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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Après les notabilités du Grand Bandundu (Kwilu, Kwango et Maï-Ndombe) qui se sont retrouvés dernièrement à Kinshasa pour faire une déclaration de remerciements envers la personne de l’Autorité morale du Front Commun pour le Congo (FCC), Joseph Kabila Kabange, pour le choix opéré sur Emmanuel Ramazani Shadary, comme candidat président de la République, le temps était venu pour les jeunes leaders de la plateforme Grand Bandundu de recevoir le candidat et, le moment venu, une stratégie leur sera communiquée pour sa victoire finale à l’élection présidentielle du 23 décembre 2018. Pour Aubin Minaku, celui-là même qui a mobilisé les jeunes leaders du Grand Bandundu, comme en 2006 et 2011, le Grand Bandundu restera discipliné jusqu’au bout. Pour ce faire, les jeunes se mettront à l’œuvre lorsque la campagne commencera pour la victoire du candidat commun. De son côté, le candidat Ramazani Shadary qui ne pouvait pas faire de discours, n’étant pas encore en campagne électorale, a remercié les jeunes leaders de l’espace Grand Bandundu, mais aussi l’initiateur de ce grand rendez-vous, Aubin Minaku Ndjalandjoko, son complice.

La Foire internationale de Kinshasa (FIKIN) a refusé du monde le week-end dernier, à l’occasion de la réception par les jeunes leaders de l’espace Grand Bandundu, du candidat président de la République, Emmanuel Ramazani Shadary. L’occasion était aussi indiquée pour remercier le Président de la République, non seulement pour avoir désigné le Secrétaire permanent du PPRD comme son dauphin, mais aussi pour avoir respecté la Constitution de la République. Cette mobilisation est le fruit du travail de fourmi abattu par l’honorable Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale et Secrétaire général de la Majorité présidentielle.

Prenant la parole devant cette tranche d’âge mobilisée comme un seul homme, Minaku a présenté le  candidat de Joseph Kabila Kabange, le candidat du FCC, celui qui va gagner les élections du 23 décembre 2018, parce qu’en janvier prochain, il sera président de la République. « Le Grand Bandundu a toujours été débout, donc, nous devons nous organiser, étant donné qu’on ne peut pas parler de la Rd Congo sans le Grand Bandundu (Kwilu, Kwango et Maï-Ndombe). On ne peut parler des intellectuels, des politiciens congolais sans faire référence au Bandundu », dit-il, avant d’ajouter que pour que l’on parle davantage de nous, il faut que nous soyons unis et travaillions dans la cohésion.

A l’occasion, le président de l’Assemblée nationale a rappelé qu’en 2006, en dépit de la candidature du patriarche Antoine Gizenga, il avait prophétisé sur la victoire de Joseph Kabila. Et cela s’est concrétisé. De même soutient-il, en 2019, c’est Ramazani qui sera président de la République. « Certains de nos frères du Kwilu, Kwango et Maï-Ndombe peuvent aussi être candidats, mais dans le cadre de la stratégie politique, nous, nous sommes derrière Kabila et allons voter pour Ramazani Shadary et l’espace Bandundu sera au cœur du pouvoir de Ramazani Shadary », insiste-t-il, tout en soutenant que le Grand Bandundu a beaucoup bénéficié dans le régime de Joseph Kabila.

Aubin Minaku a souligné que la première réunion a eu lieu avec les notables du Bandundu, où il a été souligné que le Bandundu, c’était une maturité : intelligence et discipline. Il est revenu sur une mission qu’il a effectuée à Paris, et à la question lui posée par un journaliste, de savoir si le président Joseph Kabila sera candidat à la présidentielle de 2018, sa réponse a été claire : « Kabila sera remplacé par un autre Président élu. Il restera Président de la République jusqu’au jour où il y aura un Président élu ». Même si la réponse était claire, le doute continuait à gagner l’autre camp.

Il est revenu sur cette initiative d’un groupe de jeunes intellectuels du Kwilu, Kwango et Maï-Ndombe qui ont créé l’espace Bandundu. Et les notables du Grand Bandundu ont organisé une structure, pour qu’avant les élections, étant donné qu’elle va  soutenir Ramazani Shadary, celui-ci sache quelles sont les attentes de nos populations.

