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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

L’ex-Colonel FARDC John Tshibangu, qui a été chef d’Etat-major de la 4ème Région militaire à Kananga (Kasaï-Occidental), a été transféré hier lundi à Kinshasa, après son arrestation à la frontière entre la République démocratique du Congo et la Tanzanie. C’est le ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux, Alexis Thambwe Mwamba qui a donné cette information à la presse. « Il s’est rebellé et a créé le désordre au Kasaï, avant l’avènement des miliciens Kamwina Nsapu. Par la suite, il est allé en République centrafricaine et a même menacé dans une vidéo diffusée les 18 et 19 janvier sur les réseaux sociaux ‘’de chasser le président Joseph Kabila dans 45 jours, s’il ne demande pas pardon pour le massacre des catholiques qui avaient marché le 31 décembre 2017’’ », explique le ministre.

Et de renchérir qu’il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international, lancé par les autorités judiciaires de notre pays. Le 30 janvier dernier, il a été arrêté à la frontière entre la Tanzanie et la Rd Congo. Conformément à l’accord sur les Etats de la Région des Grands Lacs, la Tanzanie a accepté de l’extrader en Rdc. Il est arrivé à Kinshasa aujourd’hui, indique-t-il, tout en insistant sur le fait qu’il va faire l’objet d’un procès en bonne et due forme. Et ce procès sera certainement public. « Il aura droit à tous les avocats qu’il voudra engager pour cette procédure. Au cas où il n’aurait pas de moyens pour se chercher d’avocats, les deux barreaux de Gombe et de Matete vont mettre les avocats pro deo à sa disposition », souligne le ministre d’Etat à la Justice, tout en signalant que le Colonel John Tshibangu avait entrainé M. Freddy Liloba, un capitaine de notre pays qui a joué un rôle dans le camp des Seleka. Il a fui la République centrafricaine pour revenir en Rdc quand les Centrafricains le cherchaient. Il a été arrêté à Bosobolo, en Rdc. Il va être emmené à Kinshasa, pour faire l’objet d’une procédure judiciaire.

Qui est John Tshibangu ?

Agé de 42 ans à l’époque, lors de sa défection, chef d’état-major en second de la 4ème Région militaire (les deux Kasaï), le colonel John Tshibangu – qui revendique le grade de lieutenant général – a annoncé, jeudi 16 août 2012, sa défection des Forces armées de la RD Congo. Né à Kananga (Kasaï-Occidental), ancien des Forces armées zaïroises, Tshibangu se présente comme un «commando» formé, en Israël, dans la lutte contre le terrorisme. Il assure avoir pris la résolution de rompre les bans avec les FARDC, après avoir pris conscience de l’implication des plus hautes autorités civiles et militaires dans un «projet de balkanisation» du Congo.

Après avoir parlé du “Mouvement pour la revendication de la vérité des urnes”, «John» se dit maintenant à la tête d’une «Armée du peuple congolais pour le changement et la démocratie». Objectif : Chasser «Joseph Kabila» du pouvoir et installer «le Président élu» Etienne Tshisekedi wa Mulumba.

Enrôlé dans les FAZ (Forces armées zaïroises) en 1988, “John” a suivi par la suite une formation à l’EFO (Ecole de formation des officiers) à Kananga avant d’être affecté dans le Service d’action et des renseignements militaires (SARM). Lorsque l’AFDL prend le pouvoir le 17 mai 1997 à Kinshasa, il se trouvait en poste à Uvira (Sud-Kivu). En 1998, il refuse de rejoindre la nouvelle rébellion «congolaise» pro-rwandaise dénommée «Rassemblement congolais pour la démocratie».

Tshibangu aurait été emprisonné à Munzenze, à Goma, pour avoir tenté de détourner un avion rwandais. Il se serait évadé du pénitencier avant de rejoindre le RCD K-ML de Mbusa Nyamwisi. A l’époque, ce dernier avait déjà engagé des pourparlers avec le gouvernement de Kinshasa. La suite est connue. L’officier connaîtra plusieurs affectations dans l’Est du pays. Baroudeur, disent ses proches, l’art de guerre n’aurait plus de secret pour lui. Il a affronté les combattants du CNDP à Mushaki avant la débâcle de la fin de l’année 2008. Il a participé à des combats à Kanyabayonga (Nord-Kivu). Dernier poste d’attache : Commandant en second de la 4ème Région militaire à Kananga.

