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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

C’est par une décision prise hier mardi 19 décembre 2017, que le président de l’Assemblée nationale, l’honorable Minaku Ndjalandjoko, a convoqué la session extraordinaire de la chambre basse du Parlement, du mardi 02 au 31 janvier 2018. La session extraordinaire s’imposait, au vu des matières jugées urgentes qui n’avaient pas encore été épuisées. Et le président de l’Assemblée nationale, l’honorable Aubin Minaku Ndjalandjoko avait déjà annoncé les couleurs en expliquant, le 15 décembre dernier, qu’étant donné que les députés nationaux ont adopté la révision du Code minier, et que ce texte est en cours de traitement au Sénat, il n’était pas exclu, cela dépend du Président de la République essentiellement, qu’ils puissent connaître une brève session extraordinaire, concernant seulement le Code minier.

« Ce n’est pas exclu que nous puissions être saisis par le Président de la République, s’il estime nécessaire, dans le cadre de ses prérogatives, afin que nous puissions aussi attendre le texte adopté au Sénat, aplanir les divergences, et permettre à la République de disposer de cet instrument important, notamment, en matière de mobilisation des recettes », a fait remarquer l’honorable Aubin Minaku Ndjalandjoko.

A en croire la décision prise hier, l’ordre du jour de la session extraordinaire comporte quelques points, notamment le projet de loi modifiant et complétant la loi n°007/2002 du 11 juillet 2002 portant Code minier ; le projet de loi relatif au partenariat public-privé ; les lois ci-après sous examen en Commission mixte Assemblée nationale – Sénat concernant le projet de loi organique portant organisation et fonctionnement de la Banque centrale du Congo (BCC) ; la proposition de loi portant protection et régime de l’activité de défenseur des droits humains ; le projet de loi déterminant les principes fondamentaux relatif au tourisme et le projet de loi relatif à la liberté des prix à la concurrence.

La loi d’habilitation tombe caduque

Le Gouvernement de la République avait présenté et défendu un projet de loi portant habilitation du gouvernement pour lui permettre de prendre par Ordonnance-loi, quelques mesures jugées particulièrement urgentes dans les domaines fiscal, forestier, environnemental et celui relatif à l’agriculture, conformément à l’article 129 de la Constitution de la République. Et ce, compte tenu des contraintes de l’agenda de l’Assemblée nationale et du Sénat qui seront, comme on le sait, en vacances parlementaires du 15 décembre 2017 au 15 mars 2018. Maintenant que la session extraordinaire a été convoquée, cette loi, pourtant votée par l’Assemblée nationale en séance subséquente, est tombée caduque.

Soulignons que le Président de la République avait instruit les deux Chambres du Parlement d’adopter un certain nombre de lois, notamment dans les domaines fiscal, énergétique, forestier et de l’assainissement. En ce qui concerne les textes qui portent sur la mise en œuvre de la réforme fiscale, certains revêtent un caractère urgent.

Il s’agit des mesures qui touchent notamment à la réduction du nombre de  produits d’accises et le réajustement des taux des droits d’accises, à la révision de la nomenclature des droits, taxes et redevances du pouvoir central, d’une part, et d’autre part, des provinces et entités administratives décentralisées. Ce, dans le but de réduire le nombre de taxes pour lesquelles les taux seront fixés par voie d’arrêtés interministériels. Dans le domaine énergétique, la Rdc est tenue de respecter ses obligations vis-à-vis des partenaires. Notamment, par la prise de la loi devant régir le complexe hydroélectrique Grand Inga, en vue d’augmenter la capacité de la fourniture en énergie électrique en tant que l’une des infrastructures nécessaires pour son développement.

S’agissant du domaine de l’assainissement environnemental, l’adoption de la loi sur la salubrité et l’hygiène publiques s’impose, afin de répondre aux exigences constitutionnelles. Lesquelles visent à assurer un environnement sain et propice à l’épanouissement intégral du citoyen, telles que prévues aux articles 54 et 55 de la Constitution. En outre, les évolutions des concepts innovants et des techniques modernes de conservation et de gestion durable des forêts, ainsi que les divergences concernant l’utilisation des ressources forestières vis-à-vis des engagements régionaux et internationaux, nécessitent la modification du Code forestier en vigueur en Rdc.

