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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Joseph Kabila devant la presse/Ph. Kokolo

Le président de la République, Joseph Kabila Kabange s’est adressé à la population congolaise, à travers la presse, parce que selon lui, depuis plusieurs années, on a tout dit à cette population, sauf la vérité. Raison pour laquelle il a insisté sur le fait que la démocratie est un choix politique et idéologique, et que c’est par conviction et non par contrainte qu’on a accepté d’aller aux élections en 2006 et en 2011. A l’en croire, c’était une décision bien réfléchie et le passage obligé pour atteindre la pacification totale, la cohésion et la reconstruction du pays. Au sujet de l’intrusion de certains religieux dans la politique, Kabila rétorque que nulle part dans la Bible, Jésus n’avait présidé une commission électorale, avant de conseiller qu’il faut rendre à  César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Parce que quand on mélange, le résultat est toujours négatif. Au sujet du 3ème cycle électoral en cours, Joseph Kabila estime que son souci, depuis 2012 a toujours été la cohésion, la transparence et le financement du processus par les Congolais eux-mêmes et c’est ce qu’on est en train de faire. Mais comme en 2011, Joseph Kabila constate une résistance farouche de l’opposition, de la société civile, et de la part d’un homme de Dieu face au processus électoral en cours. Pour lui, il faut aller aux élections comme prévu. S’il y a des perspectives claires et une feuille de route au niveau du pouvoir en place, de l’autre côté de l’opposition et de ses alliés, on propose un saut dans le vide, dans l’inconnu et sans base juridique. Toutefois, estime-t-il, le processus électoral peut-être amélioré. « S’il y en a qui pensent qu’ils ont des idées, la porte est ouverte. Mais essayer de dérailler ce processus avec des propositions farfelues est inadmissible », insiste-t-il. Le chef de l’Etat affirme avoir de bonnes relations avec tous les partenaires, sauf quelques exceptions. Ceci, parce que le Congo a refusé le diktat sur ce qu’on doit faire. Et de trancher que le Congo n’est pas à vendre. Le Congo rejettera ce point de vue qui consiste à croire que les responsables congolais doivent être nommés par des partenaires. Ce que nous voulons, c’est la coopération basée sur le respect mutuel de notre pays, de notre peuple, de la même façon que l’on respecte les autres.

C’est un Joseph Kabila très serein et maîtrisant mieux son sujet que quiconque, qui s’est adressé  vendredi dernier à la presse, dans son cabinet de travail situé dans la commune de la Gombe. En ce jour du 26 janvier 2018 où il totalise  17 ans jour pour jour à la tête de la République démocratique du Congo, depuis qu’il avait prêté serment dans la rotonde du Palais de la Nation, la démarche de Joseph Kabila avait pour objectif de clarifier la situation, d’informer l’opinion, de corriger, certainement de rassurer la population. Et ce, parce que conscient que depuis plusieurs années, on a tout dit à cette population, sauf la vérité. On lui a parlé de la Rdc, de tout ce qui est négatif, mais jamais de positif. C’est ainsi qu’il s’est proposé de donner son point de vue et l’évolution de la situation sécuritaire, politique, le processus électoral, les relations avec les neuf (9) voisins, avec les partenaires, la Monusco, la situation socio-économique et la reconstruction.

De prime abord, Joseph Kabila a expliqué qu’à son arrivée à la tête de la Rdc, dix jours avant, le Congo perdait son président, Laurent-Désiré Kabila. Le pays était en pleine guerre, avec les armées d’occupation. Le pays était divisé en plusieurs zones d’influences avec les chefs de guerre et les armées étrangères. Il y a en même qui avaient cru que le Congo était devenu un far-West, avec les zones de non-droit. Le dialogue était en panne, pas de perspective claire quant à la pacification du pays et quant à l’organisation des élections.

A cette période, le pays n’avait pas de cadre macroéconomique, les indicateurs étaient au rouge, le taux de croissance négatif, une dette de 14 milliards de dollars américains qui n’était pas contractée par Mzee Kabila. Bref, une situation catastrophique. « Face à cette situation, j’avais identifié les priorités : la réunification, la pacification, la relance du processus de négociation, la stabilité du cadre macro-économique et amené le pays vers les élections », dit-il, avant de renchérir qu’en toute modestie, nous avons réussi à unifier le pays entre 2003-2006, on a stabilisé le cadre macroéconomique, la stabilité du pays était en cours, on avait lancé le dialogue. Tout ceci, dans l’objectif d’organiser les élections en 2006. Et depuis 2006 jusqu’à ce jour, ajoute Joseph Kabila, une politique volontariste a été menée dans la reconstruction du pays par les grands travaux.

De la situation sécuritaire

Abordant la question de la situation sécuritaire du pays, le n°1 des Congolais a indiqué que sur les 26 provinces, il n’y a que 2 qui ont une situation qualifiée d’inquiétante. Il s’agit du Nord et du Sud-Kivu. En plus, sur les 145 territoires, seulement 5 sont affectés. Plus concrètement, il a dit que dans le Nord-Kivu, après l’entrée massive de réfugiés rwandais et burundais, soit 2 à 3 millions de réfugiés avec leurs armes, c’était le début de notre cauchemar, mieux de l’insécurité dans la région. Même si la zone connaissait déjà l’insécurité, mais avec l’arrivée massive de ces réfugiés et des armes incontrôlées, les deux provinces n’ont plus connu de paix. « Le problème sérieux qu’il faut prendre en compte aujourd’hui, c’est autour de Beni, avec un mouvement terroriste venu de l’Ouganda, l’ADF et qui s’est installé dans le massif Ruwenzori. Et depuis un certain temps, ils se sont radicalisés. C’est la raison pour laquelle il y a les opérations des FARDC », dit-il.

