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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Aujourd’hui 15 novembre 2017,  quelques organisations de la société civile, y compris les mouvements sociaux, appellent à des manifestations sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo pour, selon leurs dires, « exiger le départ de Joseph Kabila » du pouvoir. Une situation ouvertement soutenue par la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), qui réitère son attachement au respect des droits de l’homme et à l’expression pacifique des opinions.

Dans un communiqué de presse parvenu hier à la rédaction du Quotidien L’Avenir, la Mission exhorte ainsi les autorités congolaises à respecter les libertés fondamentales telles que stipulées dans la Constitution congolaise, dont la liberté de réunion et de manifestation, et à instruire les forces de défense et de sécurité à respecter les principes de nécessité, proportionnalité et légalité, conformément aux normes internationales.

Ce message de la Monusco intervient à pic, même si elle ne doit pas perdre de vue le contexte que traverse la Rd Congo. Ce contexte, est caractérisé par la publication du calendrier électoral, et dont une certaine opposition, ainsi que les mouvements sociaux, semblent être opposés. Et ce, en dépit du fait que toute la communauté internationale n’a fait que réitérer son soutien au calendrier, mais tout en demandant aux uns et aux autres de s’impliquer.

D’ailleurs, le ministre en charge de la Communication et Médias, Lambert Mende Omalanga, lors de son point de presse du 08 novembre dernier, n’a-t-il pas dit, concernant les manifestations publiques, qu’elles ne relèvent pas de la compétence du gouvernement central. Et ce, selon les dispositifs de la loi et de la constitution congolaise, elles relèvent des autorités provinciales. « Je sais que pour des raisons d’ordre public et de sécurité, il est prévu dans nos lois que l’ autorité administrative locale peut décider, dans une période déterminée, de certaines mesures conservatoires », dit-il, avant d’ajouter que la constitution congolaise dont le gouvernement  a la tâche d’assurer la stricte application, continue de reconnaitre la liberté de manifester. Et de soutenir qu’on ne peut pas manifester en violation de la loi, de l’ordre public, des impératifs de sécurité  et des droits des autres.

C’est par respect à tous ces principes que certaines villes du monde ont eu à interdire les manifestations publiques, et les organisations des droits de l’homme ne les ont jamais condamné quant à ce. Sinon, tout le monde, mieux toutes les caméras du monde ont montré les actes de violence perpétrés par la police catalane contre les manifestants. Tout le monde s’est rendu compte que comme il fallait soutenir l’unité de la République espagnole, il fallait laisser la police faire son travail et éviter ainsi le chaos.

Toujours dans le même communiqué, la MONUSCO rappelle également aux citoyens que le droit de manifester implique de s’abstenir de recourir à la violence sous toutes ses formes. « Dans le contexte actuel de transition politique, il est important que toutes les voix puissent s’exprimer dans le calme et de façon pacifique. Conformément à son mandat, la MONUSCO se réserve le droit d’observer les événements et de rapporter d’éventuelles violations des droits de l’homme », a déclaré Maman Sidikou, Représentant spécial du Secrétaire général en République démocratique du Congo et chef de la MONUSCO. Il souligne également que la mise en œuvre intégrale des mesures de confiance prévues dans l’Accord du 31 décembre 2016 est nécessaire afin de conduire la République démocratique du Congo vers des élections libres, transparentes et apaisées.

C’est facile, en effet, de demander aux manifestants de s’abstenir de recourir à la violence, mais c’est aussi difficile de savoir à quel moment les violences peuvent survenir. L’on est dans un pays très pauvre et où certaines violences sont le fruit de la mauvaise foi et du règlement des comptes. Raison pour laquelle le gouvernement provincial est en droit d’interdire, voir de suspendre l’exercice de cette liberté, mais tout en laissant d’autres. Car, si la liberté de manifester est suspendue, l’exercice de toutes les autres libertés reste permis. C’est le cas de la liberté de parole, qui permet aux opposants et à la société civile de s’exprimer et de dire tout ce qu’ils veulent sans qu’ils ne soient inquiétés par personne. 

Le piège

Si les autres peuvent avoir le droit de manifester, ils doivent aussi reconnaitre à d’autres le droit de prendre des mesures conservatoires afin d’éviter le débordement. Car, nombreux sont les ennemis de la République qui sont jaloux de l’élection de la République démocratique du Congo au conseil des droits de l’homme, qu’ils ont juré de ternir son image. Raison pour laquelle ils veulent procéder, par la provocation, en organisant les manifestations de rue. Et ce, pour pousser la police, débordée, à utiliser les armes non létales.

Maintenant qu’un calendrier électoral a été publié, la logique voudrait que tous les Congolais s’impliquent et qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes pour qu’il soit tenu. Et ce, parce que dans un contexte de troubles, il risque d’être difficile de respecter le délai prévu. En plus, sachant les contraintes qui pèsent en vue de l’organisation des élections, le souhait serait de ne pas pousser le gouvernement à la faute.

