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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Lancée le 31 juillet 2016, l’opération d’enrôlement et identification des électeurs vient d’être clôturée ce 31 janvier 2018 sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo. Annonce faite hier mardi 31 janvier par le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Corneille Nangaa Yobeluo au cours d’un point de presse tenu hier au siège de la Centrale électorale. Cette opération qui devait réellement se clôturer en juillet 2017, a été repoussée de quelques mois, suite à la situation d’insécurité qui a frappée l’espace Kasaï, notamment dans les provinces du Kasaï et Kasaï Central, ainsi que dans les territoires de Luilu et Kamiji. Cette insécurité avait comme auteur le mouvement terroriste Kamwina Nsapu. Ainsi, la CENI était dans l’obligation d’enrôler ces Congolais de l’espace Kasaï, afin de rendre complet le fichier électoral. Et dans l’ensemble, la CENI enregistre ce jour un total de 46.021.454 des Congolais qui détiennent leurs cartes d’électeurs.

Le premier point de presse de l’année 2018 animé hier par le président de la Commission Nationale Electorale Indépendante (CENI), Corneille Nangaa Yobeluo a eu plusieurs points dans son ordre du jour. Il s’agit entre autre de faire le point sur la cartographie des différentes aires opérationnelles, des statistiques, des difficultés rencontrées par la Céni, de l’état de la Révision du fichier électoral aux Kasaï à la date de la clôture, du traitement et de la consolidation des données, des activités après la clôture de l’identification et enrôlement des électeurs et de la paie du personnel opérationnel.

Ainsi face à la presse, Corneille Nangaa a annoncé officiellement la fin de l’opération de la révision du fichier électoral dans les provinces du Kasaï et Kasaï Central, ainsi que dans les territoires de Luilu et Kamiji. Cette dernière étape met ainsi fin à cette opération d’enrôlement et identification des électeurs sur toute l’étendue du territoire national congolais.

Abordant le premier point de son point de presse lié aux aires opérationnelles, le technicien congolais en matière électorale a rappelé à la presse que la révision du fichier électoral a d’abord été lancée dans la province pilote de Nord-Ubangui. Après ce test, cette opération a été lancée dans les aires opérationnelles 1 et 2, allant du 12 décembre 2016 au 27 mars 2017.   Et pour rappel, ces aires opérationnelles comprennent les provinces de l’Equateur, Haut Katanga, Haut-Lomami, Ituri, Lualaba, Maniema, Mongala, Nord Kivu, Sud Kivu, Sud Ubangi, Tanganyika et Tshuapa.

Après les deux premières aires opérationnelles, l’opération a été lancée dans les aires 3 et 4 du 30 avril au 28 octobre 2017. Les provinces qui ont constituées ces aires sont le Bas Uele, Haut Uele, Kasaï Oriental, Kinshasa, Kongo Central, Kwango, Kwilu, Lomami, Mai-Ndombe, Sankuru et Tshopo.

L’espace Kasaï qui devait normalement faire partie de l’aire opérationnelle 3, suite à l’insécurité causée par la milice Kamwina Nsapu, a constitué une cinquième aire opérationnelle. Et l’opération s’est entendue du 12 septembre 2017 au 31 janvier 2018. Elle est constituée des provinces du Kasaï, Kasaï Central et les territoires de Luilu et Kamiji.

Quant aux statistiques, le numéro 1 de la CENI a indiqué  que son institution avait 17.784 Centres d’Inscription (CI) ouverts sur 17.759 prévues, soit 25 Centres d’inscription supplémentaires. Les autres statistiques sont reparties comme suit ; 180.000 dossiers reçus au recrutement ; 96.882 Membres de Centres d’Inscription (MCI) ; 7.973 Formateurs Electoraux Territoriaux (FET) ; 918 Formateurs Electoraux Provinciaux (FEP) ; 171 Formateurs Electoraux Nationaux (FEN) ; 26 Experts Formateurs (EF) ; 4.817 Contrôleurs Techniques Territoriaux (CTT) ; 1.261 Contrôleurs Techniques Provinciaux (CTPRO) ; 26 Contrôleurs Techniques Nationaux (CTN) ; 19.972 Kits d’enrôlement biométrique des électeurs; 17.784 Générateurs utilisés  et 54.000.000 de cartes d’électeur commandées.

