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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Comme annoncé par le Journal L’Avenir, le Président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange a posé hier la première pierre pour la construction de l’aérogare définitive moderne de l’aéroport international de Nd’jili.  Ce projet de construction de la nouvelle aérogare qui bénéficie du financement à 85% d’Exim Bank of China s’inscrit ainsi pleinement dans le cadre de cette politique de la « Révolution de la modernité » initiée par le Chef de l’Etat en vue de conduire résolument la Rdc à l’émergence, à l’horizon 2030. Plusieurs discours ont ponctué cette cérémonie, notamment ceux du représentant du Gouverneur de la ville province de Kinshasa, le Directeur général de Weihai International Economic and Technical Cooperative Co Ltd (WIETC), du Directeur général de la Régie des Voies Aériennes (RVA), du Vice-premier ministre et ministre des Transports et communications, suivis de la pose proprement dite de la première pierre.

Il y a trois ans que le président de la République inaugurait l’aérogare modulaire internationale, avec la nouvelle tour de contrôle de cet aéroport, dont les travaux étaient financés par le Gouvernement de la République. Aujourd’hui, en posant cette première pierre de l’aérogare définitive, Joseph Kabila ouvre une nouvelle et glorieuse page de l’histoire de cette aérogare. « C’est en 1956 que l’aéroport international de Nd’jili a été ouvert à l’exploitation des trafics internationaux, avec une aérogare qui, aujourd’hui, est rattrapée par les réalités tant de la croissance du trafic que de l’évolution technologique. Sa conception linéaire et le nombre des trafics qu’il traite aujourd’hui sont largement dépassés », a indiqué le Vice-premier ministre et ministre des Transports et Communications, José Makila, avant de soutenir que l’aéroport de Nd’jili est le plus important des aéroports internationaux de la Rdc. Il occupe à lui seul 40% de toutes les activités de la RVA. Il est pour la Rdc le pivot central de communication pour le trafic des passagers et des marchandises avec plusieurs continents, notamment l’Europe, l’Asie, l’Amérique et l’Afrique.

Et de renchérir, pays aux dimensions d’un continent et semi enclavé, la Rdc compte notamment sur son transport aérien pour son désenclavement et son développement socio-économique, ainsi que pour son inter connectivité internationale. C’est pourquoi, fort de ses nombreux atouts, la Rdc s’est engagée résolument sur la voie de la modernisation de ses infrastructures aéroportuaires afin de répondre aux attentes de son développement intégral. 

Les caractéristiques

Disons que la nouvelle aérogare pour laquelle la Rdc a déjà payé 20 millions de dollars américains au constructeur pour le démarrage effectif des travaux, comprend une aérogare de 40.617 m², un tarmac de 74.517 m², le prolongement du taxiway parallèle et des bretelles de 68.591 m², un viaduc de 8.000 m², un parking d’une capacité de 1.200 véhicules et une fontaine ; la déviation du boulevard Lumumba sur 5 Km, le centre de force motrice, la clôture et les installations combinées ; l’acquisition des voitures appropriées, de logiciels des équipements et le renforcement des capacités du personnel. Tout ceci, pour une durée de trente-six mois.

Pour José Makila, au-delà de la satisfaction légitime de voir se réaliser dans le délai imparti cet ambitieux projet, il n’a aucun doute sur le fait que cette aérogare, une fois achevée, permettra de répondre aux besoins de flux annuel de trafics d’aéronefs et des passagers estimés à 3 millions et de construire un hub international au centre de l’Afrique ; de fournir la garantie de sécurité et de sureté ainsi qu’un service de haute qualité afin de répondre davantage aux normes de l’organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) et de créer de nouvelles sources de recettes pour la Régies des Voies Aériennes (RVA).

Comme pour dire qu’à terme, la Rdc disposera de son premier aéroport moderne de type de consommation bas carbone, qui, au regard des principes de sa construction basés notamment sur l’économie de l’énergie et la réduction des émissions de gaz à effet de serre, permettra d’assurer la protection de l’environnement et de l’écologie. Ce qui le rendra attrayant vis-à-vis des compagnies aériennes étrangères préoccupées par la sécurité de l’espace aérien congolais. 