Par ailleurs, le programme d’action du Gouvernement retient, parmi les axes prioritaires pour la relance de l’économie nationale, la réforme de l’agriculture. Cependant, l’application de certaines dispositions de la loi n°011/022 du 24 décembre 2011 portant principes fondamentaux relatifs à l’agriculture pose problème. Il est donc nécessaire de procéder à la modification de certaines dispositions de cette loi, de manière à permettre au Gouvernement de la République d’atteindre les objectifs qu’il s’est assignés dans ce domaine.

(JMNK)

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Une phonto de famille des participants réunis autour du chef de l’Etat

Arrivé dans la matinée du lundi à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, a lancé, les travaux de la 6ème  édition de la Conférence des gouverneurs de province placée sous le thème central « La mobilisation des recettes propres aux provinces et leur structure des  dépenses ». Selon l’article 200 de la Constitution, cette conférence qui s’est clôturée hier à la grande satisfaction de tout le monde, avait pour mission d’émettre des avis et de formuler les suggestions sur la politique à mener et sur la législation à édicter par la République.

Soulignons que cette sixième édition, qui est la deuxième à laquelle prennent part  les 26 gouverneurs de province,  intervient après celle tenue du 13 au 16 juin 2016 à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga sous le thème « la consolidation de la décentralisation,  pour un Congo émergent : quel type de leadership provincial ? ». Précisons en passant que cette conférence évalue également le taux d’exécution des recommandations de la précédente par chaque province et formule dans le rapport final attendu mardi de nouvelles recommandations

A en croire le programme présenté par Emmanuel Ramazani Shadary, Vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité qui en est le modérateur, la journée d’hier était focalisée sur les travaux en commission, avant la clôture des travaux. Ainsi, trois commissions ont été mises en place. Il s’agit de la commission Politique, Administratives, Culturelle, Juridique et sécuritaire ; La commission Sociale, Economique et Financière, ainsi que la commission Reconstruction et Développement. Toutes ces commissions devaient examiner les préoccupations en rapport avec la mobilisation des recettes (assorties de recommandations), les préoccupations en rapport avec l’affectation des dépenses et Ethique de gestion.

Le programme s’est pourusivi avec l’adoption des rapports des commissions, l’examen des questions spécifiques de gouvernance par le Premier ministre Bruno Tshibala, la présentation du rapport final par le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, suivi du discours de clôture du président de la République. Tout va se terminer par une réunion avec les présidents des Assemblées provinciales.

(JMNK)

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Ils ont voulu affronter les forces de l’ordre, mais celles-ci étaient déterminées à faire respecter les instructions de l’autorité politico-administrative. Comme pour dire que « la loi est dure mais, c’est la Loi et nul n’est au-dessus de la loi ».

Ce sont ces adages populaires qui ont rattrapé les instigateurs d’une prétendue marche dénommée de « sommation », qui devait avoir lieu hier mardi 19 décembre 2017 à Kinshasa comme sur toute l’étendue du territoire congolais. Cette dernière qui avait pour objet de dire non au calendrier électoral publié par la Commission Electorale Nationale Indépendante (Céni), et inciter ainsi la population à la haine pour une prétendue transition sans Kabila d’ici le 31 décembre. C’est ainsi que dans son accusé de réception de la lettre des organisateurs de cette marche, le gouverneur de la ville province de Kinshasa, André Kimbuta Yango a fait savoir aux membres du Rassemblement/aile Limete, que leur préoccupation est non fondée, car la CENI a déjà résolue la problématique en question.

Mécontents, les membres de cette opposition dite radicale ont récidivé en promettant à l’autorité provinciale que malgré la décision interdisant leur marche, ils seront dans la rue. Et face à une Police Nationale antiémeute fidèle aux ordres leur donnés par la hiérarchie, la vie a tournée normalement à Kinshasa, comme ailleurs.

