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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Combien de temps faudrait-il à l’opposition radicalisée pour acquérir la maturité politique ? Combien d’années lui faudrait-il pour comprendre que le peuple congolais n’adhère plus à son infantile stratégie de « ville morte » ? Faut-il réinventer une «opposition à la congolaise » ? Une opposition fictive, en panne de propositions et souvent entretenue de l’extérieur. Cette triste situation démontre que les dirigeants baignent dans la naïveté et dans l’incapacité d’aller dans le sens naturel de l’histoire de la démocratisation du Congo, qui a fait un grand pas, en avant, avec Joseph Kabila. De surcroît, ce dernier échec de l’opposition donne, par son ampleur, une nouvelle idée à la population. A découvrir dans les lignes qui suivent.

Entre les troubles qui ne mèneront à rien et l’attente pendant 12 mois pour les élections, le peuple congolais, intelligent et averti, a donné, ce 15 novembre 2017, une réponse claire et incontestable. Que le dernier carré des récalcitrants rejoigne le camp de la paix et de la démocratie, ainsi, la RDC pourra poursuivre sa longue marche vers le progrès.

Un certain nombre de mouvements prétendument « citoyens », mais en réalité, caporaux du réseau SOROS en Afrique et l’opposition radicale rejoint par certains prélats catholiques, assoiffés du pouvoir politique, avaient décidé de faire de la date du 15 novembre 2017, le moment du démarrage d’une période de troubles devant conduire à la chute du régime légalement en place, avant le 31 décembre 2017. Le peuple congolais a répondu.

En ce jour, 15 novembre 2017, la situation est calme, non seulement dans la Capitale mais aussi dans toutes les grandes Villes de la République. Comme d’habitude, la Capitale congolaise s’est réveillée autour de 5 heures du matin par les bruits des bus de transport public qu’accompagne la lente marche des mamans  vendeuses de pains et autres « lève-tôt », qui, en file indienne, descendent vers les quartiers commerciaux de la Ville pour vaquer à leurs occupations.

Comment ne pas constater qu’entre les rêveries de mauvais alois des Tshisekedi, Kamitatu, Dokolo et l’opinion publique dominante en République Démocratique du Congo, il y a comme un gouffre ? La responsabilité de militant nationaliste est de tout mettre en œuvre pour tenter, une fois de plus, de sortir ces frères congolais de l’égarement où ils s’engouffrent pour les remettre sur le droit chemin.

Point sur ce droit chemin dans le contexte congolais 

Instruit par l’histoire des processus électoraux depuis que, suite à de nombreuses luttes et par le fait de Joseph Kabila, nous sommes rentrés en démocratie, la proclamation des  résultats électoraux ont toujours failli plonger le pays dans la guerre civile. Lorsque l’on est démocrate, partisan de la paix et du progrès, et quelque peu sage, aucune autre question ne devrait nous préoccuper plus que celle de l’organisation des élections libres, transparentes, crédibles et apaisées. C’est là, la condition sine qua non pour concrétiser n’importe quel projet politique. En ce domaine, il n’y a aucune alternative. Sans la paix il n’y aura rien. Le peuple congolais l’a compris, il l’a si souvent exprimé en silence que certains politiciens ne comprennent toujours pas le sens du refus de la population d’entrer dans ce jeu malsain, lorsque quelques agités déclenchent des troubles qui rarement dépassent 2 à 3 heures de temps.

Maintenant que le Chef de l’Etat a donné la preuve de sa volonté de respecter la Constitution en acceptant explicitement le calendrier présenté par la CENI et que la plupart des partis politiques du pays ont exprimé leur accord, qu’est-ce qui pourrait encore justifier les troubles ?

Revenir sur le droit chemin c’est se mettre dans la logique de la préparation des élections  parce que, quelles que soient les difficultés qui ne manqueront pas de parsemer  cette route, le Gouvernement ne s’en détournera pas.

Que d’obtenir la complicité de certaines  puissances étrangères, qui ne cachent pas leur objectif de dominer et de balkaniser notre pays, ne changera rien à la détermination du peuple congolais de défendre sa liberté et sa souveraineté acquises au prix du sang.

Il serait donc sage que ceux qui, jusqu’ici, investissent encore dans le schéma insurrectionnel reviennent au bon sentiment. Ils doivent réviser leurs calculs politiciens. Ceci, pour permettre à la RDC et surtout au peuple congolais de tenir la promesse inscrite en lettres d’or dans l’hymne nationale : « nous bâtirons un pays plus beau qu’avant ».

