404 Error - page not found
We're sorry, but the page you are looking for doesn't exist.
You can go to the Page Accueil

NOS RÉCENTS ARTICLES

par -
0 518

Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Après son exposé hier au cours du point de presse qu’il a animé dans son cabinet ministériel, Lambert Mende a éclairé la religion de la presse sur certaines questions importantes de l’heure. Aux rumeurs par rapport au ministre de la Justice, il a précisé qu’Alexis Thambwe Mwamba n’a jamais fait l’objet d’arrestation en Belgique.  Par contre, il se trouve en Suisse où il s’est confié à la presse helvétique. Alexis Thambwe Mwamba n’a jamais été mis sous examen, ni inculpé… sinon des histoires pour faire ridiculiser les autorités de la République. Bien qu’il y ait une plainte à sa charge, cela ne fait pas de lui un coupable. Tout comme un homme qui ne paie pas le loyer peut encourir une plainte d’un plaignant. Au moment venu, Alexis Thambwe Mwamba  affrontera le plaignant, et que le temps judiciaire n’est pas celui de la presse, a dit Lambert Mende. « Même l’Etat congolais fait l’objet de beaucoup de plaintes sans qu’il ne disparaisse pour autant ».

 S’agissant de l’indexation de certains diplomates qui sont impliqués dans la déstabilisation de la RDC, Lambert Mende précise qu’il y a une réflexion que le Gouvernement de la République conduit, devant cette véritable agression que la RDC subit de son ancienne puissance coloniale, la Belgique. Sinon, il y a une réflexion dont les conclusions ne sont pas encore connues à ce jour, mais lorsqu’elles seront présentées à qui de droit, la Rdc va tirer les conséquences  de cette attitude hostile et agressive contre le pays de Patrice Emery Lumumba. Et s’il y a décision dans ce domaine, elles seront dites par la bouche du porte-parole du Gouvernement Lambert Mende, quand bien même il serait mis sur la liste de  sanctionnés.

S’agissant de l’impunité en Rdc face aux massacres commis 20 ans après, par rapport aux crimes imprescriptibles, Lambert Mende a indiqué qu’il n’appartient pas au pouvoir exécutif dont il est membre de punir les crimes et délits dans un Etat de droit. Pour lui, il y a séparation des pouvoirs. Il  appartient au pouvoir judiciaire de s’en occuper et de punir la violation des droits. « Si le Gouvernement s’amusait à punir les gens, vous seriez le premier à crier à la violation du principe sacré de la séparation des pouvoirs sur lequel est assis tout Etat de droit. Il appartient à quiconque a été lésé par ces crimes qui sont commis dans notre pays de s’adresser aux instances judiciaires pour obtenir réparation, parce que telle est la règle dans un Etat de droit. Il n’appartient pas à un Gouvernement de sanctionner les auteurs des crimes ou de délits », précise-t-il.

Reproché pour être porte-parole d’un gouvernement répressif, Lambert Mende s’en moque éperdument,  car tous les membres du Gouvernement devraient être sanctionnés également.

Pour le porte-parole du Gouvernement et ministre de la Communication, la communauté internationale joue avec les institutions de la République, et se moque du peuple congolais. « Je suis reproché parce que j’ai exprimé une opinion contre les personnalités contre lesquelles on ne peut pas exprimer une opinion. …je me serais abstenu de prendre des décisions pour exécuter cette décision que nous avons eue au Centre interdiocésain, de mettre fin à l’interruption du signal de certains médias. La deuxième incrimination consistait en réalité dans la prise d’un arrêté d’exécution protégeant la main d’œuvre locale. Le rôle d’un membre du Gouvernement est d’exécuter les lois et si on veut changer la loi, il faut aller au Parlement », dit-il.

Réagissant aux sanctions de l’Union Européenne, Lambert Mende Omalanga indique qu’il se sent très fier d’être épinglé par des gens dont il ne cesse de critiquer des méthodes qui datent de l’époque médiévale. Il se sent fier d’être dans la lignée des héros que les Congolais vénèrent aujourd’hui, parce qu’ils ont subi ce que les autorités actuelles subissent. « Je me sens fier d’être un des exemples de ces Congolais qui résistent à la tentation impériale ; à la tentation néocolonialiste de certains milieux nostalgiques qui opèrent à partir de la capitale belge, qui est en même temps, la capitale de l’Europe. Quant aux conséquences sur ma personne, je dois vous dire que je n’ai aucune inclinaison particulière à visiter les pays européens. Croyez-le. Je suis allé dans les années 80, contraint et forcé  parce que fuyant la dictature. J’y ai passé 10 ans de ma vie, je pense que j’en ai soupé et quand je suis revenu, c’était volontairement. Si j’ai des avoirs en Belgique, dans une banque ou ailleurs, j’en fais cadeau à ceux qui ont pris des sanctions. Si j’ai un mètre carré, si j’ai un compte en Banque, qu’ils le prennent, je n’en ai pas besoin. Je ne me sens pas concerné, je n’ai aucun compte. J’ai fermé tous mes comptes quand je suis revenu. Je n’ai rien dans ces pays des gens qui croient qui peuvent nous considérer comme des esclaves des temps modernes. Du point de vue de la pénibilité des sanctions, c’est nul parce qu’elles ne me concernent pas », martèle-t-il.