Des réactions

Plusieurs réactions sont à signaler, notamment celle du professeur Oscar Nsaman. En effet, celui-ci a justifié le choix fait sur la jeunesse. « La jeunesse, parce que c’est l’avenir du Congo ; parce que hier, c’était les notabilités du Grand Bandundu qui se sont retrouvés à l’hôtel Plaza pour faire une déclaration de reconnaissance, de remerciements à la personne de l’Autorité morale Joseph Kabila qui a désigné le candidat président de la République », justifie-t-il, avant d’indiquer que ce geste signifie que le Bandundu tout entier est en train de l’accueillir à bras ouverts et cela pour pouvoir manifester l’esprit nationaliste qui caractérise cette étendue territoriale.

Et de renchérir : quand on se réfère à l’histoire, il fut un jour qu’on  créa un regroupement dirigé par Patrice-Emery Lumumba comme chef du gouvernement, Sendwe comme ministre de Commerce, Mulele ministre de l’Education, Kashamura ministre de l’information. Tous ceux-là et les autres ont dû se battre pour l’intérêt de la nation. Et quand Mzée Laurent-Désiré Kabila s’amène avec le principe de « protégez votre petit coin », il a complété Lumumba qui a dit que « l’histoire du Congo s’écrira ici ». Il a complété Mulele, qui a dit que « la victoire et le développement du pays commenceront par la base », … Et maintenant, c’est Joseph Kabila, un des descendants de ceux-là. Aujourd’hui, l’on vient de nous présenter un autre descendant qui va représenter les intérêts de Simon Kimbangu.

Un autre notable a reconnu que c’était pour eux un grand jour, pour soutenir la candidature de Ramazani Shadary que notre chef de l’Etat, l’homme de la démocratie a présenté comme étant son dauphin et nous ne pouvons que le soutenir. Le Bandundu présente 7 candidats à lui-seul. C’est ainsi qu’il fallait se souder pour soutenir cette candidature. Mais aussi remercier le chef de l’Etat qui a respecté la Constitution et voilà que nous sommes en train de nous armer, de manière à soutenir notre candidat.

Pour le député national Kamisendu, le grand Bandundu à travers cette plateforme que nous construisions a un objectif : celui de respecter la vision de Kabila qui a désigné Ramazani comme candidat de la MP et du FCC à la magistrature suprême lors des élections présidentielles de 2018. « Nous pensons qu’il est temps de nous mettre ensemble pour que nous puissions porter cette candidature comme étant nôtre. Nous la portons au niveau de la jeunesse, nous allons la porter au niveau de la femme, elle sera présentée jusque dans les recoins de la grande province de Bandundu. Nous voulons de cette plateforme une réalité politique et aimerions que les jeunes, les mamans et les notables, nous nous levions comme un seul homme et construisions notre province autour d’un pouvoir qui s’exerce dans le pays », a-t-il mobilisé.

JMNK

 

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Face à l’irrecevabilité de leurs dossiers de candidatures à la présidentielle de décembre 2018 par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Jean-Pierre Bemba, Adolphe Muzito, Antoine Gizenga, Samy Badibanga ont déposé leurs recours hier lundi 27 août 2018 à la Cour Constitutionnelle, seul organe habilité à traiter les contentieux électoraux.

Un lundi très mouvementé où plusieurs militants des partis ont accompagné les avocats et délégués de leurs candidats à la Cour Constitutionnelle pour déposer les recours, sans être inquiétés par qui que ce soit. Les dépôts et traitements des recours par la Cour Constitutionnelle iront jusqu’au 4 septembre et la publication des listes définitives des candidats à la présidentielle et à la députation interviendra le 19 septembre 2018.

Le Parti Lumumbiste Unifié (PALU) a déposé le recours à la Cour constitutionnelle en contestation de la décision de la CENI. Pour son Coordonnateur en charge des questions juridiques, Didier Mazenga, le PALU est venu déposer la requête en contestation de la décision rendue par la CENI déclarant irrecevable le dossier du patriarche Antoine Gizenga comme candidat du regroupement PALU et Alliés, avec l’espoir d’obtenir une suite favorable.

