Depuis le début du mois d’avril qui tend à sa fin, la population de Kinshasa connait des difficultés liées à l’accès au transport. Selon la population, la multiplicité de taxe que l’Hôtel de Ville de Kinshasa oblige aux chauffeurs et leurs patrons cause d’énormes conséquences. Mais pour d’autres intéressés à cette question, il s’agit d’une pression inutile que l’HVK fait aux usagers de la route, au moment où des artères de la ville sont dans des états de non exploitation avancée et impraticable.
Ce, en commençant au centre-ville, où toute la population kinoise se rend pour vaquer à leur travail, coopération et activité commerciale. « Des routes sont tellement impraticables », signale un chauffeur de la ligne Kingasani-centre-ville. Il poursuit en disant que : « nous observons la modification même de circularité de l’entreprise Transco. Devant la porte de l’université salutiste, William Booth située dans la commune de Gombe, ce tronçon est tellement dégradé, et les chauffeurs profitent de l’occasion pour augmenter le prix du transport chaque 17 heures. Les étudiants peinent pour se trouver un bus facilement ».
Pour un autre chauffeur de la ligne Rond-point Ngaba-Zando Bokassa, il prend comme exemple, l’avenue Bokasa et Commerce, la route Kasa-vubu qui déjà va à son dernier état d’exploitation et l’avenue Kwango. Pour lui, les taxes payées ne résolvent à rien le problème lié à l’état de dégradation avancée des routes.
Cette question de taxe et état des routes Kinois dérange la conscience de plusieurs, alors que la circulation des biens et des personnes est un droit, comme le stipule la constitution que défende tout congolais.
Dans la ville province de Kinshasa, l’on observe déjà une très grande violation de cette disposition, meneuse du développement. Dans chaque commune de la Capitale, des routes se présentent de forme brumeuse, déserte et des petits lacs, symbole de manque d’un système de drainage et de débouchage des caniveaux partout à Kinshasa. Selon des informations en notre possession, les patrons de petites entreprises des transports de la Ville de Kinshasa dénoncent le comportement du service de transport, de chargé des impôts et de l’hôtel de ville. Pour ces derniers, depuis 2014 : « nous avons déploré les états des routes, personnes ne se préoccupent de nos cris d’alarmes. En tout, nous payons de taxes, régulièrement demandée par l’autorité de la ville, à chaque temps d’expiration de nos documents. Malheureusement, la police continue de nous déranger, alors que pour réhabiliter des routes, les autorités travaillent par rapport à leur volonté ». C’est ce qu’explique un de chauffeur de la direction Ngaba-N’djili.
Dans la ville de Kinshasa, déjà un problème s’annonce entre le devoir et la justice. Pour un professeur de la Comptabilité dans une école de la commune de Matete, la fiscalité et la réalisation de projet de réhabilitation des artères constituent une question d’ordre sociale, économique, du droit et de la politique. Le peuple congolais a besoin de bonnes routes pour mieux exercer ses activités sociales et économiques. Malheureusement, les plusieurs kinois considèrent les taxes que payent des patrons des véhicules appelés des particuliers dans le secteur du transport, comme une pression politique soit pour que l’Hôtel de ville qui encaisse de l’argent pour des fins de la province ou autre.
La route « Nzoko » qui permet de se rendre au village du peuple Kete, depuis plus de cinq ans, la population déplore l’abandon de la réhabilitation de cette route. Un de chef kete, avait déjà parlé à la presse, demandant aux autorités de démarrer les travaux de la réhabilitation de la route Nzoko. Pour la commune de N’djili, celle qui comporte plusieurs renommées du pays, à l’exemple de Monsieur Luemba, dont le nom d’un Boulevard situé dans la commune qui permet de se rendre à la place Sainte Thérèse et la maison communale de N’djili. Sur ce Boulevard Luemba, un habitant du coin affirme qu’il y a déjà plus de cinq ans qu’il est impraticable. Les véhicules n’empruntent plus cette route qui présente des risques des accidents. Le Boulevard est devenu un parking public des véhicules en panne. De la même façon que souffre des habitants proches de l’arrêt de bus Nunganunga, au quartier 6.
Pour une femme maraichère de cette partie de la ville, c’est depuis 2013 que s’est formé un petit lac sur la route. Des journalistes sont passés pour divulguer la situation de cette route à la face du monde, mais les autorités même de la commune n’ont point trouvé la solution. A noter, la route secomaf est l’une de la ville à usage poids lourd. « Nous avons la cité agricole de Kimbanseke et la carrière de sable et pierre de N’djili brasserie. Depuis que cette route est dégradée, il y a au moins une décennie. Pour un temps, les agents de l’office de route avaient réhabilité cette route. Et c’est depuis longtemps, qu’ils ont arrêté les travaux. Conséquence, la route est déserte. La poussière est devenue une de cause de maladie pour les maraichères de cette partie », a dit un habitant du coin.
De même l’avenue de l’Université qui mène jusqu’à l’Unikin, est dans une situation déplorable. Dans cette partie de la capitale, la population dénonce l’état de cette route. Mais jusqu’alors, la question pour un étudiant de l’Unikin intéresse grandement l’autorité de la Ville de Kinshasa. Pour Antoine Kalala, un économiste et ressortissant de l’Unikin : « l’usage de taxe payé par les sociétés de transport de Kinshasa cause problème. En droit fiscal, nous devons mettre la pression sur le parlement pour que l’autorité de la ville explique le tenant et les aboutissants de l’usage des impôts et taxes sur le transport à Kinshasa. Malgré des négociations de bon gré du Gouvernement sur le prix du carburant, nous observons malheureusement une petite augmentation du prix, et d’autres services de réparation des véhicules. Donc, le gouvernement provincial a l’intérêt de mieux suivre la situation des états des routes de la Capitale ». Pour la source, la question est actuellement où vont toutes les taxes payées ? À quoi servent-elles à la ville de Kinshasa ? Comment l’Hôtel de ville utilise le montant payé par les usagers des routes ? Parlons même de l’avenue Luambo Makiadi, dans la commune de Matete, où les avenues sont presque impraticables, il y a des années… Le problème est loin d’être résolu.
(Nzuzi Richard/stagiaire)