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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Le Secrétaire général de la Majorité Présidentielle (MP), Dr Aubin Minaku, entreprend, sur instruction du Chef de l’Etat, une tournée de visite des partis politiques de cette plateforme présidentielle. Une ronde qui sonne la mobilisation des troupes par un appel à l’organisation sur tous les plans notamment stratégie électorale et politique.

La Majorité Présidentielle (MP) se prépare en conséquence, pour affronter et gagner les prochaines échéances électorales qui se profilent à l’horizon. Elle y croit donc dur comme fer.  Ainsi, c’est l’heure pour la famille politique du Président de la République de prendre de nouvelles orientations pour des actions claires et cohérentes, afin de se lancer dans la bataille. La grande décision revient au Bureau politique qui devra se réunir, sauf changement, ce week-end à Kinshasa autour de l’Autorité morale de la MP, le chef de l’Etat Joseph Kabila.

Et en marge de cette rencontre de haute portée politique, le Secrétaire général de la MP, Dr Aubin Minaku Ndjalandjoko, président de l’Assemblée nationale, sur instruction du Président de la République et Autorité morale de la MP, entreprend depuis lundi dernier, la ronde des quartiers généraux des partis politiques de la plateforme présidentielle. Et ce mercredi 24 janvier, le premier des députés nationaux a été, tour à tour, aux sièges de l’Eveil pour la Conscience et le Travail (ECT), au Parti démocrate chrétien (PDC), au Congrès National Congolais (CNC), à l’Alliance pour le Renouveau du Congo (ARC), au Parti pour l’action (P.A) et à l’Avenir du Congo (ACO).

Cap sur le CNC

Partout où il est passé, et plus particulièrement au Congrès National Congolais où il a reçu les hommages princiers, le Secrétaire général de la MP qui était accompagné d’une forte délégation, a appelé les différents sociétaires à se focaliser sur l’essentiel, à savoir : les élections prévues le 23 décembre 2018.  Ce message de l’Autorité morale de la Majorité Présidentielle a été donné aux militants et cadres  de ce parti politique venus de toutes les fédérations de la ville province de Kinshasa, sous la conduite du cheval blanc, l’honorable Pius Muabilu. Et le cadre choisi, le hangar construit en face du siège pillé par des hors-la-loi, lors des manifestations de 19 et 20 septembre 2016.

Prenant la parole le premier, le député réélu du Mont-Amba, Pius Muabilu Mbayu Mukala a circonscrit le cadre de cette tournée du n°1 de l’Assemblée nationale qui vise à transmettre le message de l’Autorité morale, Joseph Kabila Kabange en cette période pré-électorale. Avant toute chose, Minaku a tenu  à présenter ses félicitations au CNC pour les efforts d’entretien du lieu qui abrite le siège du parti, avant de souligner que pour les massacreurs de la démocratie,  la marche pacifique n’est qu’un vain mot. S’ils se mettent à marcher, ils cherchent la moindre occasion pour piller.  Ceux qui ont massacré la démocratie en incendiant notamment le siège du parti, n’ont pu massacrer l’idéal qui vous range derrière le Président Joseph Kabila Kabange, derrière l’Autorité morale de votre parti, Pius Muabilu Mbayu Mukala. « On peut amputer la tête à quelqu’un, il mourra bien entendu. Mais l’on ne peut ôter l’idéal consenti par le peuple que vous représentez ici. Voilà pourquoi sur les cendres (NDLR : le siège du parti ayant été incendié par des inciviques), le CNC a montré qu’il  est un parti avec projet de société, avec des objectifs clairement  définis. Cela prouve à suffisance que le CNC n’est pas un parti vaille que vaille », dit-il, avant d’insister sur le fait que le CNC est un parti enraciné, qui a des bases solides. Son parcours est aujourd’hui, demain et après-demain. Cela signifie que parmi vous qui êtes là, il y aura des députés provinciaux, il y aura des députés nationaux, des bourgmestres, des ministres et des conseillers de ministres également. Ceci pour dire que le CNC est un véritable parti.

Revigorés par ce discours, les militants et cadres du CNC ne pouvaient qu’applaudir et souhaiter longue vie à la Majorité Présidentielle, à son Autorité morale et au député réélu du Mont Amba, Pius Muabilu Mbayu Mukala, qui est à la tête d’un jeune parti politique mais dont l’assise, mieux l’implantation fait peur à ceux qui n’ont jamais placé l’homme au centre de leurs actions.

Du message du Président de la République

Dans son adresse, l’honorable Aubin Minaku  a donné aux militants  et cadre le message du Président de la République. « Nous nous approchons de la tenue des élections en République démocratique du Congo. Le calendrier électoral est du reste connu. Les élections auront lieu le 23 décembre de l’année en cours. Nous devons nous organiser au niveau de chaque parti politique. Apprêtons nos dossiers et que chaque parti examine le profil de chacun de ses candidat s : député provincial, député national, etc. », indique-t-il.