De noter que la candidature d’Antoine Gizenga a été rejetée par la CENI le 25 août dernier, pour défaut de qualité du signataire des quatre formulaires de mandat et d’investiture.

Outre Gizenga, les avocats de Jean-Pierre Bemba, président du Mouvement de Libération du Congo (MLC) et candidat à la présidentielle de décembre 2018, ont aussi déposé le recours de l’ancien chef de guerre en contestation de la décision de la CENI.

Eve Bazaiba, Secrétaire général du MLC affirme que conformément à la volonté du peuple, son parti a décidé d’utiliser toutes les voies de droit pour la réhabilitation de la candidature de leur leader qui séjourne encore en Europe et promet de revenir au pays avant le 15 septembre.

Le dossier de Jean-Pierre Bemba était déclaré irrecevable par la CENI pour avoir été condamné par la Cour Pénale Internationale dans l’affaire de subornation des témoins.

Non seulement Bemba et Gizenga, la Cour Constitutionnelle était aussi visitée par les avocats Samy Badibanga, dont le célèbre Georges Kapiamba pour le même motif.  Georges Kapiamba dénonce l’exclusion de son client sur la liste provisoire des candidats à la présidentielle du 23 décembre 2018.

Les avocats de l’ancien Premier ministre accusé de défaut de nationalité d’origine, affirment avoir fourni plus de dix pièces justificatives afin d’obtenir la réhabilitation de leur client ; car à en croire la CENI, après avoir perdu sa nationalité d’origine, le recouvrement de cette dernière ne donne droit qu’à une nationalité d’acquisition.

Les entrées et sorties à la Cour Constitutionnelle étaient marquées aussi par celle des avocats d’Adolphe Muzito, un autre candidat à la présidentielle et dont sa candidature a été jugée irrecevable par la CENI pour conflit d’intérêt avec le Parti Lumumbiste Unifié (PALU).

Les avocats de cet autre ancien Premier ministre de la RDC attendent que la Cour démontre que la RDC est véritablement un Etat de droit. « Que toutes les erreurs et les fautes commises au niveau de la CENI soient corrigées. On est confiant. Nous pensons que la Cour Constitutionnelle mérite le respect. Notre dossier est clair », a dit à Steve Kivuata, membre du collectif des avocats de ce ressortissant du grand Bandundu. Outre les candidats présidents de la République, ceux qui ont postulé à la députation nationale ont aussi déposé leurs recours à la Cour Constitutionnelle.

(Bernetel Makambo  )

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Très attendue, la CENI n’a pas failli à sa mission qui consiste à organiser les élections le 23 décembre 2018. C’est dans cet objectif que la Centrale électorale s’attèle à exécuter fidèlement le calendrier publié à cet effet, le 05 novembre 2017. La publication des candidatures aux législatives nationales et à la présidentielle n’est qu’une pure illustration de sa volonté de permettre aux Congolais de participer aux 3ème élections du genre. C’est dans cette perspective que la Commission électorale nationale indépendante (CENI), par ses décisions n°027, 028, 029 et 030 /CENI/BUR/18 du 24 août 2018 a déclaré respectivement recevables et irrecevables les listes de candidats indépendants, de Partis et Regroupements politiques à l’élection du Président de la République et à l’élection des Députés nationaux, et a publié les listes provisoires de candidatures recevables et irrecevables auxdites élections prévues le 23 décembre 2018.

S’agissant de l’élection du Président de la République, sur un total de 25 candidatures enregistrées, 19 ont été déclarées recevables et 6 irrecevables, pour non-conformité aux conditions d’éligibilité, en violation des dispositions des articles 72 de la Constitution, 9 et 10 de la loi électorale. Sont déclarées recevables, les candidatures de Seth Kikuni, Kazadi Lukonda Pierre Honoré,  Ngoy Ilunga Théodore, Maluta Joseph, Tchiani Kabamba Noël, Mabaya Gizi,  Kin Kiey Mulumba Tryphon, Matungulu Mbuyamu Freddy, Tshisekedi Tshilombo Félix, Shekomba Okende Alain Daniel, Radjabo Sobolabo, Kamerhe Lwa Kaningini Vital, Fayulu Madidi Martin, Mpunga Yves, Mokia Mandembo Gabriel, Masheke Sylvain Maurice, Ramazani  Shadary,  Luntadila Diavena Charles  et Vemba Francis.

