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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

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Récusé par nombreux de ses supporters, l’évêque Pascal Mukuna vient de démissionner de ses fonctions de président du FC Renaissance du Congo.

C’était au cours d’une réunion extraordinaire qui a mis autour d’une table hier jeudi 11 octobre à Bandalungwa, les présidents de toutes les sections des supporters, et le comité de direction avec à sa tête Pascal Mukuna.

Ainsi, la nouvelle va tomber et Renaissance se voit actuellement sans président du comité dirigeant. Une nouvelle qui risque de plonger ce club tant aimé par les Kinois dans une crise encore plus rigide.

« Il est temps pour les supporters de se prendre en charge pour la poursuite du championnat en engageant toutes les dépenses comptant pour la gestion quotidienne de l’équipe », a dit Pascal Mukuna, qui affirme par ailleurs être choqué par les propos discourtois à son endroit par certains supporters du FC Renaissance du Congo.

Il a ensuite exhorté la représentation des supporters à l’amour véritable de l’équipe sans autres intérêts derrière leurs têtes.

A cette même occasion, l’homme de Dieu a retracé certaines de ses réalisations depuis la création du club jusqu’à ce jour, surtout avant le début de ce championnat en qualifiant jusque-là 26 joueurs sur un effectif de 33.

Choqué d’être pris comme auteur de la crise au sein de la grande famille « fibo », Pascal Mukuna a préféré se retirer de la gestion de l’équipe, en demandant pardon aux uns et autres si dans sa gestion, il aurait touché certaines sensibilités.

« Le club doit continuer le processus de mutation vers la création d’une société », a-t-il indiqué dans son adresse à la grande commission des supporters.

Un processus qui ne va pas l’empêcher d’être administrateur ou actionnaire majoritaire, compte tenu des actions placées au sein du club.

A en croire les proches de l’évêque, les présidents sectionnaires l’auraient demandé de retirer sa démission, et d’écarter tous ceux qui constituent dans son entourage le frein majeur de l’équipe, en semant de troubles et conflits d’intérêt.

Ainsi, l’assistance a  rejeté en bloc et avec toute énergie, la démission de l’évêque président  Pascal Mukuna. La réunion s’est donc terminée en queue de poissons sans une  décision finale, mais Mukuna semble ne pas vouloir revenir sur sa décision.

Altesse B. Makambo

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De notre envoyé spécial au Maroc, l’on apprend que les Léopards U-20 de la RD Congo sont conviés par la Fédération royale marocaine de football (FRMF)  pour discuter deux matchs amicaux face à leurs homologues du Maroc du 13 au 19 octobre.

La sélection congolaise a quitté Kinshasa dans la nuit du 10 au 11 octobre 2018 pour le Maroc.

Avant de rejoindre le royaume chérifien, les jeunes Léopards étaient au Kampo Hôtel dans la commune de Barumbu, depuis le dimanche 7 octobre. Ils se sont entraînés deux fois par jour avant d’être opposé en amical le mercredi 10 octobre au centre Patient-Baudouin Kurara Mpova dans la commune de la N’Sele face à la formation de Lokolo Moto de l’Entente Urbaine de football de Kinshasa Lukunga, battue par (2-1) avec des réalisations de Patcheli Pinock Vuvu (17ème minute) et Glody Kilangalanga Pame (80ème minute). Lokolo Moto a égalisé par l’entremise de Jean.

Ci-dessous, la liste des 24 Léopards U20 qui séjournent déjà au Maroc :

  1. Mobaelua Salumu Nathan (Ujana)
  2. Da Silva Katalay Christian (Rio Ave /Portugal)
  3. Mawawu Makunda 0rtinel (TP Mazembe)
  4. Tshimanga Tshilembi Ramzani (AS V.Club)
  5. Ebuela Steven (AS Dauphin Noir)
  6. Mangindu Henock (OCK)
  7. Iduma Faika (JSK)

8.Mukawa Kisanga Yves (Lupopo)