Ainsi par rapport aux données brutes déjà récoltées et qui sont soumises à la centralisation et au traitement en vue de consolider le fichier électoral de manière à assurer le principe de l’unicité de chaque électeur dans le fichier électoral, la CENI a enrôlé un total de 46.021.454 congolais à la date du 29 janvier 2018 dont 24 231 197 (52%) hommes et 21.790.257 Femmes (48%). Ce qui représente un taux de réalisation global de 111,9 par rapport aux électeurs attendus.

Toujours dans ce cadre des statistiques, Corneille Nangaa a fait savoir que quatre Centres d’inscription déployés et ouverts en bonne et due forme dans le territoire de Kamonia n’ont reçu aucun électeur à la suite de la désertion totale de la population de deux groupements concernés qui a trouvé refuge dans les familles d’accueil des groupements environnants où elle s’est fait enrôler.

Des difficultés rencontrées lors de l’opération

Pour Corneille Nangaa, les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs ont été émaillées de certaines difficultés dont les plus éprouvantes ont été les pertes en vies humaines. En effet, des cadres et agents de la Commission électorale nationale indépendante, ainsi que ceux de la Police nationale congolaise, ont payé de leur vie suite à leur engagement au service des élections en RDC. Ce, sans compter les dégâts enregistrés dans plusieurs antennes de la CENI.

3.456.053 électeurs enregistrés dans l’espace Kasaï

Quant à l’enrôlement et identification des électeurs dans les provinces du Kasaï, Kasaï Central et les territoires de Luilu et Kamiji, le président de la Centrale électorale a présenté les chiffres ci-après : au total 4.017.884 électeurs enrôlés, sur 3.456.053 électeurs attendus, dont 2 179 888 Hommes et 1.837.996 femmes. Ce qui représente un taux de réalisation de 114,9 dans cette zone.

L’autre point abordé par Nangaa lors de point de presse est celui du traitement et consolidation des données. Ici, il a évoqué le Système Automatique d’Identification Biométrique nommé AFIS / ABIS que la CENI utilise pour traiter et consolider ses données. Ce système permet la détection automatique des doublons potentiels, la comparaison des empreintes digitales et des photographies à partir de la base de données des électeurs et la confirmation visuelle ou non des doublons détectés (adjudication).

Quant à la paie du personnel de la CENI, Corneille Nangaa a fait savoir que dans la province pilote du Nord Ubangi et les aires opérationnelles 1 et 2, la paie est complètement terminée dans toutes les provinces. Et dans les aires opérationnelles 3 et 4, Trois mois de prestation ont été payés dans les provinces de Bas-Uélé, Haut Uélé, Tshopo, Mai-Ndombe, Kongo Central, Sankuru et Kinshasa. le paiement du 3ème mois est en cours au Kasaï Oriental, Lomami et dans 3 Antennes du Kwilu. Il reste le payement du 3ème  mois dans 4 territoires de la province de Kwilu et dans la province du Kwango ainsi que la paie de la période de traitement de contentieux dans toutes les provinces des aires Opérationnelles 3 et 4.

Enfin, dans l’Aire opérationnelle 5, le paiement est en cours du deuxième mois dans toutes les provinces et tous les territoires. Il reste à payer le 3ème mois et la période de traitement des contentieux.  Pour clore son mot, M. Nangaa a abordé le point ayant trait aux activités à entreprendre par la CENI après l’opération de la révision du fichier électoral.

Outre la poursuite de la paie du personnel et le Ramassage des matériels, il a évoqué le point sur la centralisation des données, le traitement et consolidation des données, l’enrôlement des congolais résidant à l’étranger. Ensuite, le président Nangaa a repris quelques dates figurant dans le calendrier électoral publié par son institution, notamment celle du 06 avril 2018 ayant trait à la publication des statistiques des électeurs par entités, celle qui va du 06 au 25 mai 2018 réservée à l’audit du Fichier électoral, la date du 23 avril 2018 consacrée à l’adoption de la loi portant répartition des sièges, celle du 08 mai 2018 attribuée à la promulgation de la loi portant répartition des sièges, le 23 juin 2018 sur Convocation de l’électorat, de la période allant du 24-juin au 08 juillet 2018 pour le dépôt et traitement des candidatures provinciales, celle qui va du 25 juillet au 08 août 2018 sur le dépôt et traitement des candidatures présidentielles et législatives, et enfin la très attendue 23 décembre 2018 consacrée aux Scrutins directs combinés.

