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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

C’ est officiel ! La signature de l’ arrangement particulier intervient ce jeudi, 27 avril 2017 au palais du peuple. La cérémonie sera présidée par Léon Kengo wa Dondo et Aubin Minaku, respectivement président du sénat et de l’ assemblée nationale. L’ information publiée par www.groupelavenir.org dans la journée a été confirmée par le porte-parole de la majorité présidentielle à l’ issue d’ une réunion du bureau politique de la MP.

« C’est sur instruction expresse du chef de l’ État, autorité morale de la majorité présidentielle que le secrétaire général , l’ honorable Aubin Minaku, a convoqué le bureau politique pour l’ informer de la signature demain au palais du peuple de l’ arrangement particulier », explique André Alain Atundu.

D’ après le porte-parole de la MP, la cérémonie de demain marque la fin complète de l’ initiative du chef de l’ État, celle  de mettre les congolais autour d’ une table pour définir un atterrissage en douceur du processus électoral.

« Cette cérémonie marque le tournant décisif vers les élections », renchérit M.Atundu qui précise que toutes les parties prenantes aux assises de la Cenco seront représentées demain au palais du peuple.

« la MP espère que la partie radicalisée du rassemblement reviendra à de bons sentiments pour être à cette importante cérémonie pour marquer son retour dans la dynamique nationale en faveur de la normalisation du processus politique et démocratique dans notre pays », déclare M.Atundu.

Il faut retenir qu’ après près de trois des discussions, la perspective d’ un compromis semblait toujours lointaine. Face au blocage,  les évêques avaient finalement décidé le 27 mars  de s’ en remettre au chef de l’ État. Le président Kabila, auteur de la mission de bons offices confiée aux prélats avait à son tour  promis de s’ engager à trouver un consensus sur les sujets qui ont divisé les parties prenantes. Les principales pierres d’ achoppement étaient relatives au mode de désignation du 1er ministre et la succession d’ Etienne Tshisekedi au Cnsa ( Conseil national de suivi de l’ accord).

Pour rappel, le 08 avril dernier, le chef de l’ État a nommé Bruno Tshibala Nzenze à la primature. Ce dernier issu du rassemblement aile Kasavubu vient de boucler les consultations en vue de la formation de son gouvernement.

Jean Pierre Kayembe

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Une source généralement bien informée renseigne que les parties prenantes aux discussions de la Cenco pourraient signer ce jeudi, 27 avril, l’ arrangement particulier. C’ est le palais du peuple, siège du parlement, qui abritera cette cérémonie de signature. Très capital, le document détermine les modalités de mise en œuvre de l’ accord de la saint sylvestre entériné  sous les auspices des évêques catholiques.

Après près de trois des discussions, la perspective d’ un compromis semblait toujours lointaine. Face au blocage,  les évêques avaient finalement décidé le 27 mars  de s’ en remettre au chef de l’ État. Le président Kabila, auteur de la mission de bons offices confiée aux prélats avait à son tour  promis de s’ engager à trouver un consensus sur les sujets qui ont divisé les parties prenantes. Les principales pierres d’ achoppement étaient relatives au mode de désignation du 1er ministre et la succession d’ Etienne Tshisekedi au Cnsa ( Conseil national de suivi de l’ accord).

Difficile de savoir si les délégués du rassemblement aile Limeté signeront le document mais d’ après nos sources, l’ unanimité se dégage aussi bien du coté des Tshisekedistes humanistes et progressistes, du front pour le respect de la constitution que de la Mp sans oublier l’ opposition signataire de l’ accord de l’ OUA.

Pour rappel, le 08 avril dernier, le chef de l’ État a nommé Bruno Tshibala Nzenze à la primature. Ce dernier issu du rassemblement aile Kasavubu vient de boucler les consultations en vue de la formation de son gouvernement.