En ce qui concerne la Majorité Présidentielle, Minaku  souligne que la communion, la cohésion interne dépendent de la cohésion des partis qui la composent. « Voilà pourquoi j’ai reçu l’ordre, en tant que Secrétaire général, d’effectuer la ronde de tous les partis de la MP. Que les leaders des partis de la Majorité Présidentielle se rendent à l’évidence que nous sommes ensemble et qu’il est impératif que nous harmonisions nos vues. Mais il est entendu que pour que nous soyons rassurés d’être en communion, il nous faut une toilette interne d’ensemble », dit-il.

Mais sur quoi porte cette toilette interne ?

A cette question, le Secrétaire général de la Majorité Présidentielle répond qu’il s’agit de la frustration et  sans nul doute, le CNC ne fait pas exception à cela. « Point n’est besoin ici de rappeler que le parti politique CNC est derrière le Président Joseph Kabila Kabange. Il n’y a point de doute à cela. Car les membres se proclament tout haut qu’ils sont derrière Joseph Kabila, et ils ne s’en cachent pas », martèle-t-il, avant de renchérir que la première frustration du CNC porte sur le siège. La deuxième, c’est que le courage du CNC devrait également aller dans les institutions ! « Le président de votre parti le sait, lui en tant que membre du bureau politique de la MP, il sait que nous allons nous pencher sur la question de frustration.  Comme le dit si bien votre slogan : la clé, c’est le pouvoir. J’exhorte le CNC à se rassurer que la frustration va se dissiper », dit-il.

Voilà pourquoi, ajoute-t-il, le camarade Président de la République a mis un accent sur la communion. Nous devons être ensemble. Nous sommes dans la période préélectorale. Ce qui était voilé commence à se voir de façon claire. C’est que nous sommes entourés de gens malintentionnés. « Nous avons, jusqu’à ce jour, respecté la Constitution, ce qui veut dire la volonté du souverain primaire. Depuis 2013 jusqu’à ce jour, leur discours n’est pas constant. Ils n’étaient pas sûrs que la CENI puisse mettre en place un calendrier. Comme le calendrier est fin prêt, ils changent encore de discours pour crier sur tous les toits : la transition sans Kabila », rétorque-t-il. En terme clairs, ceux-là sont animés d’un sentiment de peur. Car lentement mais sûrement, nous nous approchons de la date butoir des élections. La finalité, quoi qu’il en soit, ce sont les élections. L’Union Africaine, les Nations Unies ont déjà acté ledit calendrier. Les puissances du monde ont approuvé le calendrier apprêté par la CENI. Les pays d’Europe ne sont pas en reste. Ce qui revient à dire que nous devons nous préparer à monter dans le train des élections qui n’attendra pas indéfiniment à la gare ! C’est le peuple qui sanctionne par les élections. « Voilà pour terminer, je vous rappelle la tenue incessante d’une réunion du bureau politique, sous les auspices du camarade président de la République.    Nous mettrons en place nos stratégies de façon progressive. Mais nous savons que le 23 décembre de cette année, cap sur les élections. Je suis rassuré que le CNC aura un nombre important de sièges à pourvoir », conclu Aubin Minaku.

Minaku à l’ECT et à la Centrale électorale d’ACO

« L’Eveil pour la conscience et le travail (ECT), n’est-ce pas la meilleure dénomination d’un parti politique. Votre hymne garde une place de choix à Dieu. Il nous faut en RDC un éveil de la conscience collective et individuel. On ne se développe que par le travail… », a déclaré Aubin Minaku au siège de l’ECT.

A l’ECT ou ailleurs, Aubin Minaku n’a pas manqué de souligner ce qui suit : « quelque soit la méthode d’expression du peuple, tout va se passer par les élections prévues le 23 décembre 2018 ». Dans cet entendement, a-t-il renchérit, chaque parti politique de la MP est invité à définir sa stratégie électorale pour que la Centrale électorale de la MP soit une structure d’appui…  « C’est donc une ronde qui sonne la mobilisation des troupes par un appel à l’organisation sur tous les plans notamment stratégique et politique », a indiqué le président de l’Assemblée nationale.

Rappelons par ailleurs que le mardi 23 janvier courant, le speaker de la Chambre basse du Parlement a été reçu au siège de l’Alliance des forces démocratiques du Congo (AFDC), parti cher à Bahati Lukwebo.  Dans tous les sièges de ces partis politiques de la MP, un accueil délirant et chaleureux était réservé à Aubin Minaku. Et il a passé quelques instants de travail avec les équipes dirigeantes de chaque parti politique. Aussi, a-t-il reconnu la force politique démontrée sur terrain de chacune de ces formations politiques membres de la MP.

Toujours hier mercredi, la ronde du Secrétaire général de la MP s’est terminée à la Centrale électorale de l’ACO, parti cher au député national Patrick Bologna. Ce dernier a fourni des explications claires au SG de la MP en ce qui concerne l’implantation, la mise en place, et le fonctionnement de la Centrale électorale de l’ACO. Il lui a également informé par rapport aux stratégies mises en place par l’ACO, ainsi que son approche en vue des prochaines élections. « Le parti est intact », a-t-il rassuré le Secrétaire général de la MP avant de lui présenter les cadres du parti et les éventuels candidats aux législatives.

