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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Les « combattants » ne s’en sont pas laissés compter et ont fait reculer Fatshi  et Kamerhe en les menaçant de pires représailles, le conduisant à contester leur propre choix effectué pourtant « en âme et conscience » et sans machine à voter vingt-quatre heures seulement après.  

La surprise est totale dans l’opinion après la désignation de Martin Fayulu dimanche 11 novembre 2018 comme candidat commun de l’Opposition à la présidentielle de ce 23 décembre. Il faut dire que la fumée blanche sortie de la cheminée des assises de Genève fait effet de gaz lacrymogènes dans bien de QG politiques dont surtout celui de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social –aile Tshilombo. La preuve n’est pas à chercher bien loin. En effet, dès l’annonce de cette nouvelle en primeur par nos confrères de Jeune Afrique on line, la toile s’est enflammée. Et, loin du web, dans le monde réel au temple naturel de l’UDPS/T à Limete, à  Kinshasa, les éclairs étaient perceptibles. Une fois encore depuis la disparition d’Etienne Tshisekedi Wa Mulumba le 1er février 2018, aux environs de 17 heures à l’Hôpital Saint Elisabeth de Bruxelles, les violons de la discorde se sont faits plus stridents chez « la fille ainée de l’Opposition » qui vient d’enregistrer un vrai camouflet politique.

Etienne Tshisekedi est vraiment mort, constatent peu-à-peu des analystes politiques et autres observateurs des péripéties de la vie politique au Congo-Kinshasa. Son rejeton, Félix Tshilombo Tshisekedi partant favori même à la lumière du sondage BERCI après avoir été rondement intronisé président du parti de papa, n’a pas réussi à décrocher la candidature commune de l’Opposition. Ce, malgré les vociférations des caciques de cette formation politique qui n’ont eu de cesse de lancer force fatwas et oukases dans les médias et les réseaux sociaux, à l’instar de cette mise en garde qui revenait comme un leitmotiv : « l’UDPS ne soutiendra que la candidature de son président à la course à la magistrature suprême de décembre ». La rodomontade a fait un flop et c’est un tout autre acteur politique à la tête d’une formation presque insignifiante sur l’échiquier politique qui a raflé la mise. La gifle politique est là. Sacrilège !

Le poids politique de l’UDPS a-t-il été dégonflé avec la mort de son ‘lider maximo’ ? Mystère et boule de gomme…  Lider maximo, justement. Voilà un terme venu de la lointaine île caribéenne de Cuba où un certain Fidel Castro a incarné jusqu’à après son effacement de la scène politique à cause du poids de l’âge et de la maladie le leadership politique dans toute sa splendeur. C’est lui qui désigna avant d’aller à la retraite son frère Raoül pour poursuivre l’’œuvre révolutionnaire. A Limete, le leader naturel qu’aura incontestablement été Etienne Tshisekedi wa Mulumba sur la scène politique zaïroise puis congolaise a de toute évidence failli dans l’organisation de sa succession.

Avec lui, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social a été toujours au premier plan dans les rendez-vous avec l’histoire politique mouvementée de ce pays. L’opinion se souviendra assez aisément de Genval où grâce à sa seule équation personnelle, le patriarche de Limete s’attirait les révérences des katumbistes qui avaient pourtant le vent en poupe, quoique sortis fraichement sortis des rangs de la « kabilie » avec des propositions juteuses pour son retour quoique médicalement dangereux en 2016 afin d’être utilisé comme épouvantail. L’opposant en chef congolais ne s’en remettra pas et rendra l’âme quelques lunes plus tard. S’il était encore en vie, face aux Katumbi, Bemba, Kamerhe, Matungulu, Muzito, Fayulu, et consorts à Genève, il aurait été coopté candidat commun de l’Opposition, ou à la rigueur été appelé à désigner d’autorité celui-ci.

C’est probablement pour toutes ces considérations que « la base » de Limete, suivie de celle de l’UNC a donné de la voix, obligeant Vital Kamhere et Félix Tshilombo Tshisekedi à retirer leurs signatures, c’est-à-dire à contester le fruit de leurs négociations de Genève quelques heures après. Une évidence devrait découler du camouflet de Genève, ces politiciens-là ont encore du chemin à faire sur la scène politique avant de mériter la place de des monstres sacrés comme le défunt ’lider maximo’ de l’UDPS dans la cour des « grands » et y porter une voix déterminante, écoutée et respectée.