Tout le monde est averti. Ayant fait son premier travail qui symbolise la détermination du président de la République, mais aussi du Gouvernement central sur l’organisation des élections démocratiques en RDC, la CENI salue l’appuie lui apporté par tous ses partenaires. Premièrement le Gouvernement de la République qui n’a pas seulement mobilisé les moyens financiers conséquents, mais aussi a mis à sa disposition des avions, véhicules et autres pour rendre effective cette opération. A la Monusco, Nangaa et son organe saluent le soutien logistique de ce partenaire de haute taille. A la classe politique, la CENI présente ses remerciements pour la mobilisation de la population à se faire massivement enrôler. A la société civile, Corneille Nangaa salue leurs efforts dans la sensibilisation en se déployant dans plusieurs coins du pays pour prêcher le processus électoral aux populations. Le go du processus électoral en RDC a été déjà donné. Aux retardataires de rejoindre le train et poursuivre le chemin. Il n’est pas encore trop tard.

(Bernetel Makambo)

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Etienne Tshisekedi wa Mulumba, même mort depuis le 1er février 2017, ne s’appartient plus, il est devenu un patrimoine national. Pour commémorer son décès intervenu après la signature de l’Accord de la Saint-Sylvestre, certains de ses enfants divisés organisent  à leur manière des activités commémoratives. Pour sa part, le Rassemblement des forces politiques et sociales de la Rdc acquises au changement (Rassop), que dirige M. Joseph Olenghankoy Mukundji, du reste président du CNSA,  a fixé pour demain vendredi 02 février 2018 la messe d’action de grâce en l’honneur du patriarche Etienne Tshisekedi wa Mulumba à 13 heures 30, à la cathédrale Notre Dame du Congo, à Lingwala. Et ce, pour éviter de perturber le programme déjà établi par l’UDPS et la famille du défunt pour ce jeudi 01 février 2018.

A l’occasion, le président du Rassop, ainsi que la base du Rassemblement a  publié un programme de messe, dans lequel ils invitent les autorités du pays en leurs titres et qualités respectifs, les ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques, les personnalités politiques dans leurs diversités et toute personne ayant eu un attachement de près ou de loin envers le défunt, ainsi qu’à tous les membres du Rassemblement, qu’une messe d’action de grâce sera dite en l’honneur du Patriarche Etienne Tshisekedi wa Mulumba.

Pour Me Boba Muteba Jean, président en exercice de la base du Rassop qui signe ce communiqué, le président du CNSA et du Conseil des Sages ainsi que la base du Rassemblement saisissent cette occasion pour présenter à l’UDPS et à la famille du défunt toute leur compassion. C’est dans ce sens qu’un hommage déférent sera une fois encore accordé à ce vaillant combattant « du peuple d’abord » et de la démocratie dans le cadre du Rassemblement et du CNSA pour permettre à plusieurs personnalités, la population, ainsi que la base du Rassemblement de commémorer ensemble et de demander à Dieu de lui octroyer une place de choix à ses côtés.

Voilà une occasion pour tous les Congolais épris de paix de répondre favorablement à cet appel du RASSOP, pour des hommages dignes de ce grand homme politique de la Rd Congo. Son idéologie, son combat politique devront servir de base à la jeunesse congolaise, afin de bâtir un pays plus beau qu’avant.

(JMNK)

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Olenghankoy, président du CNSA

Joseph Olenghankoy a présidé, le 30 janvier 2018, la plénière du Conseil national de suivi de l’Accord de la Saint-Sylvestre et du processus électoral. Au menu, les membres ont salué la libération par le ministre d’Etat en charge de la Justice et garde des sceaux, de dix prisonniers politiques et d’opinion. Et ce, parce qu’en cette année électorale, la décrispation du climat politique demeure un gage nécessaire pour un bon déroulement des scrutins et sera un message donné à tous ceux qui doutent de la bonne foi du pouvoir en place d’organiser les élections.