Six candidatures sont déclarées irrecevables pour plusieurs motifs.  Défaut de Nationalité d’origine. Après avoir perdu sa nationalité d’origine, le recouvrement de cette dernière ne donne droit qu’à une nationalité d’acquisition: (Marie-Josée Ifoku, Samy Badibanga) ; Paiement des frais de dépôt non rétractable et non confirmé par la DGRAD (Jean-Paul Moka) ; Il est aussi joint au dossier une lettre de prise d’acte de sa suspension par le PALU. Il y a conflit d’intérêt avec le PALU qui conteste sa candidature ‘’article 15 LE’’ (Adolphe Muzito) ; Défaut de qualité du signataire des formulaires des fiches requis au niveau des BRTC ‘’C5, C6, C7 et C8. (Antoine Gizenga) ; Condamnation par la Cour Pénale Internationale à 1 an de prison et au paiement de 300.000 euros pour subornation des témoins ‘’extrait du casier judiciaire produit au dossier et arrêt de la Cour pénale internationale du 08 mars 2018’’ (Jean-Pierre Bemba Gombo).

Députation nationale : 283 irrecevables

Quant à l’élection des Députés nationaux, sur un total de 15.505 candidatures enregistrées, 15.222 ont été déclarées recevables et 283 irrecevables, en raison de candidatures multiples et/ou non-conformes aux conditions d’éligibilité, en application des dispositions des articles 102 de la Constitution, 9,10, 21 alinéa 1, points 1, 3 et 4 et 22 alinéa 1, point 3 de la Loi électorale.

 

Sur les 15.505 candidature déclarées irrecevables, on y retrouve les Candidatures déclarées non conformes au niveau des BRTC: 56 candidatures ; Candidatures rejetées : 102 candidats pour raison de doublons d’un même parti politique au sein de plusieurs circonscriptions électorales ; 106 candidats doublons d’un même parti politique qui se présentent plus d’une fois dans un même parti politique ; 13 candidats rejetés faute de nationalité congolaise ; 3 candidats rejetés pour raison de condamnation ; 3 candidats rejetés pour cas de dissimulation de Qualité.

D’autres candidats députés nationaux sont déclarés inéligibles pour détention de la nationalité étrangère : Patrick Bologna (ACO/MP), Henriette Wamu proche de l’UDPS/Tshisekedi, José Endundo (G7), Jean-Claude Baende (MP), Alex Kande (MP), Lambert Matuku Memas (PALU), Vincent Kangulumba (PaLu), Willy Mishiki (Unana), Olivier Endulu (Ensemble), et Nkere Ntanda. Quant aux candidats députés nationaux inéligibles pour condamnation à une peine irrévocable, il sied de citer Fidèle Babala (MLC) et Philipe Undji (MP).

La CENI informe, par ailleurs, l’opinion nationale que les listes provisoires de candidats présidents de la République seront notifiées aux concernés ou à leurs mandataires sans délai, conformément à l’article 106 de la loi électorale. Celles des Députés nationaux seront publiées et affichées aux Secrétariats exécutifs provinciaux et Antennes à partir de ce samedi 25 août 2018. Elles seront également disponibles sur le site web : www.ceni.cd.

A cet effet, elle rappelle aux Partis et Regroupements politiques ainsi qu’aux candidats indépendants que, conformément aux dispositions des articles 25 et 107 de la loi électorale précitée, les contestations relatives à la validité des candidatures ainsi publiées sont portées devant la Cour constitutionnelle dans les quarante-huit (48) heures suivant la publication ou la notification de la décision de la CENI, pour l’élection du Président de la République et, dans un délai de cinq (05) jours pour l’élection des Députés nationaux, à dater de la publication.

Conformément aux dispositions des articles 27 et 107 de la loi électorale, la Cour Constitutionnelle dispose d’un délai de sept (7) jours pour le traitement des recours à l’élection du Président de la République et dix (10) jours ouvrables pour rendre ses décisions à compter de la date de sa saisine, pour l’élection des Députés nationaux.