Entre-temps, que pèse réellement aujourd’hui l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social aile de Limete ? Que valent les récriminations des opposants radicaux et de leurs affidés dans la société civile ou la hiérarchie de l’Eglise catholique de Kinshasa contre la machine à imprimer les votes affublés de tous les quolibets pour cause de risques d’une contestation qui de toute évidence fait partie de l’ADN d’une certaine classe politique congolaise ?

 

JMNK

 

 

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Genève a proclamé dimanche 11 novembre 2018, Martin Fayulu comme candidat commun de l’Opposition congolaise à l’élection présidentielle qui se tiendra en Rdc le 23 décembre 2018. L’annonce est tombée comme un coup de tonnerre à Kinshasa, de même que dans les 26 provinces de la RD Congo, mais aussi dans tous les coins et recoins du monde. A l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (Udps), c’est le désordre, puisqu’il ne devrait s’agir que de Félix Tshilombo Tshisekedi, son président comme celui que tout le monde attendait comme candidat unique de l’Opposition. Actes de vandalisme et casses partout, car l’Udps ne jurait que sur son président. Même situation vécue à l’Union pour la Nation Congolaise de Vital Kamerhe où les militants se sont même affrontés avec ceux de l’Ecidé de Martin Fayulu.  Outre l’Udps, à l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, l’on a vécu un « kuluna » entre les partisans de celui qu’on appelle le « pacificateur » face à ceux du Plus petit commun diviseur, Martin Fayulu. Ainsi, il ne faut même pas parler de la fumée blanche après cette rencontre, mais plutôt d’un vent impétueux qui vient tout bousiller.

Félix Tshilombo Tshisekedi, président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (Udps), mais aussi du Rassemblement des Forces Politiques et Social Acquises au Changement a retiré hier lundi 12 novembre sa signature de l’Accord de Genève qui consacrait Martin Fayulu comme candidat commun de l’Opposition à la prochaine présidentielle de décembre 2018. Décision prise à la suite des actes de vandalisme posés par les combattants et militants de l’Udps au siège du parti à 11ème rue Limete à Kinshasa, mais aussi en provinces pour dire non au fait que Félix Tshilombo ait apposé sa signature sur l’accord de Genève et se retirer de la course à la présidentielle au détriment de Fayulu.

« Si je suis allé à Genève, c’est quelque part avec son aval (de la base) car il était question de trouver un accord pour la désignation d’un candidat commun. Je me suis rendu compte que l’acte que nous avons posé à Genève n’a pas été compris par la base. Par conséquent, et j’assume ce que je dis, je retire ma signature au nom de l’UDPS, de cet accord que nous avons signé à Genève », a dit Felix Tshisekedi, qui auparavant avait personnellement exprimé son soutien à Martin Fayulu comme candidat commun de l’Opposition.

Pour justifier davantage son retrait, il ajoute par ailleurs avoir obéi à la volonté de sa base : « un parti politique, c’est d’abord sa base. On ne peut se dire leader sans l’adhésion de la base de l’UDPS. Je ne peux aller à l’encontre de la base, ce serait signer la mort de ma carrière politique (…) ».

De rappeler qu’avant de prendre cette décision,  le Secrétaire général de l’Udps, Jean-Marc Kabund-A-Kabund est celui qui avait donné l’ultimatum de 48 heures à Félix Tshilombo son président, au nom de la base du parti cher au Feu Etienne Tshisekedi, afin de retirer sa signature de l’Accord de Genève, car ce n’est pas le sens du combat de l’Udps.

« Il a pris une décision politique à Genève. Cela n’a pas rencontré l’assentiment du parti. C’est normal en politique que cela arrive. Même à l’époque d’Etienne Tshisekedi, cela est arrivé à plusieurs reprises. Le président Tshisekedi n’avait pas honte de revenir sur ses décisions pour rencontrer l’assentiment de la base », avait-t-il averti à son président.