  1. Mombombo Kanda Omer (Tshinkunku)
  2. Tshimanga Isaac (Dauphin Noir)
  3. Makangila Batoba Belverly (Lupopo)
  4. Lukoki Ngedi Ismael (RC Genk/ Belgique )
  5. Apianome Mardochée (Bazano)
  6. Balumbi Rolly (AS Nyuki )
  7. Mukulu Inunu Graddy (MK)
  8. Kinzumbi Philippe
  9. Pinock Vuvu Patcheli (Ac Rangers)
  10. Ifasso Ifunga Jonathan (Dauphin Noir)
  11. Kitambala Bola Jephte (JSK)
  12. Kilangalanga Pame Glody (Maniema Union)
  13. Balongo Lissondja Nelson (St Trond/Belgique)
  14. Kikasa Wamba Merveille (AC Léopard Dolisie)
  15. Masikini Adongba Batista (Renaissance du Congo)
  16. Tshimanga Lowanga Erick (FC -DDM)

Altesse B. Makambo

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Les Léopards de la République Démocratique du Congo croisent déjà ce samedi 13 octobre à 18h au stade des Martyrs de la Pentecôte, les Warriors du Zimbabwe. Match qui entre dans le cadre de la double confrontation des 3èmes et 4èmes journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations/Cameroun 2019.

Joueurs déterminés, avec un staff technique bien assis, supporters plus que motivés à soutenir leurs fauves jusqu’à la 90ème minute, les Léopards partent pour favoris avant même la rencontre.

Avec ses 25 joueurs qui ont répondus présents outre Aaron Tshibola, le sélectionneur principal Florent Ibenge attend voir une équipe qui a repris le moral, après leur dernière élimination à la Coupe du Monde Russie 2018. Dure épreuve qui a causé tristesse et désolation dans la famille des Léopards.

Le temps passé ne revient plus, les Léopards pensent tourner la page pour voir l’avenir.

« Tous ceux qui sont là ont le mental positif. Ça fait du bien de voir cela au regard de l’importance du match de samedi. Nous allons jouer deux fois contre notre adversaire tout en sachant que le vainqueur de cette double confrontation sera presque qualifié. Nous allons tout faire pour réussir à l’emporter. Chaque joueur congolais veut jouer pour son équipe nationale. Moi, à chaque fois que je suis sélectionné, je suis très content. Je remercie Dieu pour cela et le coach aussi. J’ai travaillé dure pour être de retour dans la sélection et j’y suis, cela ne peut que me faire du bien. A Saint Trond, le coach m’a donné beaucoup de responsabilité d’être capitaine cette saison. Il a vu ces qualités en moi, c’est à moi maintenant de le montrer en équipe nationale. La saison se passe bien pour moi et je veux le montrer ici à Kinshasa », a déclaré l’international congolais Jordan Rolly Botaka.

Pour sa part, Jean-Marc Makusu Mundele qui signe son retour en sélection nationale, affirme que la concurrence est très rude à son poste, mais promet de faire mieux en sélection nationale lors de la double confrontation entre la RDC et le Zimbabwe.

« Nous allons produire du beau jeu. Quand j’ai eu l’appel pour la sélection nationale, ça m’a fait vraiment plaisir. Mon objectif en sélection, c’est de faire mieux et de compléter à ce que mes coéquipiers ont déjà fait », a-t-il dit devant la presse lors d’une séance d’entrainement.

Un autre Léopard à avoir donné son avis à la presse est Christian Luyindama qui est plus que motivé pour remporter cette rencontre.

« Nous sommes très motivés pour disputer cette rencontre qui n’est pas la moindre. Nous allons tout faire pour battre le Zimbabwe et prendre la tête du groupe. C’est vraiment notre souhait à tous. Personnellement, je connais quelques joueurs de la sélection zimbabwéenne. Par exemple, Knwoledge Musona avec qui on joue en championnat belge. Moi, de mon côté, je vais donner le meilleur de moi-même. Je suis sûr que tout va bien se passer », a-t-il déclaré.