Dans le Sud-Kivu, explique-t-il, c’est presque la même chose, mais avec une exception que ce sont les groupes armés alliés aux rebelles burundais qui attaquent les institutions provinciales et la population. Face à cette situation, les FARDC y ont été déployées avec objectif de mettre fin à cette insécurité. Dans l’espace Kasaïen qui a connu une situation dramatique avec l’activisme des terroristes Kamwina Nsapu, Joseph Kabila estime qu’on a déjà mis fin à 85% à cette situation. Une situation qui n’est pas du tout nouvelle, parce que déjà vécue autour de 1959-1960. Et la solution, c’était une cérémonie au lac Munkamba. « Que ça soit en 1959 ou 1960, il y avait l’impunité et les gens ont cru qu’ils pouvaient faire la même chose. Cette fois-ci, on est catégorique et c’est la justice qui doit s’en occuper pour des sanctions exemplaires ».

Il a toutefois fustigé la tendance à minimiser ce qui s’est passé dans l’espace Kasaïen, pendant que c’était extrêmement grave. « Ce sont les leaders politiques et au sein de nos églises qui essayent de minimiser, tout en sachant que ce sont des criminels », dixit Joseph Kabila, qui ajoute que le point positif, c’est qu’à 85%, les 4 à 5 provinces sont pacifiées, le processus d’enrôlement est en cours, les compatriotes partis en Angola sont de retour, les services de sécurité sont au contrôle. Néanmoins, observe-t-il, il reste des récalcitrants qui sont devenus des coupeurs de route et, leur cible, c’est la population. La mission confiée aux FARDC est de mettre fin à l’insécurité dans les 4 à 5 provinces et de gagner la guerre et in fine, de gagner la paix. Et pour y arriver, on aura besoin de tout le monde.

De la situation politique et du processus électoral en cours

Sur le plan politique, Joseph Kabila a rappelé que c’est depuis 2003, après la réunification du pays, que la classe politique s’était mise d’accord pour organiser les élections. Mais bien avant, il fallait adopter une constitution par le référendum. « Je suis peut-être le seul à avoir battu campagne pour l’adoption de la constitution. Les autres avaient rejeté la Constitution, ils étaient restés ici dans les bistros, les ambassades, alors que j’étais sur terrain », révèle le chef de l’Etat, qui insiste et signe que quand je vois certains défendre la Constitution qu’ils avaient rejetée, je m’éclate de rire…

Et d’enchainer : la première à rejeter la Constitution, c’est l’Eglise catholique. « Même si on a une mémoire courte, c’est surprenant de voir en l’homme la capacité de se dédire. Quant à moi, je suis resté constant. Je considère que c’est ma Constitution », dit-il, tout en insistant : « la démocratie est un choix politique et idéologique pour nous ». Et de déduire : c’est par conviction et non par contrainte qu’on a accepté d’aller aux élections en 2006 et 2011. C’était une décision bien réfléchie et pour moi, c’était l’unique passage obligé pour atteindre la pacification totale, la cohésion et la reconstruction du pays.

Par la suite, Kabila de s’interroger : qui a tué la démocratie en Rdc ? Et de répondre : en 1960, à peine 6 mois après son élection, le Premier ministre élu était assassiné. C’était la mort de la démocratie. De même, s’est-il demandé, qui a restauré la démocratie ? Et de répondre que ceux qui ont assassiné le Premier ministre devraient afficher une attitude d’humilité, au lieu de croire qu’ils peuvent devenir des donneurs de leçons. « Le Congo n’est pas complexé dans la consolidation de la démocratie », a-t-il démontré.

C’est ici qu’il a posé plusieurs questions à son auditoire : citez-moi un seul pays autour de nous qui a une presse libre ? Citez-moi un seul pays qui a autant de partis politiques ? Citez-moi un seul pays où le journaliste se réveille, après avoir bu toute la nuit, se demande, qui est-ce que je peux injurier aujourd’hui ?

Savez-vous ce que les voisins disent de nous, s’est une fois de plus interrogé J. Kabila, qui ajoute, comment se fait-il que vous avez une soixantaine des chaines de télévision et les hommes politiques déclarent tout à la télévision sans qu’ils ne soient inquiétés ? C’est ça le Congo, rétorque-t-il, avant d’ajouter qu’il faut qu’il y ait des limites. Sinon, ça sera le libertinage, le chaos.

Revenant sur l’organisation des élections, J. Kabila souligne que tout avait commencé par l’enrôlement des 26 millions de Congolais, pour un budget de 350 millions de dollars Us, sur financement des partenaires de la Rdc (PNUD, Nations Unies et les autres). Malgré le bon déroulement de ces élections, il y avait quand même des contestations. En 2011, presque la même chose, constate-t-il. Et au cours de cette année, l’option avait été levée de financer les élections sur les ressources propres de la Rdc. Et ce, après avoir constaté les tergiversations de ses partenaires, pour un budget de 450 à 500 millions de dollars Us, et 32 millions d’électeurs.

Comme en 2006, en 2011, les candidats malheureux étaient contre et l’Eglise catholique. « Nulle part dans la Bible, Jésus n’a jamais présidé la CENI. Rendons à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Quand on mélange, le résultat est toujours négatif », pense-t-il. Au sujet du 3ème cycle électoral en cours, Joseph Kabila estime que son souci, depuis 2012 a toujours été la cohésion, la transparence et le financement du processus par les Congolais eux-mêmes et c’est ce qu’on est en train de faire, insiste-t-il.

Au sujet de la non-organisation des élections dans le délai légal, le chef de l’Etat cite certains qui estiment que c’est la mauvaise foi, le manque de volonté politique et de vision. Mais à l’en croire, c’est parce qu’en 2012, une fois que les résultats avaient été annoncés, le pays était confronté à une situation inédite : Goma était occupé par le M23. A Kinshasa, il fallait tout arrêter pour faire face à cette situation. On avait orienté les moyens pour défendre le pays.  Pendant 18 mois, on avait orienté les moyens vers cet objectif et une année après, c’était chose faite.