Jean Pierre Kayembe

 

L’honorable Pius Muabilu, lors de son interview

Quelques jours seulement ont suffi à l’enfant terrible du Mont Amba, membre du Bureau politique de la Majorité Présidentielle (MP),  président du Groupe parlementaire Terre d’Avenir et président du Congrès national congolais (CNC), l’honorable Pius Muabilu Mbayu Mukala de réagir à la déclaration tonitruante de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), du vendredi dernier. Dans une interview accordée à quelques médias de Kinshasa, l’élu de la ville province de Kinshasa, appelle la CENCO à la retenue, parce que ses différentes déclarations peuvent être très mal interprétées par la population congolaise, composée des catholiques aussi bien de la Majorité Présidentielle que de l’Opposition politique et de la Société civile. Il invite donc l’Eglise catholique à être véritablement au milieu du village, et non au coin, au risque d’être un danger pour tout le monde.

Dans son bureau de travail à la Rtga World, l’honorable Pius Muabilu a commencé par alerter l’opinion sur le danger de la violence. En catholique pratiquant, il constate malheureusement que si l’Eglise n’est plus au milieu du village, et qu’elle se place au bout, cela devient un danger pour tout le monde. Et si l’on arrive au moment où la population doit interpréter les différentes  déclarations des évêques de manière désordonnée, l’on risque de naviguer à vue et de déboucher sur la violence qui ne profitera à personne.

Le président national du CNC prévient l’opinion sur le danger du déchainement de la situation, provoquée par les déclarations de l’Abbé Nshole, avant de manifester sa crainte face au danger du questionnement de la population qui risque de conduire à la contagion de la situation. Pour lui, toute déclaration, toute prise de parole doit être pesée, pour ne pas envenimer la situation. Parce que s’il y a violence, et que l’on parvienne à casser, ou quand une pierre est lancée, on ne sait pas qui elle peut toucher. Mais c’est parfois des enfants, des innocents et les vieux qui sont les premiers à être touchés, et qui n’ont rien à avoir avec la politique. Ça peut aussi être les acteurs de la société civile qui exercent leurs activités dans le domaine de l’environnement, etc.  « Lorsqu’il y a violence entrainant la casse, les dangers ne guettent pas seulement les politiciens, mais ce sont les banques qui sont cassées, les stations service brulées, et ce sont les milliers de Kinois qui vont au chômage », dit-il.

De la sincérité de la CENCO

Le président du Groupe parlementaire Terre d’Avenir a poussé loin la réflexion, avant de se demander : lorsque le 28 mars, les évêques membres de la CENCO ont présenté leur rapport d’échec au président de la République, étaient-ils sincères ? Peut-être que la CENCO attendait obtenir un autre mandat du chef de l’Etat ! Et pourtant, ce sont les évêques eux-mêmes qui ont constaté avoir fait 98%, avant de demander à Joseph Kabila de résoudre le 2%, en raison du pouvoir qu’il a reçu de la Constitution, sans oublier qu’il est le Garant de la Nation, protecteur des institutions et de l’intégrité territoriale.

C’est en fonction de tout ceci que le chef de l’Etat nommera un Premier ministre. Et Pius Muabilu ne voit pas, parmi tous ceux qui sont restés au Rassemblement, celui qui peut avoir le même profil que Bruno Tshibala, un poids lourd de l’opposition. C’est ici qu’il a fait observer que les propos de l’Abbé Donatien Nshole peuvent prêter à confusion dans l’esprit des Congolais. D’ailleurs, nombreux sont ceux-là qui peuvent penser que les évêques ont pris goût de la politique, qu’ils veulent gérer eux aussi le pays. Dans la même logique, il se demande si l’Abbé Nshole n’a pas traversé. Car par moment, il apparait comme si c’était lui le vrai président du Rassemblement !

En tant que Kinois, le président du CNC appelle la CENCO à la retenue, avant de constater que l’Abbé Nshole se déchaine uniquement sur la Majorité Présidentielle. N’y a-t-il pas eu dopage financier dans le chef de l’Abbé Donatien NShole ?, se demande le député national, qui constate quand même que ce prêtre demeure un homme intègre, mais qui ne devrait pas pousser les chrétiens catholiques de la Majorité Présidentielle, de l’Opposition politique ou de la Société civile à se poser des questions. Et si dans un partenariat le doute s’installe, cela n’est pas bon pour la crédibilité de la CENCO.

Y aura-t-il élections ?