Rien ne peut arrêter la révolution de la modernité, selon A. Atundu

A l’issue de cette cérémonie, nombreuses sont les personnalités politiques qui n’ont pas manqué de s’exprimer, mieux de saluer le début de ces travaux qui traduisent l’excellence des relations qui existent entre la Rdc et la Chine, notamment sur le plan économique, à travers une coopération gagnant-gagnant, au service de deux Etats et de deux peuples respectifs.

Le premier à s’exprimer, c’est M. André-Alain Atundu, porte-parole de la Majorité présidentielle, qui a souligné que la pose de la première pierre en vue de la construction de l’aérogare définitive est un acte de foi du Président Joseph Kabila Kabange et une preuve de sa détermination à tenir son engagement constitutionnel jusqu’à ce que les conditions d’une alternance démocratique se réalisent. Pour lui, ni les élections, ni les échéances politiques quelconques ne peuvent arrêter la révolution de la modernité, qui est une condition sine qua non du développement de la Rdc.

(JMNK)

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Depuis le début du mois d’avril qui tend à sa fin, la population de Kinshasa connait des difficultés liées à l’accès au transport. Selon la population, la multiplicité de taxe que l’Hôtel de Ville de Kinshasa oblige aux chauffeurs et leurs patrons cause d’énormes conséquences. Mais pour d’autres intéressés à cette question, il s’agit d’une pression inutile que l’HVK fait aux usagers de la route, au moment où des artères de la ville sont dans des états de non exploitation avancée et impraticable.

Ce, en commençant au centre-ville, où toute la population kinoise se rend pour vaquer à leur travail, coopération et activité commerciale. « Des routes sont tellement impraticables », signale un chauffeur de la ligne Kingasani-centre-ville. Il poursuit en disant que : « nous observons la modification même de circularité de l’entreprise Transco. Devant la porte de l’université salutiste, William Booth située dans la commune de Gombe, ce tronçon est tellement dégradé, et les chauffeurs profitent de l’occasion pour augmenter le prix du transport chaque 17 heures. Les étudiants peinent pour se trouver un bus facilement ».

Pour un autre chauffeur de la ligne Rond-point Ngaba-Zando Bokassa, il prend comme exemple, l’avenue Bokasa et Commerce, la route Kasa-vubu qui déjà va à son dernier état d’exploitation et l’avenue Kwango. Pour lui, les taxes payées ne résolvent à rien le problème lié à l’état de dégradation avancée des routes.

Cette question de taxe et état des routes Kinois dérange la conscience de plusieurs, alors que la circulation des biens et des personnes est un droit, comme le stipule la constitution que défende tout congolais.

Dans la ville province de Kinshasa, l’on observe déjà une très grande violation de cette disposition, meneuse du développement. Dans chaque commune de la Capitale, des routes se présentent de forme brumeuse, déserte et des petits lacs, symbole de manque d’un système de drainage et de débouchage des caniveaux partout à Kinshasa. Selon des  informations en notre possession, les patrons de petites entreprises des transports de la Ville de Kinshasa dénoncent le comportement du service de transport, de chargé des impôts et de l’hôtel de ville. Pour ces derniers, depuis 2014 : « nous avons déploré les états des routes, personnes ne se préoccupent de nos cris d’alarmes. En tout, nous payons de taxes, régulièrement demandée par l’autorité de la ville, à  chaque temps d’expiration de nos documents. Malheureusement, la police continue de nous déranger, alors que pour réhabiliter des routes, les autorités travaillent par rapport à leur volonté ». C’est ce qu’explique un de chauffeur de la direction Ngaba-N’djili.

Dans la ville de Kinshasa, déjà un problème s’annonce entre le devoir et la justice. Pour un  professeur de la Comptabilité dans une école de la commune de Matete, la fiscalité et la réalisation de projet de réhabilitation des artères constituent une question d’ordre sociale, économique, du droit et de la politique. Le peuple congolais a besoin de bonnes routes pour mieux exercer ses activités sociales et économiques. Malheureusement, les plusieurs kinois considèrent les taxes que payent des patrons des véhicules appelés des particuliers dans le secteur du transport, comme une pression politique soit pour que l’Hôtel de ville qui encaisse de l’argent pour des fins de la province ou autre.