Le 6 juin dernier, John Tshibangu se trouvait à Kinshasa. En compagnie de 126 autres officiers supérieurs, il participait à la deuxième session du séminaire sur la réforme de l’armée à l’ex-Cité de l’OUA. La rencontre s’est terminée par une «causerie morale». L’orateur n’était autre que «Joseph Kabila». Celui-ci a rappelé aux épaules galonnées présentes «qu’ils ont la mission sacrée d’assurer la paix et la sécurité» sur toute l’étendue du «territoire national». Et qu’«il n’y a pas de place pour les officiers indisciplinés qui pensent qu’au sein des FARDC, l’on peut avoir un commandement parallèle». Enfin, a dit “Joseph”, «l’officier militaire congolais ne peut servir deux maîtres à la fois. On ne peut pas être à la fois officier des FARDC et opérateur minier, il faut choisir entre l’armée et les affaires».

«Le mouvement que je dirige procède de l’initiative d’un Congolais à cent pour cent», lance-t-il en liminaire. Pourquoi a-t-il attendu huit mois après l’organisation des élections pour lancer son “mouvement pour la vérité des urnes” ? «Nous espérions que le personnel politique allait trouver une solution politique aux problèmes qui ont surgi après l’élection présidentielle chahutée du 28 novembre 2011. Rien n’a été fait. Nous nous sommes concertés avec des amis, avant de prendre notre décision…». Quels sont les objectifs de son mouvement ? «La population congolaise demande le changement. Le 28 novembre dernier, Etienne Tshisekedi wa Mulumba a été élu président de la République. Notre objectif est de l’installer à la tête de l’Etat».

A-t-il été contacté par des officiels à Kinshasa après son «départ» ? «Il y a eu une tentative d’amorcer des négociations avec moi mais ma décision est irrévocable. J’ai levé l’option de lutter pour l’avènement de la démocratie». Que pourrait-il répondre à ceux qui suspectent l’Angola de «parrainer» son mouvement ? «Je souhaiterais bénéficier du soutien non seulement de l’Angola et de la Belgique mais aussi de celui de toute la communauté internationale…». Quel est le fait ou événement qui a joué le rôle de «détonateur» à sa défection ? «John» dit garder encore quelques «détails secrets» qu’il divulguera «prochainement».

(JMNK)

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Ce que tout le monde craignait, soit un bras de fer entre Kinshasa et Bruxelles, est entrain petit-à-petit de gagner du terrain. Jusqu’où va aller cette escalade entre les deux capitales à la même histoire et aux mêmes intérêts ? En effet, Brussels Airlines ne pourra plus voler que quatre fois par semaine au lieu de sept vers la République démocratique du Congo, a décidé l’Autorité de l’aviation civile congolaise, soulignant que c’est par réciprocité. Une décision qui survient, alors qu’un conseil extraordinaire était prévu hier  lundi à 17h, déplore la presse belge.

Officiellement, il est question d’un “manque de réciprocité” car Brussels Airlines relie la Belgique à la Rdc,  alors qu’il n’y a pas de compagnie aérienne congolaise ayant une connexion avec la Belgique. Mais, plus vraisemblablement, il s’agit d’une décision politique : les relations entre le gouvernement belge et le régime du président Kabila se sont détériorées.

« C’est regrettable, surtout pour nos passagers », a réagi Kim Daenen, porte-parole de Brussels Airlines. La compagnie travaille sur un nouveau schéma de vol qui devra être approuvé par les autorités congolaises. Cette mesure entre en vigueur cette semaine et on ne sait pas pour combien de temps. Les vols d’hier  lundi de Brussels Airlines ont toutefois quitté Bruxelles normalement. Pour le départ de ce mardi, rien n’est encore précisé. Jusqu’à présent, la compagnie belge reliait chaque jour Bruxelles et la capitale congolaise Kinshasa.