Ici, ce membre du Bureau politique de la Majorité Présidentielle a responsabilisé le Rassemblement, qu’il conseille d’ailleurs d’être modeste. Sinon, quel est l’intérêt du peuple dans l’arrangement particulier ? En réalité, les Kinois pensent que l’Arrangement particulier voudrait tout simplement dire : le partage équitable et équilibré du pouvoir. Et ceci ne sera plus jamais en Rd Congo, et cap sur l’organisation des élections. Et ce, parce que les politiciens ne doivent pas se servir indéfiniment du peuple pour entrer au Gouvernement.

A en croire Pius Muabilu, si on avait accepté le calendrier publié deux fois par l’Abbé Malumalu, peut-être qu’on serait allé aux élections en novembre 2016. Et devant le Congrès, Joseph Kabila n’a pas manqué de rappeler sa détermination à conduire le pays aux élections. C’est la raison pour laquelle la MP s’est même dotée de son propre Central électoral. Du côté de la CENI, avec son président Corneille Nangaa qui n’est pas un politique, mais un technicien international en matière électorale, l’enrôlement avoisine les 23 millions de Congolais. Comme pour dire : « le chien aboie et la caravane passe ! » Pius Muabilu qui a adhéré à l’idéologie Kabiliste par son amour de la Nation, refuse que les autres ne parlent du peuple lorsqu’ils n’ont pas reçu mandat de celui-ci.

Obsèques de Tshisekedi et revirement du Rassemblement

Les obsèques du père de la démocratie congolaise, Etienne Tshisekedi wa Mulumba n’ont pas échappé à l’attention de l’élu du Mont Amba. Peiné de la tournure que prend la polémique quant au rapatriement du corps de l’illustre disparu, Muabilu parle de « ya Tshitshi », un élu comme lui, mais qui a occupé de très hautes fonctions comme ministre respectivement de la Justice, de l’Intérieur et Premier ministre. A l’en croire, il revient à l’Etat congolais ensemble avec la famille biologique du défunt, d’organiser les funérailles. Ainsi, le corps serait exposé au Palais du peuple, après toutes les autorisations nécessaires. Par la suite, on l’amènerait à Mbuji-Mayi, au Kasaï-Oriental, avant qu’il ne soit enterré à Kabeya Kamwanga.

Il a été porté à la connaissance de l’honorable Pius Muabilu que le Rassemblement souhaitait être reçu par le président de la République. L’élu du Mont-Amba a pour sa part, voulu savoir si cette rencontre valait encore la peine. Et d’ajouter : dénier à Kabila la qualité de président de la République, lui refuser le pouvoir de nomination, est-ce correct ? Sinon, quelle éducation donnerions-nous à nos enfants ? Si réellement le Rassemblement avait en toute modestie accepté de venir au dialogue de la Cité de l’Union africaine, l’on serait très loin. S’ils avaient accepté les deux calendriers de la CENI, l’on aurait déjà publié les résultats des élections.

Jean-Marie Nkambua

 

 

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Tout chemin peut mener partout où l’on veut se rendre, pourvu que l’on roule dans la bonne direction. Le Rassemblement, du moins la particule de Limeté dit Katumbiste est loin d’intégrer cette réalité, allant des dérives en dérives au point même de perdre de vue les indications de la boussole pourtant bien en marche.  Ne dit-on pas que l’on peut, tout aussi, être sur une bonne route et s’y faire renverser tout simplement puisque l’on ne veut pas bouger?

Lisanga Bonganga, Président du courant Tshisekediste/Rassemblement aura bien compris la raison de sa conscience en refusant d’être le valet des idées soufflées de mille lieux par des calculateurs qui n’ont rien à voir avec l’héritage d’une lutte constamment menée par le Patriarche Etienne Tshisekedi pendant plusieurs années.

Les libertés que se sont offertes d’autres personnalités du Rassemblement telles que Valentin Mubake, ensuite Freddy Matungulu, lesquels ont, chacun a sa manière, choisi de bruler de politesse à une discipline de type impériale pour rencontrer le Chef de l’Etat, pour le premier, et le Premier Ministre Tshibala pour le second, n’auront été que le début d’une série qui augure l’amorce des départs en cascade au sein de Rassemblement/Katumbiste qui, en réalité, est en passe de devenir une coquille vide donc sans lendemain.