Patrick Bologna a en outre déploré la frustration de son parti au sein de la MP. Cependant, il espère à ce que les choses s’améliorent au mieux. Dans sa brève communication d’une vingtaine de pages, le Secrétaire général de la MP et président de l’Assemblée nationale, a affirmé que l’ACO n’est pas un feu de paille. « Je suis sûr que votre parti est parti pour engranger beaucoup de postes dans l’avenir », a rassuré le Docteur Minaku aux cadres de l’ACO.

Il a à l’occasion, annoncé la nécessité d’une communion entre les partis politiques de la Majorité présidentielle. Et il a prôné la cohérence des actions électorales de tous les partis politiques membres de la Majorité présidentielle.

« Nous devons communier. Nous devons nous sentir en famille. En famille, il ne manque jamais des frustrations. Il y a des frustrations au sein de la MP, mais on est entrain de travailler pour régler les problèmes de différentes catégories de frustrations qui existent dans la MP », a exhorté le Sg de la MP aux cadres de l’ACO.

Aubin Minaku d’ajouter : « Nous de la Majorité Présidentielle, cap sur les élections. Nous avons besoin de la communion, de la cohésion, et très rapidement. Pour cela, il faut s’organiser, et assurer la visibilité de l’organisation ».

Le président de l’Assemblée nationale a en outre prodigué des conseils pertinents aux cadres de l’ACO, de bien réfléchir par rapport au seuil et à la technique de la proportionnelle. « Votre stratégie électorale je la respecte. Il faut un soutien fort. Il faut éviter de perdre la majorité. L’ACO est l’un des partis politiques capables d’aller au-delà du seuil de représentativité. Vous devez être forts », leur a-t-il conseillé.

Avant de quitter la Centrale électorale de l’ACO, le Secrétaire général de la MP a porté l’écharpe de l’ACO et une visite guidée de différents compartiments de la Centrale, lui a été enfin réservée.

(JMNK/Lepetit Baende)

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*Tandis que l’AS Sotraf et Nourdine AC se tiennent en respect

La 17ème journée du championnat de l’Entente provinciale de football de Kinshasa (EPFKN) s’est poursuivie hier mercredi au stade Tata Raphaël de la Kethule, avec à l’affiche deux duels alléchants  du bas du tableau entre l’AS Sotraf-Nourdine  d’une part et la lanterne rouge le FC Sadaka et le FC DDM, également dans la zone de relégation.

La lanterne rouge, le FC Sadaka a fait sensation en dominant le FC DDM (Doudou Muntubile) par 2-0, une victoire convaincante sans bavure, physiquement en forme, la disposition tactique impeccable et les deux buts pratiquement indiscutables. Un but en première période par Milongi Zola  à la 26ème minute et l’autre par Becker Kamizele à la 71ème minute. Une victoire au bureau, un match nul et une victoire sur terrain après les sévices subis lors de l’affaire contre l’AJ Vainqueurs, nous pensons que le FC Sadaka pourra aligner une série de victoires. Il compte désormais 7 points en 17 sorties.

De leurs côtés, pour le compte de la même journée et dans les mêmes installations,  l’AS Sotraf et Nourdine AC  se sont neutralisés sur le score de 1-1, grâce aux buts d’Angazani Bongo à la 58ème minute pour l’AS Sotraf et Nourdine AC a égalisé par Malala Mboma à la 82ème minute sur penalty.

Ce jeudi au stade Vélodrome de Kintambo

13h30’ : le FC Système-FC Dijack

15h30’ : OCK –FC Standard de Lemba.         

(Gaby Mass)        

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Le nouveau Représentant désigné du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) en République démocratique du Congo (RDC), Dr. Sennen Hounton, a officiellement pris ses fonctions aujourd’hui, après avoir présenté ses lettres de créance au Vice- Premier Ministre, Ministre des Affaires étrangères et Intégration régionale, Léonard She Okitundu.

Accompagné de son Directeur de cabinet,  indique un communiqué de cette agence onusienne en RDC, le Vice- Premier Ministre, Ministre des Affaires étrangères a souhaité la bienvenue à Dr. Hounton et l’a félicité pour sa nomination au poste de Représentant Résident de l’UNFPA.

Tout en lui présentant ses vœux de succès dans ses nouvelles fonctions, poursuit la source,  il a promis son soutien afin que les relations de coopération et de partenariat entre l’UNFPA et la RDC soient renforcées et connaissent un nouvel élan. C’était avant qu’il mette les vœux de voir UNFPA contribuer à redorer l’image de la RDC, et étendre ses activités aux provinces défavorisées.