Kamerhe revient sur sa signature

Après Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) a aussi annoncé toujours hier dans la soirée, le retrait de sa signature de l’accord de Genève consacrant Martin Fayulu comme candidat commun de l’Opposition.

Mandaté par sa base pour obtenir la désignation d’un candidat commun de l’opposition, le président de l’UNC dit répondre aux appels de la même base qui n’est pas satisfaite de l’accord conclu.

« Aujourd’hui la même base s’est réunie à travers la direction politique nationale, certainement après avoir entendu ses plaintes. La direction politique m’enjoint de tempérer dans le sens de la demande de la base. Je ne voudrais pas ici commenter cette décision car elle est au-dessus de la personne dans nos statuts. J’annonce donc que je retire ma signature pour respecter la volonté de ma base. Sans cette base, je vais m’auto flageller et vais moi-même m’auto exclure du parti », a-t-il dit hier à la radio à TOP CONGO FM.

Genève tue l’Opposition

Il pouvait être le héros de cette opposition congolaise. A l’annonce de sa participation aux prochaines élections avec ou sans machine à voter, Félix Tshilombo Tshisekedi avait suscité des réactions partout dans sa famille politique, mais a reçu le soutien de sa chère Udps. C’est là où tout a commencé ! Malheureusement, il refuse la marche de l’Opposition pour dire non à la machine à voter, mais le voilà accepter par la suite un candidat président qui ne veut même pas entendre parler de la MAV. Forcé par ses bailleurs impérialistes, Félix promet de convaincre la base, mais le voilà entre le marteau et l’enclume.

« Je vais les convaincre. Ils doivent être d’accord. Il n’y a rien à faire. Nous voulons le changement et le changement passe par le soutien à la candidature de Martin Fayulu. Moi, je vote pour le changement et le changement aujourd’hui s’appelle Martin Fayulu », une promesse qui ne va durer que quelques heures, puisqu’à Limete, c’est le chaos.

Ainsi, l’Opposition qui croyait avoir emporté une bataille, se plonge dans une situation qui dessine son échec aux prochaines élections non seulement présidentielles, mais aussi dans toutes les échéances. Le plus petit dénominateur commun, Martin Fayulu devra seul battre campagne, peut-être avec l’unique soutien de son frère Freddy Matungulu. Au cas contraire, l’Opposition ira le 23 décembre 2018 en ordre dispersé face à un seul candidat commun du Front Commun pour le Congo, et qui a le soutien de tout un peuple. Face à cette situation, que diront Jean-Pierre Bemba et l’italien Sorianno Katumbi ? Qui vivra verra.

Bernetel Makambo

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Le Directeur général de Transco, Michel Kirumba Kimuha a repris, hier, les clés de son bureau, au terme de  trois mois d’action disciplinaire. Saisissant la balle au bond, il a rendu hommage au Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange, artisan de la révolution de la modernité. Puis, se tournant du côté de la communauté professionnelle de Transco, il l’a invitée à favoriser le retour à un climat serein, et  à reprendre le travail.

Le Secrétaire général aux Transports et Voies des Communications, Donat Bagula Mugangu est descendu au siège de cette entreprise des transports en commun, à Masina/Siforco, en vue de superviser personnellement la cérémonie de remise-reprise. Quelle n’a pas été sa surprise de constater l’absence physique du DG intérimaire, Andrew-John Bongi Blackson. En effet, celui-ci, faute de cerner l’essentiel et de faire preuve de flair managérial, s’est laissé entrainer par une vague de mécontentement ourdie par un certain comité d’employés, et se traduisant par un arrêt collectif du travail. Après moult rappels à la raison, c’est aux alentours de 15 heures 26 minutes que le Secrétaire général a tablé sur le refus du DG intérimaire de revenir dans les installations de Transco. Ceci entrainant cela, le Dircab du SG, Didier Ebubu Goni a procédé à la lecture du procès-verbal d’installation du DG Kirumba. Un acte administratif expliquant la levée de suspension du précité. C’était en présence du staff de l’entreprise, en l’occurrence MM. Olivier Boboli, Yannick Nsadisi, Luthanges Luvuezo, respectivement directeur juridique et des ressources humaines ; directeur technique ; directeur d’exploitation.