Altesse B. Makambo

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Une vue des participants à la 1ère édition de la SBK/Ph. ambabel

Ce qu’a été la séance du lancement

Au lancement de la semaine belge de Kinshasa, le mardi 2 octobre 2018 dans la soirée, le Chargé d’affaire a.i de l’ambassade de Belgique M. David Lomastro avait exprimé son réel plaisir d’accueillir les invités dans le nouveau bâtiment de l’Ambassade de Belgique à Kinshasa, occupé il y a  maintenant dix mois. A l’en croire, « cet investissement immobilier est le témoignage d’un engagement de long terme entre la Belgique et le Congo et il en va de même pour l’événement du jour à savoir la semaine belge de Kinshasa ».

Il s’agit, en réalité, d’une première édition voulue à l’origine d’une longue série ; d’une initiative de Belges actifs en Rdc qui ont souhaité mettre en avant les liens durables et variés qui existent entre la Belgique et le Congo. Des individus qui travaillent chaque jour, physiquement ou symboliquement un pied au Congo et l’autre en Belgique. « Ce sont ces relations sincères et profondément ancrées qui incitent et encouragent, chaque jour, au lancement de nouveaux projets », avait-il martelé.

Des matières à l’ordre du jour

Lors de la conférence de presse de ce jeudi 11 octobre 2018, les organisateurs ont expliqué qu’il s’agissait des projets de créativité qui ont été exposés, discutés et décortiqués au cours de la semaine belge de Kinshasa : Santé, environnement, nouvelles technologies, éducation, transport, … autant de sujets qui, parmi d’autres, étaient mis à l’honneur par des contributions académiques des deux pays, des échanges mais aussi la tenue de stands où il a été possible d’échanger en direct avec les acteurs et gestionnaires de ces projets.

Des thèmes aussi bien importants les uns que les autres ont été décortiqués durant la semaine : « Créativité et savoir-faire belgo-congolaise dans le secteur des NTIC », clôturé par le conseiller économique et commercial des trois régions belges et du Grand-duché de Luxemburg Jérôme Roux ;  « Sous-traitance et Local content : quels partenaires belgo-congolais pour une sous-traitance locale de qualité ? ». Et en santé : « quelles synergies entre la Belgique et le Congo pour l’amélioration de la qualité et l’accessibilité des soins de santé en Rdc ? ». Dans le domaine des infrastructures, le thème ‘’Construction et infrastructures, transport et logistique’’, sans oublier ‘’Environnement et culture’’ et ‘’Education, projets et acteurs du secteur Education et leur impact sur la population congolaise’’. Tout était passé au peigne fin.

Parlant de l’environnement, plus spécialement, le thème « des business vert » a permis d’exposer une vitrine de ces actions réalisées en RDC, qui esquissent un futur ensemble, en soulignant les interactions entre les deux pays. C’est aussi le cas entre la RDC et l’Union européenne dont la Belgique est pays fondateur, hébergeant les institutions européennes; L’UE COFED déploie en RDC le programme XI FEO dans 6 aires protégées essentielles de RDC en partenariat avec ICCN, pour rehausser le niveau de gestion de ces parcs et aires protégées, pour lutter efficacement contre le braconnage, et aussi surtout développer des interactions avec le secteur privé et des retombées positives en faveur des populations, en termes d’accès à l’emploi et à l’énergie …

Plusieurs intervenant avaient pris la parole et rencontré les préoccupations des journalistes dans un jeu de questions-réponses, sous la modération d’Henri Désiré Nzouzi. Il s’agit notamment de Luis Rodriguez et Arnold Jacques de Dixmude (UE COFED), Flory Botamba (WWF Rdc), Jérôme Roux (Conseiller économique régions belges), Alain Huart (Administrateur Congo green), Nicelette Ntoto (Chambre de Commerce Belgo congolaise), Jean Yves Parent (KPMG), Laurent Puglionisi (MEDEF), Bob Tumbatamba (FOCOM), Prof. Dieudonné Musibono (Bel Campus), Micheline Lejoly Ibi, Pacale Mushiete, Etienne Bisimwa (FEPPAKIN),…

La prochaine édition de la semaine belge est déjà prévue pour l’année 2018.