Pour sa part, Dr. Hounton a remercié le Vice- Premier Ministre, pour l’avoir rapidement reçu, malgré son calendrier chargé, et a transmis au Vice- Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères et Intégration régionale les meilleurs vœux de la Directrice exécutive de l’UNFPA, Dr. Natalia Kanem.

Pour son mandat en RDC, le nouveau représentant de l’UNFPA cible quatre priorités, lesquelles cadrent avec les priorités nationales. Il s’agit de l’élimination des décès maternels, (ii) élimination des besoins non satisfaits en matière de planification familiale, (iii) élimination des violences sexuelles et basées sur le genre et (iv) contribution à la réalisation du deuxième recensement général de la population et de l’habitat.

Dr Hounton s’est engagé sur ces priorités nationales sous le leadership du Gouvernement congolais.

D’origine béninoise, M. Sennen Hounton succède à Mme Diene Keita, de la Guinée, qui a terminé sa mission en Juin de l’année 2017.

M.Hounton apporte à ce poste de nombreuses années d’expérience avec le système des Nations Unies, et plus de 20 ans de responsabilités croissantes de direction et de leadership dans les contextes humanitaires et de développement aux niveaux national, régional et international.

Il a été Représentant intérimaire du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) en Sierra Leone et Coordonnateur Principal de l’action humanitaire du Fond des Nations Unies pour la Population au Sud-Soudan. De 2009 à 2017, il a occupé les postes de Conseiller Technique Principal en santé maternelle et planification familiale au siège de l’UNFPA à New York, fournissant un appui technique, opérationnel et programmatique direct à plus de 40 pays d’Afrique Sub-Saharienne et d’Asie.

Jusqu’en 2009, Dr. Hounton était coordonnateur régional du Programme de Renforcement des Capacités en Gestion des Epidémies de l’Afrique de l’Ouest au Centre de Surveillance Pluri-Pathologique de l’Organisation Mondiale de la Santé basé à Ouagadougou, au Burkina Faso. Avant cela, il a été médecin et chef du service hospitalier au Bénin.

Diplômé de l’École de médecine de l’Université du Bénin à Cotonou, Dr. Hounton est titulaire d’un doctorat en santé publique de l’Université d’Aberdeen (Royaume-Uni), d’une maîtrise en épidémiologie de l’Université d’Oklahoma aux États-Unis d’Amérique. Dr Hounton est marié et père de trois enfants, et parle couramment le Français et l’Anglais.

(Prince Yassa)

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Madame Aline, coordinatrice adjointe de l’UCOP + (Ph. Prince)
  • La charge virale encore un problème

Certaines structures de santé à travers le pays, procèdent malheureusement à la vente des Antirétroviraux aux Personnes vivant avec le VIH (PvVIh), alors que la loi interdit la commercialisation de ces produits, dont l’accès est obligatoirement gratuit.

Rencontrée à l’hôpital de Référence de Kintambo,  son lieu de travail, Aline Okongo, présidente du Réseau congolais des personnes vivant avec le VHI (RCP +), n’a recouru qu’à sa voix pour déplorer ce dérapage, qui malheureusement tend à s’enraciner à la grande désolation des PvVIH, qui ne sachent pas à quel saint se vouer, si l’Etat n’intervient pas pour remettre de l’ordre dans le secteur.

A l’en croire, le problème est criant.  Les difficultés sont signalées à tous les niveaux contre les Personnes vivant avec le VIH.  A l’accès au Centre de santé, au médicament en terminant par la qualité de ces derniers, il y a des efforts à fournir.  C’est un autre épineux problème, qui s’ajoute à la stigmatisation et discrimination, pourtant décriées.

« Il y a de ces PvVIH qui doivent venir de loin. Elles parcourent des longues distances pour arriver au centre de délivrance des Arv. La qualité du service n’est pas toujours au rendez-vous. Aussi, la qualité des Arv, qui est douteuse. On a vu dans certains centres de santé que les médicaments sont périmés, tandis que dans d’autres, on ne donne pas assez d’informations aux PvVIH sur la prise des médicaments. On a découvert aussi que les PvVIH ne sont pas sécurisées entant que personne vivant avec le VIH par rapport à la vulgarisation même de leur sérologie, l’accueil… »,  a indiqué cette fervente activiste, connue pour son engagement manifesté depuis les années 1995.

 Et de poursuivre : « Nous avons trouvé le personnel soignant en train de vendre les médicaments au moment on sait que les Arv sont totalement gratuits. Certaines PvVIH se voient obligées d’acheter les médicaments (Ndlr : Arv), par ignorance de la loi. Et donc, c’est grâce à l’observatoire que l’on a découvert ce problème auquel  on est  en train de vouloir y apporter des solutions ». C’est ici, estime-t-on, que l’Etat devra intervenir afin de remettre de l’ordre dans la boutique.

A côté de ce  dérapage que l’on déplore tous,  la présidente du Rcp + s’est tout de même réjoui de constater que les ruptures des Arv dans la plupart de centres de santé, ne sont plus fréquentes.