La route « Nzoko » qui permet de se rendre au village du peuple Kete, depuis plus de cinq ans, la population déplore l’abandon de la réhabilitation de cette route. Un de chef kete, avait déjà parlé à la presse, demandant aux autorités de démarrer les travaux de la réhabilitation de la route Nzoko. Pour la commune de N’djili, celle qui comporte plusieurs renommées du pays, à l’exemple de Monsieur Luemba, dont le nom d’un Boulevard situé dans la commune qui permet de se rendre à la place Sainte Thérèse et la maison communale de N’djili. Sur ce Boulevard Luemba, un habitant du coin affirme qu’il y a déjà plus de cinq ans qu’il est impraticable. Les véhicules n’empruntent plus cette route qui présente  des risques des accidents. Le Boulevard est devenu un parking public des véhicules en panne. De la même façon que souffre des habitants proches de l’arrêt de bus  Nunganunga, au quartier 6.

Pour une femme maraichère de cette partie de la ville, c’est depuis 2013 que s’est formé  un petit lac sur la route. Des journalistes sont passés pour divulguer la situation de cette route à la face du monde, mais les autorités même de la commune n’ont point trouvé la solution. A noter, la route secomaf est l’une de la ville à usage poids lourd. « Nous avons la cité agricole de Kimbanseke et la carrière de sable et pierre de N’djili brasserie. Depuis que cette route est dégradée, il y a au moins une décennie. Pour un temps, les agents de l’office de route avaient réhabilité cette route. Et c’est depuis longtemps, qu’ils ont arrêté les travaux. Conséquence, la route est déserte. La poussière est devenue une de cause de maladie pour les maraichères de cette partie », a dit un habitant du coin.

De même l’avenue de l’Université qui mène jusqu’à l’Unikin, est dans une situation déplorable. Dans cette partie de la capitale, la population dénonce l’état de cette route. Mais jusqu’alors, la question pour un étudiant de l’Unikin intéresse grandement l’autorité de la Ville de Kinshasa. Pour Antoine Kalala, un économiste et ressortissant de l’Unikin : « l’usage de taxe payé par les sociétés de transport de Kinshasa cause problème. En droit fiscal, nous devons mettre la pression sur le parlement pour que l’autorité de la ville explique le tenant et les aboutissants de l’usage des impôts et taxes sur le transport à Kinshasa. Malgré des négociations de bon gré du Gouvernement sur le prix du carburant, nous observons malheureusement une petite augmentation du prix, et d’autres services de réparation des véhicules. Donc, le gouvernement provincial a l’intérêt de mieux suivre la situation des états des routes de la Capitale ». Pour la source, la question est actuellement où vont toutes les taxes payées ? À quoi servent-elles à la ville de Kinshasa ? Comment l’Hôtel de ville utilise le montant payé par les usagers des routes ? Parlons même de l’avenue Luambo Makiadi, dans la commune de Matete, où les avenues sont presque impraticables, il y a des années… Le problème est loin d’être résolu.

(Nzuzi Richard/stagiaire)

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A seulement quelques jours après que Félix Tshilombo Tshisekedi et Moïse katumbi Chapwe aient annoncé chacun sa candidature à la présidence de la République lors des prochaines élections que devra organiser la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), plus rien ne va entre les sympathisants de ces deux acteurs politiques. Si Félix Tshilombo n’a pas des problèmes avec sa propre conscience ni avec la Justice congolaise, moins encore avec les combattants, Katumbi quant à lui s’est provoqué un exil à l’étranger alors que la justice est à ses trousses pour répondre des plusieurs faits mis à sa charge.

Katumbi, c’est celui qui se fait vedette à l’étranger, très récemment sa descente en Afrique du Sud et au Rwanda n’a pas manqué de susciter la curiosité de certains Congolais. En Europe, l’homme négocie son retour à Kinshasa et l’annulation de toutes les poursuites judiciaires. Aujourd’hui en France, demain en Belgique et partout ailleurs, mais malheureusement tous ses interlocuteurs ne lui prêtent plus l’oreille.