Joseph Kabila ne regrette pas cette décision, parce que, estime-t-il, on avait repris le contrôle de Goma et du pays. Alors, il fallait bien préparer le 3ème cycle électoral. « Je félicite la CENI qui travaille dans des conditions difficiles et qui a aussi perdu les agents dans les attaques terroristes au Kasaï, seulement parce qu’ils étaient de la CENI », dit-il, tout en soulignant qu’aujourd’hui, on tend vers la fin de l’enrôlement et on est à 46 millions d’enrôlés.

Pour le chef de l’Etat, vue l’étendue du pays, les élections sont une vaste opération et par expérience, on avait l’obligation de préparer ces élections dont le coût estimatif est de 1,2 milliard de dollars Us. Cela coûte cher pour le développement du pays. Raison pour laquelle il faut lever l’option. Faudra-t-il que l’on soit cité comme le pays le plus démocratique ou c’est le développement du pays qui compte ? Pour lui, Il faudra lever les options pour ne plus retomber dans la même situation, alors qu’on a un budget de 6 à 7 milliards de dollars Us. Et de constater que comme en 2011, il y a une résistance farouche de l’opposition, de la société civile, et de la part d’un homme de Dieu. Mais que faire ? Pour Kabila, il faut aller aux élections comme prévu, car de son côté, il y a des perspectives claires, une feuille de route. Ceci, pendant que de l’autre côté on propose un saut dans le vide, dans l’inconnu et sans base juridique. Toutefois, estime-t-il, le processus électoral peut-être amélioré. « S’il y a en qui pensent qu’ils ont des idées, la porte est ouverte. Mais essayer de dérailler ce processus avec des propositions farfelues est inadmissible.

Sur le plan diplomatique

De la bouche du chef de l’Etat, on a de très bonnes relations avec nos neuf (9) voisins. Il y a certes beaucoup de rumeurs. On a 9 voisins et 35 Km au niveau de la côté. On a des problèmes de réfugiés au niveau de la frontière avec la RCA. Vu le conflit dans ce pays, les mêmes problèmes à la frontière avec le Sud-Soudan, les réfugiés rwandais, burundais et il y a des discussions pour une solution concertée. Face à tout ceci, il faut une réorganisation interne et une concertation au niveau bilatéral. L’ambition de la Rdc est que la base de nos relations soit une coopération économique, pour la fluidité des affaires.

Avec les partenaires, Kabila affirme que l’on a également de très bonnes relations, sauf quelques exceptions. Ceci, parce que le Congo a refusé le diktat sur ce qu’on doit faire. Et d’ajouter que le Congo tient à se faire respecter, d’autant plus que l’homme le plus pauvre a besoin de la dignité. Le Congo tient à sa dignité et doit être respecté à l’instar d’autres pays. De même, le Congo refuse que l’argent soit utilisé comme moyen de subordination.

« Le Congo n’est pas à vendre. Le Congo rejettera ce point de vu qui consiste à croire que les responsables congolais doivent être nommés par les partenaires. Ce que nous voulons, c’est la coopération basée sur le respect mutuel de notre pays, de notre peuple, de la même façon que l’on respecte les autres », dit-il, avant de se demander, qu’est-ce qu’on peut encore donner aux Congolais qu’ils n’ont pas ?

Quid de la Monusco

« On doit clarifier nos relations avec la Monusco, déployée depuis une vingtaine d’années en Rdc », pense J. Kabila, qui a comme l’impression que c’est une mission qui a nourrirait si bien d’ambition de rester le plus longtemps possible. Et de rappeler que c’est depuis 2010 qu’il avait exigé du Secrétaire général de l’ONU sortant de lui proposer un plan de sortie. Sinon, si l’ambition est de, considérer le Congo comme sous-tutelle, ils ne l’ont jamais dit et ce n’est pas le cas. Et d’insister sur le fait qu’il n’y a pas une cogestion de la Rdc par la Monusco. Et la Rdc va exiger le strict respect de l’accord de siège.

La situation économique, le social et les infrastructures

Kabila note une évolution très positive par rapport à la situation d’il y a 15 ans. En effet, depuis 2002, le Congo a un taux de croissance positif, pendant que le taux de croissance moyen en Afrique tourne autour de 2%. L’objectif pour 2014-2015 était d’avoir un taux de croissance à deux chiffres. Mais suite à la crise financière internationale, on ne l’a pas réalisé. Notre bataille, explique-t-il, c’est la stabilité du cadre macroéconomique, de la monnaie et la diversification de l’économie. Et ce, même si l’attention est focalisée sur le secteur minier, pendant qu’il faut faire de l’agriculture la priorité des priorités. Dans le même registre, le secteur des hydrocarbures va être accéléré, de même que l’octroi des permis. Quant aux infrastructures, la politique était les grands travaux et l’ambition est de relier l’Est à l’Ouest, mieux le Sud-ouest à l’Est.

Dans une série de questions-réponses, Joseph Kabila a donné des précisions quant à son plus grand succès et son échec, que lui inspirent les différentes marches : sera-t-il candidat à sa propre succession, l’Accord de la Saint-Sylvestre appliqué de façon sélective, etc. Pour Kabila, le plus grand succès, c’est la réunification du pays, le fait que le pays existe toujours. Il regrette de n’être pas parvenu à transformer l’homme congolais. « J’aurais bien voulu qu’en 2018, il y ait l’émergence d’un homme congolais nouveau, une autre façon de voir les choses. Mais il n’est jamais tard. On va travailler pour ça », dit-il.

Au sujet des différentes marches, J. Kabila est d’avis qu’il y a la culture politique et démocratique qu’il faut cultiver. Il souhaite que les élections, surtout l’après-élection soit une fête de la démocratie et non un deuil. Et d’ajouter que notre mission, c’est d’empêcher les morts, mais pas les manifestations. Les manifestants doivent aussi répondre, au lieu que ça soit l’Etat seul. Pour terminer, le président de la République a affirmé que le Congo est sur une bonne voie, celle des élections. « Que le peuple puisse s’apaiser et rester calme. De son côté, le Gouvernement fera de son mieux pour que les élections soient effectivement organisées. Ça sera des élections libres et démocratiques organisées par les Congolais et non influencées pas quelqu’un, un groupe de gens ou de pays », a-t-il conclu.