A la même occasion, nous apprenons que le Gouvernement congolais a ordonné la fermeture de son consulat d’Anvers.  Pour Jeune Afrique qui donne la même information, la Belgique est aussi obligée de fermer un consulat entre les deux (Lubumbashi et Goma). Comme on peut bien s’en rendre compte, toutes ces décisions sont la conséquence de ce que l’on peut qualifier de manque de respect dont les Congolais se disent victimes de la part des Belges. Lors de son dernier point de presse, Joseph Kabila n’a-t-il pas reconnu avoir de bonnes relations avec ses partenaires, sauf quelques exceptions ? Ceci, parce que le Congo a refusé le diktat sur ce qu’on doit faire, dit-il. Et d’ajouter que le Congo tient à se faire respecter, d’autant plus que l’homme le plus pauvre a besoin de dignité. Le Congo tient à sa dignité et doit être respecté à l’instar d’autres pays. De même, le Congo refuse que l’argent soit utilisé comme moyen de subordination. « Le Congo n’est pas à vendre. Le Congo rejettera ce point de vue qui consiste à croire que les responsables congolais doivent être nommés par les partenaires. Ce que nous voulons, c’est la coopération basée sur le respect mutuel de notre pays, de notre peuple, de la même façon que l’on respecte les autres », dit-il, avant de s’interroger en ces termes : qu’est-ce qu’on peut encore donner aux Congolais qu’ils n’ont pas ?

(JMNK)

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Lors de la publication du calendrier électoral, le 05 novembre 2017, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) que dirige Corneille Nangaa avait épinglé quelques contraintes devant être rencontrées par les parties prenantes pour permettre l’organisation des élections en une seule séquence présidentielle, législatives nationales et provinciales, le 23 décembre 2018. Parmi ces contraintes légales, il se trouve en bonne place la publication et la mise à la disposition de la CENI de la liste actualisée des partis et groupements politiques agrées, le 26 mars 2018.

C’est dans l’objectif de mieux préparer cette liste qu’une délégation du Conseil national de suivi de l’Accord de la Saint-Sylvestre et du processus électoral conduite par son Rapporteur, Valentin Vangi a été reçue hier lundi par le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary. Les deux personnalités qu’accompagnaient deux autres membres du bureau du CNSA ont évalué les mesures de décrispation politique recommandées par le chapitre 5 de l’Accord du 31 décembre 2016 en rapport avec le dédoublement des partis politiques du G7 et le sort des exilés politiques.

S’agissant du dédoublement des partis politiques du G7, question qui mérite d’être résolue avant le dépôt des listes des partis politiques à la Commission électorale nationale  indépendante (CENI) avant fin mars prochain, le Rapporteur du CNSA s’est réjoui des avancées déjà enregistrées par le n°1 de l’Intérieur et Sécurité au nom du Gouvernement avec trois partis du G7 sans les citer. Ce, avant d’annoncer que s’agissant des prisonniers et exilés politiques, le président du CNSA, Joseph Olenghankoy sera bientôt à l’étranger pour rencontrer entre autres Moïse Katumbi, surtout qu’il a déjà entamé des contacts fructueux du genre sur le plan interne et que l’espoir reste  permis.

« Comme vous le savez, le CNSA a pour mission principale de suivre le processus électoral et la mise en œuvre de l’Accord par toutes les  institutions. C’est dans le cadre de la mise en œuvre du chapitre 5 lié à la décrispation politique  que nous sommes venus voir le Vice-premier ministre pour traiter avec lui la question de dédoublement des  partis politiques », a expliqué à la presse M. Valentin Vangi, Rapporteur CNSA. Et de renchérir que cette année est déclarée d’électorale, les partis politiques sont les acteurs majeurs pour le  processus électoral et on ne peut pas aller aux élections avec les partis dédoublés. Nous sommes venus faire un état de lieux depuis notre rencontre  du 26 novembre 2017 pour savoir ce qui a été fait, surtout par rapport aux partis du G7. Faire des propositions pour qu’ensemble nous trouvions des solutions  pour cette question avant fin mars, parce qu’il faut que la liste des partis politiques soit transmise à la CENI.

Il a reconnu qu’un grand travail a déjà étéfait au niveau du ministère et le VPM est totalement engagé au moins avec trois partis où ils sont suffisamment avancés. Il y a d’autres partis où les rencontres sont en cours.  « Nous en tant que CNSA nous avons donné notre point de vue, nous avons réparti des taches  et nous allons rencontrer ces partis concernés. D’ici fin février, on se retrouvera pour résoudre définitivement cette question », dit-il. Au sujet de la rencontre Moïse Katumbi-Olenghankoy, Valentin Vangi pense que c’est notre responsabilité de rencontrer même les Congolais qui vivent en exile. Il doit tout faire, non seulement Moïse Katumbi, mais aussi pour d’autres Congolais qui ont de souci avec la justice.

