis auxquels l’espace francophone fait face ainsi que l’évolution de la situation politique et sécuritaire des pays francophones pour permettre d’insuffler un nouveau dynamisme à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Les travaux ont été coprésidés par la secrétaire générale de l’OIF et le ministre malgaches des Affaires étrangères.

Pour ce faire, le numéro 1 de la Francophone, Michaelle Jean a dans son intervention, souligné l’importance capitale de cette concertation francophone de New-York. « La concertation doit nous conduire à une mobilisation plus large en vue des soutiens massifs nécessaires à la mise en œuvre des plans d’actions régionaux appropries. Il faut davantage  fédérer les efforts et nos perspectives avec un souci de pragmatisme élargi de transversalité et de cohésion pour démontrer la réalité de la solidarité qui nous anime, ainsi que la pertinence également, des réponses que nous pouvons collectivement élaborer », a-t-elle déclaré.

S’agissant de la sécurité dans le monde, en général et en particulier dans l’espace francophone, la secrétaire générale de la Francophonie a déclaré ce qui suit : « Nous sommes tous menacés, nous sommes tous frappés, tous concernés. L’onde de choc de la terreur se propage partout. La Francophonie prend sa part, et elle le fait déjà, dans la mission universelle de construction de la paix et de la sécurité internationales. Et dans ce monde, plus que jamais interdépendant : le multilatéralisme doit demeurer le cadre privilégié de la coopération internationale. Nous devons montrer la voie, au moment où certains pays, sont tentés par l’isolationnisme et l’unilatéralisme ».

Comme une simple coïncidence ou non, la concertation francophone de haut niveau sur la sécurité et le développement s’est tenue à New-York, cette ville lumière des Etats-Unis d’Amérique, à la veille de l’ouverture à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï-central au centre de la RDC, du  Forum sur la paix, la réconciliation et le développement dans l’espace du Kasaï. Ceci démontre à suffisance l’importance que la Rdc et son Président de la République Joseph Kabila Kabange attachent à la problématique de la paix, de la sécurité et du développement.

Le thème qui a été retenu par la Francophonie pour cette concertation francophone est : « La sécurité et le développement dans un espace francophone solidaire ». Lequel thème est en corrélation avec les questions traitées par la présente Assemblée générale de l’ONU, axée notamment à la promotion d’une croissance économique soutenue et d’un développement durable, au développement de l’Afrique, au maintien de la paix et de la sécurité internationale.

(Lepetit Baende et Aurélie Mupepe/Cp depuis New-York)

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« Les grands ont ceci de particulier que les tombes où ils sont ensevelis contiennent leurs corps ; mais elles ne peuvent retenir leurs hauts faits… ». Cette certitude a été démontrée en son temps par Salluste, un écrivain-historien de l’antiquité romaine. En effet, la nouvelle de la disparition du Dr Léonard Mashako Mamba a plongé la communauté nationale dans la consternation. Car l’illustre disparu a a été député national élu de Rutshuru au Nord Kivu, et plus d’une fois membre du gouvernement.  Le Dr Léonard Mashako Mamba, ancien ministre respectivement de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) et de la Santé publique, a tiré sa révérence dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 courant, de suite de la dégradation de la santé. Cette information a été livrée au public par M. Olivier Kamitatu, ancien président de l’Assemblée nationale et vice-président du G7. 

 Quid de l’illustre disparu

1951- 2017, l’ancien ministre et député national a arrêté de vivre à l’âge de 66 ans. Il a été agrégé de l’Enseignement supérieur en Médecine depuis 1988, après sa spécialisation en gastro-entérologie et nutrition pédiatrique et un certificat en endocrinologie digestive. Professeur ordinaire à la faculté de Médecine de l’Université de Kinshasa depuis 1989, il a notamment occupé le poste  doyen de la même faculté.

De son vivant, ce grand homme a rendu de bons et loyaux services à la nation congolaise. En 2001, ministre de la Santé publique, puis deux fois ministre de l’ESU, sous les gouvernements Muzito I et II. Il a été également ministre de la Santé publique sous Matata I, c’est-à-dire dès 2012.

En effet, le Curriculum vitae, CV de l’illustre disparu indique qu’il a été le chef de la délégation  du gouvernement aux négociations inter congolaises en Afrique du Sud, d’où est sorti l’accord global et inclusif. C’était en 2002 à Sun City. Ledit accord, pour rappel, avait abouti à la mise en place des institutions de la transition.