(Jean-Marie Nkambua)

 

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Une vue de l’honorable Pius Muabilu lors de son discours d’ouverture

Seul parti politique à avoir des activités hors campagne électorale, le Congrès National Congolais, CNC continue de surprendre. En seulement soixante-dix-huit (78) mois de son existence, le parti cher à l’Honorable Pius Muabilu s’est non seulement fait une place incontestable dans le paysage médiatico –politique, mais il vient de  démontrer à la face du monde, lors de son premier conseil national qui s’est tenu du 26 au 28 janvier 2018 à l’hôtel Beatrice, qu’il s’est solidement implanté  dans tous les coins et recoins du territoire national. Et ce, autour d’un discours ambitieux, sans langue de bois  et d’une vision claire sur l’avenir du Congo. Le  CNC a travaillé sur un projet de société crédible et doté ses cadres des outils nécessaires pour quitter les débats puérils et débattre désormais sur des propositions concrètes visant l’amélioration des conditions de vie des congolaises et congolais. Comme on le voit, le parti est sur des bases enviables pour s’attirer des forces alliées et prendre la tête d’un futur regroupement politique pour affronter victorieusement les prochaines élections. Ci-après le discours d’ouverture, prononcé par l’Honorable Pius Muabilu, président du CNC, lors de ces trois jours de formation des cadres de son parti.

(Jules Kidinda)

Camarade secrétaire général de la MP,

Camarades membres du secrétariat général de la Majorité Présidentielle,

Camarades présidents des partis politiques,

Camarades interfédéraux et présidents fédéraux,

Camarades présidents des sections de la ville de Kinshasa,

Très chers invités, à vos titres et qualités respectifs,

 

Le Conseil du parti se réunit à l’aube des scrutins électoraux, dans un contexte de tensions poli

tiques, exacerbées par une fracture sociale, conséquence d’une crise économique qui a développé la précarisation des masses paysannes et urbaines.  Et avec la persistance du chômage des jeunes, les rendant désabusés et manipulables à souhait. Pendant ce même moment, notre pays qui demeure au centre des enjeux internationaux au regard de ses nombreuses richesses, est hanté par le démon de la déflagration et de la balkanisation. La présence des bandes armées qui écument sa partie orientale en est une illustration parmi tant d’autres.

 

Dans un tel contexte, il n’est pas aisé de générer le nécessaire consensus pour la tenue des élections démocratiques, transparentes et crédibles, tant souhaitées par l’ensemble de notre peuple. Mais c’est également à pareil moment, que la République Démocratique du Congo, notre cher et beau pays, doit se réinventer, grâce à ses élites, pour repr

endre la trajectoire de sa destinée.

Chers camarades,

Pius Muabilu remettant les brevets de participation aux membres du CNC

Dans le souci de consolider l’application de l’Accord de la Saint Sylvestre, le Président de la République a promulgué la loi électorale adoptée par les deux chambres. Et cela, après la publication du calendrier par la CENI fixant la tenue des élections présidentielles et législatives au 23 décembre 2018. Cette loi électorale impose à la société politique la dynamique de regroupement des partis pour conjurer les défis du seuil à atteindre. Cela, qu’il s’agisse des législatives nationales, provinciales et locales.

Au regard de ces défis, disais-je, notre

 

parti est appelé à  s’ouvrir aux exigences du temps, en consolidant les rapprochements avec des forces politiques alliées. Tout cela dans l’objectif ultime de conquête et d’exercice du pouvoir, pour le grand bien du peuple congolais.

Du point de vue philosophique et doctrinale, l’observation empirique de l’évolution des grandes civilisations nous renseigne que celles-ci se sont développées sur la base de deux concepts : La raison et la vertu.

Le premier s’articule en termes des connaissances, du savoir, du savoir-faire, des recherches fondamentales et appliquées qui ont été à la base des avancées scientifiques, technologiques et informatiques. Le second quant à lui, impose la primauté de l’éthique du bien, des valeurs positives, de la force du travail, de la rage de vaincre, de la quête de l’excellence et du rêve de l’immortalité.

Au CNC, nous caressons le rêve et nourrissons l’ambition de forger une élite du savoir et du pouvoir, susceptible de transformer le potentiel Congo en une terre d’opportunités, un havre de paix, un ilot de richesses et de prospérité partagée. En somme, une nation forte au cœur du continent africain, avec vocation de puissance régionale, habitée par des hommes et des femmes debout, solidaires de leurs frères africains. Ensemble, nous jouons notre partition pour l’avènement d’un monde meilleur, où les peuples et les nations cohabitent en harmonie.

Pour ce faire, le CNC proscrit et s’inscrit en faux contre les

débats stériles et rétrogrades qui ont pollué jusqu’à ce jour l’arène politique nationale. Les débats du genre «Mobutu doit partir », «Tshisekedi ou rien », «changement », «statu quo », «transition sans Kabila » n’ont rien produit en termes de projet de société, susceptible de permettre d’œuvrer pour la promotion de la vie sociale, et du rayonnement de la RDC comme puissance régionale.

Il est donc temps que les débats publics ne soient plus l’apanage de politiciens habitués à des positions partisanes. Pour faire la politique autrement, il faut débattre autrement, c’est-à-dire, débattre sur des programmes de gouvernement, sur des projets de société. Car rarement l’on a entendu des politiciens congolais débattre sur l’eau, les infrastructures, la réforme de l’Etat, la réforme de l’éducation nationale, la recherche scientifique et technologique, la sécurité sociale, et j’en passe.

S’agissant de la moralisation de la vie politique, il est temps que la RDC cesse d’être la terre des inconscients, la patrie des hommes sans vertu, où le mal a pris le dessus sur le bien. Ne dit-on pas que «science sans conscience n’est que ruine de l’âme »? Le pouvoir est un sacerdoce au service du bien de la communauté. Les hommes et les femmes au pouvoir doivent être comptables de leurs actions vis-à-vis de la nation.