A l’issue de la lecture du PV, le SG a procédé à l’installation, en faisant suivre quelques paroles, en guise de réarmement moral. Il a notamment remis sur la table du DG le défi d’assurer la mobilité des engins.  ‘’Vous reprenez ce jour vos fonctions, vous tiendrez à observer toutes les instructions pendantes, pour la bonne marche de l’entreprise et la révolution de la modernité. Vous avez été en dehors de cette entreprise pendant trois mois. Que ça soit un temps que vous aurez mis à profit pour vous revigorer. Vous pourrez vous retrouver dans une situation quelque peu  délicate. Vous devrez agir en bon père de famille. Veuillez assurer la mobilité des engins, la mobilité des personnes et de leurs biens.

Michel Kirumba réitère le principe de la continuité de l’Etat

‘’Après la tempête, ce n’est plus la tempête’’, renseigne une sagesse. Résolu de se tourner vers l’avenir, le DG Kirumba a salué sa réhabilitation et promis d’observer la continuité de l’Etat. Aussi a-t-il appelé les agents à reprendre leurs postes de travail dès ce mardi 13 courant. ‘’Merci, M. le Secrétaire général pour cette cérémonie d’installation. J’ai été suspendu, certes, l’action disciplinaire a été clôturée. Voilà pourquoi je rends hommage au Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange, artisan de la révolution de la modernité, pour son attention soutenue sur la situation de Transco. (…)

J’étais absent pendant trois mois, je suis rentré par la volonté des autorités. En vertu du principe de la continuité des affaires de l’Etat, nous allons poursuivre là où s’est arrêté le comité sortant, pour le bien de l’entreprise et des employés. S’il y a eu des primes accordées, nous allons les maintenir, tant que cela porte sur le bien de notre entreprise et de la population que nous devons servir.

Payne            

 

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Les contradictions de la brumeuse arène politique Congolaise ne cessent pas de nous étonner. A quelques 13 jours du lancement de la campagne pour les élections du 23 Décembre 2018, dans une saison effervescente de la  précampagne, Emmanuel Ramazani se rend au Kasaï, le cœur du Congo, et les 7 mousquetaires oppositionnels, eux, se rendent en Suisse au cœur de l’Europe. Deux trajectoires porteuses des significations distinctes. Ces déplacements et les rencontres (visibles et invisibles) qui s’y déroulent, tout en étant rationalisés par des objectifs apparemment nobles, émettent aussi des signaux sur les stratégies des compétiteurs.

A 13 jours du lancement de la campagne électorale, si des compétiteurs ne sont pas encore en élan d’interaction-immersion pré-électorale avec le Congo profond, il y a un sérieux problème de génie politique en RD Congo. Comme intellectuel-Kataskopos Congolais, je cerne la réalité au-delà de sa phénoménologie événementielle (faciale). J’y capte la dimension de «l’étant que du devrait être». Ici je propose une lecture de ces deux déplacements dans deux directions diamétralement opposées, à 13 jours de la campagne électorale, sur la triple toile de la symbolique politique, de la stratégie électorale et surtout de l’ingéniosité des élites politiques.

  1. RAMAZANI SHADARY EMMANUEL AU KASAI AU CŒUR DU CONGO : UNE IMMERSION STRATEGIQUE

Dans les pays avancés où j’ai observé la conception et la mise en œuvre des campagnes électorales (où j’ai aussi été formé en cette matière), notamment aux USA et en Afrique du Sud, l’un des facteurs déterminants la victoire électorale est aussi la trajectoire de la précampagne et de la campagne. La ville par laquelle on démarre la précampagne, qui est une interaction et une immersion préalable dans l’atmosphère électorale du Peuple, et la suite de la trajectoire, émettent des signaux sur plusieurs registres. Ceux-ci sont du type symbolique-psychologique, stratégique et aussi en ingéniosité politique. Trois aspects de ces registres combinés peuvent être épinglés par rapport à la première sortie en précampagne du candidat  Shadary à Mbuji-Mayi, au Kasaï, cœur de la RDC.