JMNK

 

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Une vue des députés nationaux lors d’un vote à main levée/Ph : Labakh A.F

L’année 2017 a été d’une grande production législative dans toutes les deux chambres du Parlement de la République démocratique du Congo. Plusieurs lois ont été votées et envoyées au Président de la République pour promulgation. Les parlementaires ont aussi procédé aux contrôles budgétaire et parlementaire. Comme pour dire que cette année a connu deux sessions parlementaires ordinaires. Notamment, celles de mars 2017 et de septembre 2017.

Dans l’actif, l’on note au cours de cette année, plusieurs activités qui ont été organisées à l’Assemblée nationale comme au Sénat, tant pendant les sessions et que lors des vacances parlementaires. En effet, la session ordinaire de mars 2017 était essentiellement politique, traitant des matières relatives aux enjeux de l’heure.

Ainsi, cette session avait inscrit parmi ses priorités, l’investiture du Gouvernement Bruno Tshibala, après approbation de son programme par la Chambre basse du Parlement, et l’examen ainsi que le vote du projet de loi de finances de l’exercice 2017.

Les principaux autres actes posés par les élus du peuple au cours de cette session parlementaire ordinaire sont entre autres : l’adoption de la Loi autorisant la ratification des résolutions n°612 et 613 du Conseil des gouverneurs de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) ; de la proposition de loi portant fixant les règles relatives à l’organisation du Barreau, à l’assistance judiciaire et à la représentation à la justice ; du projet de loi modifiant et complétant la Loi n° 007/2002 du 11 juillet 2002 portant Code minier ; la proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’Ordre des architectes en République démocratique du Congo ; la proposition de loi portant organisation et fonctionnement de la Cour des comptes, etc.

Mais aussi, l’audition du ministre de la Justice Alexis Thambwe Mwamba, des questions écrites et deux questions orales avec débat adressées aux ministres de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) Steve Mbilayi et celui de l’Industrie Marcel Ilunga ; l’entérinement des candidatures de questeur et questeur adjoint de la CENI ; la réception du rapport annuel de la CENI.

C’est le jeudi 15 juin 2017 que l’Assemblée nationale a clôturé sa session parlementaire ordinaire de mars 2017 sous le signe de l’application de l’Accord politique du 31 décembre 2016, de la production législative et du contrôle parlementaire.

Une session de septembre 2017 aussi très fructueuse 

Et c’est le même élan qui a suivi à la session ordinaire de septembre 2017. Celle-ci était essentiellement budgétaire, mais aussi très politique.

Comme il est de pratique, avant de mettre le cap sur la loi des finances 2018, il a fallu se soumettre aux préalables d’adopter la réédition des comptes 2016. Le retard en violation du délai constitutionnel, dans la transmission du projet du budget 2018, a valu au Premier ministre une interpellation à l’issue de laquelle, des recommandations n’ont eu que pour seul souci, éviter à la longue la répétition de ce comportement.

Dans un contexte politique caractérisé par la perspective de l’organisation des élections à l’échéance décembre 2018, tout concourait à la nécessité de disponibiliser la loi électorale via la révisitation de la loi en cours depuis mars 2006. Les innovations touchent essentiellement le seuil de représentativité et le taux de cautionnement au double plan de la députation nationale et provinciale.

Plusieurs fois, des nombreuses délégations étrangères de haut niveau ont franchi le Bureau du président de l’Assemblée nationale pour échanger sur l’évolution du processus électoral. A ces occasions, elles ont renouvelé, à l’instar de l’ONU (visite de l’ambassadrice des Usa au Nations Unies, Mme Nicky Halley), de l’OIF, de l’Union africaine, et de la SADC, leurs engagements d’accompagner la Rdc pour un atterrissage en douceur du processus électoral.

Evoquer la session ordinaire de septembre 2017 commande un autre regard sur les règles de l’organisation et du fonctionnement du Conseil national de suivi de l’Accord du 31 décembre 2016. En attendant l’adoption de la loi, le CNSA opère sur base des dispositions de l’Accord, de l’Arrangement particulier, et de son Règlement intérieur provisoire.

La session ordinaire de septembre 2017 a enregistrés le passage de plusieurs membres du Gouvernement devant la tribune de la représentation nationale. Les uns se sont déplacés pour dresser les économies générales de quelques textes de loi au nombre desquels, les autorisations de ratification des conventions, des traités, et des accords conclus entre la Rdc et les partenaires extérieurs.

Les autres ont été interpellés dans le cadre des questions orales avec débat à l’instar du Vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères et Intégration régionale sur l’opportunité de l’invalidation des passeports semi-biométriques.