Faisant la restitution de cette plénière, le Rapporteur du CNSA, Valentin Vangi, a expliqué que tous sont des emblématiques dans notre pays, du fait qu’ils sont prisonniers d’opinion, sauf peut-être dans l’Accord où on a cité certaines personnes. Et de poursuivre que parmi les 10, il y a en deux qui ont été cités nommément et nous sommes entrain de travailler. Déjà le ministre d’Etat et ministre à la Justice  et le CNSA nous nous sommes déjà convenus sur certains points et nous pensons que tout le monde qui est concerné par l’Accord va retrouver la liberté d’ici là. Et le ministre qui a compris qu’aujourd’hui nous n’avons plus de temps, a préféré accélérer le processus de libération des prisonniers politiques, d’opinion et des amnistiés.

A l’en croire, à ce jour déjà, 10 personnes sont libérées et qui sont essentiellement des amnistiés concernées par l’Accord. Mais ce qui est intéressant, parmi les 10, il y a deux personnes qui ont été recommandées par l’Accord de la Saint-Sylvestre et qui  devraient être libérées obligatoirement. Cela est fait et nous croyons que nous sommes entrain de travailler et nous nous sommes déjà convenus sur beaucoup de choses, le gouvernement est conscient et le ministre a compris qu’on puisse libérer l’affaire sur la libération des prisonniers politiques, pour répondre, parce que tout le monde est entrain d’exiger le respect intégral de l’Accord. Et le chapitre 5 fait partie intégrante de l’Accord et nous pensons qu’en le faisant, ça va apporter la paix et la stabilité dans notre pays.

« Nous avons par exemple Bagayamukwe, il est cité dans l’Accord, en ce qui concerne la description ; Bonekube, sont les deux personnes citées nommément dabs l’Accord. Et le travail est entrain d’être finalisé pour que d’autres prisonniers dits emblématiques, politiques et d’opinions et les restes des amnistiés recouvrent leur liberté d’ici-là, dans le strict respect de l’accord », dit-il, avant d’ajouter, au regard de ceux qui ne sont pas au pays, que le président Joseph Olenghankoy est à pied d’œuvre en ce qui concerne les exilés politiques. Il a entrepris les contacts. « Vous savez que son premier déplacement au Katanga a  produit des fruits. Maintenant que je vous parle, il est en contact permanent avec ces gens pour que d’ici-là, tout le monde puisse revenir au pays. Ceux qui sont poursuivis en justice, voir leurs procès annulés, parce que nous tous nous sommes préoccupés par la tenue des élections d’ici la fin de l’année », précise-t-il.

Soulignons que l’année dernière,  la Plénière du CNSA, ayant constaté, après sa séance de travail avec le ministre d’Etat chargé de la Justice et garde des sceaux, quelques avancées en ce qui concerne la libération des prisonniers politiques, bien qu’il en reste encore d’autres en détention, s’est résolue de constituer une mission pour obtenir l’accélération de la libération effective des prisonniers restants auprès dudit ministre, ainsi que de toute autre autorité compétente. Dans le même ordre d’idées, la Plénière avait décidé de mettre en place une mission de décrispation conduite par son Président, pour s’enquérir précisément des cas des personnalités suivantes: Moïse Katumbi, Franck Diongo, Jean-Claude Muyambo, Eugène Diomi Ndongala.

(JMNK)

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A la suite de la crise politique qui oppose l’Assemblée provinciale au gouvernement de la province de Lomami depuis plusieurs semaines, les notables de cette province, parmi lesquels les élus et mandataires des institutions de la République ont rencontré hier mercredi 31 janvier, le Vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary, pour des solutions urgentes et appropriées. Après l’examen du contour de ce conflit entre les deux institutions provinciales, le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur  et Sécurité a recommandé la voix de la sagesse et sollicité la patience de ses hautes pour une solution satisfaisante dans l’intérêt général de la province. Message bien capté par les notables de la Lomami qui appelle la population et les animateurs des institutions provinciales à l’apaisement.