A la réception des arrêts de la Cour Constitutionnelle, la CENI rendra publiques les listes définitives le 19 septembre 2018, en application des articles 27 ter et 108 de la loi électorale.

Pour prendre en compte les modifications apportées par la loi n°17/013 du 24 décembre 2017 modifiant et complétant la loi n°06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, urbaines, municipales et locales et contrairement aux dates préalablement fixées dans le calendrier électoral, le délai des contentieux court du 25 au 31 août 2018 pour l’élection du Président de la République, et du 25 août au 11 septembre 2018 pour celle des Députés nationaux.

JMNK

Face à l’exigence de justifier, pour être candidat à la présidence de la République Démocratique du Congo, de la détention d’un diplôme d’études supérieures ou universitaires, de nombreux candidats auraient recouru à l’établissement de faux diplômes. Si cela peut s’avérer payant, dans certaines hypothèses, cette pratique pourrait coûter très cher aux candidats qui en ont eu recours. Quelle devrait être l’attitude du bon citoyen, si les dossiers de certains candidats étaient invalidés, pour ce motif-là, par la CENI ? Condamner l’usage de faux diplômes ou en tolérer la pratique ? Analyse.

Les réseaux sociaux qui, généralement, participent à la diffusion des rumeurs répandent depuis quelques jours, l’information selon laquelle, les diplômes que M. Félix Tshilombo Tshisekedi aurait présentés à l’appui de sa candidature à la Présidence de la République seraient des faux.

D’aucuns avancent même que cette personnalité politique congolaise qui vise la plus haute charge de l’État, n’aurait jamais terminé ses études secondaires. Certains n’hésitent pas à affirmer clairement que l’Athénée Royal du Centre (Bruxelles), où il prétend avoir terminé ses humanités, n’existerait pas. Dieu sait que même si cet Athénée avait existé, la Belgique ne délivre pas un parchemin qualifié de diplôme d’État ; titre que mentionne paradoxalement le curriculum vitae du candidat. Faut-il préciser que ce titre « Diplôme d’État » est une trouvaille congolaise datant de 1967 que la Belgique n’a jamais adoptée.

Même le diplôme de gradué qu’il affiche est contesté, au motif que la section qui y figure n’existait pas à l’époque où il aurait fréquenté l’ICC Bruxelles. Il s’agit ici d’accusations extrêmement graves. Si elles devaient se révéler exactes, elles décrédibiliseraient complètement l’homme et démontreraient à la nation toute entière le manque de sérieux  minant l’UDPS, une organisation qui se prêtent la fille aînée de l’opposition congolaise.

Hier encore, dans ce même journal, nous mettions en avant l’importance pour un pays de respecter les règles établies. Nous soulignions l’exigence répétée par les uns et les autres d’ancrer notre pays dans l’État de droit. C’est dans ce même cadre que le Ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire a mis en place, récemment, une commission ad hoc chargée d’enquêter sur les faux diplômes de certains professeurs de nos universités.  À observer ce qui se passe sur la scène politique ces derniers temps, nous devons constater que beaucoup parmi les plus grands pourfendeurs du  pouvoir actuel sont encore incapables d’adhérer aux  exigences élémentaires tant de l’éthique que des règles de l’État de droit.

Au moment où nous écrivons ces lignes, nul n’est certain que les documents présentés par M. Tshilombo Tshisekedi sont des faux. Au contraire, bénéficiant jusqu’ici de la présomption d’innocence, seul l’intéressé ainsi que les autorités compétentes peuvent dire clairement au peuple congolais de quoi il en retourne.

Ça serait compromettre l’État de droit que de fermer les yeux, sur des violations aussi graves de la loi pour des raisons prétendument politiques, de compromis ou d’inclusivité des élections. Les diplômes sont des documents sérieux qui attestent du parcours estudiantin du détenteur. S’ils ne constituent pas la preuve tangible d’un quelconque niveau intellectuel ou de maîtrise de la compétence alléguée, ils attestent néanmoins que le possesseur a suivi un parcours d’apprentissage et qu’il en est sorti avec un niveau jugé satisfaisant par des examinateurs objectifs.