Un pays aux multiples défis comme la Rdc, peut-il se permettre des manifestations politiques à longueur des journées ? Cette question mérite d’être posée, surtout lorsqu’on sait que la population congolaise connait une misère la plus noire de son histoire. En plus, il s’agit d’une population qui vit au taux du jour et qui n’a pas un pouvoir d’achat conséquent. Raison pour laquelle elle n’est pas prête à cautionner les initiatives à dormir debout de l’opposition congolaise. Et ce, au moment où un calendrier électoral a été publié le 05 novembre dernier, et qui prévoit l’organisation des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales, en une seule séquence.

(JMNK)

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Ce mercredi 15 novembre 2017, deux des mouvements dits pro-démocratie les plus en vue, en l’occurrence Lucha et Filimbi, organisent au pays une manifestation visant, soutiennent-ils, à «chasser Kabila du pouvoir», terme employé abondamment ces temps derniers par Félix Antoine Tshilombo.

Ils vont rempiler le 28 novembre prochain, la veille du 5ème sommet «Union africaine-Union européenne» devant se tenir à Abidjan, sommet au cours duquel – c’est prévisible – les deux institutions internationales vont féliciter la Céni de la publication du calendrier électoral le 5 novembre 2017.

D’ici au 31 décembre 2017, d’autres actions de rue sont envisagées avec le concours de Rassop/Limete et ses nouveaux alliés, le Mlc d’Eve Bazaïba, pardon de Jean-Pierre Bemba, et l’Unc de Vital Kamerhe, laisse-t-on entendre, si Joseph Kabila résiste.

L’insolite est dans les coïncidences troublantes. Tenez ! Première coïncidence : Lucha, qui revendique son droit d’aînesse puisque créée en 2011 – n’est réellement active qu’à partir de 2015, c’est-à-dire après le «printemps burkinabé» dont elle a reçu mission de duplication en RD Congo.

Deuxième coïncidence : Lucha bénéficie pour ce faire de l’encadrement des mouvements correspondants ouest-africains, comme «Balai citoyen», managé par l’ambassadeur américain d’alors au Burkina Faso, aujourd’hui nommé au Sénégal, terre de «Y en a marre !», autre mouvement pro-démocratie. Or, cet ambassadeur est d’origine congolaise, natif du Kivu, terre justement de «Lucha» et de «Filimbi». Il s’agit de Tunilabo Mushingi.

Troisième coïncidence : Lucha – à l’instar de Filimbi – se découvre une vocation commune : obtenir la chute du régime actuel venu – via l’Afdl – des collines du Kivu ! C’est à croire que le Kivu se règle des comptes en interne, probablement par procuration.

Pourtant, la sagesse (biblique) dit du royaume divisé contre lui-même qu’il s’effondre, il disparaît. De quoi rappeler le plan  Pentagone «Zaïre No Etat» préconisant le démembrement de certaines provinces à rattacher à l’Ouganda, au Rwanda, au Burundi et à la Tanzanie pour les rendre viables. Rattrapez-moi puisque je peux avoir tort : les «maîtres» ont vraisemblablement décidé de déplacer le pion «Katanga-Kasaï» vers le «Nord Kivu-Sud Kivu».

Dans cette logique, toute manif’ impliquant au pays ou à l’étranger Lucha du Nord-Kivu  et Filimbi du Sud-Kivu n’a rien, mais alors absolument rien à voir avec la démocratie, les droits de l’homme et, surtout, le processus électoral… Passez le message à Fred Bauma et à Floribert Anzuluni, trop occupés à l’obligation du résultat qu’ils ont du mal à percevoir les évidences pourtant circonscriptibles !

(Omer Nsongo/Cp)

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Quelques mouvements dits « citoyens » ont annoncé une prétendue « ville-morte » ce mercredi 15 novembre 2017. Ces mouvements composés des jeunes farouchement manipulés par une main noire qui a déjà dit son nom, prétendent manifester pour dire non au régime en place et faire pression pour l’organisation dans un délai qui est le leur, des élections en République Démocratique du Congo. Pour ce faire, ils ont lancé des messages dans tous les réseaux sociaux, jeté des tracts dans certains coins, en vue de mobiliser pour un soulèvement populaire qu’ils cachent derrière la dénomination « ville-morte ». L’on se rappellera même de leurs adultes du Rassemblement des Forces Politiques et Sociales Acquises au Changement, qui parlaient des « marches pacifiques », alors qu’il s’agissait d’appels aux troubles et désobéissances civiles. Ces derniers, chapeautés par Félix Antoine Tshisekedi, affirment même être derrière ces jeunes de la Lucha, Filimbi, Esili et autres, en vue de la réussite de ce mouvement d’aujourd’hui. Ces jeunes pensent à tort que c’est à travers des manifestations pareilles que la RDC sera libérée. Libérer de quoi et dans quel emprisonnement ? Seuls les jeunes de ces mouvements citoyens en connaissent des réponses.

