1ère action de mobilisation de la population: Le FCC en meeting populaire ce samedi 27 octobre 2018
Le professeur Néhémie Mwilanya, Coordonnateur du Comité stratégique du Front Commun pour le Congo (FCC), a animé hier une conférence de presse à Kinshasa, dans un triple objectif. C’était en présence des membres du Comité stratégique du FCC. D’abord, apporter sa réponse à la question du silence observé depuis sa première conférence de presse. Ensuite, fixer l’opinion sur sa position par rapport au processus électoral en cours. Et enfin, annoncer la suite de son programme d’action d’ici aux prochaines élections, qui consiste dans l’annonce d’une série d’actions d’envergure tendant à obtenir la mobilisation générale des électeurs, tant à Kinshasa qu’en province, en vue des élections du 23 décembre 2018. Et la première de ces actions à laquelle le FCC convie les Kinois et tous ceux qui croient au Congo, c’est un grand meeting populaire au Stade tata Raphaël ce samedi 27 octobre 2018 à partir de 10 heures.
Pour la 2ème fois, le front Commun pour le Congo était face à la presse tant nationale qu’internationale, pour délivrer trois grands messages. Mais avant d’y arriver, le professeur Néhémie Mwilanya, Coordonnateur du Comité stratégique du FCC a adressé toute la sympathie et les encouragements de la méga plateforme dont le président de la République est l’Autorité morale, aux multiples familles affectées par différents événements malheureux qui ont meurtri le pays tout récemment, du Kongo central au Nord-Kivu, en passant par les provinces frontalières à l’Angola.
« Grâce au combat que mène le FCC sous le leadership de son Autorité morale, le président Joseph Kabila, le FCC poursuivra le programme de développement des infrastructures de base qui nous évitera à l’avenir des accidents déplorés, mais il poursuivra également le combat pour la stabilité de ce pays et la sécurité des Congolais à travers la modernisation, l’équipement et l’amélioration des conditions de vie de nos Forces de défense afin d’éradiquer totalement et définitivement les groupes terroristes et les groupes armés qui endeuillent le territoire de Beni et ses environs », dit-il, avant d’ajouter que grâce à la poursuite de ses efforts de diversification de l’économie, de création de la richesse nationale avec comme conséquence la création de multiples emplois, le FCC améliorera les conditions de vie et de travail des Congolais et permettra à ceux-ci de se sentir mieux chez eux plutôt que de tomber dans l’illusion de chercher mieux ailleurs.
Trois messages importants
A travers le premier message qui consiste à apporter la réponse à la question du silence observé depuis sa première conférence de presse, le Coordonnateur du FCC répond que sa plateforme s’est assigné un devoir de réserve républicaine pendant près de trois mois pour des raisons de décence et de respect des normes établies et engagements souscrits. « Aujourd’hui, le FCC se félicite du travail accompli par la CENI et la Cour constitutionnelle et qui a permis d’enrichir le processus électoral d’un agrégat clé : la détermination de la liste de compétiteurs », a-t-il souligné, avant de poursuivre qu’en même temps, la réserve du FCC était due au fait qu’une polémique étant née autour des questions techniques relevant de la compétence de la CENI (machine à voter et électeurs sans empreintes digitales), notre plateforme électorale a préféré laisser le soin à celle-ci d’éclairer la lanterne de toutes les parties avant de se prononcer quant à ce.
Au sujet de la polémique née de l’usage de la machine à voter, le FCC note que la loi électorale oppose le vote électronique au vote à bulletin à papier. La présence du bulletin papier dans la procédure de vote proposée et le recours au comptage manuel rassure pleinement le FCC quant à la légalité et à la transparence de ce mode de vote.
Par ailleurs, la question des électeurs à empreintes illisibles ne saurait ébranler la crédibilité du fichier électoral dès lors que d’une part, l’empreinte digitale n’est qu’un mode parmi tant d’autres, d’identification des électeurs et que le palliatif à ce désagrément est suppléé par l’affichage des listes des électeurs qui permet d’identifier les fictifs. Au regard de ces deux explications, le FCC estime que les questions soulevées trouvent des réponses techniques crédibles et les acteurs de bonne foi doivent en prendre acte.