Primo, la ville par laquelle on commence son immersion en précampagne est l’une des mesures de l’intelligence stratégique du candidat et sa compréhension de la psychologie politique de la société. En amorçant une tournée de la précampagne dans une ville précise, le candidat indique qu’il possède un entendement perspicace de la configuration géopolitique des élections et sa réverbération nationale. Deux rationalités en termes de génie électoral. Shadary sait que l’espace Swahilophone (l’Est) lui est acquis surtout avec un ancrage dans le Katanga, le Maniema, l’ancienne Province Orientale et des portions du Nord Kivu et du Sud Kivu. L’Ouest sera disputé.  L’espace Kasaien (le centre) est en réalité le swing state où il doit chercher à maximiser son ancrage en addition aux segments acquis de l’Est/Swahilophone. Ensuite, l’espace Kasaien porte deux des tribus les plus grandes et les plus homogènes (Luba et Tetela) du pays en termes de leurs langues et cultures communes respectives. Bien plus intéressant sur le plan de la dissémination démographique, les membres de ces tribus sont les  plus  tentaculaires sur le territoire Congolais. Les Lubas du Kasaï et les Tetelas résident presque dans toutes les villes et grandes agglomérations de la RDC. Ils ont un important impact dans ces villes par leurs réactions à la descente du candidat du FCC dans le Grand Kasaï.

Tertio, sur le plan politico-électoral, Mbuji-Mayi étant le second bastion de l’UDPS après Kananga, le candidat du FCC y relève un défi de popularité. Il a réussi ce pari si on considère l’engouement produit par cet événement. La mobilisation organisée des mains de maitre par le Gouverneur Ngoyi Kasanji, en conjonction avec la robuste action des politiciens de gros calibre du Kasaï,  appuyée par la descente préalable de l’ancien compagnon de Dr Etienne Tshisekedi, Bruno Tshibala Nzenze, a produit l’effet escompté. L’installation du comité de la campagne électorale du FCC au Kasaï Oriental sous le leadership du bouillant «tshobesha Ngoyi Kasanji » a planté des racines. Cet élan va certainement être maintenu par le FCC comme fondation pour la campagne fulgurante dans le Grand Kasaï.

  1. LES 7 MOUSQUETAIRES OPPOSITIONNELS EN SUISSE AU CŒUR DE L’EUROPE : QUETE D’UNE RATIONALITE

Les observateurs politiques et autres intellectuels Africains trouvent les politiciens, surtout les opposants Congolais, très étranges par leur obsession (fixisme) par les voyages politiques à l’Etranger pour y trouver des solutions aux problèmes de leur pays. En cette matière, nous avons battu tous les records en Afrique. La raison généralement avancée pour ces rencontres à l’étranger est la nécessité d’un terrain neutre et la médiation internationale, surtout dans le contexte des crises armées ou des impasses politiques.  Mais, aujourd’hui nous ne sommes ni en guerre, ni en perspective des négociations politiques : Nous devons aller irréversiblement aux élections. Quelle est alors la rationalité des rencontres des opposants à l’extérieure de la RDC, loin du Peuple Congolais ? Trois réponses sont possibles. Elles sont légitimes mais pulvérisables politologiquement.

La première réponse est qu’il y a des leaders qui ne peuvent pas rentrer au pays. On sait qu’il n’y a qu’un seul candidat président, Moise Katumbi, qui ne peut pas rentrer en RDC. Mais, il faut bien équilibrer les choses dans le calcul stratégique électoral: Fallait-t-il nécessairement (aux regards des enjeux sur terrain) déplacer tous les autres candidats en dehors du pays à quelques 16 jours de la campagne pour parer aux inquiétudes d’une personne, ou fallait-il prendre en compte l’immense valeur ajoutée d’une rencontre dans une ville du pays ? C’est pourtant clair qu’une rencontre au pays aurait cimenté la perception du nationalisme et aussi ancré le candidat président unique de l’opposition dans l’imaginaire des électeurs comme un produit du terroir. La deuxième réponse est que le régime allait empêcher une telle rencontre et «coffrer les candidats présidentiels». Cette réaction encapsule une vision trop diabolique du régime (qui serait infecté d’une pathologie irrémédiable des arrestations démentielles). C’est la plus frivole des réponses. On a vu plusieurs rencontres des candidats président à Kinshasa. Ils n’ont jamais été inquiétés. Le régime n’est pas suicidaire pour arrêter un groupe de candidats présidentiels à quelques jours de la campagne électorale. Donc cette rencontre aurait bien pu avoir lieu à Tshikapa, à Mbanza Ngungu ou à Kisangani. Et, en plus de l’ancrage de la précampagne, les opérations inhérentes à l’organisation de cette rencontre au pays auraient boosté l’économie de la ville choisie. Ce  qui aurait apporté une motivation de vote supplémentaire en faveur de l’opposition. Dans cette hypothèse Moise Katumbi serait intervenu par vidéoconférence ou par le biais de son représentant.