Il est vrai qu’il n’est pas nécessaire d’être un savant pour présider aux destinées d’une République. L’histoire nous l’a démontré à de nombreuses reprises. Et pourtant la gestion d’un État moderne en ce XXIème siècle dominé par la technologie, exige non seulement des connaissances de base certaines et certifiées mais aussi une morale, un attachement à une éthique reconnue. Dès lors, présenter de faux documents ne répond manifestement pas à ces exigences.

Sans diplôme et sans expérience

Ambitionné de gouverner aujourd’hui en 2018 un pays de plus de 2.000.000 Km2 et habité par plus ou moins 80.000.000 d’habitants, non seulement sans diplôme mais surtout dépourvu de toute expérience professionnelle solide, présente un risque considérable. Qui plus est, fait insulte à ceux que l’on a la prétention d’aller diriger.

Le Congo mérite un peu plus d’égards. Il serait bon que ses enfants le comprennent. Agir autrement nous condamnerait nous-mêmes à tourner en rond. Loin de nous enfermer dans une fixation obsessionnelle de culte aux diplômes – car même sans diplôme on peut apprendre -, ne serait-ce qu’en autodidacte. Il suffit, pour cela, de se faire modeste et d’accepter les positions conformes à son véritable niveau d’instruction et d’expérience.

La République Démocratique du Congo, est en retard sur de nombreux plans. La Présidence ne saurait servir d’école ou de lieu d’apprentissage à qui que ce soit.  Dans les conditions d’aujourd’hui, pour atteindre ce niveau, il est impérieux de donner la preuve de ce que l’on est réellement capable de faire. Il ne suffit pas de savoir contester, moins encore de lire un programme politique conçu et préparé par des tiers, pour prétendre diriger une nation. Il importe plutôt de savoir concevoir, organiser, instruire, en suivre l’exécution, contrôler la qualité du résultat et parfois se remettre en cause.  Je demeure donc convaincu qu’un métier  ne s’improvise pas, il s’apprend, a fortiori celui de diriger un Etat. On est  même certain que tout cela peut s’apprendre sans diplôme pourvu que l’on se plie, pendant une période, à la discipline assidue de l’apprentissage. Malheureusement, dans le cas qui nous occupe ici, cet apprentissage n’a jamais eu lieu et  n’a même jamais été envisagé.

Si au-dessus de la faiblesse de n’avoir pas accompli un cursus scolaire normal, on y ajoute le mal de présenter de faux documents dans une attitude d’arrogance justifiée par aucune expérience avérée, on se condamne soi-même.  Le mépris que l’on afficherait ainsi à l’égard de son pays, serait inacceptable. Par égard et pour l’intérêt du peuple congolais, ses élites se doivent d’être exigeantes face à ceux qui ambitionnent de diriger le pays. C’est là, la condition même de l’émergence que nous appelons, tous, de nos vœux.

Il faut donc combattre l’usage de faux papiers en République Démocratique du Congo. A bon entendeur, salut !             

(KM/CP)

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« C’est avec gravité que je viens porter à la connaissance de mes compatriotes et à la face du monde, ma ferme résolution de quitter le processus électoral en cours en signe de protestation pour plusieurs raisons », indique un communiqué de Me Michel Okongo parvenu à L’Avenir, avant d’épingler les quelques raisons: absence de lisibilité, de traçabilité, de visibilité et d’inclusivité dans le processus électoral, etc.

Le désistement de ce candidat du reste inconnu du grand public, a laissé les Congolais perplexes. Car plus d’un n’ont pas manqué de se tourner la tête pour comprendre comment quelqu’un, jouissant de la présomption d’avoir toutes ses facultés morales et psychiques, pouvait en arriver-là. Sans subir de pression outre mesure,  l’intéressé  s’est livré en spectacle en jetant la bagatelle de cent mille (100.000) dollars américains ‘’par la fenêtre’’. Sinon, toutes les raisons avancées par le candidat devraient, en amont, lui permettre de ne pas postuler à la plus haute fonction de l’Etat (machine à voter, la disponibilité des avions, des pilotes, etc.).