(Pius Romain Rolland)

Ci-dessous l’intégralité du point de presse de Lambert Mende :

 

POINT DE PRESSE DU MINISTRE DE LA COMMUNICATION ET MEDIAS

KINSHASA – MARDI 20 JUIN 2017

Mesdames et Messieurs de la presse

Depuis quelques mois, la RDC en général et ses Institutions en particulier sont l’objet d’une avalanche de propos aigres-doux, voire haineux de la part de certains lobbies et de quelques acteurs étrangers qui, en plus d’afficher ouvertement leur hostilité envers lesdites Institutions, n’hésitent plus le moins du monde à instrumentaliser des organisations internationales et régionales et même la Justice de certains pays pour lui coller une image de paria. Conduits par la Belgique qui ne parvient décidément toujours pas à faire le deuil de la décolonisation des structures économiques de son ancienne colonie-phare et qui ne cesse de se revendiquer comme le propriétaire éternel de notre pays, ces officines se distinguent dans des campagnes de dénigrement et de fragilisation systématiques de la RDC dans lesquelles elles embarquent quelques technostructures des Nations-Unies dans une tentative délibérée de les détourner de leur objectif avoué de stabiliser ce pays post-conflit.

A  cela s’ajoutent depuis peu les rumeurs, les campagnes d’intoxication et des pressions de plus en plus grossières, œuvre de quelques adeptes du chaos, sinon de la disparition de la RDC au profit de leurs intérêts particuliers.

Ainsi, après les sanctions unilatérales contre plusieurs personnalités politiques et militaires congolaises, ces officines en sont venues à présent à imaginer des incriminations virtuelles répandues non seulement sur les réseaux sociaux, mais aussi dans des médias traditionnels ayant pignon sur rue pour condamner sans aucune forme de procédure des patriotes mis à l’index dans le seul but de nuire à leur réputation et aggraver de la sorte la fragilité de l’Etat congolais qu’ils servent.

La dernière rumeur en date qui a défrayé la chronique a fait état d’une interpellation purement imaginaire du Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux Alexis Thambwe Mwamba dont certains commentateurs malveillants se sont laissés aller à annoncer l’embastillement à Bruxelles alors qu’il faisait escale dans cette ville, en route pour une mission officielle à Genève en Suisse où il était attendu pour, entre autres, délivrer un message ainsi que la position officielle du Gouvernement au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU ; message se rapportant aux graves événements qui ont endeuillé la RDC en général et deux des cinq nouvelles provinces issues du grand Kasaï en particulier et qui font par ailleurs l’objet de la publication d’un Livre Blanc .

 

Mesdames, Messieurs de la presse,

Avant de vous livrer la substance de ce Livre Blanc qui est en train d’être présenté en ce moment même aux membres du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU par une délégation gouvernementale conduite par le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux et comprenant notamment la Ministre des Droits Humains, j’aimerais au préalable me faire l’écho de l’indignation de notre Gouvernement et de l’incompréhension de beaucoup de patriotes de ce pays qui sont estomaqués de voir qu’il se trouve des Congolais pour applaudir et féliciter ceux qui s’acharnent à réduire l’autodétermination de leur propre peuple et à vilipender systématiquement ceux qui sont accusés d’un seul tort : la défense de la RDC et de ses Intérêts Nationaux.

C’est l’occasion de rappeler aux uns et aux autres que le patriotisme n’est pas un complot contre quiconque ni un mécanisme destiné à exercer une quelconque vengeance pour quoi que ce soit. C’est simplement ce devoir sacré de revendiquer, défendre et protéger en permanence les Intérêts Nationaux et la souveraineté du pays dont on est le citoyen. C’est un droit consacré par les dispositions pertinentes de la Charte des Nations-Unies qui, en ses articles 2 alinéa 1eret 4, réaffirment tour à tour le principe de l’égalité souveraine de tous les Etats-Membres et stipulent que lesdits Membres des Nations-Unies doivent s’abstenir, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout Etat, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations-Unies. L’appui que des Etats-Membres peuvent volontairement apporter à un Etat-Membre dans le cadre du principe de la solidarité et de la complémentarité ne doit pas se transformer en ce cirque politico-judiciaire qui amène les premiers cités à vouloir carrément se substituer à ce dernier ou à le soumettre à leurs propres intérêts en réminiscence d’un passé impérial ou colonial révolu.