Crispin Ngoyi Ilunga, porte-parole de la délégation, a expliqué à la presse que tous les notables de la province de Lomami, toutes considérations politiques confondues, toutes ethnies confondues, se sont réunies autour du Vice-Premier ministre et ministre de l’intérieur et Sécurité, pour voir ensemble comment trouver  les voies et moyens de ramener la paix dans la province de Lomami, en rapport avec la motion de censure initiée par l’Assemblée provinciale sur le gouvernement provincial.  « De part cette motion de censure, le gouvernement provincial était déjà tombé, donc, il fallait voir dans quelle mesure faire de sorte que le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité mette tout le monde ensemble pour que la paix puisse régner », précise-t-il, avant d’ajouter que nous tous les ressortissants et les notables, on a parlé, le VPM nous a expliqué et on est arrivé à la conclusion de part le mémo que les notables lui ont transmis. Il a sollicité un petit temps pour trouver des solutions qu’il faut afin que la paix puisse continuer à régner dans la province.

(JMNK)

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L’organisation des élections dans les pays africains a toujours été un sujet très mal perçu, et très controversé, surtout par ceux qui pensent qu’ils sont en droit de conserver le pouvoir le plus longtemps possible, et d’autres qui estiment que le moment est enfin venu pour une alternance paisible. Dans une Afrique encore traditionnelle avec des centaines de partis politiques messianiques, la démocratie n’est guère perçue de la même manière. Ainsi, chaque fois que c’est tel qui est au pouvoir et qui organise les élections, on le regarde toujours d’un mauvais œil, pis encore, on lui prête des intentions, parce qu’on croit toujours qu’il finira par tricher, mieux à s’imposer par la violence. Et ce, conformément à un dicton selon lequel, « on n’organise pas les élections pour les perdre ».

Cette réalité africaine semble celle vécue par la République démocratique du Congo en 2006 et 2011. Si en 2006, au cours de la première expérience électorale, les résultats proclamés du reste dans un char de combat n’avaient pas rencontré la volonté du principal challengeur, l’ancien vice-président de la République et sénateur de son état, Jean-Pierre Bemba Gombo, des troubles avaient éclaté au désavantage de cette jeune démocratie qui testait là pour la première fois l’organisation des élections démocratiques et indépendantes. Des élections du reste financées essentiellement par  la communauté internationale étaient organisées dans un contexte où la communauté internationale estimait que c’était une façon de cimenter la paix et la cohésion. Et davantage, de mettre un terme à la guerre, après que le Congo ait été divisé en plusieurs zones d’influence.

Grâce à la rencontre entre le gagnant (Joseph Kabila) et le perdant (Jean-Pierre Bemba), la paix a été instaurée, mais après que les miliciens proches de Bemba aient fait bouger la ville province de Kinshasa. Ici, le perdant a été conseillé de se référer aux instances judiciaires, et plus clairement de saisir la Cour suprême de Justice, qui ne lui a pas donné raison pour autant. Après ce moment de tension, cap sur la prestation de serment pour permettre à l’heureux élu de réaliser son projet de société, les cinq chantiers de la République. A cette époque, la Chine fut présentée comme le plus grand partenaire, avec sa stratégie de win-win (gagnant-gagnant).

En 2011, avec  ce qu’il convient de qualifier d’élections chaotiques, les troubles étaient prévisibles, au vu des difficultés auxquelles la nouvelle Commission électorale Nationale indépendante (CENI), dirigée par un pasteur Daniel Ngoy Mulunda était confrontée. Ici aussi, les violences ont failli emporter le peu d’efforts des uns et des autres, pour des élections dont la Rdc seule avait financé l’essentiel. A la proclamation des résultats, quelle n’a pas été la surprise pour les Kinois, mieux les Congolais d’assister à deux prestations de serment. L’une à l’esplanade de la Cité de l’Union africaine, dans la commune de Ngaliema, et l’autre, à la permanence de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) à Limete 11ème rue.