A en croire l’Observatoire, s’appuie-t-elle, les quelques ruptures enregistrées ne sont pas longues, moins encore criantes. «  Ce sont des interruptions d’un mois, mais de manière générale, je peux vous dire qu’il y a une amélioration quant à la disponibilité des Arv dans des centres », a-t-elle affirmé, avant de préciser que certaines structures sanitaires arrivent à une certaine stabilité de l’état clinique du patient.  Ce qui est encourageant.

Cependant ; «  Ce que nous déplorons, c’est le fait que beaucoup de centres ne réalisent pas l’examen sur la charge virale. C’est une lacune très importante. Car, quelqu’un qui prend des molécules doit connaitre si sa charge virale est à combien. Est-ce- que, c’est en régression ou en progression. On doit savoir, parce que la finalité des antirétroviraux est que la charge virale devienne indétectable. Ce n’est pas correct lorsque le malade ne connait pas sa charge virale. Même en Europe, le  malade est libre de connaitre sa charge virale. Il doit connaitre ce qui se passe avec son organisme, les  médicaments qui lui sont donnés, l’évolution clinique, c’est au malade de connaitre, c’est son corps. Mais ici chez nous, ça laisse à désirer ».

Rcp + plaide pour la mise en place des mesures d’accompagnement des PvVIH

Le Réseau congolais des Personnes vivant avec le VIH (Rcp +) plaide pour la mise en place des espaces d’échanges entre les Personnes vivant avec le VIH (PvVIH).  C’est une stratégie importante  d’accompagnement et d’orientation, mais aussi d’échange d’expériences et de réconfort entre les  PvVIH.

 «  Je trouve aujourd’hui qu’il n’y a plus ce genre des réunions que l’on tenait dans le temps, où on se rencontrait entre nous, on faisait des échanges d’expériences… Et même dans la prise des médicaments. On s’encourageait mutuellement.  Je regrette que maintenant que ces réunions ne se tiennent plus, et pourtant,  c’est fondamental. Parce qu’en ce moment-là, tous les gens se retrouvent entre eux et se partagent des expériences  de prise des médicaments…. C’était très bénéfique et c’était rare de voir les gens interrompre le traitement, parce qu’on se soutient, on s’entraide et on se donne des conseils. Maintenant qu’il n’y a plus ces rencontres, c’est facile d’oublier, de lâcher, voire de négliger son traitement. C’est très fréquent le cas de négligence surtout chez les jeunes»,  a de nouveau regretté Aline Akongo, appelant de tous ses vœux, la reprise de ce genre de rencontres, qui était salutaire pour la survie des PvVIH.

Prince Yassa

 

 

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Le tandem USA-UK trône à la proue de la diplomatie mondiale. Et ces puissances internationales ont affirmé, par le biais de leurs diplomates à Kinshasa, qu’elles soutiennent la transition en RDC conduite par le Président Kabila. L’annonce faite le 20 Décembre 2018, est une contrariété vis-à-vis de la nouvelle mouvance religio-politique Congolaise visant une «transition sans Kabila.»Cette position sans ambigüité des deux puissances internationales, rejette donc le principal objectif de ces marches. Mais, ces puissances semblent avoir coupé la poire en deux. C’est-à-dire pas de transition sans J.Kabila, mais le régime doit intégralement appliquer l’Accord de la Saint Sylvestre. Dans cette réflexion, il est question d’élucider la rationalité et le sens ultime du message transmis par les USA et le Royaume Uni aux protagonistes politiques et religieux Congolais. Bien au-delà, la finalité est de proposer, par le biais de la pensée transcendantale et symétrique (équilibrée), une modalité de dénouement porteuse de vertu parétienne. C’est-à-dire la voie de sortie consolidatrice de la cohésion nationale et propice à une avancée paisible vers les élections crédibles.

  1. LES USA, LE ROYAUME UNI ET LE REALISME GEOSTRATEGIQUE D’UNE TRANSITION PAISIBLE EN RDC

Contrairement aux affirmations de certains intellectuels pseudo-nationalistes et xénophobes, les Anglo-Saxons ne sont pas foncièrement des prédateurs auteurs exclusifsdes malheurs du Congo. Comme, on le note aujourd’hui, les prises des positions Anglo-américaines vis-à-vis de la RDC ont souvent été opposées à celles des colonisateurs Belges. Il existe des pages entières de l’histoire de la RDC où les Américains et les Anglais ont fait preuve d’un sens très élevé d’humanisme et de justicepar rapport aux problèmes du Congo. Il s’agit, par exemple, de la campagne menée par les Anglais et les Américains contre le génocide perpétré par les Belges dans l’EIC. Ensuite, les Américains émirent des réserves concernant le transfert du Congo (EIC) et sa colonisation par les Belges. Plus tard, dès son élection le Président Kennedy s’engagea à faire libérer Lumumba comme le relève l’illustre académicien Congolais, le Professeur NzongolaNtalaja (Dans son livre intitulé « Patrice Lumumba », 2014). Mais, les radicaux Belges précipitèrent l’assassinat de Lumumba le 17 Janvier 1961, trois jours avant la prestation de serment de Kennedy le 20 Janvier 1961. Puis, le Président Kennedy, conscient de la mort de Lumumba pour l’unité du Congo, influença personnellement l’ONU pour la fin de la sécession du Katanga. Celle-ci fut concoctée et mise en marche par les colonisateurs Belges.