Certains chroniqueurs nous opposent des faits peu ragoûtants chez nous qui, selon eux, seraient « plus éloquents que les diplomates ». Nous savons d’expérience que quelle que soit la gravité des problèmes qui nous assaillent, aucun des diplomates étrangers qui s’agitent pour imposer ou faire imposer leurs solutions à nos problèmes ne peut aimer le Congo plus que les Congolais. Après avoir souffert le martyr de l’esclavage et du colonialisme consécutifs à l’extranéité de la gouvernance, l’Afrique est aujourd’hui en proie à un fléau beaucoup plus vicieux qui procède du chaos causé par des ingérences et des fausses solutions venues d’ailleurs. La Lybie prospère du Colonel Kadhafi, le Mali, la Centrafrique, la Somalie, le Soudan du sud qui sont déjà tragiquement sonnés par les coups de massue de ces solutions non régaliennes et prêt-à-porter sont autant d’exemples qui devraient nous inspirer tous.

De ce qui précède, tout patriote a l’obligation de s’opposer à ce droit que s’octroie un pays européen, toujours le même, de s’ingérer de manière ridiculement agressive dans les affaires intérieures de la RDC, en poussant l’outrecuidance jusqu’à prétendre régir à son gré le fonctionnement intime de ses institutions politiques.

Mais le plus grave est ailleurs. En effet, alors que le Congo belge a laissé la place depuis le 30 juin 1960 à un Etat indépendant et souverain, que des Congolais banalisent de tels événements et les laissent glisser sur la carapace de leurs ambitions petite-bourgeoises ou simplement de l’indifférence, cela pose un sérieux problème et soulève une profonde inquiétude quant à la survie de la Nation congolaise. Pendant que des messes noires réunissent loin des rives du fleuve Congo des nostalgiques et des néocolonialistes autour du sort de leur pays, ces Congolais, qui se recrutent essentiellement au sein des élites sociales et politiques, s’abîment dans la quête des prébendes auprès de ceux qui ne peuvent croire ou faire croire être des acteurs plus ou moins significatifs de la scène internationale qu’en projetant une pseudo-expertise des affaires de la RDC lorsqu’ils ne sont pas englués jusqu’au cou dans des querelles politiciennes et dans une course effrénée aux postes alors qu’un danger réel pèse sur l’existence même de la terre de leurs ancêtres. Seule les préoccupe, la participation au banquet politique et aux noces d’une certaine tontine situationniste.

Mesdames, Messieurs,

Le temps est largement venu pour les Congolais de prendre la mesure de ce danger réel qui menace l’existence même de la RDC car il appert de plus en plus clairement aujourd’hui que les velléités de balkanisation de ce pays, dénoncées en son temps par Patrice-Emery Lumumba n’ont jamais  cessé. Depuis 1960 en effet, malgré le changement des animateurs à la tête des institutions congolaises, les mêmes assauts s’observent de manière récurrente de la part des mêmes acteurs au-delà des générations.

Venons-en à présent au Livre Blanc du Gouvernement qui est en train d’être présenté ce jour au Conseil des Droits de l’Homme à Genève. C’est une coproduction des Ministères de l’Intérieur et Sécurité, de la Justice et Garde des Sceaux et Des Droits Humains, et est intitulé : « Éléments d’information liés au phénomène Kamuina Nsapu ».

Cette compilation qui en est à son premier tome est une synthèse des péripéties ayant conduit aux événements tragiques connus sous l’étiquette de phénomène Kamuina Nsapu, un phénomène que d’aucuns ont voulu considérer comme une « simple manifestation politique » jusqu’au terrible drame de l’assassinat dans des conditions particulièrement atroces  de deux experts des Nations-Unies dont l’un fut tout simplement décapité.

Subdivisé en neuf chapitres, ce document balaye les différents aspects de ce phénomène depuis la localisation du groupement rural Kamuina Nsapu dans le secteur de Dibataïe en territoire de Dibaya au Kasaï-Central, l’identité et la situation administrative de l’individu qui lui a donné naissance jusqu’aux remèdes politiques et institutionnels apportés par le Gouvernement lorsque les choses se sont aggravées, en passant par les causes tant endogènes qu’exogènes, sans oublier le caractère terroriste du mode opératoire ainsi que les conséquences tant humaines, économiques que socio-culturelles dudit phénomène .