Ainsi, il crée « Ensemble » concurrençant d’ors et déjà le Rassemblement des Forces Politiques et Sociales acquise au changement que dirige Félix Tshilombo, alors que sa plateforme fait partie de ce regroupement politique créé à Genval sous le leadership du défunt Tshisekedi Père. L’homme s’est précipité de créer Ensemble, non revendiqué du reste par Jean-Pierre Lihau, et s’est proclamé candidat Président. Et soudain quelques jours après à Kinshasa, Félix se proclame aussi candidat président de la République après son élection à la tête de l’UDPS.

Une coïncidence ? Pas vraiment, puisque les deux sont de « grands amis » semble-t-il. Et si hier l’on parlait d’un match amical entre les deux, aujourd’hui ce n’est plus le cas. L’homme (Katumbi) qui avait le luxe de payer des billets d’avions pour son ami Fatshi afin de le rejoindre en Europe et discuter autour de leur Rassop, aujourd’hui il se met à l’écart et se comporte en adversaire radical. Le radicalisme ne se pratique plus entre Opposition et Majorité, mais cette fois-ci c’est dans une même famille politique.

Tout récemment encore, « Ensemble » dont plusieurs de ses cadres sont à Kinshasa, venait d’organiser des journées porte-ouvertes afin de parler du fameux projet de société de son leader. Lumbi, Sessanga, Lutundula, Ewanga et autres ont révélé plusieurs choses dont la plus célèbre est celle « de ne pas soutenir la candidature de Félix Tshisekedi si jamais Katumbi ne rentrait pas au pays pour battre campagne en vue de prochaines élections dont il sera candidat ». Ensemble promet de boycotter même ces élections si leur candidat ne rentre pas au pays et n’est plus inquiété par la justice, alors que dernièrement à Lubumbashi, Gabriel Kyungu wa Kumwanza avait annoncé le retour de son leader Katumbi au mois de juillet de l’année en cours.

Ils veulent ce challenge entre ces deux prétendus leaders de l’Opposition congolaise, mais qui sera impossible car l’autre (Katumbi) a 88% de risques de ne pas être candidat président de la République. Félix va se mesurer à d’autres candidats plutôt que son cher ami Soriano Katumbi. Là, les Congolais vont revivre le « théâtre de chez nous » de 2006 avec le boycott des élections par l’Udps, du vivant d’Etienne Tshisekedi.

(Bernetel Makambo)

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La procureure de la Cour pénale internationale (CPI) est arrivée à Kinshasa au moment où un rapport de l’ONU accuse la Rdc d’obstructions à une enquête sur le meurtre de deux experts onusiens, il y a plus d’un an dans le Kasaï, dans le centre du pays. Des sources sûres renseignent qu’elle devait rencontrer le président de la République, avant d’échanger avec la presse, qui veut savoir les raisons de sa visite en Rdc.

“Il y a des problèmes en RDC qui méritent l’attention de la CPI. Il y a des crimes commis dans ce pays qui, pour nous, défenseurs des droits de l’homme, sont des crimes contre l’humanité. Il y a entre autres la tragédie du Kasaï pour laquelle nous avons produit un rapport donnant des preuves des crimes contre l’humanité”, a indiqué à VOA Afrique Paul Nsapu, Secrétaire générale de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), chargée de l’Afrique.

VOA Afrique n’a pas pu obtenir un commentaire des membres du gouvernement sur cette visite de la procureure de la CPI dans la capitale congolaise. Mme Bensouda avait annoncé en mars 2017 que la CPI était très préoccupée par les violences qui sévissaient dans les cinq provinces qui constituent la région du Kasaï, au centre de la RDC. “Je n’hésiterai pas à agir si des actes constitutifs de crimes relevant de la compétence de la Cour sont commis et à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour poursuivre en justice les personnes responsables”, avait averti Mme Bensouda.

Deux experts onusiens, l’Américain Michael Sharp et la Suédoise Zaida Catalan avaient été tués dans la zone où, selon l’église, 3.000 personnes ont trouvé la mort dans des violences déclenchées en août 2016 entre les forces de l’ordre et des membres d’une milice ethnique, Kamwina Nsapu. 1,4 million de personnes ont été déplacés, selon les Nations unies.

Une accalmie s’est installée dans la zone depuis la tenue, fin septembre 2017, d’une conférence de paix. Le gouvernement a ouvert des procès et condamné des membres de la milice accusés pour des crimes.