Pour M. Tshilombo, le Rassemblement a annoncé son appui à l’appel à manifester des mouvements citoyens, notamment la Lucha et le CASC, qui ont prévu des manifestations le 15 novembre 2017 sur toute l’étendue nationale.

« Nous devons faire barrage à ces individus qui deviennent dangereux pour les générations à venir. Demain le 15 novembre, le Rassemblement soutient l’appel à la ville morte lancé par les mouvements citoyens », a déclaré hier mardi 14 novembre 2017, Félix Tshisekedi, au cours d’une communication faite devant la presse.

Par ailleurs, cette plateforme politique de l’opposition annonce également la tenue d’une autre marche pacifique le 28 novembre prochain toujours dans le cadre d’obtenir le départ de Joseph Kabila dans la rue.

« Nous informons notre peuple que le mardi 28 novembre prochain, sera organisée une grande marche pacifique mais ferme et déterminée à faire partir le dictateur. Ce sera un grand jour où nous allons montrer au monde entier que les congolais veulent prendre leur destin en main. Nous allons montrer à la communauté internationale que c’est le peuple qui veut imprimer sa volonté et non pas subir un diktat venu d’ailleurs », a ajouté Félix Tshisekedi.

La Police agira sans pitié

Eu égard à tout ceci, la Police Nationale Congolaise ne veut plus des troubles à l’ordre public. Soucieux d’assurer sa mission de protection des civils et de leurs biens, à Kinshasa, le Commissaire provincial de la Police, Sylvano Kasongo a affirmé que : « tout attroupement de plus de 5 personnes sera dispersé et on le fera sans pitié ».

Pour le Général Sylvano Kasongo, la répression sur les manifestations annoncées par les mouvements citoyens pour ce mercredi 15 novembre se fera sans pitié.

Devant toute sorte d’ingérence extérieure, le Commissaire provincial a dans son communiqué, réagi au message de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) qui a demandé aux autorités congolaises de veiller au respect du droit de manifester. « La RDC ne dépend aucunement de la Monusco », a-t-il fait savoir. D’ajouter que le Congo ne dépend de la Monusco.

Ainsi, Sylvano Kasongo recadre Sidikou de la Monusco en lui faisant savoir qu’il n’agit que sous les ordres de sa hiérarchie, et rien d’autres. « La RDC est un pays souverain. La Police dépend des autorités politico-administratives et non de la Monusco. Nous, nous respectons les ordres du Gouverneur. Le gouverneur nous a donné l’ordre de disperser toutes les manifestations. Dès demain, tout attroupement de plus de 5 personnes sera dispersé et on le fera sans pitié », a déclaré Sylvano Kasongo, commandant de la police pour la  ville de Kinshasa.

Halte aux fauteurs des troubles

Dans une nation souveraine, l’Etat s’assume. Et devant tout celui qui prétend troubler l’ordre public, l’on doit impérativement imposer l’autorité de l’Etat. En République Démocratique du Congo, certains acteurs politiques semblent ignorer l’autorité de l’Etat. Il n’y a pas de vide juridique en RDC. Le pays a un Président de la République, un Gouvernement en place, et toutes les instances fonctionnent comme partout.

L’on se souviendra qu’il y a quelques mois, le gouverneur de la ville province Kinshasa, André Kimbuta Yango avait signé un Arrêté interdisant toutes manifestations sur la place publique. Et jusqu’à ce jour, aucun autre document contredisant cette décision du gouverneur n’a été signé. C’est ainsi que même au niveau de la Majorité Présidentielle, l’on craint d’organiser ne serait-ce qu’un meeting sur la place publique. Malheureusement du côté de l’opposition, certains bourreaux pensent affronter cette mesure. C’est ce qui justifie des ville-mortes et des marches pacifiques, voir même des meetings qu’ils déclenchent sans autorisation au préalable. Même au Katanga, une pareille décision a été prise. C’est ainsi que le président du Rassop/Limete, a été stoppé net dans sa tournée à Lubumbahsi pour s’adresser aux Katangais sur la place publique. C’est ainsi que dans sa sauvagerie, l’homme a failli même s’en prendre aux agents des Forces de l’ordre.

Parlant de cette fameuse ville-morte de ce 15 novembre, des mesures sévères sont prises pour faire imposer l’autorité de l’Etat. Au Nord-Kivu où les mêmes mouvements citoyens projettent des activités de désobéissance civile, le gouverneur Julien Paluku a signé un document interdisant la tenue de cette manifestation. Malheureusement, certains opposants actifs dans cette province de la RDC pensent s’attaquer à cette décision du Gouverneur Paluku. C’est ainsi qu’il s’avère important d’imposer l’autorité de l’Etat à tous les niveaux.