Pourquoi l’opposition ne comprend t-elle pas qu’elle doit absolument démontrer la capacité d’ancrage sur terrain et faire preuve de nationalisme par immersion dans le Peuple et dans le pays ? Les réponses sont aussi nombreuses. Mais celles qui prédominent soulignent ce que les intellectuels Africains appellent « la propension  déambulatoire des politiciens Congolais» et les manipulations de différents centres d’intérêts politiques et surtout miniers internationaux. Dans l’opinion nationale il est clairement établi que les mains de certains capitalistes visant les minerais stratégiques du Congo sont derrières certains candidats dont le mercantilisme et de notoriété publique. Genève a été un mauvais choix, à un très mauvais moment et surtout pour un objectif trop délicat. Les observateurs, les Congolais, les intellectuels Africains progressistes, notent qu’il est inconcevable que des leaders politiques à cet âge de l’histoire du Congo de Lumumba aillent à Genève pour designer le candidat qui à leurs yeux va être le Chef de l’Etat de ce pays. Ce candidat, qui qu’il soit, va porter la symbolique des interférences inhérentes à la conception du monde sur Genève : le centre impérialo-capitaliste du monde.

Sur le plan politico-électoral, les opposants ont offert à leurs adversaires une munition discursive imparable : le candidat unique de l’opposition est un pion des capitalistes-impérialistes fabriqué à Genève à des fins de cannibalisation de la RDC.  La terre Congolaise n’a pas été jugée digne d’être le lieu où le candidat oppositionnel sauveur de la République pouvait être désigné, selon la logique de ces opposants. L’opposition s’est auto-assené une énorme entaille dans l’imaginaire collective. Toute la narrative de la campagne tournera autour de l’origine argentière du candidat des 7 mousquetaires de Genève. Encore que ce choix n’est pas nécessairement celui des autres 13 candidats présidents restés à Kinshasa.  Dans une saison électorale comme celle-ci, avec des moyens très limités, un immense territoire, mener des actions déterminantes et de grande envergure au pays porte de loin une valeur ajoutée politique et électorale que les multiples réunions à Johannesburg, Bruxelles Washington ou Genève. Si toutes les rencontres des 7 mousquetaires oppositionnels avaient eu lieux dans des villes Congolaises, les candidats auraient rencontré les chefs coutumiers de ces coins, les prélats, les jeunes, les mamans. De telle sorte qu’à la campagne le candidat unique aurait eu très peu d’efforts à fournir vis-à-vis de ces segments électoraux. Et bien plus, le candidat unique aurait porté l’aura national. Evidement, il y a un problème de sous-éclosion politologique sur le champ politique Congolais.

  1. CONCLUSION : LES ELITES POLITIQUES CONGOLAISES ET LE DEFI DE L’INGENIOSITE POLITICO-ELECTORALE

Selon Samuel Huntington, l’illustre politiste Américain et l’un des meilleurs de notre époque, le troisième cycle électoral est crucial pour la consolidation de la démocratie dans un pays en transition. C’est dans ce cycle que les élites politiques doivent faire preuve d’une intelligence politique nouvelle. Cette intelligence politique se cerne aussi sur le plan de la culture et la praxis électorale. Sur ce registre, la pratique électorale doit traduire une certaine profondeur dans la compréhension des interactions stratégiques avec le peuple et la société. Une certaine ingéniosité dans les choix des actions, des discours, par rapport aux enjeux politiques et électoraux, est impératif. Malheureusement, on ne peut vraiment pas asserter que les candidats présidents de la République, même certains qui sont venus de la Diaspora, sont tous distingués  en narrative, en stratégie, ou en actions sur terrain. Les prestations sont vraiment en deçà de l’ingéniosité politique et électorale pour un troisieme cycle électoral. Il n’y a pas de sagacité électorale à la hauteur du poste de Président de la République. Pourtant, c’est depuis 2014 que les politiciens exigent les élections. Quatre ans après le spectacle est totalement ahurissant : amateurisme, débrouillardise, tâtonnement. Et très attristant : c’est à 16 jours du lancement de la campagne électorale que les opposants se déplacent en Europe pour choisir un candidat unique. Vraiment insolite.