De ce qui précède, le FCC annonce sa décision de poursuivre son soutien au processus électoral en cours, et sa décision définitive et irrévocable de participer aux scrutins prévus le dimanche 23 décembre 2018. Le FCC estime qu’à ce jour, tous les préalables (respect strict des délais d’organisation des élections ou du calendrier électoral, respect strict des termes des mandats présidentielles pour le président en exercice et recherche d’un consensus électoral), ont été accomplis.
Le 3ème message, c’est l’annonce d’une série d’actions d’envergure tendant à obtenir la mobilisation générale des électeurs, tant à Kinshasa qu’en province, en vue des élections du 23 décembre 2018. Et la première de ces actions à laquelle le FCC convie les Kinois, c’est un grand meeting populaire au Stade tata Raphael ce samedi 27 octobre 2018 à partir de 10 heures.
Le FCC a tous les atouts pour gagner les élections à tous les niveaux
Tout juste après le mot du Coordonnateur du Comité stratégique du FCC, Néhémie Mwilanya, il s’en est suivi un jeu des questions-réponses. A l’occasion, la presse a voulu savoir si les élections étaient du bluff et qu’il y aura une transition ; Comptez-vous toujours utiliser la machine à voter en dépit de la protestation de l’opposition ? Qu’est-ce qui vous rassure que le candidat du FCC va gagner aux prochaines élections ?
A la question de la transition, Néhémie Mwilanga a expliqué qu’à New York, les audiences accordées par le président Kabila à plusieurs personnalités ont été rendues publiques. « Partout où je l’ai accompagné, je n’ai pas vu la silhouette de l’opposition », dit-il, avant d’affirmer que ceux qui pensent que le président a rencontré l’opposition en vue d’une transition, que c’est à mettre sur le compte des spéculations et rumeurs de mauvais goût.
Il a été suivi par un autre membre du Comité stratégique, le ministre de l’Energie Ingele Ifoto, qui s’est posé la question : qui veut la transition ? Avant de répondre que ce sont ceux-là qui ne sont pas prêts pour les élections. « Nous avons promis un candidat commun, il est là. De l’autre côté, on discute encore. Ils manquent de cohérence et de cohésion dans la démarche. Ceci, parce que la finalité n’est pas connue », dit-il, tout en affirmant que cette rumeur ne proviendrait que de ceux-là qui ne veulent pas aller aux élections.
Au sujet de la machine à voter, Henry Mova constate que l’opposition a toujours été contre quelque chose. « Il suffit que nous disions oui, l’opposition va dire non … ». Il a expliqué qu’il y a un énorme bénéfice à voter par la machine. A titre illustratif, il explique qu’aucun pays n’a de bulletins de cette taille : 53 pages pour la Lukunga seule ! Cela est fastidieux ! Et d’ajouter qu’en termes de poids, de coût et de commodité, on gagne. On gagne aussi en termes de respect du calendrier électoral. Et de révéler que l’opposition a un plan B : la contestation du fichier électoral en lui-même.
Concernant les atouts du candidat du FCC, le professeur Tshibangu Kalala, ministre près le Premier ministre pense que celui-ci va gagner à l’élection présidentielle du 23 décembre 2018. Et ce, pour plusieurs raisons. D’abord, la stratégie et la tactique mises en place consistent au fait que le FCC va gagner toutes les élections et à tous les niveaux. Puisque le candidat Emmanuel Ramazani Shadary est dans le FCC et il va de soi qu’il gagne. Ensuite, le FCC a une épaisseur sociologique qu’aucune autre plateforme n’a dans ce pays. Les forces politiques et sociales sont majoritaires dans le pays. En face, il n’y a pas une autre force de même envergure. Donc, c’est un rouleau compresseur qui va tout écraser à son passage. Enfin, sur le plan programmatique, on parle du programme après les élections. Au FCC, nous allons avoir le programme de gouvernement avant les élections. Il s’agit d’un programme réaliste et ambitieux, dit-il, avant d’affirmer que le FCC a tous les atouts pour gagner les élections à tous les niveaux.
JMNK