(Makim)

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La troisième réunion extraordinaire du Conseil des ministres, présidée par le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, qui s’est tenue le 14 novembre 2017 à l’Immeuble du Gouvernement à la Gombe,  a adopté le projet de Loi de Finances de l’exercice 2018. Ce texte pour lequel le Premier ministre a été invité à l’Assemblée nationale pour justifier son retard et dont un député national a même déposé une initiative parlementaire quant à ce, est basé sur des prévisions sous-tendues par les indicateurs et agrégats macroéconomiques dont l’examen révèlent un taux de croissance du PIB de 4,4% contre un taux actualisé de 3,2% en 2017 ; déflateur du PIB : 6,7% contre 6,7% en 2017 ; un taux d’inflation moyen de 30,4% contre 31,1% en 2017 ; un taux d’inflation fin période de 28,5% contre un taux actualisé de 40,0% en 2017 ; un taux de change moyen FC/USD 1.813,4F contre un taux actualisé de 1.458,7 F en 2017 ; un taux de change fin période FC/USD de 1.934,0F contre 1.701,8F et un PIB nominal de 79 Mille 735 Milliards de FC contre un PIB actualisé de 49 Mille 040 Milliards de FC en 2017.

Soulignons que ce projet de Loi de finances de l’exercice 2018 poursuit les objectifs ci-après : l’organisation des élections ; l’arrêt de la dégradation de la situation économique du pays ; l’amélioration des conditions de vie de la population et la restauration de la sécurité des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national.  A en croire le ministre d’Etat en charge du Budget, c’est un budget équilibré, en recettes et en dépenses de Dix Mille Trois Cent Treize, Trois Milliards de FC, ce qui dégage un taux de régression des recettes de 10,5% par rapport  à leur niveau pour l’exercice 2017 qui se situe à Onze Mille Cinq Cent Vingt Quatre, Cinq Milliards de Francs Congolais. Les recettes internes accusent un taux d’accroissement de 4,5% par rapport à 2017. Les recettes extérieures accusent quant à elles une régression de 41,5%.

Il convient de noter un important volet de dépenses exceptionnelles de 977, 5 Milliards de FC composées essentiellement des charges liées aux opérations électorales d’un import de 840,0 Milliards de FC en faveur de la CENI au profit de laquelle il importe d’ajouter l’appui logistique de la MONUSCO qui est estimé à 72,5 Milliards, soit un total de 912,5 Milliards de FC pour les opérations électorales pour parachever en 2018 de trois scrutins directs en une seule séquence (élections présidentielle, législatives nationales et provinciales) ainsi que des scrutins indirects provinciaux, précédés par la cooptation des chefs coutumiers aux assemblées provinciales, contre une enveloppe de 1.202,9 Milliards de FC pour l’année budgétaire de 2017. Les 912,5 Milliards de ressources allouées à la centrale électorale sur fonds propres du Gouvernement.

 

(Jean-Marie Nkambua)

 

Ci-dessous l’intégralité du compte rendu :

COMPTE RENDU DE LA 3ème    REUNION EXTRAORDINAIRE DU CONSEIL DES MINISTRES

Sous la présidence du Président de la République, Chef de l’Etat, S.E.M. Joseph Kabila Kabange, la troisième Réunion Extraordinaire du Conseil des Ministres s’est tenue le 14 novembre 2017 à l’Immeuble du Gouvernement à la Gombe.

Quatre points figuraient à l’ordre du jour :

 I. Points d’informations

 II. Approbation des relevés des décisions du Conseil des Ministres

 III. Examen et adoption des dossiers

 IV. Examen et adoption des textes

  I. POINTS D’INFORMATIONS

1.1. Etat et Administration du Territoire

Au chapitre des points saillants sur l’état du territoire, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur et Sécurité a fait état des réactions et commentaires en sens divers au sein de la classe politique et de l’opinion après la publication du calendrier électoral par la CENI. A ce sujet, le Gouvernement  réitère son entier soutien à la CENI ainsi que son engagement à faire sa part pour permettre la centrale électorale d’accomplir sans désemparer sa tâche d’organiser les élections dans les délais qu’elle a prévu à cette fin.

Il a été noté que la majorité de la population congolaise est satisfaite et soulagée par la publication de ce calendrier qui lève bien des équivoques. Il en est de même des partenaires de la CENI au sein de la Communauté Internationale. Il importe toutefois de signaler une certaine psychose que tente de provoquer au sein de la population une frange de l’opposition qui se livre à des actes d’incitation au soulèvement populaire essentiellement dans certains quartiers de Kinshasa, de Lubumbashi et de Goma.