Et plus grave encore, même le ciel n’a pas digéré cette désobéissance des initiateurs de la marche contre l’autorité établie. C’est ainsi que dame la pluie s’est invitée dans les premières heures de la matinée. Si la pluie a empêché aux manifestants de marcher, comme le disent certains, les forces de l’ordre et de sécurité étaient à leurs postes.

Au rond-point Ngaba comme sur le Boulevard Lumumba, en passant par le Boulevard Triomphal, point de chute annoncé par les organisateurs de la marche, l’on a aperçu une police calme, pacifique et prêt à barrer la route à tous ceux qui voudraient troubler l’ordre public.

Face à ce déploiement de la Police antiémeute, les Kinois se sont sentis en sécurité, et la vie a tourné normalement, en cette période où tout le monde se rend au grand marché pour chercher à plaire aux enfants, sinon à toute la famille qui doit se vêtir et bien manger lors des fêtes de Noël et de Nouvel an. Les banques ont ouvert, les magasins des expatriés comme des nationaux ont répondu aux besoins de leurs clients de tous les jours, les institutions de la République ont fonctionné normalement et tant d’autres activités qui étaient au rendez-vous.

Tshisekedi pèche encore

Après l’échec du 30 novembre dernier, le président du Rassemblement des Forces Politiques et Sociales Acquises au Changement/aile Limete, Félix Tshisekedi Tshilombo a reconnu une erreur stratégique de sa part. Cette fois-ci, il évoque les raisons de la pluie, et condamne la Police qui s’est déployée partout, alors qu’elle ne répondait qu’à son devoir quotidien. Celui de sécuriser la population et ses biens.

« Nous n’avons pas marché. La journée a commencé par la pluie. Les mobilisateurs n’ont pas pu se déployer. Les policiers ont également empêché aux combattants de se réunir par leur déploiement. Quand nous sommes sortis pour l’Echangeur, certains combattants nous ont dit qu’ils s’étaient cachés. Il y a eu peut-être un manque de coordination. L’essentiel, nous savons que notre peuple est acquis au changement », a-t-il déclaré à la presse. Par contre, un haut cadre de l’Udps parle d’une faute de coordination qui a fait que le mot d’ordre ne soit pas totalement respecté.

Et lorsque Tshisekedi évoque le problème de coordination, l’on sous-entend une attaque contre Martin Fayulu, respectivement coordonnateur des actions du Rassop/Limete. Ce dernier qui fait déjà ses valises, puisque contestant la nouvelle coalition de l’opposition avec la présence de Vital Kamerhe. Si Jean-Claude Vuemba dit être convaincu par Jean-Pierre Bemba pour accepter Kamerhe, Fayulu lui pense que l’homme de l’UNC ne mérite pas être à ses côtés. C’est ainsi que l’on constate sa froideur face aux ordres de son président Félix Tshisekedi. Attendons voir une naissance d’une autre aile du Rassemblement radicale propre à Fayulu.

Et d’après certains analystes politiques avertis, les leaders actuels du Rassemblement/Limete ne sont influents que dans les médias. Actuellement, ils ne postent leurs messages que dans des réseaux sociaux et parlent trop à la radio comme à la télévision. Ils ne savent plus entretenir leurs militants de leurs partis politiques respectifs, puisque trop attachés à une idéologie que plusieurs contestent. Et face à cela, la Majorité Présidentielle devient de plus en plus populaire. C’est remarquable surtout au Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) où l’on ne passe pas une journée sans voir les différents sièges provinciaux comme national être inondés de nouveaux adhérents. La preuve est là, ces jeunes veulent les élections, et il faut suivre la voie normale que la Céni dicte.

Coup d’œil en provinces

Si à Kinshasa la vie a tourné normalement, il en est de même dans certaines provinces où la Police a pris le contrôle de tout. Dans la ville de Bukavu, un groupe de personnes a été dispersé ce mardi 19 décembre à la place Nyawera, où ils se rassemblaient en vue de répondre à l’appel à manifester lancé par le Rassemblement.