Et plus important en termes de symbolique, notre héros national Emery Patrice Lumumba avait prophétisé que l’histoire du Congo ne sera pas écrite dans une capitale occidentale. La désignation du candidat unique de l’opposition est un événement composant une importante page de notre histoire. Cet événement restera à jamais sculpté dans les annales d’or de notre pays car ce sera la première fois que des opposants Congolais choisissent un candidat fédérateur. Malheureusement, Lumumba va se retourner dans sa tombe car la terre du Congo n’a pas été jugée digne de porter cet événement historique.

Les observateurs tant nationaux qu’internationaux notent que sur terrain, les stratégies et les efforts sont déployés avec des philosophies politiques et approches électorales diamétralement opposées. L’une est nationaliste et pragmatique, et l’autre internationaliste et idéaliste cherchant les conditions d’une élection impeccable. Pendant que le candidat Shadary occupe le terrain, certains candidats présidents qui sont à Kinshasa font des meetings des  salons huppés, des rhétoriques dans des salles de conférence luxueuses et des prestations télévisées. Ils n’arrivent même pas dans les zones périphériques de Kinshasa (Kisenso, Malweka, Camp Luka). D’autres encore passent d’une ville Africaine à une ville Européenne. Il s’y dégage un écart objectif d’immersion qui est un facteur déterminant de l’issue de cette compétition électorale. Les observateurs notent également qu’à 13 jours de la campagne électorale, les comités directeurs de campagne de certains candidats sont inconnus. Les efforts logistiques et le déploiement sur terrain, même dans la ville de Kinshasa, sont presque nuls. Il y a quelque part en l’air comme l’exhalaison d’une volonté d’auto-euthanasie électorale avec l’astuce de l’attribuer aux autres. Malheureusement cela aura été précédé par le déficit d’ingéniosité électorale et des défaillances stratégiques identifiées par les observateurs nationaux et internationaux. Time will tell…dixit Bob Marley.

 

Hubert Kabasu Babu Katulondi (Libre-penseur et écrivain)

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C’est sous ce thème que le Révérend Dominique Ngoy Kabuya a édifié les fidèles de son église qui se préparent d’ici le 18 novembre 2018 à démarrer les 21 jours des jeunes et prières jusqu’au 8 décembre 2018. C’est dans Luc 12, 15-16,21 et Esaïe 58 :1-12. L’homme de Dieu a indiqué qu’il existe 3 sortes de jeunes : le jeune à sec où l’on ne prend ni eau ni nourriture, jeune liquide où l’on prend que l’eau soit le jus et le jeune avec repas léger. Dans le jeune, l’élément important c’est celui de s’humilier devant le Seigneur, un moment important pour la repentance. Car l’Eternel comme il a demandé à Israël, nous devons crier à haute, de lui présenter nos difficultés. En ces 21 jours qui s’annoncent, je dois obtenir des résultats suivants tels que promis par Dieu : La lumière luira, la justice doit animer mes pas, la justice, la gloire de l’Eternel, j’atterrirai, je crierai et je me rassasierais.