Heureusement que l’un, Joseph Kabila avait l’impérium et que l’autre, Etienne Tshisekedi n’a jamais eu le temps de gouter aux délices de son pouvoir et ne comptait que sur la mobilisation populaire. Même cas vécu en Côte d’Ivoire avec Laurent Gbagbo (le perdant) et Alassane Ouattara, le gagnant. Sinon, cette situation rappelle combien la classe politique, avec elle le peuple dans son ensemble, doit faire confiance à l’instance qui a reçu mission d’organiser les élections. De même, l’Institution devant organiser les élections doit rassurer dans son travail et prouver aux Congolais qu’elle jouit effectivement de l’indépendance.

La même « maladie », le manque d’indépendance de la CENI ou le peu de confiance que lui témoigne la population, c’est ce qui a tué la démocratie.

C’est cette maladie qui a été à la base de la situation que tout le monde déplore et décrie au Kenya. Et ce, pendant que ce pays est entrain de penser ses plaies d’une guerre aux connotations tribales qui avait même obligé le président actuel, Uhuru Kenyata, à aller répondre à la Cour pénale internationale, CPI, avant que celle-ci n’abandonne les poursuites.

Raila Odinga a-t-il oublié cette histoire macabre de son pays ? Pourquoi s’entête-t-il, lui qui n’a pas pris part aux élections, afin dit-il, d’épargner la vie de ses militants ? Pourquoi joue-t-il avec la vie des milliers de kényans, au moment où une élection saluée par tout le monde a été organisée dans son pays sans lui ? Le bon sens voudrait que Raila mène librement sa lutte politique entant qu’opposant, au lieu de chercher l’affrontement, épreuve pour laquelle il est présumé largement perdant. Nombreux n’ont pas cru de leurs yeux, lorsqu’ils ont vu l’opposant Raila Ondinga, Bible à la main, entrain de prêter serment : « Moi, Raila Odinga, répondant à une vocation supérieure, acceptant d’entrer en fonction en tant que président du peuple de la République du Kenya, jure de faire allégeance au peuple et à la République du Kenya ».

 

Le pouvoir pour le pouvoir

Pour servir son peuple, mieux pour répondre aux désidératas de ce dernier, faut-il toujours faire de la politique, ou être aux affaires ? C’est la preuve que les pays africains ont été mal préparés à la démocratie et nombreux sont ceux-là qui veulent le pouvoir pour le pouvoir. Nombreux vont en politique pour la survie, et non parce qu’on a un projet de société à réaliser. C’est aussi la preuve que ni l’histoire, ni les enjeux mondiaux n’instruisent les protagonistes.

Sinon, dans un monde de compétition dans tous les domaines, que gagnerait Raila Odinga en empêchant Uhuru Kenyata de mettre en œuvre son programme d’action défendu lors de sa campagne électorale ? À     qui  ce bras de fer profitera? Ceci, au moment où la population a d’énormes défis qu’il faut rencontrer. En Afrique, certains ont fait de la politique une carrière semblable à celle de la fonction publique. Pendant que ne va pas au pouvoir qui veut, mais celui dont le programme parvient à arracher le consentement du peuple. Dans cette logique, si le peuple ne veut pas de vous, vous ne pouvez nullement prétendre le représenter. Et le faire contre son grès est illogique.

Comme nous venons de le voir dans les lignes qui précèdent, toutes ces situations arrivent dans les pays africains, parce qu’on a été très mal préparé. Si le Congo avait profité du très long pouvoir de Mobutu pour bâtir des infrastructures solides, développer le pays, diversifier l’économie, …, tout le monde n’aurait pas en Rdc et en Afrique, l’attirance à la politique. Mais comme rien n’a été fait dans ce sens, tous les communs de mortels pensent que pour s’en sortir dans la vie, il faut obligatoirement occuper un poste ministériel ou briguer un mandat électif.

Et pourtant, l’on ne voie pas ce qu’un chinois moyen envierait à un américain. Ceci, parce que le parti politique au pouvoir en Chine, en l’occurrence le Parti Communiste Chinois (PCC) a appris à travailler pour l’intérêt de sa population. C’est dans ce sens que d’ici 2020, la deuxième économie mondiale va réduire l’extrême pauvreté. Et dans ce pays, le moment n’est pas indiqué pour les discours à dormir débout ou d’autres propos creux. Ainsi, le peuple qui n’a rien à envier en politique, peut facilement se retrouver dans un secteur de son choix !