« Jusque-là, la situation est calme. A part une centaine de gens qui ont tenté de manifester. Il n’y a pas eu d’affrontements. Nous les avons juste sommés, ils ont compris et ils sont partis pacifiquement. J’ai l’impression que nous avons eu à faire à de paisibles citoyens, c’est des gens bien éduqués », a expliqué à actualite.cd, le Major Alphonse Ndacho, Commandant du Groupe Mobile d’intervention (GMI)/ville de Bukavu. Des sources sur place signalent qu’aucun dégât n’a été signalé dans la ville de Bukavu.

Les militants de l’UDPS, Fédération/Kasaï-Oriental, qui ont pris part  ce mardi 19 décembre à la marche appelée par le Rassemblement ont été dispersés, a-t-on appris, depuis Mbuji-Mayi, du porte-parole de l’UDPS/Kasaï-Oriental, Michel Ilunga Katomba. Le gouverneur Alphonse Ngoyi Kasanji a, sur son compte Twitter, souligné que cette marche pacifique n’a pas été autorisée dans sa province.

« La marche du Rassemblement n’est pas autorisée ce mardi 19 décembre à Mbuji-Mayi. J’invite la population à vaquer à ses occupations. Les forces de l’ordre seront déployées pour sécuriser tout le monde. Le pays attend les élections. Aucune raison valable pour aller dans la rue », a écrit Alphonse Ngoyi Kasanji.

Tout a bien fonctionné à Goma

Les manifestations projetées par le collectif d’action de la société civile, qui rassemble le mouvement citoyen et le Rassemblement de l’opposition, pour exiger une transition sans Joseph Kabila après le 19 décembre 2017, n’ont pas eu lieu à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Toutes les activités socio-économiques ont tourné normalement. Les marchés, écoles, magasins, boutiques, … ont ouvert leurs portes. Les transports en commun étaient également visibles sur les grandes et petites artères de la ville. Du rond-point Rutshuru au nord de la ville en passant par le rond-point Signers, jusqu’au quartier Ndosho au sud de la ville, la situation a été calme ce mardi. Quelques Gomatraciens interrogés, ont dit avoir boycotté le mot d’ordre. Ils pensent plutôt à leur survie. Dans l’entre-temps, les travaux de la conférence des gouverneurs ont poursuivi leur bonhomme de chemin sous la conduite du président de la République, Joseph Kabila Kabange.

Au regard de tout ce qui précède, il est permis de conclure que l’appel à la marche de sommation lancé par le Rassemblement/Limete, n’a pas été respecté en République Démocratique du Congo.

(Bernetel Makambo)

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En séjour dans le Haut Katanga, plus précisément à Lubumbashi dans une mission de redynamisation et de  restructuration de l’Unadef, parti de la Majorité Présidentielle et dont l’Autorité morale n’est autre que l’actuel vice-ministre des Affaires Etrangères, Aggée Aje Matembo Toto, son premier vice-président Jean-Calvin Mbwesso est monté au créneau. Il invite le Procureur Général de la République à se saisir de tous ceux qui incitent  à la révolte qui frise le coup d’Etat.

L’appel de la Cenco à la population à manifester pacifiquement n’a pas été du tout bien accueilli au sein de la classe politique, surtout celle de la Majorité présidentielle, plus précisément au sein de l’Union Nationale des Démocrates Fédéralistes (Unadef).

Son premier vice-président, Jean-Calvin Mbwesso en séjour à Lubumbashi, dans le Haut Katanga a très mal perçu l’appel des Evêques de la Cenco qui ont invité la population congolaise conformément à leur double communiqué aux actions politiques, notamment la manifestation pacifique, le retentissement des cloches dans leurs paroisses, le coup de sifflet et tambouriner les casseroles, dans le seul but de faire respecter l’Accord du 31 décembre, dit de la Saint-Sylvestre.

Un appel jugé politique et en violation des articles 1er et 64 alinéa 2 de la constitution, en ce que la Rdc est un Etat laïc et non catholique ; en plus, toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la nation et l’Etat. Elle est punie conformément à la loi, souligne Jean-Calvin Mbwesso, qui attend du PGR l’inculpation des précités prêtres aux couleurs politiques.