Voilà pourquoi certaines personnes avisées, surprises quand même de cet acte, voudraient se référer à la CENI, afin de savoir si Michel Okongo avait réellement versé sa caution ; pourquoi n’a-t-il pas attendu que la CENI délibère sur les candidatures, avant que la Cour constitutionnelle ne se penche sur le contentieux ?; De quoi cet illustre ‘’inconnu’’ a-t-il peur ?

Cependant, dans les raisons avancées pour son désistement, Me Michel Okongo souligne que personne ne sait exactement à quand la livraison de 7 hélicoptères, 7 avions, 130 camions et 195 pick-up auxquels le président Corneille Nangaa a fait mention lors de son dîner de presse du 14 août 2018, étant donné que pour atteindre le jour du scrutin, les élections exigent deux éléments essentiels à savoir : les moyens et le temps.

Ce candidat ayant abandonné la barque, ne devrait donc pas oublier que le Gouvernement de la République a levé une option, celle de financer les élections sur fonds propres. Ses craintes seraient justifiées s’il avait appris que la CENI éprouvait des difficultés de financement. Malheureusement, sachant que le Front Commun pour le Congo (FCC) a aligné un candidat non des moindres, en la personne d’Emmanuel Ramazani Shadary  et que l’opposition n’a pas assez de chance de l’emporter faute de cohésion, il s’illustre par de faux-fuyants.

C’est quand même utopique de croire que le bateau des élections va s’arrêter à la première gare pour s’intéresser à celui qui aura déboursé la caution exigée par la CENI, pour faire du marketing politique. Et ce, pendant que la CENI a reçu du législateur le pouvoir d’organiser les élections et de chercher comment réduire le coût des opérations électorales. Oui, qui peut le plus peut le moins, renseigne un adage. Peut-être notre humble avocat qui ne manque pas d’ambition, aurait-il préféré la voix de la sagesse qui conseille de reculer pour mieux sauter.

JMNK

 

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Le président de la République, Joseph Kabila Kabange a présidé hier à l’Immeuble du Gouvernement, la 16ème réunion extraordinaire du conseil des ministres. Un seul point était à l’ordre du jour, à savoir : la riposte à l’épidémie de la maladie à virus Ebola présenté par le ministre de la Santé Publique. Il a, à l’occasion présenté 9 mesures constituant les composantes de la riposte à savoir. Toutefois, le Budget de la riposte s’élève à 43 millions USD couvert respectivement par un reliquat de 13 millions USD affectés préalablement à la stabilisation après la riposte à la précédente épidémie à l’Equateur et les fonds propres du Gouvernement à travers le programme PDSS financé par la Banque mondiale et les partenaires (Chine, Japon, DIFID, USAID, Canada), ce qui a permis à ce qu’il n’y ait pas de gap de financement. 

COMPTE RENDU DE LA 16ème REUNION EXTRAORDINAIRE DU CONSEIL DES MINISTRES

Sous la présidence du Président de la République, Chef de l’Etat, S.E. Joseph Kabila Kabange, le Conseil des Ministres a tenu sa 16ème réunion extraordinaire ce 22 août 2018 à l’Immeuble du Gouvernement.

Un seul point était inscrit à l’ordre jour :

Examen et adoption d’un dossier

Il s’agit en l’espèce du dossier relatif à la riposte à l’épidémie de la maladie à virus Ebola présenté par le Ministre de la Santé Publique qui a signalé que c’est en date du 27 juillet 2018 que ses services ont été alertés par des décès groupés survenus dans l’aire de santé de Mangina, Zone de Santé de Mabalako avec un tableau clinique de fièvre, diarrhées, vomissement et autres signes hémorragiques. Une équipe d’investigation envoyée sur place le 30 juillet a prélevé et expédié vers Goma et Kinshasa 6 échantillons parmi lesquels 4 se sont révélés positifs à Ebola Zaïre (Likati). La déclaration de l’épidémie est intervenue le 1er août. Dès le lendemain 2 août, le Ministre de la Santé Publique est descendu à Mangina avec le Gouverneur du Nord-Kivu afin d’y déployer la première équipe composée de spécialistes en épidémiologie, laboratoire et prise en charge.

