Au 1er jour de la campagne électorale: Kabila mobilise le FCC

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Autorité morale du Front Commun pour le Congo (FCC), méga plateforme dont il a été l’initiateur, le président de la République Joseph Kabila est conscient que pour parcourir 1.000 Km, il faut commencer par un premier pas. Très humble, il estime qu’une victoire électorale s’arrache, non seulement à travers une campagne électorale, parce que fort d’un bilan qu’il faut consolider, mais aussi parce qu’il y a un discours qu’il faut faire passer auprès des Congolais pour solliciter leurs scrutins. C’est dans cette perspective qu’il a invité les regroupements politiques membres du Front Commun pour le Congo (FCC) et le comité stratégique du FCC convoqués hier, en ce premier jour de la campagne électorale, en sa résidence privée de Kingakati, située dans la lisière de la ville province de Kinshasa, pour leur donner les orientations par rapport à la campagne électorale. Tout ceci, en présence du dauphin désigné, Emmanuel Ramazani Shadary.

Après cette réunion de réarmement moral, la parole est revenue à Lambert Mende, n°1 de la cellule de communication de la campagne d’Emmanuel Ramazani Shadary pour donner les grandes lignes de cette rencontre. A l’en croire, les chefs des regroupements politiques du Front Commun pour le Congo (FCC) ainsi que l’ensemble des membres du comité stratégique de ce Front que le président a constitué comme plateforme électorale et qu’il a invité  en ce premier jour de la campagne électorale étaient autour de lui, pour des raisons évidentes. « Nous sommes sereins, nous abordons cette campagne avec beaucoup d’humilité, parce que nous sommes les détenteurs d’une responsabilité », explique-t-il, avant d’ajouter que nous avons le bilan à  présenter et nous sommes totalement décomplexés au regard  de ce que nous avons fait pour ce pays. Et de renchérir que parce que notre campagne sera axé autour d’une vision toute entière tournée vers l’autodétermination du peuple congolais. Et à cet égard, nous sommes en phase avec la majorité des Congolais.

Est-ce Shadary c’est la continuité de Kabila ?

« Je ne sais si les Congolais peuvent se souvenir de là où nous étions lorsque Joseph Kabila a pris les rênes de ce pays en 2001. S’ils peuvent se projeter dans l’histoire et comparer par rapport à ce que nous sommes aujourd’hui, il n’y a aucun complexe à assurer ce bilan et à consolider les choses positives qui ont été faites. Nous gardons beaucoup d’humilité, par rapport aux choses qui n’ont pas été faites. Nos reconnaissons que nous ne vivons pas dans un paradis, il y a des choses qui doivent être consolidées », précise-t-il. Et cela ne veut pas dire que nous en soyons  au même niveau où nous nous trouvions en 2001 lorsque Kabila est arrivé. Ce que ce peuple a vu ce leadership clairvoyant de Kabila qui mérite d’être poursuivi et consolidé par Shadary.

Lutte contre la bonne gouvernance, une critique en creux ?

Ici, Lambert Mende répond que lutter contre la corruption est-ce une critique du régime de Joseph Kabila ? Pour lui, Joseph Kabila, dans toutes ces communications, au parlement il en faisait deux ou trois par année, il revenait avec beaucoup d’insistance sur la nécessité de lutter contre la corruption, d’améliorer la gouvernance. Nous avons hérité d’un pays qui pratiquement n’existait plus. Il a fallu reconstruire à partir  de rien du tout et qu’il l’a amené là où il se trouve aujourd’hui. Dire  qu’on va poursuivre cette œuvre-là, ce n’est pas une critique en creux. C’est dire qu’on va  maintenir le pas sur ceux de l’illustre prédécesseur qui a  quand même posé des actes importants dans l’amélioration de la gouvernance.

Soulignons que c’est en sa qualité  de leader du FCC, que le président Joseph Kabila  a convoqué cette réunion. Il le reste même après les élections. Il dit qu’il ne s’agit pas de gagner pour gagner, mais gagner pour une vision. Il a brièvement édictée cette vision, celle de l’autodétermination du peuple congolais. Le vrai problème, selon Lambert Mende, c’est celui de savoir, si ce pays doit nous appartenir ou appartenir à d’autres. Voilà le vrai problème que nous posons aujourd’hui. Je pense que vous avez la réponse. Vous avez le camp de ceux qui pensent que le pays appartient à d’autres, ils peuvent le manipuler comme on manipule une marionnette, et ceux qui estiment que l’indépendance doit être parachevée. La lutte de nos pères, Lumumba, de Kimbangu, de Mzée Laurent-désiré Kabila  ne pas encore achevée. C’est cette vision au service de laquelle Shadary va s’y mettre.

Ainsi donc, Joseph Kabila est le chef de la famille politique, mais l’administration de l’Etat est une chose, l’inspiration de la politique d’un Etat en est une autre. L’inspiration philosophique vient de ce regroupement qui met ensemble les hommes de gauche, de droite. Mais au niveau de la présidence, nous avons estimé qu’il fallait taire ces dissensions pour mettre en œuvre cette vision de l’autodétermination.

Au sujet du processus électoral, Mende estime qu’il y a trop de spécialistes des questions électorales en Rdc, surtout à l’étranger.  Les gens se mettent à raconter n’importe quoi sur la capacité de la CENI à mener le processus électoral à bonne fin, alors que même nous qui vivons dans le pays, nous sommes bien incapables de vous dire comment  la CENI mènera à bonne fin son travail, faute d’expertise ! Ce n’est pas notre travail et ce n’est pas le travail de ceux qui font les commentaires. La CENI qui a reçu du gouvernement tout le soutien logistique et financière, nous a dit qu’elle est capable de mener à bonne fin cette mission. On ne pouvait pas déployer toutes les machines pour des raisons de sécurité, qu’on le déploiera probablement une ou deux semaines avant. Entendre quelqu’un dire que la CENI n’est pas capable de faire ceci ou cela, adressez-vous à la CENI. Elle seule sait ce qu’elle est ou pas capable de faire. Jusque-là, on aura les élections le 23 décembre 2018.

JMNK

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