Dans cette quête de paix et de progrès, la date du 15 novembre 2017 revêt désormais un caractère particulier. C’est le jour où quelques égarés, appuyés par des puissances étrangères et même par la Monusco, organisation censée nous aider à consolider la paix, ont lamentablement échoué dans leur projet de mettre la République Démocratique du Congo à feu et à sang.

Le 15 novembre devrait être proclamée « journée congolaise de la paix ».

L’Avenir

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Le peuple congolais, dans son ensemble, ne pouvait pas réagir autrement, qu’en rejetant ce mot d’ordre de ville morte lancé par certains activistes en mal d’inspiration. Surtout que leur seul but était de contrecarrer les initiatives du Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, qui s’emploie à normaliser la situation politique en République démocratique du Congo. C’est la raison pour laquelle, dans une communication rendue publique hier, la Majorité Présidentielle, à travers son porte-parole André-Alain Atundu a salué la maturité du peuple congolais qui a superbement ignoré le mot d’ordre de ville morte. A Kinshasa, bien que le mot d’ordre des mouvements sociaux et de leurs partenaires de l’opposition n’ait pas été suivi, les Kinois ont tout simplement eu peur, au regard de la publicité qui a été faite. Raison pour laquelle certains parents, par précaution,  n’ont pas autorisé à ce que leurs enfants sortent. Une action contre-productrice et préjudiciable pour les enfants qui ont déjà perdu quelques jours dans le cadre de cette année scolaire. Et pourtant, la population congolaise a besoin de la paix et de l’instruction, fondamentaux nécessaires pour tout développement d’une Nation. Après cette journée prétendument qualifiée de ville morte, si à l’opposition on peut se frotter les mains et saluer son succès, on doit au même moment être capable d’en supporter les conséquences. Sinon, l’opposition doit être tenue pour responsable des manques à gagner importants qui ont été constatés dans les entreprises commerciales, les marchés, les supers marchés, les boutiques, etc. De même, ils devraient être tenus pour responsables des dérapages constatés dans certaines villes de la Rdc.

(JMNK)

Ci-dessous, le communiqué de presse de la MP :

 

COMMUNIQUE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE

La Majorité Présidentielle note avec satisfaction la grande maturité du Peuple Congolais face aux opérations téméraires et intempestives de « Ville morte».

La population congolaise dans son ensemble a superbement ignoré le mot d’ordre de ville morte lancée par certains activistes en mal d’inspiration dans le seul but de contrecarrer les initiatives du Chef de l’Etat dans la normalisation de la situation politique de notre Pays.

Forts des amères expériences du passé, les Kinois ont compris la mauvaise foi et la supercherie de ces Démocrates de façade qui veulent ainsi créer délibérément une confusion dans l’esprit des congolais pour aboutir à un autre dialogue politique dans l’espoir d’accéder au pouvoir par des combinaisons maffieuses en dehors des élections, seule voie démocratique en la matière.

La Majorité Présidentielle invite le peuple congolais à exercer une vigilance sans faille sur ces radicalisés, décidés à tout mettre en œuvre pour bloquer le processus électoral en cours, et instaurer ainsi dans notre pays une transition politique sans fin au grand mépris de l’aspiration profonde du Peuple Congolais à la Paix et aux élections conformément à la Constitution et à l’Accord du 31 décembre 2016.

La Majorité Présidentielle appelle tous les Patriotes qui partagent la passion du Congo avec le Président KABILA à œuvrer résolument pour relever le défi national que constitue l’organisation des élections conformément au Calendrier publié récemment par la CENI.

La Majorité Présidentielle exhorte la population congolaise à veiller sans relâche à ses intérêts réels pour garantir un avenir digne à notre jeunesse.

La Majorité Présidentielle fait appel à la conscience républicaine des Acteurs politiques pour privilégier l’intérêt supérieur de la Nation tels que déterminés par la Constitution et l’Accord du 31 décembre 2016.

Fait à Kinshasa, le 15 Novembre 2017.

Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO

Porte - Parole

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Le Président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange a, hier mercredi 15 novembre 2017 sur les antennes de la Télévision nationale, adressé un message des condoléances à la population de la province du Lualaba, notamment celle du territoire de Lubudi, victime d’un accident ferroviaire intervenu le dimanche 12 novembre à Buyofwe. Un déraillement qui a fait au total 39 morts.