Cette épidémie dont l’épicentre a été localisé à la lisière de deux provinces à forte densité de population,  le Nord-Kivu et l’Ituri de même que la grande mobilité de la population présente un grand défi de santé publique. En effet, des décès probables y relatifs ont été signalés dans les zones de santé de Beni, Oicha, Mabalako, Butembo, Musienene et Mandima alors que celles de Beni, Oicha, Mabalako et Mangina ont fait état de cas confirmés.

Le Ministre de la Santé Publique a présenté 9 mesures constituant les composantes de la riposte à savoir :

  • La surveillance épidémiologique ;
  • La surveillance des points d’entrée et de sortie vers les autres provinces et vers les pays voisins ;
  • La prévention des infections dans les lieux publics comme les marchés, les parkings, les lieux de culte et les écoles surtout à Mangina ;
  • La vaccination ;
  • La prise en charge psychologique et sociale des victimes et leurs proches ;
  • La sensibilisation psychosociale ;
  • L’installation de centres de traitement Ebola à Mangina, Goma et Beni ;
  • La gratuité des soins dans toutes les zones de santé affectées ;
  • Le remplacement de tout le matériel de l’Hôpital de Mangina.

Il convient de noter que la coordination de cette riposte a été faite sous le leadership du Gouvernement dont le Ministère de la Santé publique a mis en œuvre une stratégie mixte avec des cercles concentriques autour de l’épicentre pour ne pas disperser les forces et des équipes d’avance pour les investigations.

Le Budget de la riposte s’élève à 43 millions USD couvert respectivement par un reliquat de 13 millions USD affectés préalablement à la stabilisation après la riposte à la précédente épidémie à l’Equateur et les fonds propres du Gouvernement à travers le programme PDSS financé par la Banque mondiale et les partenaires (Chine, Japon, DIFID, USAID, Canada), ce qui a permis à ce qu’il n’y ait pas de gap de financement.

La riposte a bénéficié de l’expertise de la Center of Deseases Control (CDC) d’Atlanta (USA) dont quelques experts ont collaboré avec leurs homologues congolais. Elle a reçu l’appui technique et logistique de la Monusco, du système des Nations-Unies, de l’OMS, de l’UNICEF, de OCHA et Alima. Les FARDC à travers son Unité Militaire de Réaction Rapide (UMIR) présente à Beni et la Police Nationale Congolaise ont contribué à sécuriser toutes ces opérations dans ces zones où subsistent encore quelques forces négatives.

Quant à la situation épidémiologique, sur 102 cas signalés, 75 cas ont été confirmés avec 27 probables. Sur un total de 59 décès, 27 probables et 32 confirmés.

41 personnes ont été hospitalisées dont 33 confirmés surtout à Mangina.

Sur 308 analyses effectuées, 91 se sont avérées positives.

La vaccination, élément déterminant pour briser la chaîne de contamination, est en cours.

Le Ministre de la Santé Publique a indiqué que 7.000 vaccins ont été acquis et acheminés sur place et que plus de 2.000 personnes ont d’ores et déjà été vaccinées.

5 molécules thérapeutiques expérimentales approuvées par les comités éthique et scientifique, notamment le mAb 114 développées par le professeur congolais Muyembe de l’INRB en collaboration avec le NAH aux Etats-Unis, ont été utilisées. 10 patients l’ont déjà reçue et se portent bien.

Après débats et délibérations, le Gouvernement a approuvé ces mesures. Il a en outre, sur proposition du Ministère des Transports et Voies de Communications décidé d’initier une campagne de sensibilisation et de prévention contre l’épidémie à virus Ebola dans tous les corridors de transports de la Sous Région d’Afrique dont la RD Congo fait partie ainsi que la mise en place des mécanismes de surveillance, protection, suivi et évaluation avec les services connexes à travers la CEPCOR, une structure spécialisée du Gouvernement pour la mise en œuvre des programmes et de la gestion des Corridors de transport au niveau africain.

Commencée à 10 Heures, la réunion du Conseil des Ministres s’est terminée vers 12 Heures.

Lambert MENDE OMALANGA

Ministre de la Communication et Médias

Porte-parole du Gouvernement