Emmanuel Badibanga

 

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Il y a 29 années aujourd’hui depuis que le Grand Maître Franco Luambo a quitté le monde. Les artistes-musiciens ne meurent pas. On ne les pleure pas. On les immortalise par la chanson, par la danse. Luambo Makiadi, le Muhammad Ali de la musique congolaise est décédé depuis le 12 octobre 1989 à Namur en Belgique des suites d’une longue et pénible maladie. Beaucoup de choses, on le sait, ont été dites autour de son décès. Artiste-musicien-interprète de talent, doué d’un génie créateur inimitable, avec Luambo Makiadi a disparu le Grand Maitre, le porte-étendard de la musique congolaise contemporaine.

Historique

Ya Fuala, Franco de Mi Amor, Oncle Yorgho, Grand Maître. Voilà autant de pseudonymes glorieux de cet homme qui a traîné sa barque à bon port pendant près de quatre décennies. Des centaines de 39 centimètres, des centaines de chansons ont été conçues et interprétées par cet éminent artiste. Tout au long de sa carrière, Franco avait pris la ferme option de peindre ses concitoyens, son environnement sans masque, sans honte. C’est d’ailleurs cela qui a fait, depuis 1956, la force de ce grand Monsieur de la musique congolaise qui créa le Tout Puissant OK Jazz à l’âge de 17 ans.

Guitariste de talent, de son vrai nom François L’Okanga Lwa Duo Pêne Luambo Makiadi est né le 6 juillet 1935 à Sona-Bata, district de la Lukaya, dans la province du Kongo-Central. Son père, papa Emongo Joseph Luambo était de la tribu Tetela du Sankuru et sa mère, maman Mbonga Makiese était une véritable “Ne kongo” du Kongo-central. Luambo était un grand auteur-compositeur dont le thème de prédilection était la femme, le travail. Sans reculer devant la vérité, il avait, dans un style populaire à la limite de la vulgarité, réussi à mettre sur scène ses compatriotes dans leurs défauts et aussi dans leurs qualités. Il était à la fois le grand ami des femmes et des hommes qu’il taquinait puis amadouait…

Le Grand Maitre enregistre son premier disque “Bolingo na ngai Béatrice” vers les années 50 avec le concours de l’orchestre Loningisa. Quelques temps plus tard, lorsque Henry Bowane quitte Kinshasa pour aller s’installer à Luanda, en Angola, se retrouva seul maître à bord. Heureusement l’apport considérable de quelques musiciens du Congo-Brazza, nous citons Pandhy Saturnin (batteur), Loubelo Daniel De la î (guitariste) et Essous Jean Serge (saxophoniste), viendra sauver la barque du naufrage. Ainsi les composants du groupe se décident en de commun accord de trouver un lieu sûr de répétitions et de concerts. Leur choix sera porté sur OK Bar, situé à l’époque sur rue Tshuapa dans la commune de Kinshasa, une propriété de monsieur Oscar Kashama.

Ce dernier encouragea ces jeunes gens en mettant à leur disposition ce dont ils avaient besoin. C’est ainsi que sous les auspices de François Luambo, Landi Rossignol, Liberlin Lièvre, Pandhy Saturnin, Essous Jean-Serge et Loubelo De la Lune naquit le mercredi 6 juin 1956 OK jazz qui, en ses débuts, signifiait «Orchestre Kashama Jazz” avec Essous Jean Serge  comme premier chef d’orchestre.