Au CNC, nous proclamons haut et fort que sans esprit d’équité, de justice distributive, nous ne construirons jamais une société où cohabitent les valeurs du bien, du bon, du vrai et du beau. La justice, qu’on se le dise, élève une nation. C’est donc en alliant raison et  vertu que nous relèverons le défi de créer un Congo nouveau et prospère à  léguer aux générations futures.

Mesdames et Messieurs les participants au conseil national de notre cher parti, mon vœu le plus ardent au sortir de ces assises, est de voir les cadres de nos fédérations mieux outillés pour affronter avec conviction et assurance les échéances qui se profilent à l’horizon. En  78 mois de son existence, notre parti s’est créé, j’en suis convaincu, un ancrage qui nous permet de nourrir l’ambition de figurer parmi les grandes formations politiques que compte la RDC.

Les travaux qui vont se dérouler en atelier vous enrichiront de connaissances et de techniques qui garantissent le succès électoral que nous espérons tous. C’est de cette manière seulement que nous pourrons participer à la construction de la nouvelle majorité dont la synthèse des propositions aidera à l’élaboration d’un programme de gouvernement à mettre en œuvre pour la reconstruction de la RDC.

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter pleins succès, camarades, pour les travaux de ce conseil national que je déclare ouverts.

 

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Après plusieurs années de silence face à la presse, le président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange a échangé avec les journalistes des médias tant nationaux qu’internationaux. C’était vendredi 26 janvier 2018, à l’heure où Joseph Kabila célébrait son 17ème anniversaire à la tête de la RDC, pays de Patrice Emery Lumumba, dont il a pris le pouvoir après la mort de son père, M’zée Laurent-Désiré Kabila. Une conférence de presse qu’il a baptisée lui-même de « conversation avec la presse ». Cet article est une chronique sur le face à la presse de Joseph Kabila, dans son volet où le Chef de l’Etat a fait savoir aux néo-colons que son pays, « la RDC, n’est pas à vendre ».

Ça fait longtemps, oui ça fait très longtemps que l’homme n’a pas été en face des professionnels des médias. Les raisons, il n’a pas voulu les dévoiler, mais l’homme était détendu, déterminé à éclairer la lanterne de plusieurs sur son avenir politique, mais aussi celui de son pays, la République Démocratique du Congo. Après son bref discours, Joseph Kabila s’est laissé à la presse, étant disposé à répondre à toutes les questions, sans crainte ni tabou. Ces questions ne doivent pas concerner l’individu de Kabila, mais plutôt le Congo, son pays, a prévenu le Chef de l’Etat.

On lui parle de la Belgique, cet ancien pays colonisateur de la RDC, auquel Kabila a demandé d’être humble puisqu’ayant assassiné la démocratie du pays de Lumumba depuis 1960, en complicité avec certains fils du Congo. Et en cette année-là, Kabila Kabange n’était pas encore né. Ainsi, le Raïs se déchaine.

D’abord sur la décision de la RDC portant fermeture de la maison Schengen et de l’agence Enabel, le deux fois élus de la RDC a confirmé cette décision qui ne rejoint que celle de la Belgique voulant mettre fin à la coopération d’Etat à Etat avec le Congo. C’est le principe de la réciprocité ! Et la réaction du Congo n’est pas épidermique, d’ailleurs on a été courtois, rétorque Kabila Kabange.

« La Belgique doit savoir que nous ne sommes plus sa colonie. La RDC est indépendante et on ne peut lui acheter son indépendance », a indiqué le Chef de l’Etat Kabila.

25 millions d’euros à remettre aux Ong pour l’assistance humanitaire en RDC, Joseph Kabila s’en moque.

Un exemple : « des experts de l’Onu viennent enquêter sur les massacres au Kasaï. Au lieu de saisir l’autorité compétente, les deux partent directement au Kasaï et tombent entre les mains des terroristes puis sont décapités. En quoi cela concerne-t-il directement la RDC ? »

Ainsi, remettre les 25 millions de dollars aux Ong veut tout simplement dire que : « nous ne vous faisons pas confiance ! » Ce n’est pas Joseph Kabila ici. Mais, le Raïs condamne le fait de diminuer la RDC pour des dollars ou des euros. Faut-il donner des conditions aux autorités congolaises parce que vous voulez leur donner de l’argent ? Lambert Mende l’avait dit : « ce n’est pas sur la Belgique que nous comptons pour développer notre pays. Nous constatons seulement qu’ils souhaitent maintenant soutenir le putsch à la place du processus électoral ».

« Même l’homme le plus pauvre a besoin de dignité. Le Congo également tient à sa dignité et doit être respecté, à l’instar d’autres nations du monde. On ne peut acheter son indépendance. Mon pays, la RDC n’est pas à vendre ! Elle n’est pas une République bananière », a prévenu Joseph Kabila Kabange.

C’est pour cela qu’il s’insurge aussi contre ceux qui pensent qu’il y a cogestion de l’Etat congolais avec la Monusco, entendez là, Mission de l’Onu pour la stabilisation du Congo. Laquelle Kabila voulait même voir clair sur sa mission en RDC.

« La Monusco a comme ambition de rester, mais rester jusqu’à quand ? », s’interroge le Président congolais. Raison pour laquelle il a annoncé la révisitation du mandat de cette Monusco, mais cette fois-ci avec l’application ferme de l’accord de siège SOFA. D’ailleurs, même les Congolais de l’Est et tous les observateurs avertis savent que cette Mission onusienne au Congo n’a jamais neutralisé même un groupe armé depuis qu’elle est opérationnelle dans ce pays. Joseph Kabila n’a manqué de rappeler cette évidence lors de sa conférence de presse.