Secret de polichinelle: Le président du Rassemblement pro-Tshisekedi et président du parti politique “Les Fonus”, Olenghankoy avait, pour la nomination d’un Premier ministre, déposé auprès du Chef de l’Etat, une liste de cinq candidats avec Félix Tshisekedi comme tête de liste, suivi de Bruno Tshibala, Valentin Mubake, Raphaël Katebe Katoto et Roger Lumbala.  Le dévolu jeté par le Chef de l’Etat, conformément à la Constitution, sur Bruno Tshibala pour diriger le Gouvernement de large union nationale a remué, finalement, le fond d’une marmite où toutes les brèles se mettent en surface pour faire prévaloir, chacune, le son de sa musique.

Félix Tshisekedi à sa propre rescousse

La Coalition des alliés d’Etienne Tshisekedi, plate-forme crée par le député honoraire Lisanga Bonganga avait longtemps joué au griot, criant du haut de tous les toits, le soutien à Félix Tshisekedi tantôt comme président du Rassemblement pour succéder à son défunt père, tantôt comme candidat Premier Ministre, plus haut encore comme prochain candidat à la présidence de la République.  Trop pour un personnage qui, au lieu de saisir la balle au bond pour mesurer sa grandeur et prendre la bonne direction, “le fils à papa” aura préféré s’agripper aux mamelles de Moïse Katumbi au point d’oublier le chemin qui lui était tout tracé et légué par son géniteur.

Après s’être rendu compte que la terre glissait sous ses pieds, Félix Tshisekedi Tshilombo a décidé de venir à sa propre rescousse.  Dans une déclaration devant un auditoire réduit au siège de l’Udps dont une bonne partie de la base a rejoint le nouveau Premier Ministre Bruno Tshibala, Fatshi a déclaré, pince sans rire, que “le Rassemblement était maintenant disposé à rencontrer le Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange».

Curieux, constatent plusieurs observateurs qui ne s’expliquent pas que le même Félix Tshisekedi qui, après avoir sollicité de rencontrer le Président de la République, a décliné l’offre quant vint l’heure de l’audience élargie, à tour de rôle, à tous les acteurs politiques et sociaux du pays. Comme qui dirait, nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude. Qu’est-ce qui a changé pour expliquer ce revirement qui finalement, donne raison à ceux du Rassemblement qui ont pris leur courage en mains pour se tirer de l’étau dans lequel le camp du G7 ou de l’AR voulait subtilement les entrainer !

Olenghankoy bat  le  rappel des troupes Rassemblement/Tshisekedistes et recadre la CENCO

Opiniâtreté ou flaire politique, le Président des Fonus, celui-là qui se réclame héritier politique d’Etienne Tshisekedi qui l’avait copté comme membres du Comité de Sages du Rassemblement au terme de la messe de Genval en Belgique, s’est, dès l’annonce de la mort de son père spirituel (politique), refusé de se faire  caresser dans le sens de poils par des personnages avec lesquels il n’avait jamais partagé l’agenda.

Face à la sortie médiatique de la CENCO qui a mis en cause la nomination par Joseph Kabila, Président de la République, de Bruno Tshibala Nzenze en qualité du chef du Gouvernement d’union nationale, Olenghankoy a décidé de battre le rappel des troupes pour recadrer les propos, on ne peut plus partisans des Evêques de la CENCO.

N’y allant pas par le dos de la cuillère, le Rassemblement pro-Tshisekediste, a dénoncé la volonté des certains princes de l’Eglise Catholique de vouloir diviser les “fils et filles du pays pour des intérêts inavoués allant jusqu’à taxer leur attitude d’une pulsion pyromane qui menace autant la paix de conscience que la paix civile des citoyens.

Pour plus d’un observateurs, jamais les Evêques n’avaient été l’objet de lourds soupçons sur leur probité morale qu’ils le sont aujourd’hui au point même que l’expectative, est pressentie dans le chef de leur propre fidèles, devenus dubitatifs face à l’ambiguïté entretenue par leurs pères spirituels.