Il convient de ne pas omettre les motions incidentielles qui ont rendu sans objet, la pétition à l’encontre du Président de l’Assemblée nationale et les motions de défiance contre les ministres de l’Intérieur et celui de la Justice.

Aubin Minaku s’est félicité du travail abattu 

A la clôture de la session de septembre 2017, le speaker de la Chambre basse du Parlement, Aubin Minaku Ndjalandjoko, s’est donc réjouit du fait que, l’Assemblée nationale a adopté, conformément à l’Accord du 31 décembre 2017, la Loi dite électorale et la Loi portant organisation et fonctionnement du CNSA. Il a à cet effet félicité collègues du fait que, « nous avons respecté notre tradition parlementaire, coûte que coûte, adopté la loi portant reddition des comptes avant la loi de finances 2018, et cela, après avoir fait des observations claires et nettes au Gouvernement. Grâce à la véhémence de nos collègues, nous avons même interpellé le Premier ministre à cause du dépôt tardif de la loi de finances. Nous espérons que cela constitue une leçon pour le Gouvernement concernant le prochain exercice budgétaire ».

Aubin Minaku a également félicité ses collègues, parce qu’« au cours de cette session, nous avons été saisis par le Président de la République qui a cru nécessaire de nous indiquer des lois importantes pour la République, en ce qui concerne le climat des affaires, la mobilisation des recettes, le processus électoral. Tous ces projets de loi déposés à l’Assemblée nationale, ont effectivement été adoptés ».

Cependant, l’on note quelques dossiers malheureux à signaler, notamment, la disparition de certains députés nationaux, dont le docteur Mashako Mamba.

(Lepetit Baende)

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Une importante signature de Contrat de don ce lundi 5 février 2018 à Kinshasa. M. Hiroshi Karube, Ambassadeur du Japon en République démocratique du Congo, a procédé à la signature de ce Contrat pour le Projet intitulé « Construction d’un Bâtiment de 6 Salles de Classe et Latrines pour le compte de l’Institut Scientifique et Technique de Ngaliema (ISTN) », avec M. Gaston Nzoko Mbobo, Préfet des Etudes et Chef de l’ISTN.

Ce Projet, signé dans le cadre du Don aux Micro-Projets Locaux, APL, contribuant à la sécurité humaine et financé à hauteur de 89.900 dollars américains, porte sur la construction d’un bâtiment avec des ateliers de formation, la construction des latrines et la fourniture d’équipements nécessaires.

Dans son allocution, l’ambassadeur a fait remarquer que ce Projet permettra une formation professionnelle au sein de cet Institut, qui entend par-là doubler son effectif de 400 à 800 élèves, et d’offrir une formation aussi bien pratique qu’efficace. Il a également souligné son apport dans le cadre du renforcement de l’insertion sociale et professionnelle, ainsi que de l’autonomie financière des jeunes.

En rappelant que le développement des ressources humaines industrielles orienté vers le développement économique fait partie des axes prioritaires de la coopération japonaise en République démocratique du Congo, conformément aux Résolutions de la Cinquième Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD V) tenue en 2013 à Yokohama, M. Hiroshi Karube s’est de nouveau déclaré convaincu que la formation professionnelle est primordiale pour l’épanouissement d’un pays car les ressources humaines qualifiées sont le moteur de la croissance économique.

Pour clore ses propos, le Japonais a réitéré l’engagement de son pays de continuer à accompagner les efforts du peuple congolais dans la promotion de la formation professionnelle. Enfin, il a sollicité une coopération et une coordination étroite entre les personnes et organes concernés afin que ce Projet s’achève avec succès endéans six mois comme convenu, et devienne un symbole d’amitié entre la République Démocratique du Congo et le Japon. Visiblement satisfait, le patron l’ISTN a exprimé sa reconnaissance au peuple japonais, promettant d’utiliser les fonds avec parcimonie.

(Emmanuel Badibanga)

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Après son point de presse du 31 janvier 2018 annonçant la clôture des opérations de l’identification et de l’enrôlement des électeurs, le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, Corneille Nangaa, démarre la sensibilisation des regroupements et partis politiques au calendrier électoral, la loi électorale et la machine à voter en perspective des élections prochaines.  Ce samedi 03 février 2018, Corneille Nangaa a été l’invité de la plate-forme « Le Centre » et du Parti Lumumbiste Unifié (PALU).

