Dans une mise au point: Les chefs des confessions religieuses fustigent les allégations faites par le Pasteur Eric Nsenga

Les chefs des confessions religieuses, membre de la Commission d’intégrité et médiation électorale (CIME), qui est une institution qu’ils ont créée en Rdc avec comme mission, la prévention, la gestion et la résolution des conflits, se disent indignés par la campagne médiatique menée depuis le weekend-dernier par le pasteur Éric Nsenga Nshimba, présenté comme porte-parole de l’Eglise du Christ au Congo (ECC), dans le but de jeter le discrédit à la CIME et de nuire gravement à la cohésion entre les confessions religieuses.
Dans une mise au point parvenue à L’Avenir, ils indiquent que c’est depuis le 25 mars 2019 que l’Eglise du Christ au Congo (ECC) leur a notifié sa décision de suspension de sa participation à la CIME. Depuis lors, la CIME a réagi en demandant la convocation d’une réunion de la plateforme des confessions religieuses par l’ECC qui en assume la Vice-présidence aux fins de dissiper, conformément aux Saintes écritures (Mathieu 18, 15 ; Sourate 49, 9-10), tout malentendu. Dans l’attente de cette réunion, les chefs des confessions religieuses sont surpris par toutes ces déclarations en série dans la presse en ce moment précis.
« Les chefs des confessions religieuses relèvent avec curiosité les allusions du Pasteur Éric Nsenga à la CENCO qui a suspendu sa participation à la CIME depuis le 14 septembre 2014, soit huit jours après la signature de l’Acte Constitutif de la CIME, tout en gardant des rapports cordiaux et empreints de respect mutuel avec leurs paires des autres confessions religieuses », souligne la déclaration, qui ajoute que la CIME n’est pas une simple structure des techniciens. Elle est plutôt constituée des chefs des confessions religieuses qui mettent leur poids dans la balance pour les activités de médiation.
Ils font remarquer également qu’en dehors de l’ECC qui vient de suspendre sa participation jusqu’à nouvel ordre, les six autres confessions religieuses engagées dans le travail citoyen de la préservation de la paix et qui ont été très actives durant tout le processus électoral, demeurent ensemble, dans une parfaite cohésion. Ils insistent sur le fait que la CIME n’a jamais outrepassé ses compétences consignées dans sa Charte.
Loin de verser dans une polémique destinée à décrédibiliser la CIME, restent dans leur mission de médiateurs en gardant la même distance vis-à-vis de toutes les parties prenantes au processus électoral et politique, contrairement à ceux qui ont pris un engagement politique avéré. En cette période postélectorale auréolée d’une paix profitable à tous les Congolais et à la Rdc, les chefs des confessions religieuses invitent tous les leaders religieux à agir en toute responsabilité pour l’intérêt supérieur de la Rdc plutôt qu’à alimenter des divisions pour des intérêts inavoués.
Les chefs des confessions religieuses exhortent le peuple congolais à demeurer dans la prière et à promouvoir la cohésion nationale pour consolider la paix et l’unité nationale en cette période postélectorale.
JMNK