Destiné à l’opinion tant nationale qu’internationale, ce Livre Blanc se donne pour objectifs, d’une part, de rétablir la vérité sur les événements dramatiques qui ont endeuillé la RDC et particulièrement les Provinces du Kasaï-Central et du Kasaï et d’autre part de rendre justice à toutes les victimes de cette barbarie sans précédent dans notre pays. Au-delà, il s’agit de réaffirmer à la fois la souveraineté de la RDC et la volonté de l’Etat congolais de poursuivre et juger tous les acteurs, quels qu’ils soient, des crimes allégués en rapport avec ce phénomène à travers des enquêtes transparentes, impartiales et crédibles conduites par les instances judiciaires congolaises avec la collaboration ou l’appui de toutes les bonnes volontés à l’intérieur du pays ou à l’étranger, y compris les Nations-Unies dont deux enquêteurs ont trouvé la mort en faisant leur travail dans cette partie du territoire national.

En clair et comme il est écrit dans le Livre Blanc, la République Démocratique du Congo apprécie l’offre de collaboration des Nations-Unies dans la lutte contre les violations graves des droits de l’homme dans les provinces du Kasaï, mais elle n’est pas disposée à accepter l’idée du déploiement sur son territoire d’une commission d’enquête internationale qui travaillerait en vase clos et parallèlement aux instances judiciaires nationales comme si elle était devenue un Etat néant. A cet égard, seule la feuille de route que le Gouvernement a proposé depuis le 24 mai 2017 demeure la base des discussions sur la collaboration qui est hautement souhaitée avec la MONUSCO et le BCNUDH en dépit des réticences exprimées par le Haut-Commissaire des Nations-Unies aux Droits de l’Homme, Monsieur Zeid Ra’ad Al Hussein dont on comprend maintenant le refus d’accuser réception de ces propositions qui lui avaient bel et bien été transmises.

S’agissant des actions entreprises par l’Etat congolais et ses institutions pour le règlement de ce conflit et le rétablissement de l’autorité de l’Etat dans les zones perturbées de l’espace kasaïen, il importe de rappeler qu’en plus des enquêtes judiciaires en cours, le Chef de l’Etat a décidé de la mise sur pied en mars 2017 d’une zone opérationnelle militaire à Kananga. Cette initiative a permis, entre autres, de freiner l’expansion des groupes terroristes qui ont essaimé dans cette région. Concomitamment, des négociations ont été menées par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’intérieur et Sécurité. Elles ont conduit à des mesures politiques, administratives et sociales parmi lesquelles: la remise effective des restes du défunt Chef Kamuina Nsapu, l’initiateur du phénomène décédé lors d’affrontements avec les forces de l’ordre à sa famille biologique ; la désignation et l’installation de son successeur ; la reddition d’un grand nombre de terroristes et la récupération d’armes de guerre grâce notamment à l’implication des confessions religieuses et la reconstruction des villages.

En conclusion,  contrairement à ce qu’affirment de mauvaises langues habituées au ‘Congo bashing’, le Livre Blanc rendu public ce jour à Genève apporte la preuve que les autorités congolaises n’ont pas dérogé à leurs missions régaliennes d’œuvrer au rétablissement de la sécurité au Kasaï, de contribuer à la manifestation de la vérité sur ces atrocités indicibles et humainement inacceptables afin que justice soit rendue à toutes les victimes de l’entreprise terroriste qui y a été déclenchée.

Sous d’autres cieux, les velléités terroristes sont traitées avec beaucoup plus de disproportion que cela n’a été le cas dans notre pays. L’indignation à géométrie variable et la commisération de certains membres de la communauté internationale face à la barbarie du Kasaï ne doivent pas occulter les souffrances des premières victimes que sont le peuple congolais et les institutions démocratiques de la RDC. Inutile donc de chercher à terroriser l’Etat congolais et les animateurs de ses institutions en tapant du poing sur la table comme je l’ai lu dans certaines de vos livraisons en essayant de le rendre coupable d’une entreprise criminelle dont il est une des premières victimes.

Je profite de cette opportunité pour rassurer  les populations du Grand Nord-Kivu inquiètes de la recrudescence des bruits de bottes. La vigilance de la population et la solidarité avec les forces de l’ordre  qui ont déjà par le passé aidé à venir à bout des M23 sont  indispensables pour stopper toute velléité de résurgence d’une nouvelle aventure déstabilisatrice de la part des ennemis de la paix. Que nos compatriotes soient rassurés que le Gouvernement et les FARDC seront toujours à leurs côtés jusqu’au recouvrement rapide et définitif de la paix.

Je vous remercie.