Relation oncle et neveux

« Nous avons été calmes, sereins. Nous les appelons oncles. Ils nous appellent neveux. Nous sommes plutôt des cousins. Les responsables belges doivent comprendre que le Congo n’est plus une colonie », a martelé le Raïs, tout en s’insurgeant contre toute forme de diktat venant de l’oncle, donc de l’homme belge. La notion de respect s’avère très importante dans cette relation. L’on comprendra même le regret de la Belgique sur la décision de la RDC portant fermeture de l’agence Enabel et de la maison Schengen. Pour plus d’un observateur, en effet, la Belgique souffre davantage de cette mesure susceptible de lui arracher le fromage de bouche ! A suivre.

(Bernetel Makambo)

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Débutée mardi dernier à Kinshasa, la tournée politique du Secrétaire général de la Majorité Présidentielle (MP) dans des quartiers généraux des partis membres de cette plateforme présidentielle, s’est encore poursuivie le vendredi 26 janvier courant. A cette occasion, Aubin Minaku a visité trois grands partis de la MP à savoir la CCU, l’UNADEF et le FIDEC, parcourant ainsi trois communes de la capitale congolaise en dépit des difficultés de circulation. Elections, communion et correction au sein de la MP, étaient les maîtres-mots de cette mission confiée à Aubin Minaku par Joseph Kabila.

Depuis le début de cette semaine qui s’achève, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko, en sa qualité de Secrétaire général de la Majorité présidentielle (MP), s’investit à exécuter la mission lui confiée par l’autorité morale de cette plateforme présidentielle, le Chef de l’Etat Joseph Kabila. Laquelle mission consiste à mobiliser davantage les partis politiques membres de la MP pour les élections cette année.

Ainsi, ces partis sont appelés à s’organiser déjà pour remporter les prochaines échéances électorales, et cela, à tous les niveaux des scrutins. Pour y arriver, ils sont appelés à la communion au sein de la plateforme, pour définir des stratégies électorales pour que les actions soient cohérentes. Et Chaque parti doit peaufiner ses propres stratégies.

Toutefois, un véritable préalable s’impose. Il faut d’abord résoudre les problèmes de frustration au sein de la plateforme. Et il y a donc quatorze catégories de frustration classées dans cette première force politique du pays. La mission c’est aussi de rassurer les membres des partis de la Majorité que leur bureau politique travaille dessus.

La mission d’Aubin Minaku consiste également à inviter les partis politiques de la MP à détecter leurs candidats, et à se regrouper au sein de la plateforme afin de pouvoir réussir la problématique du seuil légal de représentation électorale fixé à 1 % sur le plan national dans la loi électorale.

Voilà pourquoi, dans le cadre de cette mission purement politique, et sur instruction de l’autorité morale, le Président de la République Joseph Kabila, le Secrétaire général de la MP entreprend depuis mardi 23 janvier courant, la ronde des quartiers généraux des partis politiques membres de la plateforme présidentielle. Après avoir déjà fait la ronde de quatorze grands partis politiques de la MP, Aubin Minaku Ndjalandjoko a encore visité vendredi dernier dans l’après-midi, trois autres grandes forces de la plateforme.

D’abord la Convention des Congolais Unis (CCU), parti cher au porte-parole du Gouvernement, M. Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communication et des Médias. Cette visite, il faut le signaler, est la première du genre depuis que la CCU s’est dotée de son nouveau siège national huppé et modernisé, sis n°57 B de l’avenue Nzombo, dans la commune de Ngiri-Ngiri.

La CCU, l’UNADEF et le FIDEC s’imprègnent du message de Joseph Kabila

Accompagné de son adjoint Joseph Kokoniangi, le secrétaire général de la MP a été chaleureusement accueilli par les cadres de ce parti. Après le mot de bienvenue du président national de la CCU, M. Musuanza, l’hôte du jour Aubin Minaku a dégagé quelques constations heureuses par rapport à l’image de ce parti et de son leader Lambert Mende, avant d’annoncer le message de l’autorité morale de la MP Joseph Kabila.

D’abord, le cap sur les élections. Il a donc rassuré et confirmé aux cadres et membres de la CCU que les élections seront bel et bien organisées conformément au calendrier publié par la CENI, c’est-à-dire, le 23 décembre 2018. Comme il l’a fait dans tous les partis politiques de la MP visités précédemment, le secrétaire général Minaku a invité la CCU à la communion avec les autres partis au sein de la plateforme.

« Nous devons définir nos stratégies électorales dans une communion parfaite pour que nos actions sur le plan électoral soient cohérentes en aval », a indiqué l’émissaire de Joseph Kabila aux cadres et membres disciplinés de la CCU. Il les a appelés à s’organiser en conséquence pour gagner ensemble, et de ne pas être distraits, afin de permettre à la Majorité présidentielle de pouvoir remporter toutes les élections et à tous les niveaux, c’est-à-dire, de la base au sommet.

Pour y arriver, le secrétaire général de la MP a invité la CCU de se regrouper avec d’autres partis politiques au sein de la MP, et de mener des actions cohérentes. Et avec la problématique du seuil légal de représentativité contenu dans la nouvelle loi électorale, Aubin Minaku a exhorté la CCU à pouvoir s’implanter dans tout le pays.

Le secrétaire général de la MP a rassuré les membres et cadres de la CCU que le bureau politique de la plateforme est en train de travailler afin de régler les problèmes des frustrations, classées en quatorze catégories, qui existent au sein de la famille politique du Chef de l’Etat. Mais aussi, pour détecter les groupes électoraux au sein de la MP.

Cette fois-ci les enjeux sont graves, les enjeux sont importants. Et il a rassuré que le bureau politique s’est décidé de soutenir, d’apporter un appui certain et conséquent à tous les partis membres de la MP tant sur le plan logistique que financier.

Poursuivant sa ronde, le secrétaire général de la MP a répercuté ce même message de l’autorité morale Joseph Kabila à l’UNADEF (Union nationale des démocrates fédéralistes). Ce, après un accueil délirant lui réservé sur l’avenue Kabinda, au quartier Bon-Marché dans la commune de Barumbu, à côté du restaurant chinois, par de nombreux membres et sympathisants du parti cher au Vice-ministre  Agée Aje Matembo.

