FABCongo invitée à rétablir le CMMMN dans ses droits

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Dans un communiqué officiel émanant du Centre Médical Moyi mwa Ntongo, Docteur Arthur Ngoy, médecin Directeur de cette formation hospitalière, rappelle que celle-ci est victime de l’effondrement du silo de la Société FAB Congo Sarl, située sur la 5e rue Limete-Industriel. L’événement malheureux a eu lieu depuis le 28 août 2018, causant plusieurs dégâts matériels et perte en vies humaines.

Plusieurs autorités tant politico-administratives que Judiciaires sont passées s’enquérir de la situation et aider surtout à l’assainissement du site par l’évacuation des blés et des décombres. Mais la Société FAB Congo Sarl, auteur des dommages causés au Centre
Médicales Moyi mwa Ntongo, s’est obstinée à ne pas réparer. C’est alors qu’en
date du 25/09/2018, le CMMMN écrivit au Gouverneur de la ville Province de Kinshasa pour lui faire part de la catastrophe qui le frappait, mettant ainsi en copies toutes les autorités tant politico-administratives que judiciaires.

Fort de cette lettre, le Gouverneur de la ville province de Kinshasa notifia à la société FAB Congo en date du 25 octobre 2018, la décision de suspension de ses activités que FAB Congo n’a pas respecté, elle a continué à exercer librement ses activités ; chose que le Centre Médical Moyi mwa Ntongo a dénoncé en date du 21 novembre 2018.

Sur l’initiative du Gouverneur de la ville province de Kinshasa, toutes les parties
en cause, c’est-à-dire le Centre Médical Moyi mwa Ntongo , les familles de
victimes ainsi que FAB Congo seront invitées à la médiation du Ministre
provincial de la population, sécurité et décentralisation qui a échoué suite au
retrait unilatéral de FAB Congo de négociation. Il s’en est suivi la fermeture de
la Société par le Ministre de l’Urbanisme et Habitat à ce jour.

Dans l’entretemps, le dossier judiciaire devant le parquet Général près la cour
d’Appel de Kinshasa/Matete a pris beaucoup de temps alors qu’il y a eu mort 
d’hommes. C’est ainsi que le Centre Médical Moyi mwa Ntongo, au vu de cette
lenteur, a fait demander ledit dossier en communication au Parquet Général
près la Cour de cassation où il suit son cours normal.

Aujourd’hui, FAB Congo ne prouve et n’offre pas à prouver qu’elle a réparé le préjudice qu’elle a causé au Centre Médical Moyi mwa Ntongo. Elle doit réparer ce préjudice dans la mesure où la République Démocratique du Congo est un état de droit, elle ne
restera jamais impunie surtout le Centre Médical Moyi mwa Ntongo persiste et signe dans ses trois demandes traditionnelles à savoir la délocalisation de l’usine FABCongo

  1.  

qui constitue un danger permanent pour le Centre ; la reconstruction de l’hôpital entendez bâtiment abritant plusieurs services de base endommagés; ainsi que le dédommagement des dégâts en vies humaines et dégâts matériels.

Pour tout dire, le Centre Médical Moyi mwa ntongo soigne 4500 malades par
mois, ce qui est un grand service rendu à la société congolaise que les prétendues 300 familles au chômage pour une société qui a la superficie d’une parcelle résidentielle normale. Les actuelles autorités du pays ne devront donc pas se laisser induire en erreur.

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