En 2011, le cortège du ministre Mashako Mamba avait essuyé des tirs de rebelles sur la route de Rutshuru. Des sources ont indiqué en ce temps-là, qu’il s’agissait des combattants rebelles hutus rwandais des Fdlr.

 

 

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La grève, les manifestations, les revendications syndicales sont inhérentes à la vie quotidienne dans les milieux sociaux professionnels. Mais, s’en prendre aux innocents et autres édifices publics constitue une infraction pénale et préjudiciable à la société. Depuis un certain temps, ces genres de comportement dégénèrent de plus en plus, et certains badauds se faisant passer pour des étudiants en profitent pour se faire un nom au soleil, pour piller, voler et voir violer certaines étudiantes et autres mineurs. Ce dernier temps, le pays fait face à ce type de comportement depuis le début de l’année scolaire en cours. Avec le mouvement de grève déclenché par les infirmiers, médecins et professeurs, la vie sociale au pays de Patrice Emery Lumumba constitue un calvaire et la population vit dans la psychose de troubles dont les auteurs sont difficiles à appréhender. Le dernier soubresaut d’hier lundi 25 septembre 2017 à l’Université Pédagogique Nationale (UPN) a créé une panique dans la partie ouest de Kinshasa, mettant face-à-face les étudiants et la Police Nationale Congolaise à cause d’une incompréhension  provoquée par les autorités académiques de cette institution, qui auraient exigé de force l’organisation de la seconde session, pendant que les étudiants attendent la délibération de la première session.          

Tout est parti de la mauvaise communication entre les autorités académiques de l’Université Nationale Pédagogique (UNP). Pendant qu’une frange d’étudiants non encore délibérés attend leurs résultats, un communiqué aurait fait état de la reprise de la seconde session dans cette université, au mépris des étudiants qui ne sont pas en possession des résultats de la première session. A en croire les indiscrétions, l’UNP aurait instauré un système d’encodage et que la bonne partie des étudiants leurs noms seraient omis, ne se trouvant pas sur la liste définitive pour ce cas.

Pour certains, les étudiants auraient payé à deux reprises les frais de participations à la session. A la place des professeurs, ce sont leurs assistants qui interrogent les étudiants.

Ces deux versions parvenues à la Rédaction du Journal, ont été à la base des échauffourées entre les étudiants et la police. Pour les uns, les étudiants manifestaient au sein de l’Université Pédagogique Nationale ; pour les autres, les étudiants auraient barricadé la route Matadi, puis entassé une montagne des pierres qu’ils projetaient contre les éléments de la Police nationale congolaise. Cette dernière, dans sa mission de sécuriser la population et leurs biens, aurait fait éruption dans l’enceinte de l’Université Pédagogique Nationale dans le but de calmer les étudiants surchauffés. Ces cadres universitaires ont toujours considéré la Police Nationale comme une bête à abattre. Ceci aurait dégénéré et les policiers auraient tiré sur les étudiants. Et pendant que nous mettons sous presse, aucun bilan en perte en vie humaine ne nous ai parvenu. Sinon, quelques dégâts matériels importants et quelque blessé dont une jeune fille dénudée du fait qu’elle filmait la scène sur son portable. En plus, nous apprenons qu’une balle perdue aurait touché un élève, qui a succombé de ses blessures.

Dans un autre chapitre, les sources nous renseignent que les étudiants de la Faculté des sciences, département de la chimie auraient répliqué au gaz lacrymogène de la Police par une autre matière plastique toxique. Si cette information s’avère exacte, nous sommes au début d’un cycle terroriste aux conséquences fâcheuses, et un conflit ouvert entre les étudiants et les services de sécurité.

A en croire l’opinion, ces faits sont anormaux dans la société humaine à chaque fois qu’ils mettent aux prises les étudiants qui voient en policier un ennemis potentiel prêt à être lynché et vice-versa. Les étudiants par ailleurs oublient la cible potentielle de leur revendication, se projettent versant leur courroux aux innocents, dans le seul but de se faire entendre. Parfois, ils arrivent à perdre raison à cause de l’ampleur de la violence qui suit leurs revendications. Pareille attitude et/ou pareil acte ont été à la base de la fermeture de certaines institutions universitaires, le temps de mettre de l’ordre en défaveur de ces cadres universitaires avec les années dites blanches, ce dont personne ne souhaite que cela arrive. D’où, la nécessité d’harmoniser le rapport Etudiant-Police Nationale Congolaise, pour les uns de poursuivre leur formation universitaire et être utiles sur le marché de l’emploi demain, d’autre part la Police Nationale Congolaise de continuer à sécuriser la population et leur bien, entendu les étudiants et les infrastructures universitaires.