Également à l’étape du Front des indépendants pour la démocratie chrétienne (FIDEC), dont le siège national est situé sur l’avenue Nyangwe n°195 dans la commune de Lingwala, Aubin Minaku a donné le même message aux cadres et membres de cette formation politique dirigée par la présidente nationale Fifi Masuaka, vice-gouverneur du Lualaba, et Franklin Tshamala comme Secrétaire général.

(Lepetit Baende)

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« Nous devons donc tout faire pour pouvoir profiter maintenant de l’envolée des cours, et localiser les flux générés par cette hausse dans un fonds qui constituera le véhicule d’une levée de capitaux nécessaire au programme d’investissement que j’appelle d me vœux », insiste Albert Yuma, qui conseille en passant de ne pas laisser cette chance, comme d’autres l’ont laissé passer avant nous. Selon lui, des estimations à affiner encore renseignent que dans les 10 ans à venir, la Rdc devrait encaisser entre 20 et 30 milliards de dollars sur base d’une exploitation équilibrée du cobalt.

Comme dans ses habitudes, la Fédération des entreprises du Congo (FEC) à travers son président Albert Yuma a organisé dernièrement une cérémonie de présentation des vœux aux opérateurs économiques. Une occasion pour les opérateurs économiques de se retrouver pour dresser effectivement le bilan de ce qu’à été la période qui s’achève et de poser un regard prospectif sur celle qui commence, et cela au titre du seul secteur économique. La cérémonie de présentation des vœux a toujours constitué pour la FEC un moment privilégié de partage avec ses hôtes, sur la situation socio-économique du pays et de ses acteurs. Rison pour laquelle le propos du président de la FEC s’est centré autour des axes suivants : une analyse de la situation socio-économique nationale en 2017, précédée d’un rapide survol de l’environnement international ; ensuite l’état des relations avec le Gouvernement, une revue rapide des activités de la FEC et enfin sa vision des perspectives économiques, politiques et sociales pour l’année 2018.

Analysant le premier point, Albert Yuma a expliqué que sur le plan international, la situation s’est améliorée. La reprise de l’activité qui avait débuté au deuxième semestre de 2016 s’est affermie en 2017. Ainsi, la croissance mondiale, qui était de 3,2% en 2016, la plus faible enregistrée depuis la crise financière de 2007-2008, est passée à 2,6% en 2017. Au niveau national, l’année 2017 a été caractérisée par une augmentation de l’activité économique, ce dont nous ne pouvons que nous féliciter, dit-il. Et d’ajouter, selon les données de la Banque centrale du Congo (BCC), l taux de croissance économique serait estimé à 3,2% à fin 2017, contre 2,4% en 2016, soit un accroissement de 0,8% de point de croissance. « Je tiens d’ailleurs à féliciter le Gouvernement et la BCC pour avoir été très proactifs en prenant des mesures courageuses de stabilisation à partir du mois d’août. Alors que nous étions dans une spirale inflationniste dont personne ne savait où elle s’arrêterait, ces mesures ont permis de juguler tant l’inflation, dont nos concitoyens sont les premières victimes, que le taux de change, qui impactait notre capacité budgétaire », dit-il.

Un climat des affaires resté le même

S’agissant du climat des affaires, le président du patronat congolais note qu’il est sensiblement resté le même, dominé notamment par la corruption, le harcèlement fiscal et l’insécurité juridique et judiciaire. Il ne contribue toujours pas à favoriser la promotion de l’investissement, ni à la croissance, ni au développement du pays. C’est ici qu’il a paraphrasé le président de la République qui, le 5 avril 2017 devant le Congrès avait dit : « Tant que notre système fiscal sera écrasant, discriminatoire et truffé d’une parafiscalité lourde, le climat des affaires ne sera pas propice à l’investissement productif ni au civisme fiscal ».

Pour soutenir ses propos, il a évoqué quelques cas qui caractérisent l’incapacité à laquelle l’on se heurte à chaque fois qu’il est tenté de réformer une administration, qui vit et se nourrit de sa propre activité. C’est le cas de la prolifération des missions d’enquêtes fiscales, les multiples perceptions des droits et taxes, etc.  « Trop de taxes, parfois injustifiées, d’un montant trop élevé, trop de contrôles intempestifs, l’absence de réformes, c’est de cela que toutes les entreprises qui opèrent encore dans l’économie formelle se plaignent et déplorent à titre légitime la détérioration toujours plus importante du climat des affaires », explique-t-il.

C’est ici qu’Albert Yuma a fait le bilan de l’état des relations entre la FEC et le Gouvernement, tout en constatant que des réformes ont été entreprises et a même formulé l’espoir qu’elles porteront les fruits escomptés dans les mois qui viennent. Il s’agit de la loi n°17/001 fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé promulgué en février 2017 par le chef de l’Etat, dans l’objectif de permettre l’émergence d’une classe moyenne locale congolaise, lutter contre la pauvreté et faire bénéficier au plus haut niveau nos populations locales des effets positifs du développement générés par cette sous-traitance. Il y a aussi la révision de la loi portant loi agricole qui, dans sa forme actuelle, a comporté des dispositions qui se sont avérées comme des freins à l’investissement. Il y a également le consensus trouvé avec le Gouvernement autour du projet de loi en cours d’examen au Parlement portant modification de la loi cadre sur les télécommunications de 2002, etc.

C’est au regard de tout ceci qu’il a recommandé le modèle de dialogue social qui caractérise le monde du travail où aussi bien sur le plan international, national que dans les entreprises les plus grandes orientations font l’objet de concertations entre les partenaires sociaux afin de rechercher des solutions consensuelles qui permettent à toutes les parties de trouver leurs comptes.