Placée sous le leadership du député national Germain Kambinga, la plate-forme « Le Centre » a son siège dans la commune de Kalamu. Le Centre regroupe plus de 16 partis politiques (dont 5 en instance d’agrément), 50 associations ainsi que des personnalités indépendantes. Le Président de cette plate-forme a clairement circonscrit l’objectif de cette invitation lancée au Président de la CENI : « Nous souhaitions avoir les bonnes informations à la source sur les avancées du processus électoral et les explications sur les bien-fondés ainsi que les avantages de la machine à voter ».

Entouré de tous les responsables de la plate-forme, l’honorable Germain Kambinga a remercié la CENI pour l’opportunité offerte à son regroupementd’être l’un des premiers à bénéficier d’une séance d’éducation des électeurs et à la sensibilisation électorale. C’est en Lingala que le Président de la CENI a fait passer son message aux cadres et militants de cette plate-forme qui ont pris d’assaut leur permanence.

Les dates phares du calendrier électoral, les avancées de la loi électorale promulguée par le Chef de l’Etat et surtout les avantages de la machine à voter ont été longuement exposés aux participants. Pour le Président de la CENI : « le vote assisté par la machine à voter permet notamment de réduire sensiblement le coût global des élections, de fiabiliser davantage les résultats du vote, de gagner du temps, de transmettre les données et de supprimer la fraude ».

Après ses explications, Corneille Nangaa a répondu à une panoplie des questions, tout en rassurant les participants que la CENI œuvre chaque jour à l’organisation des élections apaisées, transparentes et surtout crédibles. L’heure de la démonstration venue, plusieurs militants ont eu droit à une simulation de vote. Un véritable satisfecit pour ces membres de la plate-forme Le Centre qui promettent désormais de soutenir totalement le processus électoral et qui se disent prêts à participer aux élections prévuesà partir du 23 décembre 2018.

Cap sur le Palu

Pas de tout repos pour la délégation conduite par Corneille Nangaa. Une fois terminée de cette première séance, cap vers le siège du PALU, Parti Lumumbiste Unifié  situé dans la Commune de Matete.

Ici, le Président de la CENI est accueilli par une marée humaine au siège du parti du patriarche Antoine Gizenga. Accompagné entre autre du Rapporteur adjoint de la CENI, le Professeur Onésime Kukatula Falash et du Secrétaire Exécutif National Ronsard Malonda, le Président de la CENI s’est livré au même exercice. Une communication détaillée sur les avancées de la loi électorale suivie d’une explication pédagogique de la machine à voter.

Le député National Adolphe Muzito, 5ème Secrétaire permanent du PALU en charge des élections, a remercié, au nom de tous les cadres du parti, la CENI pour le choix porté sur le Parti Lumumbiste Unifié dans sa stratégie de sensibilisation sur le processus électoral. Pour l’honorable Adolphe Muzito, le PALU souhaite un consensus de toutes les parties prenantes en vue de la réussite du processus électoral. Le Parti invite la CENI à poursuivre les cadres de concertation avec tous les acteurs afin d’assurer l’adhésion de tous à la machine à voter, aux mesures d’application de la nouvelle loi électorale et de même qu’au calendrier électoral.

Reprenant à son tour la parole, Corneille Nangaa a salué les débats qui s’organisent autour du processus électoral. Signe de la vitalité de la scène politico-sociale de la RD Congo et de l’intérêt de tous à la bonne tenue des échéances électorales. Le Président de la CENI a particulièrement rassuré tous les cadres du PALU de la ferme volonté de son institution à organiser les élections d’ici le 23 Décembre 2018. Occasion également pour inviter cet important parti politique à une appropriation active du processus électoral. Chacun devrait jouer sa partition à insister le Président de la CENI : « à la CENI d’assurer la sensibilisation des électeurs. Aux partis politiques, la tâche est d’assurer la formation des militants et leur mobilisation en vue de la conquête du pouvoir dans un contexte électoral apaisé ».

Les cadres du PALU ont eu également droit à un exercice pratique de vote par la machine à voter. Le Président de la CENI n’a pas manqué de répondre aux différentes préoccupations des cadres du PALU, notamment sur l’autonomie de la machine à voter ; les dispositions prises en cas de panne technique ; l’accompagnement des personnes avec handicap ; le risque d’incompatibilité entre le nombre des bulletins dans l’urne et les résultats de la machine à voter ; les contraintes du calendrier électoral ; le seuil d’éligibilité, etc.

(JMNK/Ceni)