Compte tenu de toutes ces violations de la loi, et pour le simple fait que les Evêques s’immiscent de  la politique, le 1er  vice-président de l’Unadef invite le Procureur Général de la République de se saisir de certains membres du clergé pour incitation à la révolte politique. Dans la même optique, il a invité le Pape François à examiner l’excommunication de tous les Evêques congolais membres de la Cenco et qui ont  politisé l’Eglise Catholique contre le régime au pouvoir et incité la population à la révolte plutôt que de prêcher l’Evangile et rester au milieu du village, c’est-à-dire sans partie prise dans la sphère politique.

Pour lui,  les Evêques ont choisi politiquement le camp du Rassemblement, plus précisément de militer en faveur de la nomination de Félix Tshilombo comme Premier ministre. Dans cette optique, l’Unadef ne comprend absolument pas comment un médiateur peut jouer le rôle d’un sapeur-pompier politique, alors que la mission lui confiée par le Chef de l’Etat était de rapprocher ceux qui n’ont pas pris part au dialogue de la Cité de l’Union africaine pour plus d’inclusivité, plutôt que de jouer à l’avocat du Rassemblement. Ceci étant, Jean Calvin Mbwesso invite le Procureur Général de la République doit ouvrir une enquête pour violation de la loi portant organisation et fonctionnement des partis politiques en RDC.

(lepa)

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Il faut remercier «Top Congo Fm» d’avoir facilité la campagne médiatique autour de la question hypersensible du seuil électoral. On sait maintenant que «Les nouveautés de la loi électorale avaient été recommandées par les partis politiques en 2013 en réunion à la fondation allemande Konrad Adenauer». Même si aucun engagement n’y a été pris, au moins tous les grands partis présents savent depuis 4 ans que l’option du seuil avait été levée… La seule explication qui tienne la route est celle de l’envoi, surtout par les grands partis, des délégués de «seconde zone» à ces genres d’assises…

Sous le thème «Les partis politiques congolais en question. Plaidoyer pour des structures durables et organisées», l’étude menée suivant le projet IB13-002 par le Centre d’Etudes Politiques, sous les auspices de la Fondation Konrad Adenauer entre juillet-décembre 2013, retient comme participants, cités par ordre alphabétique : ARC, CDC, DCF/N, ECIDE, MLC, MSR, PALU, PDC, PPRD, PRP, RCD, RCD/KML, UDEMO, UDPS et UNC. Il ressort du rapport général daté du 15 novembre 2013 et signé par José Mvuezolo Bazonzi que «Sur les 449 partis politiques enregistrés en RDC – durant la période de l’enquête – seuls 25 étaient en ordre avec la loi» et que «De ce fait, la constitution de l’échantillon pour l’enquête a été faite en tenant compte de trois critères, dont ‘avoir plus d’un siège au Parlement’»…

L’information intéressante par rapport à la question du seuil électoral est en page 23 relative aux recommandations. Au Parlement, au Gouvernement et à la Céni, il est  demandé :

«1. D’envisager l’assainissement de l’espace politique congolais par la promulgation d’une nouvelle loi sur l’organisation et le fonctionnement des partis politiques. Cette loi devra tenir compte de l’aspect financement et ancrage national», tout parti devant «lier sa survie par l’obtention d’un pourcentage reconnu par la loi lors des élections locales, provinciales et législatives, sans lequel le parti sera appelé à disparaître ; De lier le financement des partis au prorata de leurs résultats électoraux ; D’éviter tout enregistrement automatique sans préalablement faire une vérification ou un audit des éléments avancés dans le dossier soumis ; D’instituer le contrôle effectif et périodique du fonctionnement des partis sur le terrain et de leur cahier des charges».