Aujourd’hui encore, les Anglo-Saxons font preuve du sens de la juste mesure de la realpolitik congolaise, à contrario des Belges.Alors que la position des anciens colonisateurs vis-à-vis de la crise en RDC semble pencher du coté qui veut ruiner la République, les Anglo-Saxons, eux, préconisent un schéma  conciliant. Mais, d’autres raisons relatives à la cohésion interne, à la stratégie sécuritaire et à l’économie nationale et mondiale sont captables chez les Anglo-américains.

En ce qui concerne la cohésion interne et la stabilité du Congo, les USA et le Royaume Uni décryptent avec lucidité le rapport des forces entre les protagonistes Congolais. Ces puissances savent qu’une transition sans J.Kabila, dans l’humiliation, est non seulementdifficileàréaliser tactiquement, mais elle est une option extrêmement ruineuse. Elle engendrera une guerre civile en RDC car J.Kabila et sa MP résisteront, même militairement. Le compromis est incontournable : de la realpolitik. Il faut noter que les administrations anglaises et américaines, toutes deux gérées par les Conservateurs, sont pragmatiques. A cet égard, Il convient de souligner que les Conservateurs souscrivent au principe politologiqueselon lequel il est dangereux de déclencher un changement brutal de l’ordre politique, sur la seule base d’un idéal projeté sans cerner les impondérables (le cas libyen l’a démontré). Au regard de la RDC, les Anglo-américains préfèrent une mutation politique contrôlée, tenant compte des réalités contextuelles. Il est très important de soulignerque les Conservateurs Anglo-américains sont opposés à l’excès d’idéalismedémocratique des forces de la gauche (socialistes, travaillistes et démocrates) qui promeuvent le régimechange(changement brutal des régimes) dans le monde.Cette rationalité est liée à la seconde. Les Anglais et les Américains qui contribuent toujours avec plus de ressources financières dans la résolution des crises en Afrique, ont levé l’option d’éviter une autre guerre civile à gérer en RDC. Avec les guerres en Libye, au Sud-Soudan, en  RCA, et la montée de la violence islamiste dans la bande du Sahel, les anglo-saxons ne sont pas prêtsà accepter le chaos en RDC.

Mais, il y a aussi la dimension économique tant nationale qu’internationale. On observe la fulgurante reprise de l’économie mondiale basée sur le high-tech, avec une très forte demande du cuivre et cobalt (dont le prix a presque tripléà $74.000 la tonne) et les besoins croissants en niobium congolais. Ainsi, toute guerre civile en RDC perturberait le marché de ces matières stratégiques. La guerre en RDC déstabiliserait sa croissance économique, réduirait ses revenus internes et compromettrait son processus électoral. Cette situation réduirait la production interne des minerais stratégiques. Les prix flamberaient. L’économie mondiale en pâtirait. En d’autres termes, le cout ultime d’une option inconstitutionnelle déstabilisatrice de ce pays est trop élevé tant pour les Congolais que pour la communauté internationale.

  1. LES LAÏCS CATHOLIQUES, L’OPPOSITION ET LES PERILS DE L’INSURRECTION URBAINE POUR L’ACCES AU POUVOIR

Il est établi, avec factualité et actualité, que les Laïcs Catholiques, une frange de la Société Civile et l’opposition dite radicale ont souscrit au schéma de «regime change»(changement de régime) par l’insurrection urbaine. Ce schéma est conceptualisé par les académiciens de la gauche  Américaine, notamment le Professeur Gene Sharp dans l’ouvrage « FromDictatorship to Democracy » (De la Dictature à la Démocratie) et  la Professeure Erica Chenoweth dans son livre intitulé«Why Civil Resistance Works » (pourquoi la désobéissance civile est efficace). Cette technique a été promue à partir de l’Europe de l’Est par le CANVAS (Centre for Applied Non-Violence Strategies). Le schéma dénommé «how  to topple a dictator by non-violentmeans » (comment écrouler un dictateur par les moyens non-violents) a été appliqué en Ukraine, en Géorgie, en Maldives, en Tunisie, en Macédoine, et dans une certaine mesure en Egypte. La formule a été aussi mise en œuvre au Burkina-Faso (grâce à un Ambassadeur Américain Démocrate d’origine Congolaise !).Wikileaks avait révélé en 2013 que le milliardaire Américain Soros finançait  CANVAS, dirigé par SrdjaPopovic, pour l’expansion de ses activités dans le monde, notamment en Afrique. Cette relation a été aussi étalée par Patrick Henningsen du journal The Guardian (15 Novembre 2011).