Le Chef de l’Etat, qui a appris avec émotion cette nouvelle qui a causé des dégâts et plusieurs pertes en vies humaines, a exprimé toute sa compassion à toutes les familles éprouvées. Ainsi, Joseph Kabila Kabange décrète un deuil national d’un jour, soit ce jeudi 16 novembre 2017. Ce communiqué de la présidence de la République révèle que les drapeaux seront en berne sur toute l’étendue du territoire national. Et le Gouvernement de la République a reçu des instructions auprès du Chef de l’Etat, en vue de prendre des mesures nécessaires pour établir les causes de ce drame et prendre en charge des blessés et l’organisation des funérailles pour les familles éprouvées, les exhortant à faire preuve de courage.

De rappel des faits

Dimanche 12 novembre 2017 à Buyofwe, environ 30 km de Lubudi dans la province du Lualaba, au moins 33 passagers clandestins ont trouvé la mort après le déraillement d’un train de la Société Nationale de Chemins de fer du Congo (SNCC). Cette machine roulante qui quittait la ville de Lubumbashi pour Luena, transportait des citernes d’essence.

« Sur une pente, la locomotive s’est emballée avant de finir sa course dans un ravin. Ce train avait une rame à la quelle était attachée 13 wagons et les citernes d’essence. Dans ce choc, les citernes ont pris feu, surprenant certains passagers en plein sommeil. Sur les 13 wagons, 11 ont pris feu », a renseigné Radio Okapi.

Selon l’administrateur du territoire de Lubudi, cité par la radio Onusienne, ce bilan est encore provisoire. Car, indique-t-il, d’autres personnes seraient encore sous les décombre.

D’après les habitants de Lubudi, il y a longtemps que le train est passé de ce côté-là, et les passagers en ont profité pour effectuer ce voyage.

Plusieurs morts et plusieurs blessés et brulés

D’après le médecin chef de zone de santé de Lubudi qui s’est rendu sur le lieu de l’accident, la situation est dramatique. Il a pu ramener une trentaine des blessés, les autres sont restés faute de moyens de transport.

A en croire la radio onusienne, la priorité a été accordée à ceux qui étaient dans un état grave, dont certains ont perdu leurs membres. Le même dimanche, l’administrateur du territoire de Lubudi et les responsables de la SNCC sont allés sur le lieu pour s’enquérir de la situation.

Selon l’administrateur du territoire de Lubudi, ce bilan est encore provisoire. Car, indique-t-il, d’autres personnes seraient encore sous les décombres. Le gouverneur de la province de Lualaba, Richard Muyej, parle d’une  véritable catastrophe.

Un accident grave, décrit Richard Muyej Mangez, qui a donné en fin de soirée les premiers éléments sur cet accident. « L’accident s’est produit tôt le matin. Cela s’est passé dans un village à 25 kilomètres de la cité de Lubudi, vers Luena. C’est un déraillement et comme le train transportait des citernes de carburant - essence et mazout - cela a provoqué un grave incendie », a déclaré à RFI le gouverneur Richard Muyej Mangez.

Des dégâts énormes

Pour le gouverneur Richard Muyej, les dégâts sont énormes. Il y a jusque-là une trentaine de corps, 26 blessés qui ont été acheminés à l’hôpital de Lubudi… Les recherches se sont poursuivies jusque tard le soir. C’est un accident grave.

« La locomotive se serait emballée dans une pente et j’apprends que ce n’est pas la première fois qu’il y a un accident sur le site », a indiqué le gouverneur de la province de Lualaba.

Pas plus tard que mardi, la radio onusienne a révélé que le bilan des morts est passé de 33 à 39 morts et plusieurs blessés. La rédaction du journal l’Avenir profite de l’occasion pour souhaiter ses condoléances à toutes les familles éprouvées.

(Bernetel Makambo)

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Les Congolais ont pris conscience. La journée d’hier mercredi 15 novembre 2017 a été ouvrable sur toute l’étendue du territoire national, alors déclarée ville-morte par un groupuscule des mouvements dits citoyens. Mais il est vrai qu’en lieu et place d’une ville déclarée morte, l’opinion a appris des manifestations dans quelques portions du pays, notamment à Goma où l’on signale des actes de vandalisme intolérables. Des jeunes, voulant justifier des sommes perçues par leurs bailleurs, ont pris le plaisir d’envahir la rue sous les signes des manifestations pacifiques alors que sanguinaires.