La nécessité de la mise en place d’un fonds de type souverain

A l’en croire, ce fonds serait alimenté par une part du produit des revenus miniers et sur lesquels pourrait être par exemple adossé un emprunt obligataire de grande envergure nécessaire à la mise en œuvre d’un plan de financement sur des secteurs prioritaires.  Ce fonds aurait comme priorités, de faire de la Rdc un pays exportateurs en développant les surfaces cultivables et en subventionnant l’investissement privé ; l’énergie, avec évidemment Inga, les infrastructures et l’administration, notamment fiscale.

« Toute action ou décision économique ne peut réussir sans une réelle stabilité politique qui constitue, avec la paix et la bonne distribution de la justice des conditions sine qua non de la confiance des opérateurs économiques et des investisseurs », déclare Albert Yuma, qui se réjoui en passant du fait que le chef de l’Etat, dans son discours de vœux à la Nation le 31 décembre dernier, a indiqué que le processus électoral auquel nous nous sommes engagés est irréversible.

(Jean-Marie Nkambua)

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Le ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux, Alexis Thambwe Mwamba, a signé, vendredi 26 janvier, un arrêté portant libération de dix prisonniers condamnés pour faits insurrectionnels, faits de guerre et infractions politiques. Annonce faite par lui-même au cours d’un point de presse qu’il a animé vendredi 26 janvier au siège de son ministère.

Parmi ces personnes ayant “signé les actes d’engagement” figurent en tête de liste Gustave Bagayamukwe, ancien président de l’Association pour la défense des intérêts de la ville de Bukavu (ADIB).

Il a été accusé des faits insurrectionnels, et avait été arrêté à Uvira (Sud-Kivu), en février 2013, et transféré à Kinshasa. Son procès avait débuté six mois après.

Ce dernier est bénéficiaire de la loi d’amnistie du 11 février 2014 et devrait déjà recouvrer la liberté.

Mbonekube wa Kahule Michel, Avochi Nyipir Utwikende, Kule Aduwa, Gerembaya Kengawe, Samba Zapabata Josué, Agbia Emeye, Ewata Nzongo, Buga Londe Jean-Claude, Itongo Ndambeleka sont ceux-là qui ont également bénéficié de cette amnistie qui entre dans le cadre de la décrispation politique voulue par l’accord du 31 décembre 2016.

A en croire le ministre, ces personnes devraient recouvrer leur liberté dans 48 heures. Pour Thambwe Mwamba, il en sera ainsi au fur et à mesure qu’un rapport partiel de la commission lui parviendrait, sans attendre la fin de l’enquête.

En ce qui concerne les exilés politiques, a dit le ministre d’Etat : « ils sont libres de regagner leur patrie car, la République n’a envoyé personne à l’exil. Néanmoins, s’ils ont à leur charge des dossiers judiciaires, ils seront récupérés par la justice pour répondre de leurs actes ».

Quant à l’opération de contrôle des dossiers des magistrats par une commission mise en place pour détecter ceux qui sont entrés dans la profession par effraction, le ministre d’Etat Thambwe Mwamba a fait savoir que les décisions judiciaires prises par les faussaires ne seront jamais mises en cause car, ils ont été nommés régulièrement et leurs actes et verdicts rendus gardent leur force et n’enlèvent en rien leur valeur, avant de souligner qu’ « on sera sévère envers des cas qui présentent manifestement la fraude, et leurs auteurs seront poursuivis, tandis que les autres seront purement et simplement chassés de ce corps d’élite ».

 

1.329 détenus bénéficiaires de libération conditionnelle entre avril 2015 et décembre 2017

Un document officiel du ministère de la Justice et garde des sceaux remis à la presse révèle que 1.329 détenus ont bénéficié de la mesure de libération conditionnelle pendant la période allant d’avril 2015 à décembre 2017 par des arrêtés ministériels.

Cet effectif est complété par une autre série d’arrêtés qui ont accordé la libération à 541 condamnés pour la période de février 2015 à octobre 2017.

Quant aux mesures de décrispation politique, le document souligne que le Président de la République avait signé en 2016, trois ordonnances de grâce dont plus de 2.000 détenus ont été bénéficiaires.

A l’issue du dialogue national inclusif tenu sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), sanctionné par la signature de l’accord dit de la Saint Sylvestre, il a été mis en place, sous la supervision du Procureur général de la République, une commission composée des magistrats pour examiner au cas par cas, les dossiers des détenus ou condamnés devant bénéficier de cette mesure de décrispation politique.

Dans son rapport, cette commission a fait une distinction selon que certaines personnes concernées faisaient l’objet des procédures judiciaires préjuridictionnelles, d’autres condamnées par une décision de justice coulée en force de la chose jugée ou encore par une décision non définitive, tandis que plusieurs d’entre elles ont bénéficié des mesures de relaxation, à l’exception de celles qui s’étaient livrées à une bataille de procédures afin de retarder l’issue du procès.

La source note que trois cas parmi les sept considérés comme emblématiques, ont bénéficié de la cessation des poursuites matérialisée par une décision de classement et un autre a bénéficié de la liberté provisoire.

Les cas pour lesquels la commission avait estimé que les poursuites judiciaires étaient indispensables continueraient à faire l’objet des procédures ad hoc et seraient fixés et envoyés devant les juridictions compétentes.

C’est dans ce contexte que la CENCO a transmis une liste harmonisée des prisonniers politiques et d’opinion dont certains étaient prétendus bénéficiaires d’amnistie et d’autres condamnés pour lesquels une libération a été sollicitée.

Selon la source, plusieurs noms sur les listes de détenus transmises par des groupes politiques représentaient des cas relevant davantage du droit commun et constituaient des cas de surenchère politique, soulignant que ces listes comprenaient parfois quelques noms à répétition.

Dans la continuité de ces mesures, des procureurs généraux et gardiens de prisons ont été saisis par courrier en ce début d’année afin de communiquer au ministre d’Etat Alexis Thambwe Mwamba les noms des détenus susceptibles de bénéficier de la libération conditionnelle ou de la loi d’amnistie.

(Bernetel Makambo)