L’ONU a envoyé des investigateurs pour enquêter sur le meurtre de ces deux experts. Mais elle s’est butée au gouvernent qui lui a imposé de plutôt participer à l’enquête déjà démarrée par des magistrats congolais. La commission de l’ONU qui opère sur place doit rendre compte de ses investigations au plus tard en juin à Genève.

Un rapport de l’ONU indique que les services de sécurité de la République démocratique du Congo ont empêché des enquêteurs onusiens travaillant sur le meurtre en 2017 de deux experts de l’ONU d’interroger des témoins et des suspects. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres avait envoyé dans ce pays des enquêteurs pour aider les autorités à faire la lumière sur le meurtre le 12 mars 2017 de la Suédo-Chilienne Zaida Catalan et de l’Américain Michael Sharp. Ces deux experts ont été tués au Kasaï (centre) alors qu’ils enquêtaient sur des fosses communes.

“Plusieurs arrestations importantes ont eu lieu mais les progrès de l’enquête continuent d’être entravés par l’ingérence continue de l’appareil de sécurité” congolais, note le rapport remis il y a deux semaines aux membres du Conseil de sécurité. “Il y a aussi d’autres problèmes que la procureure de la CPI pourra voir, comme la situation de l’est de la RDC avec les massacres de civils en Ituri et à Beni entre autres. Mais la situation à Kinshasa pourra aussi l’intéresser avec des arrestations arbitraires, des détentions prolongées et des tueries qui s’y poursuivent”, explique Nsapu.

(JMNK)

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Les épreuves hors session de l’Examen d’Etat édition 2017-2018 ont été lancées hier mercredi 02 mai 2018 sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo et se clôturent le lundi 07 mai 2018. Ce, conformément au calendrier scolaire de l’année en cours. Hier mercredi 02 mai 2018, les élèves finalistes des humanités ont passé les épreuves de dissertation et de rédaction. Et ce jeudi 03 mai 2018, ils passent les épreuves traditionnelles des options techniques qui jadis se déroulaient le premier jour de la session ordinaire. Enfin, du vendredi 04 mai au lundi 07 mai 2018, viendra le tour de l’épreuve orale de français.

Quant aux épreuves pratiques, celles-ci seront organisées localement, sauf pour les options techniques agricoles du cycle long et pour le jury national du cycle court dont les questions sont rédigées au niveau national et se dérouleront du mardi 08 au lundi 14 mai 2018.

C’est ce qui ressort de la carte postale publiée par l’inspecteur général Djamba Kaombe Michel. À l’en croire, comparativement aux épreuves hors session 2017 qui avaient enregistré 630.062 candidats, celles de 2018 avec un effectif global de 678.348 candidats au secondaire général, normal et technique pour 1964 centres, connaissent un accroissement des effectifs de l’ordre de 48286 candidats soit 7,11%. Cette augmentation d’effectifs pourrait être imputée à la scission des provinces éducationnelles passées de 30 à 43 et à la sensibilité des autorités politico-administratives qui ne cessent d’encourager leurs candidats finalistes à ne pas interrompre le cursus scolaire.

Les effectifs du cycle court professionnel sont passés de 5.243 en 2017 à 4947 en 2018, soit une diminution des effectifs de l’ordre de 296 candidats ce qui représente une réduction de 5,9%. Quant à cette déperdition au cycle court professionnel, ses causes seraient encore difficiles à élucider, selon les organisateurs.

Le nombre de centres passe de 1844 en 2017 à 1964 pour le cycle long en 2018, soit un accroissement de 120 centres ce qui représente 6,1% tandis-que le cycle court, le nombre des centres est passé de 294 en 2017 à 286 en 2018, soit une diminution de 8 centres (ce qui représente 2,7%).

Djamba Kaombe Michel a souligné que la particularité de l’année 2018 pour les épreuves hors session est que 678.348 candidats au cycle long. Il se dégage également 175.199 candidats pour les épreuves traditionnelles soit 25,8%, tandis qu’au cycle court de 4,947 inscrits, le nombre des candidats aux épreuves traditionnelles est de 4.456 soit 90,0%.