Face à cette situation, le professionnalisme de la Police Nationale Congolaise a montré sa capacité de barrer la route à tous les ennemis de la paix. Ces derniers qui ne sont que des jeunes des mouvements citoyens soutenus par les opposants membres du Rassemblement des Forces politiques acquises au changement/aile Limete.

A Kinshasa, tout s’est bien déroulé, et les amoureux du ballon rond ont été en liesse au stade des Martyrs de la Pentecôte pour suivre le match de football entre l’AS V. Club de Kinshasa et le TP Mulunge de l’Equateur sans incidents majeurs.

Dans un communiqué publié hier à la suite de ces manifestations, la Police Nationale annonce que 25 personnes ont été interpellées.

« Face à cette volonté de perturber l’ordre public dans le dessein d’attenter à la sûreté de l’Etat, la Police Nationale s’est fait le devoir de mettre en garde tous fauteurs de trouble qui se mettraient à poser des barricades enflammées sur la chaussée, à caillasser les véhicules des particuliers et ceux desservants le trafic en commun, du maintien de l’ordre public. Les commissaires provinciaux et tous les commandants d’unités ont été instruits par une directive opérationnelle de Mr le commissaire général de prendre, sous le respect des droits humains, toutes les dispositions pour que les forces de police sous leur commandement soient déployées dans les endroits et sites stratégiques, pour rassurer les citoyens à vaquer librement à leurs occupations », affirme le communiqué de la PNC lu par le colonel Pierrot Mwanamputu, son porte-parole.

Dans d’autres lignes de ce communiqué, la Police renseigne qu’à Kindu dans la province du Maniema, trois personnes ont été interpellées. A Matadi dans le Kongo Central, des barricades ont été placées dans la commune de Mvuzi, près du stade de Matadi et six manifestants sont entre les mains de la Police.

Quant à la province du Nord-Kivu, précisément à Goma son chef-lieu, la Police signale que 8 manifestants sont aux arrêts, et à Lubumbashi dans le Haut-Katanga, 7 personnes ont été mises aux arrêts.

« Il a été remarqué que depuis le mardi 14 novembre 2017 vers 21 heures, il y a eu des inciviques qui ont commencé à brûler des pneus. Toutefois, grâce aux forces de police qui avaient déjà occupé le terrain, les patrouilles motorisées de Police balayant le secteur d’un point à un autre, ont pu procéder à leur évacuation. Dans la commune de Karisimbi vers Ndosho, des inciviques ont vandalisé le sous commissariat de Police de Kasheshe et ont emporté les mobiliers de bureau et la documentation », indique ce même communiqué de la PNC.

Outre toutes ces arrestations, la Police signale qu’à Mbanza-Lemba à Kinshasa, un incivique a été blessé par balle alors qu’il cherchait à prendre de force l’arme d’un policier. Aucun mort n’est signalé dans ce communiqué. A Kinshasa, il y a eu quelques actes d’atteintes aux biens publics, notamment le jet d’un cocktail molotov sur un bus Transco dans la commune de Lemba. D’où, pour les forces de l’ordre, cette journée ville-morte était un échec, félicitant ainsi la maturité des congolais qui n’ont pas répondu à cet appel de certains mouvements citoyens appuyés par l’opposition dite radicale. En somme, le colonel Mwanamputu révèle dans ce communiqué que la situation sécuritaire demeure calme sur l’ensemble du territoire national.

(Bernetel Makambo)

 

Ci-dessous, ledit communiqué de la Police

Communication de la Police Nationale Congolaise lors des opérations de sécurisation à la date du 15 Novembre 2017.

Sur la toile au courant de la semaine écoulée et de celle en cours, des appels à l’insurrection ont clairement été lancés et de façon intense, à travers toute l’étendue du territoire nationale, par des mouvements dits citoyens appuyés par me frange de l’opposition politique.

Ces appels ont consisté à demander à la population de participer massivement à toutes les actions de rue projetées le Mercredi 15 Novembre 2017 pour déstabiliser Ies institutions Iégalement investies et prendre le pouvoir par la force.

Face à cette volonté de perturber l’ordre public dans le dessein d’attenter à la sûreté de l’Etat, la Police Nationale s’est fait le devoir de mettre en garde tous fauteurs de trouble qui se mettraient à poser de barricades enflammées sur la chaussée, à caillaser les véhicules des particuliers et ceux desservants le trafic en corn min, du maintien de Torde public.