Lambert MENDE OMALANGA

 

Ministre de la Communication et Médias

Porte-parole du Gouvernement

par -
0 16

Le remplacement de Micheline Bie, Questeur adjointe de la Ceni suscite débat dans les Etats-majors de partis politiques et au sein des institutions de la République. Désignée par le Mouvement de Libération du Congo (MLC), son parti politique, Micheline Bie devenue membre de la Ceni, digère mal son remplacement et accuse Fidèle Babala d’instrumentaliser son départ de la Ceni et affirme par ailleurs que la démarche menée par le Président de l’Assemblée nationale est entachée de vice de procédure, a-t-elle déclaré sur une station de radio locale. Néanmoins, Micheline Bie précise qu’elle s’inclinera sur la décision prise par le Chef de l’Etat concernant son dossier. « Cet acharnement ne commence pas aujourd’hui, mais bel et bien avant même que je prête serment. Trois jours avant, Aubin Minaku a dû arbitrer entre moi, M. Thomas Luhaka (SG du MLC) et M. Babala qui s’acharnait pour que je ne puisse pas occuper cette place. Finalement, le Chef de l’Etat va signer l’ordonnance et dès que j’ai pris mes fonctions, il (Ndlr Fidèle Babala) n’a pas arrêté », s’est plainte Micheline Bie. Et de préciser et dénoncer la supercherie des coups de téléphone de l’Honorable Babala Fidèle en conférence au quotidien avec Jean-Pierre Bemba et que c’est Fidèle Babala qui devrait organiser son cabinet, indique-t-elle. Pour Micheline Bie qui met en cause Fidèle Babala, trois jours après sa nomination, elle recevait l’appel de Jean-Pierre Bemba qui démentait son implication dans l’organisation de son cabinet, et même être en conférence avec le député national Babala. « M. Thomas Luhaka est témoin et M. Babala avait disparu pendant plusieurs jours et ne venait plus au siège du parti MLC, parce qu’il avait été démystifié. L’Honorable Aubin m’avait appelée et dit ce qui se passait entre MLC contre MLC pour que je ne sois pas nommée à la Ceni. Plus tard, il (Ndlr Fidèle Babala) va me menacer de mort parce qu’il n’avait pas atteint son but », a-t-il précisé en même temps que Micheline Bie dispose de la plainte à charge de l’honorable Babala Fidèle qui date du 08 octobre 2013.

Dans ses propos, Micheline Bie mentionne qu’il n’appartient pas à Fidèle Babala d’appliquer l’Accord de la Sainte-Sylvestre. Pour elle, il a été dit qu’un Conseil National de Suivi de l’Accord qui sera mis en place et à ce jour, ce conseil n’est pas encore mis en place.

Fidèle Babala contre-attaque et fait la mise au point suivante

Accusé d’être l’instrument de la mise à l’écart de Mme Micheline Bie, Fidèle Babala s’est abstenu de d’accorder l’interview sollicitée par la Rédaction du Quotidien L’Avenir. Du moins, dans un échange d’éclaircissement, l’élu de la Tshangu indique que Mme Micheline Bie devrait maitriser le principe selon lequel le mandat est révocable et discrétionnaire, plutôt que de ramener la question au niveau personnel, au niveau des individus.

Dans l’entretien, M. Bonzi Désiré a éclairé l’opinion que dans l’Accord signé par le Front pour le Respect de la Constitution, il est que le parti, la formation politique du point de vue idéologique, de l’origine de chaque délégué au CNSA, à la Ceni et au CSAC qui désigne, est libre de changer son délégué. Pour Fidèle Babala, un mandant a un pouvoir discrétionnaire et qu’il est absurde que  Micheline Bie qui avait été désignée par le MLC n’obtempère pas au mandataire sans justification. Ce qui indique en latin « l’addutum ». Donc,  le MLC récupère son poste pour l’attribuer à une autre déléguée du parti à la Ceni. Donc, le poste ne revient pas à Fidèle Babala, nous–a-t-il fait comprendre, plutôt au MLC. En outre, le Directeur de cabinet de Jean-Pierre Bemba donne cette précision de taille qu’avant Micheline Bie, il y avait un certain Jacques Ndjoli et tant d’autres délégués du MLC. Ainsi, donc, elle ne peut pas s’éterniser à ce poste.

Dans la suite, Fidèle Babala rejette en bloc les arguments de Micheline Bie à propos de la présence de Thomas Luhaka dans cette discussion tripartite devant le Président de l’Assemblée nationale. Et d’affirmer qu’il n’a jamais été dans une quelconque réunion avec le Président de l’Assemblée nationale, encore moins avec Thomas Luhaka, sinon pour rétablir la vérité, lors de la négociation pour désigner le délégué du MLC à la Ceni, Micheline Bie se trouvait encore en Europe. Par son appel, il l’a fait venir à Kinshasa. D’ailleurs, ajoute-t-il, dans la législature passée, il était membre de la commission Politique, administrative et juridique (PAJ) à l’Assemblée nationale et que par sa main, il a énuméré les attributions de cette dernière. Ceci dit, il précise que c’est lors des négociations pendant que le PPRD voulait tout avoir qu’il s’est retrouvé en face de l’honorable Aubin Minaku dans une réunion à  l’Hôtel du Fleuve, puis au Centre Nganda, pas avec Thomas Luhaka puisque n’étant pas élu. « Lorsqu’on a décidé que chaque composante, chaque parti puisse désigner ses délégués, Mme Micheline Bie n’était pas à Kinshasa ».