En RD Congo, les sessions d’endoctrinement sont parties de l’Ile de Gorée et ont été poursuivies dans les officines des stratégistes internationaux du schéma régime change, notamment dans les milieux de l’extrême gauche des Démocrates aux USA. L’opposition Congolaise radicale a tenté de matérialiser ce schéma d’insurrection urbaine en la rationalisant avec le label de «marche pacifique» sans beaucoup de succès.Les partis et les leaders politiques de l’opposition dite radicale n’étant plus tellement écoutés par la population, la nouvelle méthode choisie est d’exploiter la crédibilité de l’Eglise Catholique. Ainsi on recourt aux paroisses comme des «foyers d’incandescence révolutionnaire.»Et donc, on pousse les Catholiques à la marche, les agents de l’ordre ouvrent le feu, la conscience internationale est choquée, et on mobilise l’opinion mondiale pour le départ d’un «régime sanguinaire». En RD Congo la matérialisation de cette option envisageait une transition avec le Dr. Mukwege comme président de la République (Jeune Afrique : «Denis Mukwege et la question Congolais dans les Coulisses du Global Positive Forum », En ligne, 08 Septembre 2017).  Il apparait aujourd’hui que cette possibilité aurait été ensuite élaguée en faveur du Cardinal Mosengo. Celui-ci présente l’avantage d’avoir un background  politique et institutionnel bien garni.

Il semble donc qu’en dépit de la légitimité de leur combat en faveur de la consolidation du processus de la démocratisation, l’opposition, les Laïcs et le Cardinal Mosengo, ne fondent pas leur démarche sur un décryptage lucide et conforme aux enjeux nationaux et mondiaux. Au plan interne, le régime de Kabila n’est pas de type totalitaire comme celui de Mobutu. Ce dernier fut miné par une quintuple absence de légitimité électorale, de constitutionalité, de perspective électorale, en plus de l’Etat disloqué et l’économie en déliquescence totale. Dans le régime actuel en instance de démocratisation, il existe une constitution démocratique, des institutions, une «légitimé électorale résiduelle», une perspective électorale visible, un Etat en reconstruction et une économie en croissance. Au plan international,il y a la domination de l’arène mondiale par les forces de la droite et surtout les conservateurs aux USA et au Royaume Uni. On y note aussi le «surengagement» des puissances internationales dans les autres foyers de guerre en Afrique. Elles ne sont pas prêtes à accepter une autre intervention dans une autre guerre dans le sous-continent congolais. Par ailleurs, il y a la crainte de la perturbation de la croissance économique nationale en RDC et de la croissance mondiale dont l’industrie dépend aussi des matièrespremièresstratégiques Congolaises (cuivre, cobalt, niobium, germanium). Tous ces facteurs rendent tout renversement du pouvoir par une modalité insurrectionnelle urbaine périlleuse, sinon impossible. En plus les puissances régionales semblent être en bonne intelligence avec le régime de J.Kabila. Et plus périlleux encore, à moins d’êtreconduit pas une pulsion aveugle d’accéder au pouvoir quelque soit le prix, on ne peut pas penser que J.Kabila et ses associés politiques et militaires vont simplement «dégager» et aller pleurer dans un coin de la République. Ils sont décidésàrésister contre tout cout d’Etat, quelque soit sa forme. Le Rais J.Kabila n’est pas un président Mobutu terrassé par la maladie et qui ne pouvait pas se défendre.

CONCLUSION : L’INTELLIGENCE POLITIQUE COLLECTIVE ET LE CHEMINEMENT APAISE VERS LES ELECTIONS CREDIBLES

Force est de souligner, au regard des pans qui viennent d’être explorés, que le PrésidentJ.Kabila et sa MajoritéPrésidentielle, ainsi que les Institutions de la Républiques, ne sont pas du tout exempts des déficiences politiques. Sous la même plume, et dans plusieurs réflexions, il a été relevé qu’en dépit des reformes politiques courageuses initiées pour la reconstruction de l’Etat, la démocratisation et la relance de l’économie, ce régime porte des carences indéniables. Et dans la crise que traverse le Congo aujourd’hui, la plus grande part de responsabilité est attribuéeà la MP. C’est elle qui avait la responsabilité politique et constitutionnelle de veiller à l’organisation des élections en 2016. Qu’à cela ne tienne, dans cette nouvelle crise et avec les marches couvrant un schéma d’insurrection urbaine  en exploitant les paroisses catholiques, c’est le PrésidentJ.Kabila et sa MP qui doivent nécessairementdécrisper la situation. Celle-ci est relative à la libération des prisonniers dits « emblématiques», le retour des exilés politiques, la correction des partis politiques dédoublés, et l’ouverture des medias fermés. Il n’y a pas mille solutions. Il est vrai que dans le cas oùun groupe d’individus a déjà levé l’option du régime change, la décrispation peut ne pas évaporer les velléitésanticonstitutionnelles de l’accès au pouvoir par l’insurrection urbaine. Mais, mieux vaut tenter une solution conciliatrice que se radicaliser.