Par ailleurs, le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, Steve Mbikayi, tout en constatant que les échauffourées entre les étudiants et la Police n’ont pas causé mort d’homme, lance un appel au calme.

(Pius Romain Rolland)

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C’est avec une très grande attention que le CEPADHO a lu le récent Rapport du Groupe d’Etude sur le Congo (GEC) sous l’intitulé: «Massacres à Beni: Violence politique, dissimulation et cooptation?» Après l’avoir exploité minutieusement, cette Organisation relève que quand bien même il soit partiellement vrai, ce Rapport contient certaines contre-vérités qui laissent croire que les recherches de GEC sont politiquement orientées.

S’agissant de certaines vérités contenues dans la publication, le CEPADHO partage le point de vue de GEC en ce que les tueries à BENI ont été perpétrées en grande partie par les ADF. Il croit également comme GEC qu’au côté de «vrais ADF» d’autres groupes armés locaux (milices alliées) usant l’identité ADF ainsi que d’autres acteurs (y compris certains coutumiers) sont impliqués dans les violences en Ville et Territoire de BENI.

Cependant, le CEPADHO trouve absurde que GEC dans sa théorie d’«élargisseurs» (second movers) soutienne que les tueurs de Beni sont souvent liés à des réseaux loyalistes au sein de l’armée Congolaise, dans une stratégie d’escalader la violence et d’organiser leurs propres séries de tueries de masse.

Dans le même ordre d’idées, notre Structure trouve GEC malintentionné quand il implique personnellement le Général Muhindo Akili Mundos dans l’organisation et dans l’exécution des tueries à Beni. Non seulement c’est illogique, mais aussi par ce que GEC a du mal à apporter les preuves objectives pour asseoir ses accusations. Il ne sait pas présenter le mobile du crime attribué au Général Mundos.

Toujours au sujet du Général Mundos, le CEPADHO constate que GEC a tu volontairement le fait que ce dernier était, depuis le lancement des Opérations Sukola1, le Commandant second chargé des Opérations avant d’être promu. Cela, en vue de dissimuler en dessein ses efforts dans la neutralisation et la capture de plusieurs combattants ADF, voire de la libération de plusieurs centaines des civils pris en Otages par les ADF.

GEC donne l’image des FARDC fonctionnant comme une milice où un Général donne directement des ordres d’opération aux hommes de troupe, recrute des combattants et ne rend compte à aucune hiérarchie. Il ne mentionne même pas qu’au delà de l’état-major du commandement Sukola1 à BENI, depuis la série des massacres, le Commandement de la 3ème Zone de Défense est représenté sur place. GEC n’arrive pas à justifier comment le Général MUNDOS recruterait des tueurs pour massacrer d’une part la population dont il a mission de protéger et d’autre part ses propres militaires. C’est de la mauvaise foi.

Pour le CEPADHO, l’acharnement contre les Officiers militaires en pleine opération à Beni (notamment contre le Général Mundos) traduit dans ce rapport de GEC vise à obtenir la démoralisation des troupe FARDC ainsi que la méfiance entre la Population, l’Armée et la MONUSCO dont il demande la suspension de la coopération avec les FARDC à  Beni, sans en mesurer les moindres conséquences.

Cette Organisation conclut que le Rapport de GEC a été politiquement orienté pour intensifier la campagne d’intox contre les Institutions de la RDC et décourager toute sorte de solidarité internationale en faveur de la lutte contre le terrorisme à Beni.

Non seulement il se dégage que GEC a outragé l’Armée Congolaise, mais aussi il s’est moqué ouvertement des victimes des massacres de Beni, en essayant de présenter parmi leurs bourreaux ceux qui ont consentis d’énormes sacrifices pour tenter de les sauver.

En fin, répondant à l’une des recommandations de GEC, le CEPADHO encourage le Procureur Militaire (l’OMP) au procès contre les ADF à Beni de présenter le Général Muhindo Akili Mundos à la barre. Cela, afin qu’il soit confronté à GEC qui prétend disposer des preuves irréfutables contre lui ainsi qu’aux autres qui se disent détenir des éléments en charge. Les audiences étant publiques et les débats contradictoires, la vérité pourra être connue de tous.

(Lepetit Baende)