Après décision du Président du Parti, après avis et considérations de la désignation de leur délégué, la donne géopolitique, et la donne genre qui entrent en compte. D’où, le choix porté sur Mme Micheline Bie, une femme et originaire de l’Equateur, dont le nom a été communiqué  au Président de l’Assemblée nationale par l’honorable Fidèle Babala. « Je l’ai appelée à partir de Bruxelles par mes crédits et non ceux accrédités par le parti », a-t-il précisé. Donc, l’acharnement prétendument orchestré par Fidèle Babala contre Micheline Bie est une affabulation et imagination de l’ex-déléguée du MLC à la Ceni.

(Pius Romain Rolland )

par -
0 18

En République Démocratique du Congo, malgré les multiples tueries qui sévissent dans certaines régions, quelques acteurs politiques bravent la paix que recherchent plusieurs congolais. Après l’Unafec/Opposition, qui s’est rangée dans la ligne des sanguinaires, c’est maintenant le tour de la plateforme des frondeurs de la MP (G7), de tenir des propos incitant le peuple congolais à la haine pour une résistance sanguinaire au mois de décembre 2017. Malheureusement, c’est pour une raison dont le Gouvernement de la République s’y attèle dans le délai convenu, celle des élections. Outre cette raison, il y a aussi celle de la présidence du Conseil National de suivi de l’accord du 31 décembre, dont le G7 boycotte sa participation, alors que les listes des candidats sont déjà sur la table du Chef de l’Etat et n’attendent que l’adoption de la Loi au niveau du Parlement.

Le président du G7, Pierre Lumbi Okongo a, dans son point de presse d’hier mardi 20 juin, annoncé que sa plateforme ne participera plus au Conseil National de suivi de l’accord du 31 décembre 2017 (CNSA). Ce, pour préparer le plan machiavélique à mettre en application d’ici décembre 2017, mois arrêté par les parties au dialogue au Centre Interdiocésain pour la tenue des élections en Rdc. Puisque pessimistes, Lumbi et compagnons ne croient pas à la tenue de ces élections dans le délai convenu, bravant même le travail salutaire de la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni) qui poursuit sans désemparer l’opération d’enrôlement et d’identification des électeurs dans la dernière aire opérationnelle, la Capitale Kinshasa inclue. Quant au CNSA, le G7, dans sa politique de faire pression au pouvoir en place, chose qui ne leur est pas interdite, dit non à sa participation dans cet organe censé assurer la bonne marche de l’accord du 31 décembre 2016.

« Le G7 n’ayant pas accepté d’entrer dans le gouvernement mis en place sur base d’un arrangement frauduleux, car ne respectant pas les clauses de l’accord, refuse pour la même raison de participer au CNSA en cours de l’installation », a dit Pierre Lumbi, ancien bras droit du chef de l’Etat, aujourd’hui disciple de l’Opposant Moïse Katumbi Chapwe. Par ailleurs, cette plateforme qui soutient la candidature de l’ancien gouverneur du Katanga à la Présidence de la République dit avoir dorénavant les yeux rivés vers la tenue des élections en décembre 2017, conformément à ce qui a été signé au Centre Interdiocésain sous la médiation de la CENCO. Chose qui n’étonne pas plus d’un, car après que Félix Tshisekedi ait raté la Primature, le G7 et le Rassemblement demeurent dans la distraction pendant que le train vers les élections est en marche. Personne ne doit agir, ni décider à la place de la Céni, seul organe censé offrir aux Congolais de bonnes élections. Malheureusement, quand l’on cherche l’écoulement de sang, comme il en était le cas au Grand Kasaï, la Ceni ne saurait poursuivre son travail. Et si le G7, comme le Rassop, veulent une résistance sanguinaire en décembre 2017 pour faire la pression à la Céni afin d’organiser de force les élections, les choses risquent de tourner mal. Bref, Nangaa décidera comme il l’a fait au Kasaï en suspendant l’enrôlement des électeurs pour insécurité. Chose qui n’est pas bonne, et dont le Chef de l’Etat et toute la communauté tant nationale qu’internationale condamne à fond.