Ne voulant pas demeurer, non plus, en reste face à ce qui apparait comme de l’huile au feu, les autres pasteurs Chefs de confessions religieuses ont tout simplement exhorté les acteurs politiques, toute tendance confondue, à se mettre autour du Premier Ministre Bruno Tshibala pour former le Gouvernement d’union nationale devant amener rapidement le peuple Congolais aux élections; une manière réservée si pas polie de ces hommes d’Eglise de se mettre à distance de la position de leurs collègues accusés, à tort ou à raison, de rouler ouvertement pour le Rassemblement pro-Katumbiste.

L’Avenir

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Les questions se rapportant à la réforme en cours de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), la situation politique dans la sous-région et les relations bilatérales entre la République démocratique du Congo et la République du Gabon ont été examinées au cours d’un entretien de plus de trois heures que le Président Joseph Kabila Kabange a eu, lundi au Palais présidentiel de Franceville, au Gabon, avec son homologue gabonais, Ali Bongo Odimba, président en exercice de la CEEAC.

Dans le communiqué final sanctionnant cette rencontre, M. Pacôme Moubélé, ministre gabonais des Affaires étrangères, indique que c’est sur invitation du Président Ali Bongo Ondimba que le Président Joseph Kabila a effectué cette visite de travail au Gabon au cours de laquelle les deux Chefs d’Etat ont abordé les préoccupations relatives aux réformes institutionnelles en cours au sein de la CEEAC et passé en revue la situation dans la sous-région ainsi que les relations bilatérales entre les deux pays.

S’agissant de la réforme en cours de la CEEAC, indique le communiqué, les deux Chefs d’Etat ont souligné leur importance et ont relevé la nécessité d’améliorer le fonctionnement des organes de l’organisation sous -régionale pour la rendre plus performante afin de faire face aux défis de l’heure. Ils ont également mis en exergue la nécessité de consolider l’intégration économique de la sous-région, une de plus riches du continent par la mise en œuvre des projets intégrateurs, notamment la commission internationale sur le bassin Congo-Ogoué-Oubangi-Sanga.

Quant à la situation politique dans la sous-région, poursuit la source, les deux Chefs d’Etat ont échangé sur le déroulement du dialogue politique au Gabon et la situation en Rdc, après la signature de l’accord politique du 31 décembre 2016.

Le Président du Gabon a, à cette occasion, encouragé son homologue congolais pour les efforts qu’il déploie dans ce cadre en vue de la tenue d’élections crédibles et apaisées. Les deux Chefs d’Etat ont décidé d’inscrire la situation en RDC lors de la prochaine réunion ministérielle de la CEEAC qui se tiendra les 28 et 29 avril 2017 à Libreville, au Gabon.

Les deux Chefs d’Etat ont aussi condamné les attentats terroristes de Boko Haram avec l’utilisation des enfants dans la région du lac Tchad  ainsi que  celle de Kamwina Nsapu dans la province du Kasaï Central. Au sujet des questions bilatérales, les deux Chefs d’Etat ont salué l’excellence de celles-ci et ont réaffirmé leur volonté commune de renforcer les liens de coopération, d’amitié, de fraternité et de bon voisinage qui unissent leurs pays et leurs peuples respectifs.

Le Président Joseph Kabila a saisi cette opportunité pour féliciter son homologue gabonais pour la qualité de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de football 2017, événement sportif intégrateur de la jeunesse africaine. Ils ont, en outre, réaffirmé leur attachement au respect de la souveraineté nationale de chaque Etat, conformément aux principes fondateurs de la charte des Nations Unies et de l’acte constitutif de l’Union africaine.

Arrivée du Président Joseph Kabila à Franceville

Le Président Joseph Kabila Kabange est arrivé lundi à 11h45 à Franceville, au Gabon pour une visite de travail de quelques heures. Il a été salué à sa descente d’avion, à l’aéroport international Omar Bongo Ondimba de Mvengue, par son homologue gabonais, Ali Bongo Odimba.

Les deux Chefs d’Etat se sont ensuite rendu au Mausolée Omar Bongo Ondimba ou le Président Joseph Kabila a rendu hommage et déposé une gerbe de fleurs sur la tombe de l’illustre disparu, avant un tête-à-tête de plus ou moins trois heures  au Palais présidentiel de Franceville

Dans la suite du Président Joseph Kabila, on a noté la présence du vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères Léonard She Okitundu et de Kikaya Bin Karubi, Conseiller principal du Chef de l’Etat au Collège diplomatique. Le Président Joseph Kabila a regagné Kinshasa le même lundi dans la soirée.