Les Commissaires Provinciaux et tous les Commandants d’Unités ont été instruits par uns directive opérationnelle de Mr le Commissaire Général de prendre, sous le respect des (toits lu mai ns, toutes les dispositions peur que les forces de police sous leur commandements soient déployées dans les endroits et sites stratégiques, pour rassurer les citoyens à vaquer librement à leurs occupations.

Des Faits saillants

L’on se fait le devoir d’informer l’ensemble de notre peuple que la situation sécuritaire demeure relativement calme sur l’étendue du territoire national, en dépit de quelques cas bénins signalés dans les 5 provinces ci-après :

1 .Nord Kivu :

Goma :

J II a été remarqué que depuis le mardi 14 Novembre 2017 vers 21 heures, il y a eu des inciviques qui ont commencé à brûler des pneus. Toutefois, grâce aux faces de police qui avaient déjà occupé le terrain, les patrouilles motorisées de police balayant le secteur d’in point à un autre, ont pu procéder à leur évacuation.

✓ Dans la commune de KARISIMBI vers Ndosho, des inciviques ont vandalisé le sous commissariat de Police de K ASHESHE et ait emporté les mobiliers de bureau et la documentation.

Aux termes d’interpellations administratives, la Police à GOMA , affirme avoir appréhendé 8 manifestants parmi ceux qui ont saccagé le sous commissariat de Police K ASHESHE . Ils sont actuellement sous interrogatoire.

La situation est présentement redevenue calme.

  1. Dans le haut Katanga

Ville de Lubumbashi : jusqu’à 9heures 00

Des barricades enflammés et pneus brûlés ont été posés à Kabulamenchi , à Lasenga , à Kasapa et au marché central de la Kenya

Les forces de police pré-positionnées à ces différents sites et endroits stratégiques se sont employées à les évacuer et rétablir l’ordre public.

Il mérite de préciser qu’il s’agit là de quelques actions isolées entreprises par groupes de 4 à 6 personnes non suivies par le reste de la population qui a résolu à ne pas adhérer à ce mouvement de destruction méchante.

A la hauteur du Quartier KENYA, il est déploré l’incendie d’un bus communément appelé Cubai par les manifestants et dîne voiture toyota de marque IST, au croisement des avenues du Marché et Basilique, quartier TABACONGO au niveau d’execo ;

La situation est redevenue normale et 7 manifestants ont été mis aux arrêts.

  1. Kongo Central :

A Matadi :

Une quiétude a été observée au chef-lieu du Kongo Central en dépit d’in groupe négligeable de personnes d’une structure de l’opposition politique qui a barricadé la route dans la commune de MVUZI à la hauteur du stade de Matadi, 6 personnes ont été interpellées et l’ordre public à ce niveau a été rétabli.

  1. le Maniema ;

A Kindu : aux environs de 12 heures 00, une poigné de personnes sur 3 motos a été aperçu à la marie en train de jeter des tracts et a immédiatement été pris en chasse par la police.

Trois d’entre eux ont été appréhendés.

  1. Kinshasa :

Vers 8heures 10′, un bus Transco a été caillassé par des inciviques à la PIace   Mayadi en fa ce de Ia Station TotaI.

Toujours à Lemba , en allant vers bay pass , un incivique arborant in sac à dos , transporte par un motocycliste , a jeté un cocktail molotov dans un bus Transco. L’incendie a vite été maîtrisé par les éléments de la Police venus en renfort et les forces de Police ont acheminé dans une formation hospitalière de la Place, un citoyen blessé à la main par cette attaqua.

Dommages corporels :

A Mbanza Lemba, Un délinquant Kuluna nommé SONGE YA MBELI, a été blessé par balle alors qu’il cherchait à arracher l’arme d’un Policier venu au secours de la personne qu’il a agressé. Le Policier a été mis aux arrêts.

La Police Nationale félicite la maturité de tous nos concitoyens qui n’ont pas répondu à cet appel à manifester visant la déstabilisation des institutions légalement investies et la perturbation de l’ordre public, nos concitoyens ont plutôt vaqué à leurs occupations habituelles.