Aux partis politiques :

« 1. De s’affirmer sur le plan de la gestion tant administrative que financière ; De lancer des campagnes régulières de recrutement des membres et avoir des listes actualisées des adhérents ; D’innover en fonctionnant comme une entreprise et en adoptant la Gestion axée sur les résultats ; De mettre en place des structures susceptibles de générer des fonds pour les partis. Ce qui élargirait l’assiette des cotisations ; De vulgariser et diffuser les documents essentiels du parti jusqu’à l’arrière-pays. Aussi en langues nationales ; D’organiser des séances de formation pour les membres des partis politiques. Par exemples sur la communication interne, la responsabilité des membres, comment créer des AGR, etc. ; De toujours informer la base au moyen des radios communautaires, points de presse etc.».

Aux ONG internationales, il est demandé :

« 1. D’intensifier les programmes de renforcement de capacités des partis politiques en mettant l’accent sur les failles de gestion et de mobilisation des recettes ; D’élargir les sessions de formations aux cadres subalternes de partis vivant à l’arrière-pays ; De solliciter la participation matérielle ou financière des partis dans l’organisation des séminaires destinés à leurs membres».

Aux ONG nationales :

« 1. D’initier des partenariats techniques avec les partis politiques en vue de renforcer leurs capacités dans différents domaines ».

Tandis qu’au Ministère de l’Intérieur, Section Partis Politiques, demande est faite de :

« 1. Former tous ceux qui aspirent à la création des partis politiques ; Procéder annuellement au contrôle, sous forme d’audit au sein des partis politiques».

Rétractations notoires

A la lumière de ce qui précède, plus précisément des recommandations faites au Parlement, Gouvernement et à la Céni, l’enseignement essentiel à tirer porte effectivement sur l’assainissement de l’espace politique congolais, sur l’ancrage national et, tenez bien, sur l’obtention d’un pourcentage reconnu par la loi. Ce pourcentage n’est rien d’autre que le fameux seuil électoral aujourd’hui au centre d’une crise artificielle délibérée.

On se souviendra qu’au cours de la même année 2013, il s’était produit un autre événement, cette fois au centre féminin Mama Mobutu, au mois de juillet. Il s’agit du conclave de l’Opposition politique au cours duquel deux options avaient été levées pour le processus électoral, à savoir le recensement général de la population (à la place de l’enrôlement des électeurs) et le renversement de la pyramide électorale (commencer par les élections à la base et finir par les élections au sommet, c’est-à-dire organiser successivement les locales, les municipales, les urbaines, les provinciales (dont les sénatoriales), les législatives et la présidentielle).

Il reste maintenant à le constater non sans le déplorer : en 2015, l’Opposition s’était rétractée au sujet de ces options et, en 2017, elle se rétracte au sujet du seuil électoral. C’est à se demander en quoi et à quand peut-on lui faire réellement confiance puisqu’elle se signale par d’autres rétractations notoires dont – juste pour l’exemple – le blocage des pourparlers de Venise et d’Ibiza tout comme le rejet du Dialogue de la cité de l’Union africaine pourtant appuyé par le Conseil de sécurité de l’Onu dans sa résolution 2277 du 30 mars 2016.

La lâcheté (le terme est à sa place) manifestée par la classe politique autour de la question du seuil relève donc d’une méchanceté gratuite. Car même si à l’atelier de la fondation Konrad Adenauer il n’a été signé aucun acte d’engagement – comme le soutient Martin Fayulu – l’élégance aura consisté à reconnaître le débat mené à l’époque et à argumenter sur les raisons du rejet. Or, là, on vient d’assister à un rejet sur fond de soupçon d’un piège de la Majorité Présidentielle, alors que celle-ci n’a fait que matérialiser une recommandation vieille de quatre ans !

(Omer Nsongo die Lema/Cp)

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Le gouverneur de la Ville de Kinshasa, André Kimbuta Yango a présenté, le week-end dernier à l’Assemblée provinciale, le projet d‘Edit budgétaire de la Ville pour l’exercice 2018.

D’entrée de jeu, le gouverneur a réitéré son engagement à préserver une bonne et franche collaboration entre l’Assemblée et l’Exécutif provincial. A ce sujet, il a paraphrasé le Président Joseph Kabila Kabange qui, à chaque session de la Conférence des Gouverneurs de Provinces, réitère : (citation) : « Chaque gouverneur se doit de veiller au maintien d’un climat de travail dans les rapports entre les deux institutions provinciales ».

