Abus de consommation d’alcool locale: Violence de rue et abus du sexe hantent la jeunesse

La marché de la production et consommation de l’alcool à forte dose de diversifie fortement dans la capitale congolaise. Plusieurs sortes d’alcool se consomment en forte dose, et la jeunesse en est victime, du fait de sa fragilité doublée d’inconscience. Bien évidemment les plus visées sont la jeunesse désœuvrée en plus de la jeune fille qui se livre au commerce de la chaire. Ces excitants sexuels dépravent les mœurs et la société se voit en perdition totale.
A Ngaliema, la population se livre à une consommation abusive de cette bière locale dont la dose n’est pas contrôlée.
L’équipe rédactionnelle de L’Avenir s’est entretenue avec Madame Kisita Fautine, vendeuse et fabricante de la bière locale. Cette dernière habite le quartier Verkis, dans la commune citée ci-haut. Au cours de l’entretien, elle affirme et insiste sur le fait qu’elle connait quotidiennement les ruptures de son stock suite au débordement de sa clientèle. Sa clientèle consomme davantage du whisky, en plus de la bière locale communément appelée Agene. Dans la foulée, elle précise que parmi sa clientèle, une personne est en même de consommée deux mesures en déboursant une somme de 500Fc. Ce qui est avantageux pour les consommateurs au lieu de débourser 2500 fc pour une bière, mieux en consommer pour 500 fc malgré sa forte dose et ramener le reste de l’argent à la maison. D’une part, c’est la hausse de la bière industrielle qui est la conséquence logique de se livrer à la consommation de la bière locale, explique un client.
A en croire ses propos, du fait qu’elle fréquente au quotidien ses potentiels clients, elle indique que la plus part d’entre ses clients ont des multiples problèmes d’ordre sociaux à résoudre. Se trouvant dans l’incapacité de les affronter financièrement, ils préfèrent s’en défouler au moyen de l’alcool.
Madame Kisita Fautine, poursuit sa logique de défendre ses clients, que la boisson locale n’a d’aucun inconvénient sur le plan de la santé. Par ailleurs, elle argumente que la boisson locale contient plusieurs produits nutritifs, en plus de protéines, par rapport au Zododo à forte dose produit et fabriqué par les expatriés.
Toutefois, malgré sa forte clientèle, elle s’en plaint du moins de la consommation abusive et incontrôlée, du fait de la vente en cachette qui s’accentue.
Somme toute, la fabrication locale de la boisson sans procédé chimique ni étude de dosage au préalable est facteur de risque pour les consommateurs. Il en va de la préservation de la santé, car dit-on, la santé n’a pas de prix.
(Fifi Luyinika Bakeba, stagiaire)