Les bonnes choses ne durent pas. Au courant de l’année 1957, l’orchestre connaîtra les premiers départs de ses musiciens. Lando Rossignol et Essous Jean-Serge le quittaient pour aller former leur groupe à eux baptisé “Rock-a-Mambo. Et deux Congolais de Brazzaville marquèrent en même temps leur entrée au sein de l’Ok Jazz. Il s’agit de N’Kouka Célestin et Edo N’Ganga. Leur présence redonna du tonus à l’orchestre Kashama Jazz qui enregistra ses premiers succès: ” Aimé Wa bolingo”, “Joséphine”, Motema na ngai epai ya mama”…

En 1958, d’abord pour avoir roulé sur un vespa sans permis de conduire, ensuite pour une affaire de cœur, Luambo Franco séjourna à deux reprises sous les verrous. Son absence, comme on pouvait s’y attendre,  donna l’occasion à Célestin N’Kouka et Edo N’ganga de rentrer chez eux à Brazzaville. Là, avec Nino Malapet et Jean-Serge Essous, ils montèrent l’orchestre “Bantous de la capitale”.

Recouvrant par après sa liberté, Luambo Makiadi Franco avec son chef-d ‘orchestre Vicky Longomba qui lui était resté fidèle, procéderont au recrutement d’autres musiciens pour renforcer le groupe. C’est ainsi que Mulumba Joseph dit Mujos, le guitariste soliste Bombolo León, Bolhen pour les intimes, le bassiste Tchamala Piccolo et l’accompagnateur Lutumba Simon dit Simaro ont fait leur entrée au sein de l’orchestre OK Jazz.

En 1960, un groupe de jeunes filles, attiré par la guitare de Franco, ne pouvait se passer d’aller danser au concert de l’Ok Jazz. L’affluence étonnante de ces filles aux concerts agrémentés par Franco et son équipe suscita une passion dans les cœurs des mélomanes qui se dirent de bouche à oreille pour voir les jolies filles de Kinshasa, il faut aller aux concerts de Franco qui fut, pour la circonstance, baptisé ” De Mi Amor” par ses nombreux fans. Voilà, comme l’artiste ne meurt jamais, Luambo Makiadi Franco demeurera à jamais parmi nous. Que son âme repose en paix.

Kingunza Kikim Afri/Cp

Il s’est tenu hier mercredi 10 octobre 2018, la deuxième rencontre entre la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) avec à sa tête son président Corneille Nangaa Yobeluo, et les vingt et un candidats pour la présidentielle du 23 décembre 2018. Il s’agit là d’une deuxième concertation entre différentes parties autour des questions purement techniques, comme l’a recommandé la première réunion qui a même donné naissance à une commission technique.

Ainsi, Corneille Nangaa Yobeluo a convié tous les candidats présidents de la République et leurs experts techniques à cette nouvelle rencontre pour aborder les sujets restés en suspens, notamment la machine à voter et la présence des électeurs sans empreintes digitales dans le fichier électoral.

Hélas, certains candidats issus de l’Opposition, avec comme meneur Théodore Ngoy, pasteur de son état, ont monté des enchères exigeant à la CENI une discussion sur des problèmes juridiques voire pré-juridictionnels relatifs à l’utilisation de la machine à voter et à l’éventualité de la radiation des électeurs sans empreintes digitales lisibles. Et ce, oubliant que la réunion était technique et non juridique.

Face aux nombreuses préoccupations soulevées par certains candidats, il est ressorti des échanges la nécessité de garantir la fiabilité du fichier électoral et de préciser les soubassements juridiques de la machine à voter.

Et bien qu’ils aient exigé des discussions juridiques autour de la machine à voter, aucun candidat, malheureusement, n’a pu relever et démontrer au travers des différentes dispositions légales, les mesures d’application et les différentes décisions de la CENI, de la possibilité de rayer de la liste provisoire des électeurs, ceux n’ayant pas d’empreintes digitales lisibles. Par contre, il est clairement ressorti le risque d’une remise en cause des décisions irrévocables et opposables à tous de la Cour Constitutionnelle dans l’hypothèse où ce cadre d’échanges venant unilatéralement rayer les quelques 16,6% des électeurs sans empreintes digitales visibles. Alors que parmi ces électeurs, se retrouvent en effet des candidats aux législatives nationales et provinciales validées par la Haute Cour.