Sans un briefing à la presse, le chef de bureau communication et presse, Jeannot ne Nzau Diop a indiqué l’autorité urbaine a reconnu, séance tenante, le bienfondé de la présentation du budget. « Cela est une occasion particulière pour l’Exécutif provincial de rendre compte aux élus de la Ville et, par-delà eux, à la population kinoise toute entière de la politique suivie, des actions menées, des difficultés  rencontrées face aux nombreux défis à relever ainsi que des perspectives et solutions envisagées par leur gouvernement », a-t-il fait savoir.

En ce qui concerne le budget de l’exercice 2017, son exécution en juin 2017, se présente comme suit, pour l’essentiel :

Volet Recettes 

Sur une prévision linéaire de francs congolais 206 milliards 408 millions 764 mille 492, les recettes budgétaires ont été mobilisées à hauteur de francs congolais 109 milliards 650 millions 692 mille virgule 60. Ce qui dégage un taux d’exécution de 54%.

La ventilation des recettes, pour ce bilan à mi-parcours, se présente comme suit, selon qu’il s’agit des recettes à percevoir sur les actes générateurs reconnus à la Ville, ou des recettes des organismes émargeant aux  budgets annexes de la Ville.

Recettes à caractère national  

Elles ont été exécutées à hauteur de francs congolais 75 milliards 501 millions 803 mille 368, contre des prévisions linéaires de francs congolais 107 milliards 821 millions 663 mille 732, soit un taux d’exécution de 70%.

Recettes à percevoir sur les actes générateurs des recettes reconnues à Ville 

Elles ont été exécutées à hauteur de francs congolais 30 milliards 901 millions 922 mille 009 virgule 60, contre des prévisions linéaires de francs congolais 36 milliards 827 millions 899 mille 228 virgule 50, soit un taux d’exécution de 84%.

Du fait que nos budgets constituent un facteur limitatif de croissance en raison de l’étroitesse de leur taille et que les ressources nécessaires pour exécuter ces budgets soient affectées par la période de crise que nous vivons, il y a lieu d’imputer à cette conjoncture, pour l’essentiel, le faible taux d’exécution que nous déplorons. 

La solidarité financière entre institutions, pour « lubrifier » la décentralisation et  impulser le développement

A cette cause importante du faible taux d’exécution de notre budget, viennent se greffer deux autres, à savoir le faible niveau de solidarité financière entre le pouvoir central et les provinces, ainsi que les contre-performances de notre administration fiscale provinciale.

S’agissant du faible taux de solidarité, nous n’arrêterons jamais de souligner la résistance du pouvoir central face au choix fondamental prôné dans la Constitution, qu’est la décentralisation. Ce choix est, pourtant, le fruit d’une réflexion longue et approfondie sur les résultats désastreux de la gestion fortement centralisée de l’Etat congolais pendant ses quarante-cinq premières années d’indépendance. Ceci sur le plan tant  économique, social que politique. Il est aussi l’expression d’une forte détermination à impulser autrement le développement de notre pays. Bref, il concrétise la résolution de la grande question sur la production et la distribution des services publics nécessaires pour le développement économique et social de notre pays.

A observer le comportement des uns et des autres, c’est-à-dire des gestionnaires au niveau du pouvoir central, on est loin de la solidarité qui doit régner dans la résolution des problèmes du bien-être de nos populations. La solidarité financière déficitaire entre échelons du pouvoir étatique contribue à l’enlisement de la décentralisation.

En mars 2013, le gouvernement de la République, à travers son ministère du Budget, avait signé un protocole d’accord sur les modalités de consommation des crédits d’investissements dans les secteurs à compétence exclusive des provinces. Il avait été convenu que la province qui mettrait en place des structures en rapport avec la passation des marchés publics se verrait dotée de ses allocations aux investissements. En exécution des dispositions dudit protocole, votre gouvernement a mis en place les structures nécessaires pour le respect des procédures relatives à la passation des marchés publics, conformément à la loi et aux textes d’application relatifs aux marchés publics.

(Payne)