Une transition en décembre sans Kabila

Il faut éviter de faire du surplace ! Qui ne se souvient pas du fameux régime spécial prôné, bien que foutu en l’air, par les politiciens de l’Opposition membres du Rassop ? C’était l’année passée, soit en 2016, que cette plateforme née de Genval avait fait de la date du 19 décembre, celle de la fin du monde. Et grâce aux efforts fournis par le chef de l’Etat, Joseph Kabila, en confiant la mission de bons offices à la Cenco, un compromis a été trouvé pour que la paix règne. Malheureusement, Lumbi Okongo se permet encore une fois de plus de souligner qu’en cas de non-respect de cette échéance électorale, celles-ci devront s’organiser sans Joseph Kabila, qui selon cette plateforme tire sa légitimité de l’Accord du 31 décembre qui a délimité l’échéancier. Un rêve, rien qu’un rêve, car les élections auront bel et bien lieu, et même la Céni sait très bien qu’elle n’a pas droit à l’erreur. Le Gouvernement de la République dirigé par le Premier ministre Bruno Tshibala aussi le sait très bien, car l’organisation des élections en RDC reste l’un de point essentiel de la mission leur tracée par Joseph Kabila, Garant de la Nation. En outre, le G7 exige la publication du calendrier électoral d’ici le 31 juillet 2017,  faute de quoi,  il va lancer avec l’ensemble des organisations politiques et sociales des actions de mobilisation populaire et de désobéissance civique, conformément à l’article 64 de la Constitution. C’est ça la politique machiavélique du G7 !

La double nationalité de Katumbi évoquée

Après l’intervention du ministre d’Etat sur la non-représentation de Moïse Katumbi aux prochaines élections présidentielles pour sa double nationalité, le G7 affirme que leur candidat n’a pas une double nationalité. Lumbi, prenant la place de Katebe Katoto frère biologique de Katumbi, se dit prêt à prouver la nationalité congolaise de son actuel mentor.

« Il est Congolais, voir plus Congolais que certains », a renchéri le président du G7, sans preuve à l’appui. Il pense que la Majorité Présidentielle prépare un montage contre son candidat, mais assure que leur plateforme va y faire face au moment opportun.

(Bernetel Makambo)

par -
0 30

Après l’épreuve de passage réussi par le Gouvernement de large union nationale dirigé par le Premier ministre Bruno Tshibala à l’Assemblée nationale, et après que son projet de loi de finances 2017 soit jugé recevable par les deux chambres du Parlement, le sondage Echos d’Opinion n’a pas voulu faillir à la mission qu’il s’est imparti de recourir au baromètre populaire en vue de savoir comment il décrypte les premiers signaux lui envoyés par l’Exécutif national. Ainsi pour le mois de juin 2017 Michel Bongongo, actuel ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique se hisse à la 1ère place avec 86%. Il est suivi de Pierre Kangudia en charge du Budget (86%) et de Léonard She Okitundu, Vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale (84%). Emmanuel Ralazani Shadary arrive à la 4ème place, suivi de Gaston Musemena (65,5%) de l’EPSP, …

Au vu des résultats au cours du présent sondage, le professeur Michel Bongongo maintient le cap en continuant à mener la campagne de sensibilisation des agents et fonctionnaires de l’Etat après avoir pris des premières mesures positives en matière de la mise à la retraite et du dégèle de la promotion et de recrutement des jeunes en chômage. Pierre Kangudia, ministre d’Etat, en charge du Budget réalise l’exploit d’obtenir le même pourcentage que son collègue: en charge de la Fonction Publique, et oblige celui-ci à partager avec lui la première place. Les congolais qui lui ont accoré leurs suffrages lui reconnaissent le mérite d’avoir porté au double les prévisions budgétaires de l’année 2017, laissées par Matata Ponyo.

Léonard She Okitundu, Vice-Premier ministre des Affaires Etrangères et de l’Intégration Régionale a pour sa part conservé sa troisième place tout en rehaussant sa côte à 84 des suffrages. Les Congolais apprécient la façon dont il conduit la diplomatie congolaise sous l’orientation du Président de la République en cette période jugée périlleuse pour le pays, ainsi que la visite de consolation qu’il a rendu à ses compatriotes en détresse en Angola sur ordre de Joseph Kabila.

En quatrième position on retrouve Emmanuel Ramazani Shadari, Vice-Premier ministre de l’Intérieur et Sécurité, qui  a obtenu 64,5% d’opinion favorable. Il parvenu à convaincre cette tranche d’opinion grâce au retour de la paix dans le Kasaï Central et les autres provinces environnantes ayant rendu possible la visite de consolation du Chef de l’Etat dans cette espace. Il est suivi par Gaston Musemena, ministre de l’Enseignement, Primaire, Secondaire et Professionnel, qui ne cesse de se confirmer auprès de l’opinion nationale. Pour sa première fois de figurer au classement de top dix d’Echos d’Opinion, il est cinquième avec 62% d’opinion favorable. Les Congolais jugent judicieux l’élargissement de la diffusion des résultats de l’examen d’Etat aux autres opérateurs de la téléphonie cellulaire, mettant fin au monopole longtemps détenu par la société Vodacom. Ils ont également apprécié l’assainissement de la SECOPE, cette structure chargée de constater la viabilité des établissements scolaires.