(Bernetel Makambo avec Acp)

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Le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Corneille Nangaa, entouré des autres Membres de l’Assemblée plénière a échangé hier mardi 25 avril 2017, au siège de la Centrale électorale, avec la délégation des Chefs des confessions religieuses de la République Démocratique du Congo.

Les échanges entre les deux parties ont porté essentiellement sur l’évolution du processus électoral RD Congolais en général, et l’opération de la révision du fichier électoral en particulier.  La délégation des Chefs des confessions religieuses a été conduite par Monseigneur Pierre Marini Bodo.

A l’issue de la rencontre, Monseigneur Marini Bodo a évoqué l’objet des échanges avec la CENI et fixé l’opinion en ces termes: « Nous sommes venus nous imprégner de l’évolution du processus électoral et de l’opération d’identification et enrôlement des électeurs. Le Président de la CENI nous a expliqué la nature de toutes les difficultés rencontrées par son Institution. A cette occasion,  le Président de la CENI nous a parlé aussi des dégâts matériels et des dégâts humains dont la CENI est victime sur terrain : des kits d’enrôlement et autres matériels acquis  à un coût élevé et qui sont vandalisés, détruits. Un tel comportement n’est pas acceptable car on ne doit pas jouer avec ces matériels qui déterminent le futur. Ces destructions retardent en quelque sorte ce que nous voulons avoir. Le Président de la CENI nous a présenté l’état des lieux du processus de la révision du fichier électoral. Il nous a signalé aussi que du côté des Institutions, il y a certaines lois qui n’ont pas encore été votées.  Nous avons aussi un problème financier, jusque là, comme vous le savez, le budget de l’Etat n’est pas encore voté. Dans l’ensemble, d’une manière ramassée, ce sont ces préoccupations qui nous obligent de venir écouter à la source avec des preuves à l’appui et ça nous a donné beaucoup plus de sens à notre responsabilité », a déclaré Marini Bodo.

La population doit sécuriser le matériel de la CENI

La première chose est que ceux qui ne se sont pas encore fait enrôler doivent se rendre aux centres d’inscription de la CENI. « J’ai été chez moi à plus de 250 km de Bunia. Ceux  qui ne se sont pas encore fait enrôler ne doivent pas jouer avec leurs droits. Les gens doivent protéger et sécuriser le matériel de la CENI », a dit Monseigneur Marini, Chef de la délégation. Il renchérit en disant que notre conseil est « sécurisons-nous  et soyons impliqués dans le processus électoral. Les élections ne sont pas des moments d’être tristes même si vous ne réussissez pas. Notre travail, c’est de nous sécuriser nous-mêmes et ensuite de sécuriser le matériel de la CENI car en détruisant ce matériel, nous faisons retarder l’échéance fixée. Nous avons appris que quelques agents de la CENI ont été victimes. Nous devons être conscients.  Cette attitude de versatilité n’arrange personne, notre oui doit être oui et notre non doit être non. Nous n’avons pas nous les confessions religieuses la police, encore moins la prison. Notre police, c’est notre conscience.

Les Chefs des confessions religieuses ont renouvelé leurs encouragements à la CENI, autorité électorale en République Démocratique du Congo. A ce titre, les Chefs des confessions religieuses ont invité toutes les institutions (Président, Parlement, Cours et Tribunaux…) à encourager la CENI car en dehors de la CENI, il n’y a pas une voie de sortie. La CENI exerce ses droits constitutionnels pour le bien de tous. Que les gens acceptent ce que la CENI fait de bon cœur a souligné Monseigneur Président de l’Eglise du Christ au Congo, Chef de la délégation des confessions religieuses.

Pour rappel, les Chefs des confessions religieuses de la République Démocratique du Congo ont, dans un message rendu public le 24 avril 2017, félicité la Commission Electorale Nationale Indépendante pour le travail remarquable abattu qui a permis à ce jour de dépasser la barre de 22.000.000 d’enrôlés lors de l’opération de révision du fichier électoral.

(JMNK/CENI)