Pourquoi les pays africains ne copieraient-ils pas de bons exemples ? Pourquoi on ne changerait pas nos systèmes électoraux pour privilégier le développement économique en lieu et place des slogans creux ? Pourquoi on n’améliorerait pas les conditions de vie de la population, pour donner à celle-ci la chance d’entreprendre une activité de son choix et mettre en exergue son géni caché ? Raila Odinga ainsi que d’autres leaders africains devraient comprendre que l’Afrique, c’est le continent le plus en retard et qui a besoin des investissements massifs. Ceux-ci ne peuvent être réalisés que dans un climat de paix et de confiance mutuelle.

Dans une Afrique sous-développée et dépendante de l’aide extérieure, on ne gagnerait qu’en étant autosuffisante et en évitant les conflits inutiles. Les pays africains doivent non seulement maitriser leur histoire, mais aussi leur environnement immédiat. Ils doivent savoir que seule la compétition leur permettra de tirer une place au soleil. Sinon, ils continueront à être la risée de tout le monde et ils ne vont fabriquer que des générations sacrifiées, aptes à aller chercher le mieux-être, en dépit des conditions existentielles très rudes.

(Jean-Marie Nkambua)

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Le bureau de l’UNESCO en Rdc a remis officiellement  mardi, un lot des matériels informatiques au Lycée technique et scientifique de Limeté, situé sur la 8ème rue Limete industriel. C’est la ministre provinciale de l’Education, Thérèse Olenga qui a réceptionné ces matériels.

Ils permettront aux enseignants de se mettre à jour face à l’outil informatique, indispensable à ce jour, en vue d’améliorer le système éducatif congolais à l’ère de la numérisation. Question de combler le fossé du programme éducatif difficilement actualisé.

Présente lors de cette cérémonie aux cotés de deux partenaires à l’éducation, à savoir l’Unesco et la Chine, ainsi que l’ensemble du corps enseignant, la ministre provinciale de l’Education, Thérèse Olenga a salué la pertinence de ce projet visant à former l’enseignant congolais, à l’utilisation des technologies de l’information et de la communication. La n°1 de l’éducation provinciale a cependant exhorté les enseignants, quelle que soit leur catégorie, à s’approprier ce dispositif informatique pour y développer de l’expertise. Parlant du projet qui touche à son terme, la ministre a réitéré l’engagement du gouvernement provincial à relancer ce projet qui vise le développement du secteur de l’éducation.

Du projet

Ce projet dénommé « Projet Unesco-fonds en dépôt de Chine (CFIT) en faveur de l’éducation en Rdc arrivé d’ailleurs à terme, est le fruit d’un financement de l’ambassade de Chine, soutenue par l’appui technique de l’Unesco. Ce projet CFIT s’est étendu sur une période de 3 ans en Rdc. Et trois provinces du pays, ont déjà bénéficié de ses avantages. Il s’agit des provinces du Kwilu (à Bandundu ville), de la Tshopo (à Kisangani) et récemment de Kinshasa.

Ce projet a engendré une plate-forme destinée à assurer de façon permanente, la formation continue et à distance des inspecteurs et enseignants. Cette plate-forme est déjà accessible sur le site du Ministère de l’EPS-INC. Soulignons que cette initiative rentre dans le cadre des objectifs du développement durable à l’horizon 2030, dans son volet éducation.

De la cérémonie

Cette cérémonie riche en couleur, a été marquée par plusieurs temps forts. Il s’agit notamment, des discours de circonstances prononcés respectivement par le Directeur provincial de l’EPSP/Kinshasa Mont-Amba, suivi de celui du représentant de l’Unesco en Rdc, Abdourahamane Diallo ; du représentant de l’ambassadeur de Chine et enfin de la ministre provinciale de l’éducation Thérèse Olenga, qui a par la suite, procédé à la coupure du ruban de la salle de formation. Il s’en est suivi la visite du  centre de formation, la présentation des équipements, la démonstration de la formation par la plate-forme, le tout sanctionné par la remise de brevets de formation aux enseignants.

(Irène Musune/Rtga World)