C’est la parole de Dieu, a indiqué le pasteur Dominique, qui a souligné que si le chrétien respecte ces 10 éléments, il va entrer dans sa destinée. Pour cela, le chrétien comme annoncé pour les 21 jours de jeûne et prières, je porte les fardeaux des autres et je me présente au près du Seigneur avec cela que j’aurais aussi des réponses. A l’exemple de Anna qui promit à Dieu que s’il lui donnait un fils, elle lui mettrait à la disposition de l’Eternel. Un chrétien ne doit pas être indifférent vis-à-vis de son entourage. En ces 21 jours, les portes extraordinaires peuvent s’ouvrir. Que je donne gloire à l’Eternel qui m’accompagne. L’Eternel sera toujours   mon guide et ne permettra jamais mon échec, a expliqué le pasteur. Pour le pasteur Dominique Ngoy Kabuya, Abraham est mort rassasié de ces jours. Que l’Eternel nous donne la vigueur pour affronter n’importe quoi. Nous devons refuser d’être comme le riche dans le chapitre 12: 15 -16 -21 de vivre dans l’avarice et d’être riche pour moi-même. Je dois savoir que Dieu est mon premier parent et je dois savoir en plus de mes parents prendre soin de Dieu qui change des situations toujours en ma faveur jusqu’à offrir son fils unique pour moi.

Suzy Kibira Omari

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En séjour depuis le 9 novembre 2018 à Paris en France pour la commémoration du centenaire de l’Armistice,  le chef de l’Etat congolais, en marge  de ces festivités, a reçu en audience, Mme Rachida Dati, ancienne ministre de la Justice, actuelle députée européenne et Maire du 7èmearrondissement de Paris. Au menu de leur échange, le flux migratoire, la crise libyenne, le Fonds bleu pour le bassin du Congo et l’éducation pour tous.

C’est Mme Rachida Dati qui a dévoilé, à la presse, les grandes lignes de son entretien avec le président Denis Sassou-N’Guesso : « Nous avons des enjeux en commun… ce qui préoccupe les citoyens européens, mais aussi des citoyens africains : la maîtrise du flux migratoire. Et nous pourrons maîtriser le flux migratoire, régler les problèmes de l’Europe qu’avec le concours de l’Afrique, notamment des Chefs d’Etat importants dans la stature. Le président Denis Sassou-N’Guesso, quoi que l’on puisse dire, quoi qu’en puisse en penser, est un président important et qui a effectivement une vision et des propositions. »

S’agissant du Fonds bleu, la députée européenne l’a qualifié « d’outil exceptionnel », en estimant qu’il est « une réponse des enjeux climatique ». « Tout le monde aujourd’hui dit que l’avenir de la planète est en danger et donc, le Fonds bleu est un moyen, effectivement, de sauver la planète. Mais aussi un moyen de maîtriser le flux migratoire, un moyen d’empêcher des milliers d’africains de mourir dans le méditerrané », a-t-elle affirmé.

Pour elle, il est important que les parlementaires européens consultent aussi les chefs d’Etat africains sur la question du flux migratoire. « Pour nous, parlementaires européens, il était important qu’on puisse aussi demander aux présidents africains leurs contributions et leur participation à la maitrise du flux migratoire, dans le développement du continent africain, parce que le continent africain ne se développera que grâce aux Africains et à leurs Chefs d’Etat. Et, le Fonds bleu est, pour nous, un outil, extrêmement, important. C’est pour cela que nous avons évoqué toutes ces questions. »

Les deux personnalités ont évoqué l’accès à l’éducation des enfants issus des milieux défavorisés et démunis. La députée européenne et Maire du 7ème arrondissement de Paris a loué la volonté et l’engagement du Congo sur cette question. « Le Congo, a-t-elle déclaré, s’est engagé pour développer des lycées d’excellence, notamment pour les enfants, des élèves issus des milieux défavorisés. J’ai eu l’opportunité de visiter un lycée d’excellence à Oyo », a renchéri Rachida Dati.

Au sujet de la Libye dont le président congolais dirige le Comité de Haut niveau de l’Union Africaine, Rachida Dati a déclaré que la situation libyenne est une tragédie qui demande la mobilisation des énergies pour son règlement rapide. « … tout ce qu’on peut dire autour, si on n’a pas réglé ce problème de la Libye, on n’aura rien réglé comme vous le savez », a déclaré la députée française avant de reconnaître que « le président Denis Sassou-N’Guesso est très engagé dans cette résolution de la situation en Libye. Nous avons besoin d’entendre ses analyses, ses précautions de la situation en libyenne quelle serait la stratégie adoptée pour les années à venir », a conclu la femme politique française.

Roch Bouka/Correspondant de la Rtga World