Des déclarations qui ne tiennent pas

Incapables d’avancer des arguments constructifs autour du caractère juridique de la machine à voter, ces candidats dont Théodore Ngoy, Martin Fayulu, Seth Kikuni, Vital Kamerhe, Kin Kiey Mulumba et autres ont séché la salle pour se confier à la presse avec des propos mensongers.

« Il y a des candidats qui ne sont pas venus. Je pense qu’ils ont raison. La réunion s’est terminée en queue de poisson. La majorité de candidats pense qu’il faut vider la question de savoir si la machine à voter est une décision légale ou illégale avant d’examiner sa fiabilité sur le plan technique. On a discuté tout ce temps sur cette question. Nous avons dit que cette machine n’est pas légale et nous l’avons démontré. On a voulu que la CENI et nous arrivions à la conclusion de savoir si cette machine est légale ou pas », a dit Théodore Ngoy Ilunga wa Senga au nom de tous ses camarades candidats de l’Opposition, ajoutant par ailleurs qu’avant leur départ de la réunion, le président de la CENI aurait demandé à ceux qui ne veulent pas des discussions techniques de quitter la salle. Des propos mensongers rejetés même par les proches de Corneille Nangaa.

Déclaration jugée par le vice-président de la CENI, Norbert Basengezi, comme une sorte de pression que les candidats de l’Opposition veulent faire à la CENI.

« Cela n’engage que celui qui a dit ça. Vous m’avez vu sortir avec les mêmes candidats. Vous m’avez vu sortir en concertation avec le même Théodore Ngoy, avec Martin Fayulu et Kamerhe. Je n’ai pas vu cette queue de poisson.  Si c’est dans la tête des certains, cela ne nous engage pas. Et nous respectons les 21 candidats et nous ne souhaitons entrer dans cela. Le cadre de concertation est légal. C’est que fait le président Nangaa. C’est une pression sur la CENI, voire sur toutes les CENI du monde (…). Plus les jours passent, plus les gens diront que nous sommes prêts ou pas prêts. Personne n’a dit qu’il ne veut pas venir le 23 décembre. D’ailleurs, vous avez vu les gens refuser de confirmer leurs photos dans la machine à voter », a dit le numéro 2 de la Centrale Electorale.

Par ailleurs, le candidat Pierre-Honoré Kazadi Lukonda Ngube Ngube veut participer aux élections avec ou sans machine à voter. « Nous avons reporté deux fois les élections, cette fois avec ou sans machine à voter, nous irons aux élections. Parmi nous, il y a des candidats qui récusent la machine à voter, mais nous saluons le travail de la CENI. Il y a des groupes se sont formés avec des positions opposées au sujet de la machine à voter », a-t-il dit au sortir de cette réunion avec la CENI.

Les points de convergence

Si l’Opposition n’a pas pu trouver des arguments clairs pour justifier l’illégalité de la machine à voter, au moins ils ont accepté certains points notamment  la tenue des élections le 23 décembre 2018 qui reste irrévocable et que toutes discussions et divergences de vue ne devraient remettre en cause ce rendez-vous historique pour le pays.

A cet effet, le Président de la CENI a, au nom des membres de l’Assemblée plénière également présents à cette rencontre, informé les candidats Président de l’accélération de la réception des matériels électoraux tous les deux jours jusqu’au 13 novembre 2018. Par ailleurs, la CENI présentera en grande pompe le parc automobile déjà disponible avant leur déploiement en provinces. L’ambition de la CENI est de réaliser, en parallèle, la réception et le déploiement de la quincaillerie électorale et la formation des agents opérationnels pour être prêt début décembre 2018.

A la clôture de cet échange, certains candidats et leurs experts ont consenti à suivre des explications techniques, mener un débat pointu et expérimenter la machine à voter afin de sortir des considérations politiques et idéologiques autour de cette technologie électorale.

Les deux parties ont convenu d’emblée que ce cadre de concertation devrait permettre de concilier les points de vue, échanger et trouver des ajustements s’il y a lieu dans le sens de conduire le processus électoral avec plus de confiance, de transparence et de crédibilité.

Bernetel Makambo