Rappelons que le gouvernement provincial de Kinshasa, à travers son ministère de l’Environnement, éducation et genre a insisté sur la nécessité pour les écoles de se conformer au respect des frais de participation aux épreuves de l’examen d’État dont le montant s’élève à 71.500 FC cette année.

Aussi, l’exécutif provincial précise que le paiement de ses frais pourront se faire de manière échelonnée et donc pas nécessairement en une seule tranche comme l’exige certaines écoles.

Par ailleurs, il en est de même pour les frais de participation au test national de fin d’étude primaire estimés à 15.500 FC.

(Bernetel Makambo)

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Sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo, les élèves de classe finale, depuis hier mercredi, ont été face à la première épreuve des examens d’Etat. A la marge, il y a la dissertation, le Français oral et le jury pratique, pour toutes les options, composant l’enseignement secondaire. Pour mieux relever le problème relatif aux frais à payer, le gouverneur de la ville province de Kinshasa, André Kimbuta a rendu publique la somme à payer pour tous les élèves des écoles privées ou publique de la capitale.

Le montant à payer est de 71.500 Franc congolais pour les élèves en secondaire et 15.500 Franc congolais, pour les écoles primaire. Dans le camp des parents, ils appellent les autorités du ministère de l’Enseignement primaire et secondaire à mettre en place de mesures visant la sanction de toute école, sur l’étendue de la capitale, qui tentera d’ajoute même un dix Franc au montant fixé par le gouverneur de la ville. Et ce, pour soulager la peine des parents. « Les élèves, eux aussi ajoutent des montant sous prétexte que c’est une somme pour une aide au suivi, afin de réussir lors de la publication des résultats, vers le mois d’août prochain », a dénoncé un parent.

Des pratiques telles que l’ajout de sommes autres que ce qui est demandé par le ministère ou par les autorités de la ville, en l’occurrence le gouverneur de la ville, se sont installées depuis des années dans le secteur de l’enseignement primaire et secondaire de la capitale. Les élèves et les écoles se livrent à une compétition, dont chacune a sa part de bénéfice. Pour les élèves de la ville interrogés, les réalités vécues par les anciens élèves leur poussent déjà à se prévenir. « Nous ajoutons tantôt de fardeau à nous parents que nous reconnaissons vraiment. Les surveillants ont des termes qu’ils utilisent pour demander quelque chose aux élèves. Donc, celui qui ne participe pas  a de problème. A chaque jour, nous avons des informations sur  le déroulement de cette séance des examens. Des pionniers ont été victime et nous ? », s’interroge un interviewé.

Si la situation déshonore les Kinois, d’autres interpellent les mêmes  Kinois à respecter l’éthique et la déontologie professionnelle. Suite à la crise qui ronge ce dernier temps la vie des Kinois, la corruption est pratiquée au vu et au su de tout le monde. Des enseignants, signale un parent, se retrouvent dans de tels cas, une occasion pour eux de se remplir les poches afin de subvenir à leurs nombreux besoins. Comme conséquence, les épreuves de dissertation sont considérées comme une formalité, car le fameux suivi de résultat qui promet la réussite aux élèves accomplira bel et bien sa tâche, celle de  donner un diplôme à tous les élèves dans son école.

Pour les anciens de plusieurs écoles du district de la Tshangu et Funa rencontrés tout au long du Boulevard Lumumba, les élèves ne font que vivre une réalité déjà structurée et systématisée. Depuis les années 2000, pour un de leurs, les parents ont  pris complètement à main le payement de tous les frais pour le fonctionnement du secteur de l’enseignement. De tristes situations rabaissant du jour au lendemain le niveau de  l’éducation.

Aujourd’hui l’Hôtel de ville a fixé le montant à 71.500 Franc congolais pour les élèves en sixième secondaire et 15.000 pour l’école primaire, confirme la source.  Suite au niveau bas de revenu des parents dans la ville de Kinshasa, nombreux  projettent la corruption comme solution pour éviter à un élève doublant de payer deux fois le frais scolaire de la même classe et, la raison mieux admise est  que « c’est moi qui paie les frais de scolarisation. La vie est dure, dont soit un nouveau bulletin, soit le professeur boit… ».

(Nzuzi Richard/Stagiaire)