Congo-Brazzaville: La littérature congolaise à l’honneur

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Le romancier dramaturge congolais, Henri Djombo a présenté le 4 décembre 2018 à Brazzaville à la presse internationale au Congo, le trophée et le diplôme du prix Amadou Cissé Dia du théâtre, remporté au concours international littéraire à Dakar au Sénégal le 12 novembre dernier, à l’occasion de la 26ème journée Internationale de l’écrivain africain.

En effet, ce prix littéraire international décerné à l’écrivain congolais pour sa pièce théâtrale « Les bruits de couloirs » publiée en 2015. Mise en création par le théâtre national du Sénégal et joué le  9 novembre au théâtre Daniel Sorano de Dakar, est une récompense du jury international de ce concours pour les meilleures productions de l’année. Cependant, le dramaturge Djombo est également lauréat du prix international de l’environnement de Dakar. Festival remporté en juillet 2018 au Sénégal dans la pièce « Le cri de la forêt » paru en 2012.

A cette occasion, l’association des écrivains du Sénégal (AES) et le jury des prix littéraires internationaux à cette journée internationale de l’Ecrivain Africain 2018, ont reconnu le mérite du Congolais Henri Djombo qui œuvre au rayonnement de la littérature Africaine, avec une production théâtre qui vient d’enregistrer une fois de plus le succès en rehaussant la littérature africaine et congolaise.

Abordé par la presse internationale, le double lauréat de Dakar 2018 a déclaré que « ce prix international du théâtre est un encouragement pour le Congo, les écrivains congolais et les dramaturges africains ». Cette pièce primée « Les bruits de couloirs » a été jouée pour la première fois à Brazzaville en 2016 par la troupe nationale du Gabon. Elle est méconnue du public congolais, a fait savoir l’auteur, en sa qualité de président de l’Union Nationale des Ecrivains et Artistes et Artisans du Congo (UNEAC).

De même, l’écrivain H. Djombo a annoncé son projet de publier prochainement deux romans et deux pièces de théâtres pour compléter sa production littéraires. Par ailleurs, le dramaturge et romancier congolais plébiscité à Dakar et double lauréat de la littérature africaine en 2018, est auteur de 17 ouvrages, publiés entre 1990 et 2017 ; parmi lesquels six romans, dix pièces de théâtre et un essai sur « République du Congo : cinquante ans de vie politique 1960-2010 » en collaboration avec Marie-Antoine Aissi, Mukala Kadima Nzuji et Joseph Mampouya, paru en 2010.

Si lumières  des temps perdus d’Henri Djombo n’existait pas, il aurait fallu le créer, pour avoir eu le mérite de communiquer autant d’espérance, de désir de communion et de volonté de revanche sur l’histoire. Naquit le 13 mars 1952 de M. Balombeli Henri et de Mme Ndzaya Micheline. Il descend  d’une fratrie nombreuse qui compte encore aujourd’hui cinq survivants dont Henri Djombo-lui-même. Il héritera de l’amour de ses parents, mais son père  quittera  le nouveau-né, fait le choix avec la complicité du destin de ne pas hérite du patronyme de son père-géniteur,  Balombeli, et ne garda de lui que le prénom, car il naquit avec son patronyme.

Les faits de déroulèrent en 1958, quelques jours après sa naissance. L’enfant Henri dont la naissance fut accueillie et saluée par la famille avec ce même enthousiasme qui  caractérise l’arrivée d’un nouveau-né, le cercle familial, s’illustra par le refus de téter, la perte consécutive de poids et des pleurs incessants.

Le mérite ne vient pas du fait qu’il ait commis un livre de cette ampleur sur les réalités profondes et secrètes. On a cru qu’il avait une douleur inconnue, jusqu’au jour où dame Ndzaya lui révélait que le seul moyen pour qu’il tète, ne pleure plus et vive parmi eux était de le nommer Djombo. Le conseil familial consulté sur ce songe donna son approbation au port de ce nom et le bébé Henri recouvra une parfaite sérénité et vécut comme un fleuve tranquille toute son enfance et sa jeunesse. Pourtant, certains membres de la famille continuent à l’appeler Balombeli ou Henri, en souvenir du défunt papa. Djombo, ce nom inspiré par un songe  aura eu non seulement la force thérapeutique de procurer la santé, mai il sera aussi le signe du destin qu’arbore Henri Djombo. Désormais patriarche de la lignée Djombo à travers ses enfants et ses petits-enfants dont il aimerait toujours.

Roch Bouka/Correspondant  de la Rtga World au Congo-Brazzaville

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