Il a tenu le Gouvernement informé de l’organisation des élections des Gouverneurs dans les Provinces de l’Equateur, du Kasaï Central et de la Mongala en date du 21 décembre 2017. Il a signalé en outre la reprise de l’activisme de certains groupes armés au Maniema, au Nord-Kivu et au Tanganyika.

Il a signalé des allégations d’un trafic d’armes entre Bangassou en République Centrafricaine et Mobayi Bongo  en République Centrafricaine et la RDC.

Des instructions ont été données aux autorités compétentes pour faire face à ces défis sécuritaires par le Gouvernement.

Une dizaine de milliers de Congolais qui avaient trouvé refuge en Angola à la suite de la situation sécuritaire perturbée des suites du phénomène  Kamuina-Nsapu sont rentrés au pays au cours du mois d’octobre.

Par ailleurs, après avoir été informé du mouvement de mécontentement qui traverse un certain nombre d’établissements d’Enseignement Supérieur et Universitaire du pays à la suite des initiatives d’ajustement des frais académiques des étudiants prises par certaines de leurs autorités académiques au taux de change actuel, le Gouvernement a pris la décision de surseoir lesdits ajustements. En clair, le taux des frais académiques à acquitter par tous les étudiants de l’enseignement supérieur et universitaire sur toute l’étendue du territoire national restent les mêmes que ceux de l’exercice précédent et ce, jusqu’à nouvel ordre.

1.2. Situation de sécurité du territoire

Pour sa part, le Ministre de la Défense Nationale, Anciens Combattants et Réinsertion a signalé une situation relativement calme, troublée cependant en certains endroits par l’activisme des Groupes Armés, quelques menaces terroristes Djihadistes dans la partie Est du pays ainsi que l’apparition d’une nouvelle forme de criminalité caractérisée par des kidnappings et des braquages de maisons de change par des hommes armés roulant à bord de voitures communément appelés « ketch ».

Il a fait part de l’arrestation d’une dizaine de meneurs de la milice Kamuina-Nsapu, parmi lesquels des présumés auteurs des assassinats de policiers, de militaires congolais et des deux experts des Nations-Unies au Kasaï-Central. Ils ont été présentés à la justice.

Les actes de vols, de viols et pillages de biens privés par les éléments résiduels FRPI et ADF en territoire d’Irumu et Mambassa ainsi qu’à Beni et Rutsuru, dans le Maniema et  le Tanganyika.

Les FARDC ont d’ores et déjà été déployés sur terrain et font face de manière satisfaisante à ces menaces contre la paix à l’Est.

1.3. Situation des catastrophes naturelles en République Démocratique du Congo

Le Gouvernement a, par la suite, entendu le rapport du Ministre de la Solidarité et Action Humanitaire sur quelques catastrophes naturelles et accidents sur les voies fluviales et ferroviaires qui ont causé mort d’hommes. Il a reçu des directives pour pouvoir soutenir les victimes de ces catastrophes ainsi que des moyens appropriés du Gouvernement qui tient en outre à remercier l’Union africaine pour la solidarité manifestée avec lesdites victimes.

La situation dans la ville de Kisangani, en province de la Tshopo où une panne provoquée par des crues du fleuve Congo sur les installations de la SNEL a interrompu pendant quelques jours la desserte de la ville en électricité par la SNEL et en eau par la REGIDESO, a été portée à la connaissance des membres de l’Exécutif. Des mesures palliatives ont été aussitôt entreprises et à ce jour, l’eau coule à nouveau dans le chef lieu de la Tshopo.  Des mesures urgentes pour permettre la reprise du service de la SNEL sont en cours d’exécution.

1.4. Situation de la Rentrée scolaire 2017-2018

Le Ministre de l’EPSP a fait le point avec un léger retard de son rapport sur la rentrée scolaire 2017-2018 qui s’est déroulée sans entraves sur l’ensemble du territoire national.

1.5. Approvisionnement des grands centres de consommation en produits de première nécessité en prévision des fêtes de fin d’année notamment dans la ville de Kinshasa

Le Ministre des Finances a annoncé une série de mesures retenues pour garantir la fluidité de l’approvisionnement du pays en denrées de première nécessité. Elles se traduisent essentiellement par la levée de toutes les barrières érigées sur les voies d’approvisionnement, y compris les voies fluviales. Ces mesures qui sont d’application immédiate concernent également la suspension des contrôles fiscaux de nature tracassière. Elles feront l’objet d’une évaluation régulière et des sanctions sévères seront prises à l’encontre de tous les contrevenants.