Lumeya-Dhu-Malegi pour la 1ère fois dans le Top 10

Emanuel lIunga, ministre délégué en charge des Congolais de l’étranger consolide sa présence dans le top dix, bien qu’ayant perdu une place par rapport au précédent classement. Il arrive en sixième position avec 56%. Ses innovations en termes de création de la banque de Congolais de l’étranger et de la carte Okapi devant leur servir de visa d’entrer en RDC ont été les principaux atouts qui l’ont servi. La septième place revient à Joseph Kokonyangi, ministre de l’Urbanisme et Habitat. Il a obtenu 57% des suffrages pour avoir démantelé des constructions anarchiques érigées sur les cours des bureaux de l’Etat et des écoles officielles. Il est suivi par Lumeya-Dhu-Malegi, ministre des Affaires Foncières, qui apparait aussi pour la toute première fois au Top dix du classement Echos d’Opinion, raflant la huitième place avec 55,5% des voix,  pour avoir exigé l’ouverture du guichet d’une banque en tous les lieux où sont implantés les bureaux des conservations foncières.

Thomas Lohaka Losendjola, ministres des Infrastructures arrive en neuvième position pour avoir été plébiscité par 55% des interviewés. Il a le mérite de la construction et la réfection des ouvrages de voiries et drainages dans la Capitale et d’autres villes de provinces. Enfin, Atama Tabe, ministre de la Défense Nationale, il lui est reconnu la monté en puissance des FARDC par la série des victoires qu’elles alignent dans la traque des forces négatives à l’Est du pays et dans la région centre du pays, l’ancienne province du Kasaï.

(Jean-Marie Nkambua)

par -
0 15

La 54ème session de l’Assemblé plénière des évêques de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) s’est ouverte ce 19 juin 2017 par le discours du président, Mgr Marcel Utembi.

Le président de la CENCO a fait état des sujets qui seront traités lors de cette assemblée plénière, à savoir : la situation socio-pastorale du pays, la présentation des rapports synthèses des commissions épiscopales, le projet d’éducation civique et électorale (PECE), le Guide de l’Apostolat des laïcs, le Guide pour la nouvelle évangélisation, le livret catéchétique de la famille chrétienne, le plan triennal de l’éducation, le synode ordinaire des évêques sur les jeunes, les statuts du sanctuaire Bienheureuse Anuarite, les statut du Renouveau Charismatique, la convention entre l’Etat congolais et la CENCO en matière de santé, l’IFOD, la nomination du 1er Secrétaire Général Adjoint de la CENCO, etc.

Le président de la CENCO a saisi cette opportunité pour présenter ses félicitations à Mgr Oscar Nkolo pour sa nomination à la tête du diocèse de Mweka. Les évêques ont également reçu la visite de Mgr Luis Mariano Montemayor, Nonce Apostolique en RD Congo. La session qui a commencé ce lundi 19 juin se clôturera vendredi 23 juin 2017.

(JMNK)

par -
0 20

Après avoir dénoué avec brio la grève des agents et fonctionnaires du Ministère des Affaires Étrangères le week-end, le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires Étrangères et Intégration Régionale, Léonard She Okitundu a repris  le lundi 19 juin 2017 sa navette diplomatique en direction des pays africains. Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire est l’étape actuelle où l’Envoyé spécial du Président Kabila a remis à 12 heures pile au Palais présidentiel abidjanais au Président Alassane Draman Ouattara un message du Rais Congolais dont la teneur n’a pas été révélée.

Au cours de cet entretien de plus d’une heure dont un aparté de délivrance du message spécial, puis élargi aux délégations respectives,  il a été discuté des questions relatives au processus politique en Rdc suite à l’application de l’accord du 31 décembre 2016 avec un gouvernement de large union nationale en pleine exercice, l’avancée positive du processus d’enrôlement avec plus de 26 millions d’enrôlés, soit plus de la moitié du corps électoral attendu, la situation sécuritaire dont le rétablissement de la paix et sécurité dans la région du Kasaï, des réformes de l’Union Africaine en prévision du prochain Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement en juillet à Addis-Abeba. En outre, le renforcement des relations bilatérales entre Kinshasa et Abidjan avec la réactivation de la Grande Commission Mixte ainsi que la possibilité de passerelles entre les Communautés Économiques Régionales auxquelles les deux pays appartiennent à savoir la CEDEAO, la CEEAC et la SADC ont été évoquées.

Le Président ivoirien a salué les avancées du processus politique et encouragé l’approche consensuelle qui doit mener aux élections générales en Rdc. Il a assuré qu’il appuie ce processus en toute amitié fraternelle pour la Rdc.  Pour Léonard She Okitundu, la Côte d’ivoire est un pays frère qui entretient des relations historiques avec la Rdc  et  compte sur la scène régionale et internationale avec son élection comme membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies dès janvier 2018 et sa présence au Conseil des Droits de l’Homme à Genève.

(JMNK)