Fait à Kinshasa, le 15 Novembre 2017

Colonel Mwanamputu Empung

Porte-Parole de la PNC

 

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Dans un Arrêté ministériel signé le 15 novembre 2017, le ministre des Affaires Foncières, Me Lumeya-Dhu-Maleghi a abrogé les Arrêtés pris en violation de la loi dite foncière, qui reconnait au seul ministre de l’Urbanisme et Habitat le pouvoir de désaffecter un bien foncier faisant partie du domaine public de l’Etat. Dans le cas d’espèce, le ministre des Affaires Foncières de 1993 n’avait pas qualité de désaffecter le terrain appartenant à l’ex-Onatra, parce que ce terrain entre dans le domaine public de l’État. De même, l’ancien ministre des Affaires Foncières, Félix Kabange Numbi ne pouvait pas signer l’Arrêté n°005 du 06 avril 2017 créant 968 parcelles, parce que ce terrain demeure toujours dans le domaine public de l’État.

En bon juriste, le ministre Lumeya-Dhu-Maleghi, en signant l’Arrêté n° 097 du 15 novembre 217, a répondu positivement aux nombreuses et incessantes doléances des agents de la SCTP, ex-ONATRA qui ne juraient que sur la récupération de leur terrain spolié. C’est donc un ouf de soulagement pour les agents de la Société Congolaise des Transports et des Ports (SCTP) et leur Directeur général, Daniel Mukoko Samba, qui ne s’était pas gêné de lancer un tweet assassin à l’endroit de ceux qui avaient spolié le terrain appartenant à son entreprise.

A ce jour, sont abrogés l’Arrêté ministériel n°1441/0213 bis/93 du 2 décembre 1993 portant création du lotissement dénommé « Extension SOCOPAO I, II et III » comportant 483 parcelles de terre, destinées à l’usage résidentiel, situées dans la commune de Limete, ville de Kinshasa ; L’Arrêté ministériel n°0227/93 du 30 décembre 1993 portant désaffectation d’une bande de terre de 20 hectares située dans le domaine ONATRA, commune de Limete, ville de Kinshasa et l’Arrêté ministériel n°005/CAB/Min.AFF.FONC/DC/OCE/2017 du 06 avril 2017 portant création de 968 parcelles à usage résidentiel du plan cadastral de la commune de Limete/ville de Kinshasa.

Les raisons de cette abrogation

Comme nous avons eu à le dire dans les précédentes lignes, il fallu qu’un juriste de renom puisse arriver au ministère des Affaires Foncières, afin de se rendre compte de beaucoup d’irrégularité et le mépris de la loi dans un secteur qui engendre près de 90% de conflits dans les cours et tribunaux.

Ainsi, le ministre Lumeya-Dhu-Maleghi,  après avoir examiné minutieusement le dossier, a été constaté le défaut de qualité de certains responsables dans la prise de la décision liée au dossier SOCOPAO. Ainsi, l’abrogation par le Ministre Lumeya de ces arrêtés résout définitivement le problème. D’autant plus que les Arrêtés abrogés n’entrent pas dans la compétence du ministre des Affaires Foncières. En effet, la loi foncière reconnaît au seul ministre de l’Urbanisme et Habitat le pouvoir de désaffecter, un bien foncier faisant partie du domaine public de l’État. « Attendu que l’Arrêté ministériel n°0227/93 du 30 décembre 1993 portant désaffectation d’une bande de terre de 20 hectares située dans el domaine ONATRA, comme de Limete, ville de Kinshasa a été pris en dehors de la compétence du ministre des Affaires Foncières, car la désaffectation d’un espace relevant du domaine public de l’Etat est dans les attributions du ministre de l’Urbanisme et Habitat. Attendu que la création des parcelles sur cet espace relevant du domaine public de l’Etat sans désaffectation préalable est irrégulière », indique l’Arrêté d’abrogation.

Dans le cas d’espèce, le ministre des Affaires Foncières de 1993 n’avait pas qualité de désaffecter le terrain appartenant à l’ex-Onatra, parce que ce terrain entre dans le domaine public de l’État. Aussi, l’ancien ministre des Affaires Foncières, Félix Kabange Numbi ne pouvait pas signer l’Arrêté n°005 du 06 avril 2017 créant 968 parcelles, parce que ce terrain demeure toujours dans le domaine public de l’État. En conséquence, la force publique va être requise, immédiatement après la publication de cet Arrêté d’abrogation, pour permettre à l’ONATRA d’entrer dans son droit.

(JMNK)