II. APPROBATION DES RELEVES DES DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES

2.1.   Relevé des décisions de la troisième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du vendredi 14 juillet 2017

Il s’agit de :

  • 3 Projets de lois de ratification d’accords de crédit ;
  • 2 projets de lois de ratification d’accord de prêt,
  • 2 projets de lois de ratification d’accords de financement additionnel ;
  • 6 projets de lois de ratification d’accords de don qui seront soumis à la Représentation Nationale
  • et d’un Projet de Décret portant fixation du Plan Comptable Spécifique du Secteur des Assurances qui sera présenté à la sanction de Monsieur le Premier Ministre.

2.2.   Relevé des décisions de la quatrième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du vendredi 11 août 2017

Cette réunion a adopté essentiellement une légère augmentation des salaires des agents et fonctionnaires de l’Etat ; la mise en place de la Commission mixte paritaire pour fixer le barème salarial des agents et fonctionnaires de l’Etat, la relance des missions de contrôle de la paie des salaires et frais de fonctionnement dans tous les Ministères et Services publics de l’Etat, la restauration effective de l’autorité de l’Etat et l’assainissement de l’environnement douanier aux frontières, le renforcement des mesures de transparence et de lutte contre la corruption et les tracasseries, l’encadrement rigoureux des dépenses publiques et du rapatriement des 40% des recettes d’exportation pour leur injection réelle dans l’économie nationale et l’octroi des crédits aux structures publiques de production agricole et agro-pastorales privées développant des projets rentables.

2.3.   Relevé des décisions de la cinquième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du vendredi 29 septembre 2017.

Il a été décidé l’uniformisation des visas dans les Ambassades et Représentations diplomatiques de la RDC à l’étranger avant d’approuver une batterie de 17 textes : Projet de loi organique, projet de lois de ratification d’accords, d’ordonnance et de décret portant promotion et mises à la retraite de hauts fonctionnaires.

III. EXAMEN ET ADOPTION D’UN DOSSIER

Le Ministre d’Etat, Ministre du Plan a présenté un dossier relatif  à la situation de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives « ITIE ». Il en ressort le constat du ralentissement des activités à cause du climat de méfiance au sein du Secrétariat Exécutif de l’ITIE.

Sur base d’un rapport d’audit indépendant commandé le 08 juin 2017 sur les états financiers du Secrétariat Technique de l’ITIE, il a été mis en exergue des défaillances dans la gestion administrative et financière de l’Initiative. Au regard de cet état de choses, le Gouvernement a confirmé la décision prise par ses représentants et ceux des industries extractives de retirer leur confiance à M. Mack Dumba Jeremy.

Le Gouvernement a en outre approuvé les mesures proposées par le Ministre d’Etat, Ministre du Plan en vue de sortir rapidement la RDC de l’impasse actuelle.

  IV. EXAMEN ET ADOPTION DES TEXTES

  • Quatre Projets de Lois ont été présentés au Conseil des Ministres. Il s’agit de :
  • Un Projet de Loi de ratification du Concordat signé entre la RDC et le Saint Siège, présenté par le Ministère des Affaires Etrangères et Intégration Régionale.

Il importe de relever à ce sujet que la RDC est un Etat laïc conformément à l’article 1er de la Constitution. Ce principe de la laïcité de l’Etat comporte les éléments fondamentaux suivants : (1) Garantie de la liberté de conscience et de culte ; (2) Séparation de l’Eglise et de l’Etat, partant, non ingérence dans les domaines de leurs compétences respectives ; (3) Neutralité et impartialité de l’Etat à l’égard des confessions religieuses ; (4) Egalité et non discrimination entre les confessions religieuses.

4.1.2.         Un Projet de Loi modifiant et complétant la Loi N° 06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielles, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales telle que modifiée à ce jour  présenté par le Ministère de l’Intérieur et Sécurité;

4.1.3.         Le Projet de Loi de Finances de l’exercice 2018  présenté par le Ministère du Budget.

Ce Projet de Loi des Finances est basé sur des prévisions sous-tendues par les indicateurs et agrégats macroéconomiques dont l’examen révèlent un taux de croissance du PIB de 4,4% contre un taux actualisé de 3,2% en 2017 ; déflateur du PIB : 6,7% contre 6,7% en 2017 ; un taux d’inflation moyen de 30,4% contre 31,1% en 2017 ; un taux d’inflation fin période de 28,5% contre un taux actualisé de 40,0% en 2017 ; un taux de change moyen FC/USD 1.813,4F contre un taux actualisé de 1.458,7 F en 2017 ; un taux de change fin période FC/USD de 1.934,0F contre 1.701,8F et un PIB nominal de 79 Mille 735 Milliards de FC contre un PIB actualisé de 49 Mille 040 Milliards de FC en 2017.

Ce projet de Loi des finances de l’exercice 2018 poursuit les objectifs ci-après : (a) l’organisation des élections ; (b) l’arrêt de la dégradation de la situation économique du pays ; (c) l’amélioration des conditions de vie de la population et (d) la restauration de la sécurité des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national.

