Bientôt Félix Tshisekedi effectuera une visite d’Etat en Afrique du Sud

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En marge de son dernier  séjour à Pretoria à l’occasion de l’investiture du Président Cyril Ramaphosa, le Chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo a été reçu en tête-à-tête par son homologue Sud-Africain, Cyril Ramaphosa, renseigne une source présidentielle, qui affirme que celui-ci a remercié de manière particulière Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo  pour sa  présence  et celle de son Epouse au stade Lopsus Versfield.

Pendant près d’une heure, les 5ème  présidents de la RDC et de la RSA ont réitéré leur volonté d’engager leurs Etats respectifs dans un partenariat gagnant-gagnant au bénéfice de leurs peuples.  Cyril Ramaphosa et Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo ont également évoqué la question des échanges économiques entre la RDC et la RSA.

L’Afrique Sud, rappelle-t-on est très intéressée par le projet Inga 3. Pour sceller le partenariat privilégié, les officiels congolais entrent en Afrique du Sud sans visa et vice- versa. Les  deux Chefs d’État ont pris rendez-vous  pour une visite d’Etat dont la date sera fixée par voie consulaire.  A cette occasion, les experts congolais et Sud-Africains aborderont les secteurs de coopération. Cyril Ramaphosa s’est dit prêt à accompagner son « frère  » dans sa gouvernance.

Soulignons que l’Afrique du Sud reste intéressée par le projet Grand Inga, qui prévoit plusieurs phases d’extension des capacités de production électrique sur le site des chutes d’Inga, dans la province du Kongo-Central. D’après les experts, si le projet venait à être réalisé, le site d’Inga aurait une capacité de production de 40 000 MW, soit l’équivalent de plus de 24 réacteurs nucléaires de troisième génération qui seraient exportés jusqu’en Afrique du Sud, mais aussi vers l’Afrique de l’Ouest voire plus au Nord. D’un coût total estimé à 12 milliards de dollars, ce projet gigantesque se veut salutaire pour les deux pays. L’Afrique du Sud s’est engagée à acheter plus de la moitié de la production d’électricité du futur barrage (2 500 MW) assurant ainsi une viabilité financière au projet tandis que la RDC pourra améliorer sa desserte en électricité dont le taux d’accès oscille actuellement autour de 15%. Ce qui est insignifiant.

JMNK

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