Force est de souligner que le devoir du libre-penseur est de remettre en question la fausse conscience, de déconstruire les illusions et fantasmes sociopolitiques porteurs de périls pour la société. Dans cette optique, il est extrêmement important de souligner que la RD Congo n’est plus le Zaïre de Mobutu. Le Congo a connu 21 ans des mutations politiques, institutionnelles, économiques, sociales, voire une certaine évolution dans la manière d’appréhender les jeux et enjeux politiques par les Congolais – dont plus de la moitié n’a pas connu Mobutu. En plus, il faut absolument ternir compte de l’évolutionsociétale nationale ainsi que des nouveaux enjeux politico-stratégiques du high-tech mondial. Toutes ces mutations ont produit une re-estimationà la hausse de la valeur géostratégique de la RDC. Le Dr. Prunier a relevé cette importance du Congo dans un article au titre fort éloquent :«Why the Congo StillMatters», présenté en 2015 au think-tank Américain The Atlantic Council (Africa Center).

Dans cette optique, le concept de l’intelligence politique collective se réfèreà une faculté rationnelle de l’ensemble de la société, et surtout de toute la classe politique, décryptant les enjeux nationaux et internationaux avec réalisme (la realpolitik). L’idéalisme beat couplé à l’impulsion myope pour accéder au pouvoir est souvent contre-productif. Il convient donc de se délester des pulsions égotistes et partisanes, afin de discerner les formules de résolution de notre crise qui soient bénéfiquesà toute la République, tout en étant en harmonie avec la géopolitique mondiale. La logique républicaineimpose impérativement que l’on s’exorcise de la pulsion thanatos de l’anéantissement ou de l’avilissement des autres (en oubliant ses propres déficiences), simplement pour placer des individus au pouvoir ou préserver sa jouissance par le groupe qui le détient. Le monde a déjà réévalué l’énorme potentiel du Congo Emergeant comme principal moteur de la traction du développement de l’Afrique avec une incidence significative sur l’économie mondiale. Les puissances internationales s’opposeront toujours à tous  (majorité ou opposition) ceux qui ne font pas preuve de capacité de rendre la RDC bénéfique à son peuple, au continent et au monde. Sous cet angle, la modalité réductrice des pertes et des périls, maximisant les gains et les certitudes, pour tous, est la seule capable de nous faire cheminer vers les élections crédibles et pacifiques. La démocratie contemporaine est essentiellement délibérative comme le cerne l’illustre membre de l’Ecole de Francfort, le Dr. Habermas. Ainsi donc dans la démocratie moderne qui développe les nations, en permettant leur extirpation des contradictions, le dialogue permanent est incontournable pour la conciliation des intérêts. Cette modalité est indispensable pour la protection du patrimoine commun et le progrès d’ensemble vers la Réinvention du Congo.

Hubert KabasuBabuKatulondi

Libre-penseur, Ecrivain

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Fiston King ou Kston, cela revient au même pour designer cet artiste musicien congolais qui évolue en Suède. Auteur, compositeur et interprète, Kston est né à Kinshasa avant de s’installer à Kisangani dans la partie Est de la RDC. Comme tout enfant congolais, ce musicien a été bercé d”abord par la musique congolaise laissant des empreintes indélébiles faisant de lui, actuellement, l’une des pièces remarquables dans son environnement suédois.

Basant son style sur le rap et l’afrobeat, c’en 2009 que le jeune Fiston Lubuku, de son vrai nom, s’est lancé véritablement dans la carrière musicale dans la capitale congolaise en compagnie de ses amis au sein des orchestres de fortune.

Surplace en Europe, ce jeune congolais prend des ailes. Sa carrière gagne du terrain dans la communauté congolaise et suédoise. Parmi ses créations, il y a « Yoka Toli », « Garder Espoir », « 48 heures » (anglais & suédois), « Okolemba Yango », « Cove de  2 Pac » en lingala « Happy people » (EP),…

Voir le clip ici : STOP SOUPOU

En termes de collaboration, plusieurs noms l’ont accompagné notamment la chanteuse suédoise Feven qui lui a aussi permis de séduire ce public européen. Débutant sa carrière entant que danseur chorégraphe au sein de ” B-Boys d’Övik ”, Kston a participé dans plusieurs spectacles dans ce pays du nord entant que danseur, mais il garde toujours sa passion pour la musique.

A part son ambition de revenir au pays natal pour pouvoir partager son expérience avec ses collègues, Kston est en pleine préparation d’un album qui sera en ligne dans un avenir proche. En entendant la confirmation de sa production dans une ville française l’été prochain, Fiston King a sorti le single « Stop Soupou » depuis décembre 2017. Dans cette chanson, il dénonce les maux qui rongent la société congolaise. Arme conscientisation massive, « Stop Soupou » est un tableau qui présente les inquiétudes et remords d’un jeune congolais devant des situations d’une vie incertaine.

(Onassis Mutombo)