C’est un budget équilibré, en recettes et en dépenses de Dix Mille Trois Cent Treize, Trois Milliards de FC, ce qui dégage un taux de régression des recettes de 10,5% par rapport  à leur niveau pour l’exercice 2017 qui se situe à Onze Mille Cinq Cent Vingt Quatre, Cinq Milliards de Francs Congolais.

Les recettes internes accusent un taux d’accroissement de 4,5% par rapport à 2017.

Les recettes extérieures accusent quant à elles une régression de 41,5%.

Il convient de noter un important volet de dépenses exceptionnelles de 977,5 Milliards de FC composées essentiellement des charges liées aux opérations électorales d’un import de 840,0 Milliards de FC en faveur de la CENI au profit de laquelle il importe d’ajouter l’appui logistique de la MONUSCO qui est estimé à 72,5 Milliards, soit un total de 912,5 Milliards de FC pour les opérations électorales pour parachever en 2018 de trois scrutins directs en une seule séquence (élections présidentielle, législatives nationales et provinciales) ainsi que des scrutins indirects provinciaux, précédés par la cooptation des chefs coutumiers aux assemblées provinciales, contre une enveloppe de 1.202,9 Milliards de FC pour l’année budgétaire de 2017.

Les 912,5 Milliards de ressources allouées à la centrale électorale sur fonds propres du Gouvernement

4.1.4. Un projet de Loi autorisant la ratification de l’amendement de DOHA au titre du protocole de Kyoto sur les changements climatiques présenté par le Ministère de l’Environnement.

4.1.5. Un projet d’Ordonnance portant renouvellement de la durée d’exécution du programme national de stabilisation et reconstruction, dénommé « STAREC » dont la durée est prorogée jusqu’en 2022 présenté par le Ministère du Plan.

4.1.6. Un Projet d’Ordonnance portant approbation de l’Avenant N°8 à la Convention conclue le 09 Août 1969 régissant la recherche et l’exploitation des hydrocarbures dans la zone maritime de la République Démocratique du Congo présenté par le Ministre des Hydrocarbures.

4.1.7. Un Projet de Décret portant création, organisation et fonctionnement du Service Géologique National du Congo (SGNC) présenté par le Ministère des Mines.

4.1.8. Un Projet de Décret portant interdiction de production, d’importation, de commercialisation et d’utilisation des sacs, sachets, films et autres emballages en plastique présenté par le Ministère de l’Industrie. Un délai de six mois sera accordé aux producteurs, importateurs, distributeurs et utilisateurs de sacs, sachets, films et autres emballages en plastique pour la stricte application de ce décret à dater de sa signature.

Après débats et délibérations, ces Projets de Lois, d’Ordonnances et de Décrets ont été adoptés par le Conseil des Ministres. Ils seront transmis respectivement au Parlement, à Monsieur le Président de la République et à Monsieur le Premier Ministre pour dispositions utiles.

Le Projet de Décret portant autorisation d’exercer les activités en République Démocratique du Congo à l’Association Sans But Lucratif Non Confessionnelle de Droit Etranger dénommée « Fonds OKAPI pour la Conservation de la Nature en République Démocratique du Congo » (FOCON en RDC), présenté par le Ministère de l’Environnement, a été renvoyé à une prochaine réunion du Conseil pour complément d’informations.

Commencée à 12 H00’, la réunion du Conseil des Ministres s’est terminée vers 18H00’.

 

Lambert MENDE OMALANGA

Ministre de la Communication et Médias

Porte-parole du Gouvernement

 

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Accidenté lors du championnat d’Afrique des Nations (Chan/Rwanda 2016), Héritier Luvumbu Nzinga a eu une rupture du ligament croisé antérieur de la jambe gauche. Il a été opéré en France. De retour à Kinshasa, « Luvumbu m’a été présenté par le Dr Bungu. Et c’est suite, en effet, à sa rupture du ligament croisé antérieur. Le Dr Bungu a souhaité que je puisse m’occuper de sa rééducation… C’était au mois de mars 2016 », soutient le Dr Guy Kaümbu au journal L’Avenir.

« Basé sur la confiance et le respect du serment d’Hippocrate, j’ai reçu l’athlète de mains du Docteur Bungu qui me l’a remis sans dossier », poursuit le Dr Guy.

Mais à combien était élevé le coût et quel a été l’arrangement entre le Centre national de médecine du sport, l’équipe nationale, la FECOFA et le Centre Médical Kiné Kongo tenu par le Dr Guy Kaümbu ?

La rubrique Médecine Sportive du journal l’Avenir a pu s’entretenir avec le médecin en chef de ce centre spécialisé en médecine Physique. Et ce médecin n’est autre que le Docteur Guy Kaümbu cité ci-haut. Il donne des précisions à ce problème du traitement de l’international Congolais qui évolue actuellement en Belgique.

(Hana Kel)

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La première journée du 23ème Championnat de la Ligue national de football (LINAFOOT) s’est poursuivie hier au stade Tata Raphaël de la Kethulle, avec l’unique rencontre entre les Immaculés du Daring Club Motema Pembe et l’AC Rangers, le nouveau venu dans la cours des grands.

Dès le coup d’envoi, l’AC Rangers se lance à l’attaque et rate l’immanquable par l’entremise de Tuisila Kisinda, qui met dans le vent le portier Nathan Mabruki et son libero Ava Dongo, avant d’envoyer le ballon dans une cage vide, mais sans appuyer son tir. La balle sera sauvée de justesse sur la ligne par un défenseur de Motema Pembe. Un avertissement pour les hommes d’Otis Ngoma qui vont se placer en ordre de bataille même s’il y avait le flottement dans l’axe que l’entraîneur Otis, par l’absence d’un ailier gauche type pour venir renforcer le milieu et le retour de Kazadi, qui revient de la suspension et n’a pas encore retrouvé ses réflexes.

La réplique  Vert  Blanc Rouge sera immédiate par le transfuge des Léopards de Dolesie au Congo Brazzaville, Tshibamba Samu qui ouvre le score à la 11ème minute, coupant ainsi la trajectoire du ballon dans les filets du gardien Armel Lukiese. 1-0 sera le score à la mi-temps.

Au retour des citrons, les Immaculés appuyent sur l’accélérateur pour le doublé  de Tshibamba Samu sur penalty consécutif à une faute d’Osango Lotola Glody sur Kazadi Kasengu à la 50ème minute.

L’entraîneur Guy Roger Limolo de l’AC Rangers procède aux changements payants, même s’ils ne vont pas gagner le match. Mais ils vont quand même apporter un plus à l’équipe de l’AC Rangers. Ebengo Ciel prendra la place de Bossu Nzale  et Ingoli Iyonso à celui de Tores Kansietoko. Un trio va se former dans l’axe de l’AC Rangers entre les deux joueurs et Peter Mutumosi Zilu. Cette monopolisation du ballon va amener le but magnifique de l’intraitable Tuisila Kisinda à la 74ème minute, réduisant ainsi le score d’une frappe après avoir éliminé deux de ses vis-à-vis.

Le Daring Club Motema Pembe va procéder également aux changements déjà à la première période, Mukenga Mukendi transfuge de l’AC Rangers cèdera sa place à Bukasa Bakangila, Rachidi Asumani montera à celle de Bukasa Bakangila et Mbidi Mavunga  à celle de Loko Arsène.

Motema Pembe en profite pour marquer le troisième but par le même Tshibamba à la 85ème minute, signant ainsi son triplé. Une victoire applaudie par le milieu des Immaculés descendus au stade Tata Raphaël de la Kethulle. Le Dcmp empoche les 3 points.

Le Secrétariat de la Ligue nationale de football a modifié le calendrier, en prévision de la finale aller de la Coupe de la Confédération de la CAF 2017 et pour des raisons d’organisation. Ainsi, le calendrier est réaménagé de la manière suivante :

Dans la zone de développement  Centre Sud : AC Dibumba-CS Don Bosco, jeudi le 16/11/2017 à 15h30’ au stade Kibasa Maliba (2ème journée) ; FC Océan Pacifique-JS Groupe Bazano , samedi le 18/11/2017 à 15h30’ au stade Tshikisha (3ème journée) ; FC St Eloi Lupopo-AC Dibumba, lundi le 20/11/2017 à 15h30’ au stade Kibasa Maliba (3ème journée) ; JS Groupe Bazano –US Tshikunku , dimanche  le 26 /11/2017 à 13h30’ au stade Kibasa Maliba (5ème Journée) ; CS Don Bosco-SM Sanga Balende, samedi le 25/11/2017 à 15h30’ au stade Mazembe ; FC L’Shi Sport-AC Dibumba, samedi  le 25/11/2017 à 13h30’ au stade Mazembe ; US Tshinkunku-CS Don Bosco, mardi  le 21/11/2017 à 15h30’ au stade des Jeunes (6ème journée) ; AC Dibumba-JS Groupe Bazano , vendredi le 17/11/2017 à 15h30’ au stade des Jeunes ( 6ème journée) ; JS Groupe Bazano-ECOFOOT, vendredi  le 24/12/2017 à 13h30’ au stade Kibasa Maliba (7ème journée).

Le match entre le Dcmp-AS V.Club de la 3ème journée dans la zone de développement Ouest, avancé au dimanche 19 novembre 2017, est décalé  au lundi  20 novembre 2017. Tandis que celui devant opposer l’OC Muungano-OC Bukavu Dawa de la 3ème journée prévu le dimanche 19 novembre, est avancé au samedi 18 novembre 2017.

(Gaby Mass)